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4e division blindée (Syrie)

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4e division blindée
Image illustrative de l’article 4e division blindée (Syrie)

Création 1984
Pays Drapeau de la Syrie Syrie
Allégeance Armée syrienne
Type militaire
Effectif 14 000 (en 2 012)[1],[2]
Garnison Damas, Syrie
Équipement T-72, Missiles sol-air, Mil Mi-24
Guerres Guerre civile syrienne
Commandant Maher al-Assad
Ghassan Belal[3]

La 4e division blindée (en arabe : الفرقة الرابعة) est une division d'élite de l'armée syrienne dont le principal objectif est de défendre le gouvernement syrien contre les menaces internes et externes. La division est visée par une plainte pour crime contre l'humanité.

La division trouve ses racines dans les Brigades de Défense (en) commandées par Rifaat al-Assad, frère cadet du président Hafez el-Assad. Après l'exil de ce dernier en 1984, les Brigades de Défense ont été réorganisées en 569e division blindée, puis en 4e division Division blindée[4].

La 4e division est considérée comme étant la mieux formée et la mieux équipée de l'armée syrienne. Elle, ainsi que la Garde Républicaine syrienne forment le cœur des forces de sécurité du pays. La Division est principalement constituée de membres de confession alaouite, confession de la famille el-Assad[5]. Environ 80 % des soldats et officiers de la division sont Alaouites et près de 90 % d'entre eux sont des soldats de carrière, contrairement aux conscrits qui composent la plupart des autres unités de l'armée[6].

La Division a une base militaire dans le sud de Damas, couvrant environ 91 km2 et comprenant plusieurs bunkers de montagne. Son entrée principale est située à côté du village d'Al-Horjelah.

La 4e division blindée est dirigée par Maher al-Assad, frère cadet du dirigeant, Bachar el-Assad[7].

Guerre civile syrienne

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La 4e division blindée a joué un rôle clé dans la répression des manifestations soulèvements, tels que ceux de la ville méridionale de Deraa[8], le siège de la ville côtière de Baniyas, la province centrale de Homs et le dans le nord du gouvernorat d'Idleb.

Elle est accusée de violations des droits de l'homme, en raison des arrestations et des passages à tabac arbitraires, et des tirs sur des manifestants non armés et exactions contre des civils. Elle est également visée par une plainte pour crime contre l'humanité en France[9],[10].

Un rapport publié en par un site Web pro-gouvernemental indiquait que Maher al-Assad commandait la division troupes à Alep et Homs[11].

Des passages frontaliers illégaux entre le Liban et la Syrie, seraient utilisés comme sources financières pour couvrir les dépenses de la division[12].

Ordre de bataille

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Marquages d'épaule de la 4e division blindée
  • 40e brigade blindée
  • 41e brigade blindée
  • 42e brigade blindée
  • 138e brigade mécanisée
  • 154e régiment d'artillerie
  • 63e régiment d'artillerie
  • 555e régiment des forces spéciales (aéroporté)
  • Protective Lions (Commandos), formés en .
  • Bouclier national
  • Harakat Hezbollah al-Nujaba aile syrienne[13]

Notes et références

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  1. « Syrian rebel leader to Haaretz: Assad's opposition will secure chemical weapons », Haaretz,‎ (lire en ligne)
  2. « Kofi Annan's plan is destined to fail », CNN,‎ (lire en ligne)
  3. « Council Regulation concerning restrictive measures in view of the situation in Syria and repealing Regulation (EU) No 442/2011 »
  4. Kirk S. Campbell, Civil-Military Relations And Political Liberalization: A Comparative Study Of The Military's Corporateness And Political Values In Egypt, Syria, Turkey, and Pakistan, George Washington University (Doctor of Philosophy in Political Science), 2009, p. 487 [lire en ligne]
  5. « 'The enforcer' who heads Syria's dreaded army division », France 24
  6. « Syrian rebel leader to Haaretz: Assad's opposition will secure chemical weapons », Haaretz.com, (consulté le )
  7. « Après dix ans de guerre en Syrie, Bachar Al-Assad, le roi des ruines », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. « Syrie : Le sud syrien au cœur des rivalités russo-iraniennes - 10/06/2020 », sur Intelligence Online, (consulté le ).
  9. « Appendix 1: Structure and Command of Armed Forces and Intelligence Agencies », Human Rights Watch
  10. Armin Arefi, « Pourquoi nous portons plainte en France contre le régime syrien », sur Le Point, (consulté le )
  11. (en) « Report: Maher al-Assad Commanding Homs Assault », (version du sur Internet Archive).
  12. « Nassib Crossing: Disputes over control and search for illegal financial returns », sur enabbaladi.net, .
  13. (en) « Harakat al-Nujaba' : Interview », sur Aymenn Jawad Al-Tamimi (consulté le ).