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Émile Beaume

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Émile Beaume
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Division 81 du cimetière du Père-Lachaise (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Émile Marie BeaumeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Conjoint
Distinction
Prix de Rome ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Émile Beaume (Pézenas, - Paris, ) est un peintre français.

À l'état civil Émile Marie, Émile Beaume est né le à Pézenas dans l'Hérault et mort à Paris le [1]. C'est le fils du romancier Georges Beaume (né à Pézenas en 1860), auteur de plus de 20 romans, notamment Une Rose aux jardins, Les Vendanges et correspondant de La Revue hebdomadaire[2].

Entré en 1907 à l'école des Beaux Arts dans l'atelier de Cormon, il travaille de plus avec François Flameng, Adolphe Déchenaud et Marcel Baschet[3].

Pendant la guerre, il publie Le Carnet d'un chasseur à pied, signé Émile Beaume, chasseur à pied, 21e bataillon, recueilli par son père Georges[4].

En 1921, il est Grand Prix de Rome[5] pour une huile sur toile Ensevelissement de Saint Antoine. Il séjourne à la Villa Médicis à Rome.

De 1927 à 1932, il est professeur de dessin à la Manufacture nationale des Gobelins à Paris, pour les lissiers.

Il est aussi illustrateur de livres, notamment de jeunesse et catholiques et fresques.

En 1937 il publie La fresque, sa technique, son histoire, chez Henri Lautens, Editeur, Paris (ouvrage renfermant 9 planches dont une en couleur).

En 1950, il a fait don d'une partie de ses œuvres au Musée de Pézenas[6].

Émile Beaume meurt le au sein de l'Hôpital Laennec dans le 7e arrondissement de Paris[7], et, est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (81e division)[8].

Principales œuvres

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  • 1922 : Mesquin au pied du marabout de Mouley Sidi Braham, publié dans France-Maroc[9].
  • 1925 : Les Baigneuses présentées au salon des artistes français[10].
  • 1926 : La forêt, présentée au salon des artistes français[11]
  • 1927, au salon des artistes français, il présente Rivage aride[12],
  • Vers 1928-1931 : Maison consulaire de Pézenas[13], fresque dans le grand hall de la chambre de commerce de Béziers (édifiée de 1928 à 1931)[14].
  • 1931 : À l'exposition coloniale internationale, lors de l'inauguration du Pavillon des missions catholiques, plusieurs médias relayent les félicitations du Président de la République au peintre pour une de ses fresques[15].
  • 1933 : il travaille à l'illustration en couleur pour la maison Laurens de La Vie de Jésus (le fait est relayé par L'Esprit français[16].
  • 1937, il reçoit une récompense lors du Salon, le prix de l'Afrique équatoriale[17]
  • Décor de la chapelle de l'ancien petit séminaire dite chapelle du Souvenir (Flers), dans l'Orne.
  • Peintures dans les églises du Saint-Esprit à Paris (12e arrondissement) et Notre-Dame-des-Missions à Épinay-sur-Seine.

Illustration de livres

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  • 1928 : pour la Semaine coloniale française, du 10-, il gagne le 1er prix du concours de l'affiche de la semaine coloniale[21]. Celle-ci est réutilisée en timbre-poste.

Tapisseries

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  • 1935 : La Chasse persane, tapisserie des Gobelins, commencée à tisser en 1932, achevée en 1935[22].

Bibliographie

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  • Dictionnaire national des contemporains, 1939.
  • Manufacture nationale des Gobelins. État de la fabrication de 1900 à 1990, extrait du bulletin du CIETA N° 68.
  • Lynne Thornton, Les Africanistes, peintres voyageurs: 1860-1960, www.acr-edition.com, 1990, 336 pages [17].

Notes et références

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  1. « 5 MI 60/7 - Naissances 5 MI 60/7 - 1885-1889 », sur Archives départementales de l'Hérault (consulté le ).
  2. La Lanterne : journal politique, 20.07.1926. En ligne : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328051026/date
  3. Art et décoration : revue mensuelle d'art moderne, janvier 1920[1]
  4. Le Carnet d'un chasseur à pied, sans date [av. 1922], Paris, Larousse, 71 p., signé Émile Beaume, chasseur à pied, 21e bataillon. Référence trouvée dans : Marcel Rieunier et Jean Dubois dir., Collection Henri Leblanc donnée à l'État le 4 août 1917. La Grande Guerre. Iconographie. Bibliographie. Documents divers. tome huitième, Catalogue raisonné des ouvrages français et étrangers : quatrième volume de la bibliographie, Paris, Émile-Paul frères, 1922, p. 234. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6328406t/f258.image.r=%22emile%20beaume%22?rk=236052;4
  5. Son portrait est publié à cette occasion dans La Revue hebdomadaire : romans, histoire, voyages du 10.9.1921 :  : Portrait d'Emile Beaume (1921) dans La revue hebdomadaire de 10/09/1921
  6. Lynne Thornton, Les Africanistes, peintres voyageurs: 1860-1960, www.acr-edition.com, 1990, 336 pages [2]
  7. Archives de Paris 7e, acte de décès no 159, année 1967 (vue 17/31)
  8. Registre journalier d'inhumation de Paris Père-Lachaise de 1967, en date du 4 février (page 27/31)
  9. France-Maroc : revue mensuelle illustrée, janvier 1922 en ligne [3].
  10. Journal des débats, 30 avril 1925, p. 3 [4].
  11. Le Temps, 30 avril 1926 [5]
  12. L'homme libre, 9 mai 1927 [6]
  13. Notice no PA00103658.
  14. Illustration dans : Album des vins de France [à l'occasion de la VIIe Fête nationale des vins de France, Languedoc Roussillon], [Montpellier], Causse, Graille, Castelnau, 1939 [7] ; Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, 1961. [8].
  15. L'Ouest-Éclair, 4 juin 1931 [9].
  16. L'Esprit français : hebdomadaire littéraire et artistique du 10 janvier 1933 en ligne [10].
  17. Le Petit journal, 28 juin 1937 [11].
  18. Le Radical, 11 décembre 1923 [12].
  19. Livre d'or de l'exposition de Pézenas [13].
  20. Bulletin bibliographique mensuel des ouvrages parus en langue française dans le monde... publié par le service bibliographique des Messageries Hachette [14] ; [15].
  21. La Presse, 17 avril 1927 [16].
  22. Comoedia, 22 août 1932, indique la mise sur métier des Gobelins de l'œuvre, intitulée dans la presse, Le départ d'Haroun-al-Raschid pour la chasse.

Liens externes

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