Utilisateur:François GOGLINS/Brouillon
Apparence
Cette page est un brouillon appartenant à François GOGLINS
Conseils de rédaction
- → N'hésitez pas à publier sur le brouillon un texte inachevé et à le modifier autant que vous le souhaitez.
- → Pour enregistrer vos modifications au brouillon, il est nécessaire de cliquer sur le bouton bleu : « Publier les modifications ». Il n'y a pas d'enregistrement automatique.
Si votre but est de publier un nouvel article, votre brouillon doit respecter les points suivants :
- Respectez le droit d'auteur en créant un texte spécialement pour Wikipédia en français (pas de copier-coller venu d'ailleurs).
- Indiquez les éléments démontrant la notoriété du sujet (aide).
- Liez chaque fait présenté à une source de qualité (quelles sources – comment les insérer).
- Utilisez un ton neutre, qui ne soit ni orienté ni publicitaire (aide).
- Veillez également à structurer votre article, de manière à ce qu'il soit conforme aux autres pages de l'encyclopédie (structurer – mettre en page).
- → Si ces points sont respectés, pour transformer votre brouillon en article, utilisez le bouton « publier le brouillon » en haut à droite. Votre brouillon sera alors transféré dans l'espace encyclopédique.
Portrait Ses contemporains lui dressent d’aimables portraits. Son époux d'abord:
- « Un jour que dans une pièce allégorique l'on représentait cette muse de la Comédie, l'on fut tout à coup si absolument transporté de la réalité aux apparences, que l'on crut un instant que la déesse avait quitté le Parnasse pour embellir notre scène. La citoyenne Joly, douée d'un superbe organe, avait une figure fort agréable, un peu maigre, mais spirituelle, très mobile, très fine et très distinguée; sa chevelure d'un joli brun clair, sa taille assez haute, svelte et gracieuse, enfin, tout en elle au moral comme au physique, tout contribuait à produire dans ce rôle une illusion complète » [1].
Un autre contemporain, Ricord aîné, dit d'elle :
- « Son physique était plus agréable que joli et ses yeux, d'une extrême vivacité, animaient la scène qu'elle n'oubliait jamais. Sa taille n'était pas
grande et l'ensemble de sa personne avait plus d'élégance que de beauté » [2].
Son amant Fabre d'Églantine s'enflamme :
- « La figure de Marie offre, au premier coup d’œil, un tout petit air chiffonné, un caractère de jeunesse, un ensemble piquant. L'esprit, la finesse, la mutinerie, la naïveté, la tendresse y dominent tour à tour; et telle en est la mobilité, que chacun de ses divers caractères se peint à la fois et distinctement sur son visage à des yeux différents. Le tour de ce visage n'a rien de régulier, tantôt rond, tantôt aminci... Marie a le front noble, découvert, bien arrondi, d'une proportion juste, uni et bombé; par un seul trait il s'élargit vers les tempes, où ses cheveux naturellement échancrés, laissent à découvert des petits rameaux de pourpre. De ce front, la nature a légèrement approfondi un trait de physionomie, entre les sourcils et jusqu'au nez. Le pinceau ne peut pas tracer un nez d'une forme plus fine et mieux choisie : ni aquilin, ni retroussé il tient alternativement de ces deux formes, au gré de l'expression que lui donne Marie... Plutôt grande que petite, sa bouche est pure et merveille, sa lèvre inférieure a je ne sais quoi de boudeur qui disparaît au moindre sourire. Alors c'est la bouche de la gaieté, dont le caractère malin est surtout sensible de profil. »
- Fouquet Dulomboy, Aux mânes de Marie-Élisabeth JOLY
- Alexandre Ricord, « Mademoiselle JOLY »