Élise Fraysse
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Lucienne Élise Amylla Lasserre |
Nationalité | |
Activités | |
Enfant |
A travaillé pour |
Femmes françaises ( - Mazda |
---|---|
Parti politique | |
Membre de |
Élise Fraysse née le à Moissac et morte le à Nanterre, est une sténo-dactylo et journaliste française.
Elle fut dirigeante de l’Union des femmes françaises et rédactrice en chef du magazine féministe et communiste Femmes françaises.
Biographie
[modifier | modifier le code]Enfance et jeunesse
[modifier | modifier le code]Élise Lasserre est la fille d’un coiffeur et d’une employée de commerce[1]. Elle rejoint l’Union des jeunes filles de France (UJFF) avant 1939 et la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT)[1].
Engagement
[modifier | modifier le code]Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Élise Lasserre est secrétaire pour le fabricant de voitures Mazda situé à Courbevoie et adhère en octobre 1943 au Parti communiste parisien[1]. Ainsi, elle prend part aux activités clandestines du parti et à celles des Forces unies de la jeunesse patriotique (FUJP)[1].
De 1945 à 1949, elle est secrétaire générale[2] puis présidente de l'UJFF[1] puis d’octobre 1949 à mai 1952 elle devient rédactrice en chef du journal de l'Union des femmes françaises (UFF), Femmes françaises[1]. C'est dans ce cadre qu'elle relate les manifestations pour l’indépendance de la Tunisie ; elle y est arrêtée le 15 février 1952[3] et en est expulsée en février 1952[4]. Elle couvre également le congrès de l'UFF les 28 et 29 octobre 1949 pour sa première intervention dans le magazine[5].
Au début des années 1950, elle dirige le comité départemental de l'UFF puis est élue au bureau fédéral du parti communiste en mai 1954[1]. En mars 1954, elle dirige l'UFF[1].
Elle siège également à la Fédération démocratique internationale des femmes[1]. En 1955, elle est réélue au bureau fédéral[1].
Elle meurt prématurément en juin 1957[1]. Madeleine Vincent, Étienne Fajon, Léon Feix, Georges Brichot et Maurice Carroué représentent le parti communiste français lors de son inhumation[1].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Le 8 août 1946, elle se marie à Gros-Chastang avec un agriculteur communiste, Louis Fraysse[1],[6]. Ils ont une fille, Jacqueline, née en 1947 dans le 12e arrondissement de Paris, qui deviendra cardiologue, députée, sénatrice et maire communiste de Nanterre[1] et un fils en 1949, Jean, qui sera professeur de lycée[6].
Publication
[modifier | modifier le code]- Femmes françaises, En Tunisie a Tazerka village martyr, 5 petits enfants ont été assassinés, France d'abord, (lire en ligne)
Références
[modifier | modifier le code]- Paul Boulland, « FRAYSSE Élise, LASSERRE Élise », dans née LASSERRE Lucienne, Élise, Amylla, Maitron/Éditions de l'Atelier, (lire en ligne).
- Pierre Louty, Au cœur du maquis, Éditions de la Veytizou, (ISBN 978-2-35192-066-4, lire en ligne).
- Union des femmes françaises, « dernière minute » , sur Gallica, Femmes françaises, France d'abord, (consulté le )
- Notes et études documentaires, La Documentation Française, (lire en ligne).
- Élise Fraysse, « Au conseil national de l'Union des femmes françaises » , sur Gallica, Femmes françaises / édité par France d'abord, (consulté le ).
- Claude Pennetier, Marc Giovaninetti, « FRAYSSE Louis », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Union des jeunes filles de France
- Union des femmes françaises (UFF)
- Union des jeunes filles de France
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la vie publique :
- Résistant communiste français
- Féministe française du XXe siècle
- Femme politique française
- Personnalité du Parti communiste français
- Personnalité de la Fédération démocratique internationale des femmes
- Journaliste français du XXe siècle
- Naissance en mai 1920
- Naissance à Moissac
- Décès en juin 1957
- Décès à 37 ans
- Décès à Nanterre
- Personnalité de l'Union des femmes françaises