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À la dérive (téléfilm, 2017)

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À la dérive

Réalisation Philippe Venault
Scénario Olivier Szulzynger
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Genre drame
Durée 101 minutes
Première diffusion Drapeau de la France sur France 3

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

À la dérive est un téléfilm dramatique français réalisé par Philippe Venault sur un scénario d'Olivier Szulzynger et diffusé, pour la première fois, le sur France 3.

Jérôme Cachard, la trentaine, a tué son ami d'enfance, Driss Basri, d'origine algérienne. Mais comment a-t-il pu en arriver là ? Les racines de l'histoire remontent à 2012. Cette année-là, ils luttent ensemble contre la fermeture de leur usine, à Villefranche. Le maire, de gauche, promet de les aider et d'intervenir auprès de l'Élysée. Les ouvriers soutiennent le maire pour sa réélection. Malheureusement, le maire ne peut tenir sa parole et l'usine ferme. Jérôme, marié à Audrey et père de famille, perd pied et est approché par le leader de l'extrême-droite local, Brice Leroy, qui lui tend la main...

Fiche technique[2]

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Le tournage s'est déroulé du au , à Bordeaux et dans la région[2]

Décrivant la trajectoire d'un ouvrier passant de la gauche à l'extrême-droite et diffusé à quelques semaines de l'élection présidentielle française de 2017 sur France 3, le téléfilm a fait réagir le collectif Culture, liberté et création chargé la politique culturel de la candidate du Front national, Marine Le Pen. Dans un communiqué, le collectif y dénonce un téléfilm qui « contient tous les ingrédients habituels de la caricature politique la plus grossière ». Il accuse, en outre, France Télévisions de mener une « campagne contre Marine Le Pen »[5]. et cible la Présidente de France Télévision, Delphine Ernotte de « confondre le groupe d'audiovisuel public qu'elle dirige avec un comité de soutien d'"En Marche" pour Emmanuel Macron »[6]. Pourtant le Front national n'est jamais cité dans le téléfilm. De plus, le scénariste, Olivier Szulzynger, se défend d'avoir voulu écrire un téléfilm contre le FN[7]. Il a voulu « comprendre pourquoi les classes populaires se [détournaient] de la gauche »[8]. Pour préparer le téléfilm, Olivier Szulzynger est allé à la rencontre des habitants de Hénin-Beaumont, dirigée depuis 2014 par un maire FN. La ville fut également le modèle de Lucas Belvaux pour son film Chez nous, également fortement critiqué par le FN[7]. Le téléfilm reste cependant une pure fiction[8].

Le téléfilm a réuni 1,5 million de téléspectateurs français, soit 6,6 % de part d'audience, lors de sa diffusion le [9].

Notes et références

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  1. Pascal, « À la dérive, avec Antoine Duléry et Bastien Bouillon ce jeudi sur France 3 », sur Le blog TVNews, (consulté le ).
  2. a et b « Tournage : À la dérive », sur France TV Pro (consulté le ).
  3. a et b « À la dérive », sur Paris Match.be, (consulté le ).
  4. Générique du téléfilm
  5. CA.D. ; Valérie Hacot, « « À la dérive », le téléfilm qui dérange le FN », sur Le Parisien, (consulté le ).
  6. Pierre Hedrich, « La réaction du Front National au téléfilm "A la dérive" de France 3 », sur TéléObs, (consulté le ).
  7. a et b Isabelle Poitte, « Ce soir sur France 3 : “A la dérive”, une fiction âpre sur la montée des extrêmes », sur Télérama.fr, (consulté le ).
  8. a et b Nathalie Théault, « A la dérive, France 3 : le téléfilm est-il tiré d'une histoire vraie ? », sur Télé Star, (consulté le ).
  9. « Audiences : Section de recherches en forte hausse, France 3 et C8 au coude-à-coude », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).

Liens externes

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