À la dérive (téléfilm, 2017)
Réalisation | Philippe Venault |
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Scénario | Olivier Szulzynger |
Acteurs principaux | |
Pays de production | France |
Genre | drame |
Durée | 101 minutes |
Première diffusion | sur France 3 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
À la dérive est un téléfilm dramatique français réalisé par Philippe Venault sur un scénario d'Olivier Szulzynger et diffusé, pour la première fois, le sur France 3.
Synopsis[1]
[modifier | modifier le code]Jérôme Cachard, la trentaine, a tué son ami d'enfance, Driss Basri, d'origine algérienne. Mais comment a-t-il pu en arriver là ? Les racines de l'histoire remontent à 2012. Cette année-là, ils luttent ensemble contre la fermeture de leur usine, à Villefranche. Le maire, de gauche, promet de les aider et d'intervenir auprès de l'Élysée. Les ouvriers soutiennent le maire pour sa réélection. Malheureusement, le maire ne peut tenir sa parole et l'usine ferme. Jérôme, marié à Audrey et père de famille, perd pied et est approché par le leader de l'extrême-droite local, Brice Leroy, qui lui tend la main...
Fiche technique[2]
[modifier | modifier le code]- Dialogues : Olivier Szulzynger et Isabelle Duvernet
- Premier assistant réalisateur : Stéphanie Pulcrano
- Production : Fabienne Servan-Schreiber et Delphine Claudel
- Société de production : Cinétévé, avec la participation de France 3
- Directeurs de production : Catherine Puertas et Jacques Courtois
- Costumes : Sylvie Laskar
- Décors : Laurence Brenguier
- Chef opérateur : Bruno Privat
- Chef monteur : Mickaël Lavignac
- Pays d'origine : France
- Langue originale : français
- Genre : policier
- Durée : 101 minutes[3].
- Dates de diffusion :
Distribution[4]
[modifier | modifier le code]- Bastien Bouillon : Jérôme Cachard
- Marie Kremer : Audrey, la femme de Jérôme
- Foëd Amara : Driss Basri
- Antoine Duléry : Brice Leroy
- Frédéric Pierrot : Jean Druelle
- Aubert Fenoy : Duprez
- Bruno Lochet : Cabastany
- Isabelle Fruleux : Laetitia
- Franck Beckmann : Lopes
- Stéphane Boucher : Martin
- Even Esquerra : Enzo enfant, le fils de Jérôme et Audrey
- Yanis Richard : Enzo adolescent, le fils de Jérôme et Audrey
- Baya Belal : Hafida
- Muriel Machefer : Christine
- Léa Wiazemsky : Muriel
- Christophe Sardain : Leroux
- Anthony De Azevedo : Dumont
- Julie Hercberg : journaliste
- Laura Luna : conseillère Pôle emploi
- Marianne Ploquin : militante
- Mathieu Guiral : militant centre droit
- Bénédicte Dessombz : passante
- Sophie Gubri : ouvrière de l'usine
- Sarah Duval Cortes : chanteuse du piquet de grève
- Vincent Belloto : guitariste
- Matthieu Felder : Gréviste
Tournage
[modifier | modifier le code]Le tournage s'est déroulé du au , à Bordeaux et dans la région[2]
Polémique
[modifier | modifier le code]Décrivant la trajectoire d'un ouvrier passant de la gauche à l'extrême-droite et diffusé à quelques semaines de l'élection présidentielle française de 2017 sur France 3, le téléfilm a fait réagir le collectif Culture, liberté et création chargé la politique culturel de la candidate du Front national, Marine Le Pen. Dans un communiqué, le collectif y dénonce un téléfilm qui « contient tous les ingrédients habituels de la caricature politique la plus grossière ». Il accuse, en outre, France Télévisions de mener une « campagne contre Marine Le Pen »[5]. et cible la Présidente de France Télévision, Delphine Ernotte de « confondre le groupe d'audiovisuel public qu'elle dirige avec un comité de soutien d'"En Marche" pour Emmanuel Macron »[6]. Pourtant le Front national n'est jamais cité dans le téléfilm. De plus, le scénariste, Olivier Szulzynger, se défend d'avoir voulu écrire un téléfilm contre le FN[7]. Il a voulu « comprendre pourquoi les classes populaires se [détournaient] de la gauche »[8]. Pour préparer le téléfilm, Olivier Szulzynger est allé à la rencontre des habitants de Hénin-Beaumont, dirigée depuis 2014 par un maire FN. La ville fut également le modèle de Lucas Belvaux pour son film Chez nous, également fortement critiqué par le FN[7]. Le téléfilm reste cependant une pure fiction[8].
Audience
[modifier | modifier le code]Le téléfilm a réuni 1,5 million de téléspectateurs français, soit 6,6 % de part d'audience, lors de sa diffusion le [9].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Pascal, « À la dérive, avec Antoine Duléry et Bastien Bouillon ce jeudi sur France 3 », sur Le blog TVNews, (consulté le ).
- « Tournage : À la dérive », sur France TV Pro (consulté le ).
- « À la dérive », sur Paris Match.be, (consulté le ).
- Générique du téléfilm
- CA.D. ; Valérie Hacot, « « À la dérive », le téléfilm qui dérange le FN », sur Le Parisien, (consulté le ).
- Pierre Hedrich, « La réaction du Front National au téléfilm "A la dérive" de France 3 », sur TéléObs, (consulté le ).
- Isabelle Poitte, « Ce soir sur France 3 : “A la dérive”, une fiction âpre sur la montée des extrêmes », sur Télérama.fr, (consulté le ).
- Nathalie Théault, « A la dérive, France 3 : le téléfilm est-il tiré d'une histoire vraie ? », sur Télé Star, (consulté le ).
- « Audiences : Section de recherches en forte hausse, France 3 et C8 au coude-à-coude », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- « À la dérive » (fiche film), sur Allociné