Évelyne Morin
Évelyne Morin, née le à Tulle en France, est une poétesse française.
Biographie
[modifier | modifier le code]Évelyne Morin naît le [1] à Tulle dans le département de la Corrèze, en France[2].
Elle est professeure de lettres, en région parisienne[3],[1]. Évelyne Morin est passionnée de littérature, d'occultisme et de spiritualité, selon Jean-Luc Maxence[3].
Ses poèmes sont publiés par différents éditeurs successifs[4]. Elle fait entendre sa voix avec un « entêtement d'espérance » pour sauver la planète[4].
Jean-Luc Maxence juge son écriture originale, pleine de questions existentielles et de symbolisme, avec un fort tempérament[3]. Il cite en particulier les vers où elle souhaite ardemment « troquer l'amour contre la mort », et affirme « J'ai jeté une poignée de lumière / à la lumière / disparue », et « Les femmes montent les escaliers de l'amour / sans voir le cadran des ombres »[3]. J.-L. Maxence ajoute qu'elle apporte une « surprenante présence » en poésie[3].
Certains de ses poèmes figurent dans les anthologies comme Ce que disent les mots, de Pierre Maubé (2004)[5], Anthologie de la poésie mystique contemporaine, de Jean-Luc Maxence (1999)[6], Anthologie Seghers : L'année poétique 2008, de Patrice Delbourg, Jean-Luc Maxence et Florence Trocmé[7], Esprits poétiques - Dires d'elles (2010)[8], Nous, la multitude (2011)[9], Ouvrir le XXIe siècle (2013)[10].
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Le Cri de l'aube, éditions P.J. Oswald, 1975.
- La Défaillance des jours, éditions Caractères, 1976.
- Miroirs, éditions Caractères, 1978.
- Le Jeu de moi, éditions Caractères, 1985.
- La Licorne du silence éditions Caractères 1987.
- Rencontre occulte à mort perdue, éditions La Bartavelle, 1991.
- Terre de mortes-lunes, éditions Table Rase, 1992.
- La Nuit d'Électre, éditions La Bartavelle, 1996.
- Ombres, désirs, éditions Jacques Brémond, 2000.
- Dernier train avant le jour, éditions Le Dé bleu, 2001.
- N'arrêtez pas la terre ici, préface de Stéphen Bertrand, Polder et Décharge, 2003 ; rééd. éditions Le Nouvel Athanor, 2007.
- Non lieu provisoire, éditions Cadex, 2007.
- Cela, fulguré, éditions Gros textes, 2007.
- Un retour plus loin, éditions Jacques Brémond, 2007.
- Rouge à l'âme, éditions Potentille, 2007.
- Matin de l'arbre levant, éditions Le Nouvel Athanor 2014.
- Le Bois des corbeaux, éditions Gros textes, 2015.
- Évelyne Morin, éditions Le Nouvel Athanor, collection « Poètes trop effacés », 2018.
- Les Bois flottés du jour, éditions Encres Vives, 2019.
- Soleil juste la nuit, éditions Henry, 2019.
- Effacement du jour, Les Cahiers du Museur, 2021.
- Psaume en noir et blanc, Les Lieux Dits éditions, 2021.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Morin, Évelyne », sur catalogue.bnf.fr, Bibliothèque nationale de France (consulté le ).
- Jean-Luc Maxence, « Évelyne Morin », dans Anthologie de la poésie mystique contemporaine, Paris, Presses de la Renaissance, (ISBN 2-85616-696-2), p. 393.
- Maxence 1999, p. 393.
- « Evelyne Morin », sur arbrealettres.com (consulté le ).
- Pierre Maubé, Ce que disent les mots, Éclats d'encre, 2004.
- Maxence 1999, p. 239, 393.
- Patrice Delbourg, Jean-Luc Maxence, Florence Trocmé, Anthologie Seghers : L'année poétique 2008, éditions Seghers, 2008.
- Esprits poétiques, vol. 3, Dires d'elles, Hélices, 2010.
- Nous, la multitude, anthologie poétique, éditions Le Temps des Cerises, 2011.
- Ouvrir le XXIe siècle, 80 poètes québécois et français, Mœbius et Cahiers du sens, 2013.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Luc Maxence, « Évelyne Morin », dans Anthologie de la poésie mystique française, Paris, Presses de la Renaissance, (ISBN 2-85616-696-2), p. 239, 393.
Liens externes
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