Voir la source de Trait d'union

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{{Unicode}}
{{Voir homonymes}}
Le '''trait d'union''' « - » est un signe de ponctuation utilisé pour joindre des [[mot]]s, ou les [[prénom]]s d'un [[acte de naissance]] et pour séparer les [[syllabe]]s d'un même mot. Il est distinct du [[tiret]] et du [[Signes plus et moins#Signe moins|signe moins]]. Il peut être considéré, pour ce qui concerne son codage ou son apparence, comme un tiret court<ref>Il s'agit d'un tiret « court ». En tant que trait d'union, il n'est jamais séparé des mots qu'il unit par des espaces.</ref>. Il est parfois nommé (plus ou moins justement) : tiret, signe moins, voire, selon les typographes division, tiret quart de [[cadratin]]<ref>[https://www.unicode.org/fr/charts/PDF/U0000.pdf Commande C0 et latin de base] {{pdf}}, [[Unicode]].</ref>.

== Histoire ==
En [[grec ancien]], l’[[tirant (typographie)|''énotikon'']] (ou ''hyphen'') est utilisé dans certains textes pour marquer l’union de deux lettres ou de deux mots, celui-ci a la forme d’un arc renversé comme le [[tirant (typographie)|tirant]] souscrit : ‿<ref name="Mathieu-Colas-origines"/>. En latin, ce signe ''iphen'' est défini par le grammairien [[Priscien de Césarée|Priscien]] dans ''{{lang|la|De arte grammatica}}'' comme signe marquant l’union de deux mots.

En hébreu, le ''[[Maqaf|macaph]]'' ou ''maqqeph'' est utilisé pour relier plusieurs mots brefs entre eux et a la forme d’un trait horizontal : ־, selon [[Nina Catach]] c’est à lui que nous devons la forme actuelle du trait d’union<ref name="Mathieu-Colas-origines"/>{{,}}<ref name="Catach1981"/>.

Le trait d’union est déjà présent dans certains manuscrits français du {{s-|XIII}}, sous la forme d’une double barre oblique : ⸗<ref name="HolmesSchutz">{{Harvsp|Holmes|Schutz|1938|id=HolmesSchutz1938|p=78}}.</ref>. À l’époque, certains scribes utilisent encore la barre oblique simple pour indiquer la demi-pause (celle-ci a été remplacée par la virgule)<ref name="HolmesSchutz"/>. Il est utilisé par [[Johannes Gutenberg]] vers 1455, toujours sous la forme d’une double barre oblique, dans sa [[Bible de Gutenberg|Bible]] à quarante-deux lignes<ref name="HolmesSchutz"/>, pour indiquer la division, c’est-à-dire la coupure de mot en fin de ligne.

En français, dans la troisième édition de la ''Briefve Doctrine'' par Pierre de Sainte-Lucie de 1538, on peut voir le trait d’union, à la place de l’accent enclitique (l’apostrophe) des versions précédentes, entre le verbe et le pronom personnel sujet<ref name="Catach2001-p133"/>. Cet usage se répand durant la seconde partie du {{s-|xvi}}<ref name="Catach2001-p133"/>. Le premier dictionnaire utilisant le trait d’union comme moyen de former des mots composés est le ''Thresor de la langue françoyse tant ancienne que moderne'' de [[Jean Nicot]], alors que ce trait d’union était absent du dictionnaire français-latin de [[Robert Estienne]].

Dans sa première édition de 1694, le ''[[Dictionnaire de l'Académie française]]'' sépare beaucoup de mots, composés jusque-là en un seul mot, par des traits d’union, parfois sans cohérence (certains mots soudés sont conservés, comme ''arrieremain'' tandis que d’autres non, comme ''chauve-souris'' ou ''passe-port'' ; les mots composés avec ''entre-'' sont écrits avec l’apostrophe tandis que les mots composés avec ''contre-'' ou ''passe-'' sont écrits avec le trait d’union). Selon Catach, en dehors des marques des pluriels qui ont changé au cours des siècles, la première édition établit l’usage (et l’absence de cohérence) du trait d’union concernant les mots composés<ref name="Catach2001-p204"/>.

== Utilisation dans la langue française ==
Le trait d'union sert à unir deux [[mot]]s ou prénoms pour une identité, dits  composés, comme dans « brise-roche », « demi-sœur », « belle-mère », « chassé-croisé »{{etc}} Jean-Pierre, Jean-Marie, Marie-France, etc. 

Il apparaît également dans les noms de [[fusion de genres musicaux]] : [[pop-rap]], [[jazz-funk]]{{etc}}

Il est en outre utilisé pour marquer la présence d’une ancienne [[Clitique|enclise]] pour les [[pronom]]s sous leur forme conjointe ; c’est le cas dans des [[syntagme]]s comme « dis-tu », « dis-moi », « dis-le-moi », « vas-y »{{etc}} Quand apparaît le [[phonème éphelcystique]] (« phonème de liaison ») /t/ après un verbe et un pronom conjoint, ce phonème est représenté par un « t » séparé par des traits d’union : « donne-t-il », « y a-t-il » et non par une [[apostrophe (typographie)|apostrophe]] comme on peut souvent le lire (« [[Astérisque#Linguistique|*]] donne-t’il », « y-a-t’il »<!-- ne pas corriger, il s’agit d’exemples.--> ; dans ce dernier syntagme, il ne peut y avoir ni apostrophe ni trait d’union entre ''y'' et « a », qui sont naturellement liés dans la prononciation).

Enfin, c’est la marque de la coupure de mot ou [[Césure (typographie)|césure]] en fin de ligne.

=== Après un préfixe ===
En [[français]], il y a parfois un trait d’union après un [[Affixe|préfixe]]<ref>[http://www.cilf.org/bmparu.fr.html ''Le trait d’union dans les termes médicaux''].</ref>. C’est le préfixe qui détermine s’il faut un trait d’union ou pas.

Les préfixes suivants réclament toujours un trait d’union : ''après-'', ''mi-'', ''non-'' (sauf dans ''nonchalance'', ''nonobstant'', ''nonpareil'', et dans le cas où ''non'' est suivi d’un adjectif : ''non linéaire'')<ref>''Non'' peut aussi être [[adverbe]], il ne prend alors pas de trait d’union.</ref>, ''quasi-''<ref>''Quasi'' peut aussi être [[adverbe]], il ne prend alors pas de trait d’union.</ref>, ''sous-''.

Le trait d'union est conservé si le mot qui suit le préfixe est un nom propre (''post-Renaissance'', ''pro-Suisse''), un sigle (''pro-ONU''), un nombre (''pré-{{500e}}''), un mot déjà composé (''mini-sous-marin'').

Il ne faut pas de trait d’union après les préfixes suivants : ''anti-'' (sauf lorsque le deuxième élément commence par ''i'', dans des mots composés comportant d’autres traits d’union et dans les noms géographiques), ''archi-'', ''auto-'' (sauf lorsque le deuxième élément commence par ''i'' ou ''u''), ''bi-'', ''bio-'', ''brachy-'', ''ferro-'' (sauf lorsque le deuxième élément commence par ''i'' ou ''u''), ''co-'' (sauf devant ''u'' : ''co-usufruitier'' — mais devant un ''i'', ce ''i'' prend un tréma : ''coïnculpé'', ''coïncidence''), ''inter-'', ''intra-'' (sauf lorsque le deuxième élément commence par ''i'' ou ''u''), ''macro-'', ''méta-'', ''micro-'' (sauf lorsque le deuxième élément commence par ''i'' ou ''u''), ''mono-'', ''multi-'', ''pré-'', ''tri-''.

{{Article détaillé|Emploi du trait d'union pour les préfixes en français}}

==== Mots composés avec « grand » ====
La forme « grand’ » est fautive : elle a disparu de la huitième édition du [[Dictionnaire de l'Académie française]] publiée entre 1932 (A-G) et 1935 (H-Z) pour être remplacée par « grand- ». La forme « grand’ » était en effet un adjectif épicène et donc invariable ; on trouvait donc écrit dans la septième édition du Dictionnaire (1877-1878) « grands-pères » et « grand’mères ». On reprochait à l’[[Académie française]] le caractère trompeur de ce groupe ''d’'' qui pouvait faire croire que le ''d'' était à prononcer (comme dans ''aujourd’hui''). Et puis l’[[Apostrophe (typographie)|apostrophe]] sert à noter l’[[élision]] en français : or en ancien français ''grand'' était la forme commune au masculin ''et'' au féminin (donc une forme [[Mot épicène|épicène]]) qui continuait le latin ''{{langue|la|grandis}}'' (ou plus exactement son [[accusatif]] ''{{langue|la|grandem}}'') forme commune au masculin et au féminin ; le féminin ''grande'' est analogique et plus récent dans la langue française.

L’Académie a aussi été critiquée pour n’avoir pas précisé la graphie des pluriels qui avaient troqué leur apostrophe pour un trait d’union dans cette huitième édition de 1932-1935.

Concernant les mots masculins composés avec « grand- », leur pluriel s’accorde. Exemple : « des [[Grand-parent|grands-pères]] ».

Pour les mots féminins, selon l’Académie française<ref>Article « Grand », ''[[Dictionnaire de l'Académie française]]'', {{nobr|Tome 2}} (Éoc - Map), {{2e|éd.}}, éd. Imprimerie nationale/Fayard, Paris, 2005, {{ISBN|2-21362-143-8}}.</ref>, {{citation|dans les noms féminins composés, ''grand'' ne s’accordant pas en genre, ne s’accorde pas non plus en nombre.}}. On écrira donc, par exemple, « des grand-mères » pour suivre l’Académie. Mais cette recommandation ne datant que de 2005, il reste difficile d’établir si elle a eu le moindre impact sur la doctrine ou sur l’usage qui jusque-là accordait également les pluriels féminins. Exemples : « les grands-pères et les grands-mères », « la [[fête des grands-mères]] », « les mères-grands », « les grands-papas et les grands-mamans », « les grands-messes », « les grands-tantes », « les grands-voiles »{{etc}}

Un piège « académique » : le mot « [[grand-croix]] », féminin lorsqu’il désigne la décoration, s’écrit « grand-croix » au pluriel (en suivant l’Académie). Mais il devient traditionnellement masculin lorsqu’il désigne le [[wikt:récipiendaire|récipiendaire]] et s’écrit alors « grands-croix » au pluriel ; exemple : « la [[liste des grands-croix de l'ordre national du Mérite]] ».

Conformément au sens, « grand- » reste toujours invariable dans les adjectifs : « grand-ducal » (voir l’article [[Grand-duc]]), « grand-maternel », « grand-paternel ».

=== Écriture des nombres ===
==== Orthographe en usage avant les rectifications orthographiques de 1990 ====
Pour les nombres composés inférieurs à 100, les différents éléments sont reliés entre eux par des traits d’union, sauf quand ils sont liés par la conjonction ''et''<ref name="Lexique2002-p127"/>.
* 28 = vingt-huit
* 31 = trente et un
* 71 = soixante et onze ''ou'' septante et un
* 92 = quatre-vingt-douze ''ou'' nonante-deux
* 124 = cent vingt-quatre
* 651 = six cent cinquante et un
* {{formatnum:19077}} = dix-neuf mille soixante-dix-sept ''ou'' dix-neuf mille septante-sept

Ces anciennes règles ne devraient plus être utilisées dans les nouveaux documents. Voir le paragraphe ci-dessous et les [[Rectifications orthographiques du français en 1990|rectifications orthographiques de 1990]].

==== Rectifications orthographiques de 1990 ====
La nouvelle orthographe, application des [[Rectifications orthographiques du français en 1990|rectifications orthographiques de 1990]], est enseignée en Belgique, en France et aussi au Canada, en Alberta, au Québec et au  Saskatchewan et acceptée dans d’autres provinces. Les numéraux composés ont des traits d’union entre tous les éléments<ref>{{Lien web |auteur institutionnel=Conseil supérieur de la langue française |titre=Les rectifications de l’orthographe |date=6 décembre 1990 |url=http://www.academie-francaise.fr/sites/academie-francaise.fr/files/rectifications_1990.pdf#page=9 |format=pdf |site=[[Academie-francaise.fr]] |consulté le=28 juillet 2024 |page=10 ({{p.|9}} du pdf, I.- ANALYSES, 1. Le trait d’union), {{p.|12}} ({{p.|11}} du pdf, II - RÈGLES, 1. Trait d’union)}}.</ref>.
* trente-et-un
* six-cent-cinquante-et-un
* vingt-et-un-mille-trois-cents
« Million » et « milliard » peuvent être considérés comme des numéraux entrant dans la composition de nombres parfois complexes<ref>Dominique Dupriez, ''La Nouvelle Orthographe en pratique'', De Boeck, 2018, {{p.|66}}.</ref>.
* trois-milliards<ref>{{ouvrage |auteur1=Chantal Contant |auteur2= Romain Muller |titre=Les Rectifications de l’orthographe du français : La Nouvelle Orthographe accessible |éditeur= De Boeck |année= 2010 |passage=29}}.</ref>
* un-million-cent<ref>[https://www.orthographe-recommandee.info/regles1.htm « Numéraux composés »], ''Orthographe-recommandée.info''.</ref>
* deux-millions-sept-cent-mille<ref>{{lien web |url=http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=3163 |titre=Rectifications liées au trait d’union et soudure : numéraux |site=le site de la Banque de dépannage linguistique de l'Office québécois de la langue française}}.</ref>
Cependant, « million » et « milliard » ne sont pas concernés par les rectifications de 1990 lorsque, comme « millier », ils sont clairement des substantifs<ref>{{Lien web |auteur=Académie française |date= |url=https://www.dictionnaire-academie.fr/annexes/rectifications-orthographe.html#interr-2<!--#:~:text=Milliard%2C%20million%20et%20millier,ne%20sont%20pas%20concernés%20par%20cette%20rectification--> |titre=Les rectifications de l’orthographe |sous-titre=principes et règles |site=www.dictionnaire-academie.fr |consulté le=28 juillet 2024 |page=§1. Le trait d’union et la soudure des mots composés |citation=Milliard, million et millier, étant des noms, ne sont pas concernés par cette rectification}}.</ref>, ce qui est souvent le cas en pratique, quand on préfère une écriture en toutes lettres à une écriture en chiffres.
* La dette s'élèverait à un milliard et demi.
* « Sept-cents millions de Chinois, et moi, et moi, et moi. »
La nouvelle orthographe est non ambigüe ; ainsi distingue-t-on :
* ''mille-cent-vingt-septième'' (1127{{e}}),
* de ''mille-cent-vingt septièmes'' (1120/7),
* de ''mille-cent vingt-septièmes'' (1100/27),
* de ''mille cent-vingt-septièmes'' (1000/127).
Ou encore :
* ''vingt et un tiers'' (20 + 1/3),
* de ''vingt-et-un tiers'' (21/3).

=== Noms de personnes ===
==== Contexte francophone à controverse depuis l'informatisation des états civils et l'expansion de l'utilisation informatique ====
Le trait d’union est utilisé entre les noms de famille français ou francisés composés de deux noms de famille, comme ''Strauss-Kahn'', ou composés en l’honneur d’une personne avec son prénom et son nom de famille, comme ''[[Famille Didot|Firmin-Didot]]'', ''[[Famille Louis-Dreyfus|Louis-Dreyfus]]'' ou ''[[Famille Casimir-Perier|Casimir-Perier]]''.

Anciennement, les différents prénoms d’une personne étaient joints par des traits d’union<ref name="Grevisse1998-p121"/>, par exemple ''Louis-Charles-Alfred de Musset'' dans le ''Larousse du {{s-|xx}}''. Cette tradition n’est plus dans l’usage, spécialement dans les actes d’état civil et dans les textes officiels<ref name="Grevisse1998-p121"/>, et les prénoms sont actuellement séparés par des espaces. Le trait d’union est mis entre les éléments d’un prénom double usuel : ''Jean-Jacques Rousseau'', ''Jean-Pierre Dupont''. Il n’est pas utilisé dans les noms propres et les surnoms précédés d’un article : ''Alexandre le Grand'', ''Charles le Téméraire'', ''Napoléon le Petit''<ref name="Grevisse1998-p121"/>{{,}}<ref name="Clément2005-p242"/>. Cet usage permettait d’identifier les noms de famille contenant un prénom, par exemple ''[[Famille Bertrand de Beauvoir|Bertrand de Beauvoir]]''.

Une tradition typographique, encore recommandée par le ''Lexique'' de l’Imprimerie nationale ou le ''Dictionnaire des règles typographiques'' de Louis Guéry{{sfn|Guéry|2010|p=223, s.v. ''Trait d’union''}}, imposait l’usage des traits d’union entre prénoms, l’italique servant à distinguer l’appellation usuelle, par exemple « Louis-Charles-''Alfred'' de Musset »<ref name="Lexique2002-p151"/>. Gouriou indique que cette règle, en dépit de sa simplicité et d’être répandue, n’a jamais fait l’unanimité et que la tendance moderne est de suivre les usages de l’état civil{{sfn|Gouriou|2006|p=18–19, s.v. 56}}. [[Jean-Pierre Lacroux]] déconseille de la respecter, au motif qu’elle engendrerait des ambiguïtés<ref name="Lacroux-prénom"/>. Dans les cas où deux vocables sont usuels, forment-ils un prénom composé ou sont-ils deux prénoms, par exemple Jean-Pierre Lacroux a-t-il un prénom composé ou deux prénoms ? Pour [[Aurel Ramat]] et Romain Muller, le trait d’union est utilisé dans les prénoms composés mais pas entre les prénoms distincts<ref name="RamatMuller2009-p102"/>. Jean-Pierre Clément indique que les prénoms composés, qu’ils soient écrits en toutes lettres ou abrégés, doivent être reliés entre eux par un trait d’union ; mais que les prénoms multiples proprement dit ne sont jamais séparés ni par un trait d’union, ni par une virgule mais par une espace{{sfn|Clément|2005|p=202, § 745, s.v. Prénoms}}.

[[Fichier:Arielle Dombasle.jpg|thumb|Extrait d’acte de naissance d’Arielle, Laure, Maxime Sonnery (plus connue sous le nom d’[[Arielle Dombasle]]) établi en 2009, où les prénoms sont séparés par des virgules.]]
L’[[Histoire de l'état civil en France|état civil]] a été créé en 1792 en France. En 1911, le ''Formulaire général des actes de l’état civil'' indique qu’« il ne devra y avoir de trait d’union entre deux prénoms que s’ils forment par leur réunion un prénom unique » selon « la volonté formelle du déclarant »<ref name="Intermédiaire-LXIX"/>. L’instruction ministérielle relative à l’état civil du {{date-|12 avril 1966}} établit l’usage officiel du trait d’union dans les prénoms composés limités à deux vocables<ref name="JO-19660503"/>{{,}}<ref name="Castex2010"/>. L’[[instruction générale relative à l'état civil]] dispose que {{citation|[l]es prénoms simples sont séparés par une [[virgule]], les prénoms composés comportent un trait d’union.}}<ref name="igrec"/>. Exemple : Jacques, Jean-Paul, François Dupont. Depuis la circulaire du {{date-|28 octobre 2011}}, les prénoms composés peuvent aussi comporter une<!-- espace est ici un nom du genre féminin --> [[Espace (typographie)|espace]], seule la virgule sépare les prénoms<ref name="JUSC1119808C"/>.

Au Québec, le Directeur de l’état civil recommande de limiter à quatre le nombre des prénoms et indique que « si l’un des prénoms est composé, il est préférable de lier les deux parties par un trait d’union », cependant celui-ci n’est pas obligatoire et les prénoms sont chacun séparés par une virgule sur la déclaration de naissance<ref name="etatcivil.gouv.qc.ca"/>.

En Belgique, les prénoms composés doivent avoir un trait d’union entre les différentes parties, sinon ils sont considérés comme des prénoms différents à l’état civil<ref name="LaChambre.be"/>.

Certains francophones n’emploient pas de traits d’union pour lier les deux parties de leurs prénoms composés, tel le Français [[Jean-Michel Jarre]] (son nom à l’[[état civil]]) qui signe ses disques ''Jean Michel Jarre''.

On est donc confronté au choix entre trois possibilités :
* Arielle-Laure-Maxime Sonnery ;
* Arielle, Laure, Maxime Sonnery ;
* Arielle Laure Maxime Sonnery.
Le nom de famille est parfois écrit en [[Capitale et majuscule|lettres capitales]] pour le distinguer des autres noms, ou même parfois en petites capitales avec la capitale initiale plus grande que les autres lettres<ref name="Lacroux-petite capitale"/> :
* Arielle, Laure, Maxime SONNERY ;
* ''Victor'' Henri-Joseph Brahain D{{pc|ucange}}.
Le ''[[Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale]]'' confirme cet usage dans le cas de bibliographies<ref>''[[Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale]]'', >éd. 2002, {{p.|31-36}}.</ref> :
* D{{pc|omenach}} (Jean-Luc) et R{{pc|ichier}} (Philippe), ''La Chine'', 1949-1985 Paris ;
* B{{pc|ornecque}} (Pierre et [[Jacques-Henry Bornecque|Jacques-Henry]]), ''La France et sa littérature'' (1958), éd. A. Desvignes.

Le trait d’union peut aussi être ajouté pour former les pseudonymes comme ''[[Alain-Fournier]]''.

==== Transcription du chinois et coréen ====
Dans certaines transcriptions de [[noms chinois]] ou [[Dénomination d'une personne en coréen|coréens]]<ref name="NomPersonne"/>, le [[nom personnel]] ([[postnom]] ou [[prénom]]) peut avoir ces deux syllabes séparées par le trait d’union, souvent utilisé bien qu'optionnel : ''[[Sun Yat-sen]]'', ''[[Lee Myung-bak]]''. D’autres transcriptions utilisent le trait d’union et la majuscule (''Sun Yat-Sen'', ''Lee Myung-Bak''), ou encore l’espace et la majuscule pour la deuxième syllabe (''Sun Yat Sen'', ''Lee Myung Bak'').

==== Transcription de l’arabe ====
Le trait d’union est aussi utilisé dans certaines transcriptions de [[Noms de personnes en arabe|noms arabes]] entre l’article et le nom propre : ''[[Moubarak al-Shamikh]]''. Même si le trait d’union et la minuscule sont utilisés avec l’article ''al'' dans certaines transcriptions, celles-ci font parfois la différence avec la particule nobiliaire ''āl'' sans trait d’union et avec majuscule comme dans [[Dynastie saoudienne|Al Saud]].

=== Noms de voies et d’organismes ===
==== Règles typographiques traditionnelles françaises ====
Le ''[[Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale|Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale]]''<ref name="Lexique2002-p156"/> et le ''Dictionnaire des règles typographiques'' de Louis Guéry<ref name="Guéry2000-p228"/> indiquent que dans une dénomination composée, {{citation|tous les éléments, à l’exception de l’article initial, sont liés par des traits d’union}}. Le ''[[Code typographique (livre)|Code typographique]]'' de la [[Confédération française de l'encadrement - Confédération générale des cadres|CGC]] indique<ref name="CodeTypo1993"/> que {{citation|dans une dénomination formée de plusieurs mots, ceux-ci prennent la capitale et sont réunis par un trait d’union}}.
Les noms de voies s’écrivent donc sous la forme :
* l’[[avenue de la Grande-Armée]] (nommée en souvenir de la [[Grande Armée]]),
* l’[[avenue de New-York]] (portant le nom de [[New York]]),
* la [[Place de l'Abbé-Jean-Lebeuf|place de l’Abbé-Jean-Lebeuf]] (portant le nom de l’abbé [[Jean Lebeuf]]),
* la [[place de la Bataille-de-Stalingrad]] (perpétuant le souvenir de la [[bataille de Stalingrad]]),
* la [[place des Cinq-Martyrs-du-Lycée-Buffon]] (ces cinq [[martyr]]s du [[lycée Buffon]] furent fusillés par les Allemands en [[1942]]),
* la [[place Jean-Paul-Sartre-et-Simone-de-Beauvoir]] (portant les noms de [[Jean-Paul Sartre]] et de [[Simone de Beauvoir]]),
* la [[rue du Chat-qui-Pêche]] (ce [[chat]] qui pêche devait être une enseigne),
* la [[Rue de l'École-Polytechnique|rue de l’École-Polytechnique]] (menant à l’[[École polytechnique (France)|École polytechnique]]),
* la [[rue du Faubourg-Saint-Honoré]] (tirant son nom du [[faubourg Saint-Honoré]]),
* le [[square des Écrivains-Combattants-Morts-pour-la-France]] (honorant les [[écrivain]]s combattants morts pour la [[France]] durant la [[Première Guerre mondiale|Grande Guerre]]){{etc}}

Et aussi les ouvrages d’art situés en ville ou non :
* la [[passerelle Léopold-Sédar-Senghor]] (portant le nom de [[Léopold Sédar Senghor]]),
* le [[tunnel du Cap-Nord]] (tirant son nom du [[cap Nord]]),
* le [[tunnel du Mont-Blanc]] (tirant son nom du [[mont Blanc]]){{etc}}

Prennent une capitale les [[Nom (grammaire)|substantifs]], les [[adjectif]]s et les [[verbe]]s.

[[Fichier:Lycee Louis-le-Grand.jpg|thumb|[[Fronton (architecture)|Fronton]] du [[lycée Louis-le-Grand]] de [[Paris]] : LOUIS est graphié LOVIS à la façon des inscriptions antiques.]]
[[Fichier:Université Grenoble 2 (logo).svg|thumb|[[Logo]] de l’[[université Pierre-Mendès-France]] (UPMF) à [[Grenoble]].]]
Ceci s’applique également à tout organisme, bâtiment ou monument public portant le nom d’une personne notamment :
* la [[basilique Saint-Pierre]] (placée sous l’invocation de l’apôtre saint [[Pierre (apôtre)|Pierre]]),
* la [[forteresse Pierre-et-Paul]] (placée sous la protection des saints apôtres [[Pierre (apôtre)|Pierre]] et [[Paul de Tarse|Paul]]),
* l’[[Institut Max-Planck d'histoire des sciences|Institut Max-Planck d’histoire des sciences]] (portant le nom de [[Max Planck]]),
* le [[lycée Henri-IV|lycée Henri-{{IV}}]] (portant le nom de [[Henri IV (roi de France)|{{nobr|Henri {{IV}}}}]]),
* le [[lycée Louis-le-Grand]] (portant le nom de « Louis le Grand » c’est-à-dire [[Louis XIV|{{nobr|Louis {{XIV}}}}]]),
* le [[lycée Pierre-Mendès-France]] (portant le nom de [[Pierre Mendès France]]),
* le [[musée Jean-Jacques-Rousseau]] (consacré à [[Jean-Jacques Rousseau]]),
* le [[stade Roland-Garros]] (portant le nom de [[Roland Garros]]),
* le [[théâtre des Variétés-Amusantes]] (consacré aux variétés amusantes).

La localité où se trouve un lieu de culte ne fait pas partie du nom du lieu de culte :
* la [[basilique Notre-Dame-du-Rosaire de Lourdes]] (à [[Lourdes]]),
* l’[[Église Notre-Dame-de-Lourdes de Paris|église Notre-Dame-de-Lourdes]] (à [[Paris]]),
* l’[[église Notre-Dame-de-Lourdes de Romans]] (à [[Romans-sur-Isère]] et non à [[Lourdes]]).

Pour les ordres, trait d’union uniquement au nom de saint, on écrit donc « l’[[ordre de l'Aigle noir]] », « l’[[ordre de l'Étoile rouge]] » mais :
* l’[[ordre de Saint-Patrick]] ([[Patrick d'Irlande|saint Patrick]]),
* l’[[ordre de Sainte-Ursule]] ([[Ursule de Cologne|sainte Ursule]]),
* l’[[ordre des Saints-Maurice-et-Lazare]].

On supprime « et » pour les paroisses et les églises :
* la paroisse Saint-Pierre-Saint-Paul (dédiée à [[Pierre (apôtre)|saint Pierre]] et à [[Paul de Tarse|saint Paul]]),
* l’[[église Saint-Eugène-Sainte-Cécile]] (dédiée à [[Eugène de Deuil-la-Barre|saint Eugène]] et à [[Cécile de Rome|sainte Cécile]]),

Ces appellations sont parfois abrégées : [[Internationaux de France de tennis|Roland-Garros]] (le [[stade Roland-Garros]] et plus souvent encore les [[Internationaux de France de tennis]]) ne se confondant pas graphiquement avec [[Roland Garros]] (l’aviateur). [[Aurel Ramat]] fournit les exemples suivants<ref name="Ramat1994-p63"/> : « J’aime [[Louis XIV|Louis le Grand]] (''lui-même'') » et « J’aime [[Lycée Louis-le-Grand|Louis-le-Grand]] (''le lycée'') » et « Il a parlé à [[Jean Bouin]] (''lui-même'') » et « Il a parlé à {{page h'|Stade Jean-Bouin|Jean-Bouin}} (''le stade'') ».

==== Usages et acceptation des règles typographiques traditionnelles ====
Les opinions sont partagées sur cet usage du trait d’union entre les éléments de dénominations préconisé dans certains guides typographiques, à une époque par l’administration des [[Postes, télégraphes et téléphones (France)|Postes]]<ref name="GrevisseGoose2008"/>{{,}}<ref name="Catach1994"/>{{,}}<ref name="Dupré1972"/>{{,}}<ref name="Clément2005-p251"/>, par certains grammairiens dont Adolphe Thomas dans le ''Dictionnaire des difficultés de la langue française''<ref name="Clément2005-p251"/>{{,}}<ref name="Thomas2007"/> (position reprise par Chantal Lambrechts dans le ''Grand Dictionnaire des difficultés & pièges du français''<ref name="Lambrechts2004-rue"/>) et Jean-Paul Colin dans ''Dictionnaire des difficultés du français''<ref name="Colin2006"/>, et utilisé dans des ouvrages de référence comme ''[[le Petit Larousse]]'' – avec son entrée « Charles-de-Gaulle (place) »<ref name="PetitLarousseillustré2012"/> – ou les encyclopédies [[Grand Larousse encyclopédique|Larousse]], [[Le Petit Robert des noms propres|Robert]] ou [[Encyclopædia Universalis|Universalis]]. Pour Jean-Pierre Clément, la majorité des grammairiens sont contre cet usage<ref name="Clément2005-p251"/>. Dans la pratique celui-ci peut varier selon les pays ou selon les décisions des autorités toponymiques. Clément, parlant des opinions partagées sur cette pratique, dit {{citation|On agira donc selon son goût}}<ref name="Clément2005-p251"/>.

L’auteur belge [[Joseph Hanse]] ([[1902]]-[[1992]]) indique, dans le ''Nouveau dictionnaire des difficultés du français moderne''<ref name="Hanse1994-p591"/>, que pour les {{citation|Noms de rues, de places{{etc}} On ne met pas ''de'' devant les noms propres de personnes : ''rue Victor Hugo'' (plutôt que ''rue Victor-Hugo'', préféré par un certain usage français non habituel), ''[[rue du Vingt-Neuf-Juillet]]'', ''rue du Bois-Le-Vent'', mais ''[[rue La Boétie]]''.}} [[Joseph Hanse|Hanse]] et Blampain indiquent qu’en [[France]], mais avec des exceptions, on écrit ''{{page h'|Rue Victor-Hugo|rue Victor-Hugo}}'', ''[[rue Charles-Nodier]]'', ''{{page h'|Rue de l'Hôtel-de-Ville|rue de l’Hôtel-de-Ville}}'', ''l’allée du Champ-de-Mars'', ''la gare Anatole-France'', ''le [[lycée Louis-le-Grand]]'', et ils ajoutent que {{citation|cet usage a été critiqué, mais est bien installé et conservé dans certains guides. On n’est pas tenu de le suivre cependant. On peut comme en Belgique, écrire ''rue Victor Hugo'' et classer cette rue à Hugo, et ''avenue du Bois de la Cambre''}}<ref name="HanseBlampain2000"/>.

Selon ''[[Le Bon Usage]]'' de [[Maurice Grevisse]] ([[1895]]-[[1980]]) et [[André Goosse]] ([[1926]]-[[2019]]), le [[Linguistique|linguiste]] [[France|français]] [[Albert Dauzat]] ([[1877]]-[[1955]]) a lui aussi jugé fautif les traits d’union dans les [[Odonymie en France|noms de rues]]<ref name="Dauzat1947-p43"/>{{,}}<ref name="GrevisseGoose2008"/>. [[Maurice Grevisse|Grevisse]] et [[André Goosse|Goosse]] précisent qu’{{citation|en France (mais non en Belgique), l’administration des Postes met le trait d’union, dans les noms de rues, entre le prénom ou le titre et le nom de famille}}<ref name="GrevisseGoose2008"/>. [[Nina Catach]] note que cet usage du trait d’union se trouve dans {{citation|les noms de rue dans l’annuaire des Postes (''rue Paul-Bert'')}}<ref name="Catach1994"/>. Selon l’''Encyclopédie du bon français'' de Paul Dupré, citant ''[[Le Figaro littéraire|Le Figaro Littéraire]]'' du [[17 novembre|17]] [[novembre 1962]], l’administration des [[Postes, télégraphes et téléphones (France)|Postes et Télégraphes]] est à l’origine de cette initiative, et l’[[Office de la langue française (France)|Office de la langue française]] (à ne pas confondre avec l’[[Office québécois de la langue française]]) s’est élevé contre cet usage en le déclarant inutile<ref name="Dupré1972"/>{{,}}<ref name="LeFigaro1938"/>. Cet office reconnait l’utilité de cette pratique pour les facteurs, facilitant et dans certains cas permettant le tri des lettres, mais considère qu’elle peut être ignorée par l’administration municipale et qu'elle est inutile pour les {{citation|usagers}}<ref name="LeFigaro1938"/>.

Comme le notent plusieurs de ces auteurs, l’usage belge est de ne pas lier titre, [[prénom]] et [[nom]] par un trait d’union, par exemple, ''la [[place Eugène Flagey]]'' et non ''la [[Place (voie)|place]] Eugène-Flagey'', ''l’[[Institut Lucien Cooremans]]'' et non ''l’[[Institut]] Lucien-Cooremans''<ref name="CRDT"/> ou encore ''[[boulevard Général Jacques]]''<ref name="HanseBlampain2000"/> et non ''[[boulevard]] Général-Jacques''<ref name="Lacroux-grade"/>, ni non plus de lier les éléments d’autres [[Nom propre|noms propres]], par exemple ''[[avenue du Bois de la Cambre]]'' et non ''[[avenue]] du Bois-de-la-Cambre''<ref name="HanseBlampain2000"/>.

L’exception (qui n’en est pas une selon l’usage réputé « français ») concerne les saints ; on met toujours une majuscule et un trait d’union :
* dans les noms d’églises, de monastères, de temples, de cathédrales, de basiliques{{etc}}, par exemple ''la [[Cathédrale Saint-Paul de Liège|cathédrale Saint-Paul]]'' ;
* quand ''[[saint]]'' figure dans le nom d’une [[ville]], d’un lieu, d’un [[édifice]], d’une [[rue]], par exemple ''les [[halles Saint-Géry]]'', ''les [[cliniques universitaires Saint-Luc]]''.

Cet usage n’est pas celui préconisé par le [[typographe]] [[Belgique|belge]] [[Jean Dumont (typographe)|Jean Dumont]] ([[1853 en Belgique|1853]]-[[1927 en Belgique|1927]]) qui pour l’essentiel suit les règles traditionnelles pour les [[Odonymie|odonymes]]<ref name="Dumont1915"/> : cet [[auteur]] omet le trait d’union dans les odonymes uniquement après un [[prénom]] ou un titre, suivi du [[nom de famille]].

Aujourd’hui, l’usage belge est différent de celui préconisé par [[Jean Dumont (typographe)|Jean Dumont]], et suit en général l’avis des [[Grammaire|grammairiens]] belges, l’usage dans la [[Presse écrite|presse]] ou quelques [[Code typographique|marches typographiques]] propres à certains [[Maison d'édition|éditeurs]] tels que [[Brepols]]<ref>[http://www.brepols.net/pages/Getfile.aspx?dlfi=89 Directives pour les auteurs des publications en langue française].</ref>.

Le [[français canadien]] utilise aussi le trait d’union entre le titre, le qualificatif, le prénom, les [[Sigle|initiales]] et le nom de famille, mais contrairement à la norme française, la norme québécoise ne l’utilise jamais après la [[Particule (onomastique)|particule nobiliaire]]<ref name="GazetteQC1982"/>{{,}}<ref name="Dugas"/>. Par exemple, il existe à [[Montréal]] une ''[[place Jacques-Cartier]]'' et un ''[[pont Jacques-Cartier]]'' portant tous deux le nom de [[Jacques Cartier]], avec trait d’union, mais il existe une ''rue Sieur-De Beaucours'' à [[Québec (ville)|Québec]] portant le nom de [[Josué Dubois Berthelot de Beaucours]]<ref>Commission de toponymie, Gouvernement du Québec, [http://www.toponymie.gouv.qc.ca/CT/ToposWeb/Fiche.aspx?no_seq=390947 ''Fiche descriptive : Rue Sieur-De Beaucours''], version du 5 juillet 2012.</ref> ou une ''rue Charles-De Gaulle'' à [[Sainte-Julie (Québec)|Sainte-Julie]] portant le nom de [[Charles de Gaulle]]<ref>Commission de toponymie, Gouvernement du Québec, [http://www.toponymie.gouv.qc.ca/CT/ToposWeb/fiche.aspx?no_seq=181199 ''Fiche descriptive : Rue Charles-De Gaulle''], version du 5 juillet 2012.</ref>, avec trait d’union sauf après la particule nobiliaire (qui prend la [[Capitale et majuscule|majuscule]], indiquant qu’elle fait partie du nom) ou simplement en guise de séparateur entre le prénom et le [[Syntagme|groupe nominal]]<ref>Dans l'exemple « Charles de Gaulle », qui donne « rue Charles-De Gaulle », « de » n'est pas une particule nobiliaire, malgré les apparences.</ref> ; cet usage est aussi appliqué pour les [[Toponymie|toponymies]] de manière générale, par exemple la [[municipalité régionale de comté]] ''[[Pierre-De Saurel]]'' portant le nom de [[Pierre de Saurel]]. Cette norme est recommandée par la [[Commission de toponymie]] du Québec<ref name="Dugas"/>{{,}}<ref name="topoQC-adresses"/> et le [[Bureau de la traduction]] du Canada<ref name="BTC-nomsgéo"/>.

En français en Suisse, cet usage des traits d’union entre les divers éléments des noms propres est recommandé par l’[[Office fédéral de topographie]], par exemple, ''Rue Henri-Dunant'' ou ''rue du Général-Dufour''. Mais contrairement aux autres usages, la particule nobiliaire est aussi liée par un trait d’union, par exemple, ''avenue de-Gallatin'' et non ''avenue de Gallatin''<ref name="OFT"/>.

En France, les [[Code typographique|codes typographiques]] s’en tiennent à ces règles d’emploi du trait d’union ([[graphie]] « [[place Charles-de-Gaulle]] ») : le ''[[Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale]]''<ref name="Lexique2002-p156"/>, Louis Guéry<ref name="Guéry2000-p228"/>, Serge Aslanoff<ref name="Aslanoff1986"/>, [[Jean-Pierre Lacroux]]<ref name="Lacroux-voies"/>{{etc}} Mais il est vrai que Jean-Pierre Clément<ref name="Clément2005-p251"/> tolère des divergences dans l’usage ; quant à [[Aurel Ramat]] et Romain Muller<ref name="RamatMuller2009-p26"/>, ils rappellent que l’usage n’est pas constant et qu’il est conseillé de se renseigner sur l’orthographe officielle en particulier pour les documents officiels ; Charles Gouriou reprend la règle<ref name="Gouriou2006-p41"/> mais rappelle que certains usages officiels français n’utilisent pas les traits d’union, se tenant à l’orthographe de l’état civil, et admet qu’un auteur peut légitimement préférer cet usage administratif<ref name="Gouriou2006-p20"/>.

En France, les codes typographiques ont connu une large diffusion avec le développement de l’informatique mais aucune autorité n’indique les ouvrages qui peuvent se qualifier de codes typographiques.

Les recommandations d’insertion du trait d’union des codes typographiques ne sont pas utilisées systématiquement<ref name="HanseBlampain2000"/> et auraient même tendance à disparaître dans les noms propres devenus noms de rue<ref>[http://ww2.ac-poitiers.fr/ecogest/IMG/pdf/Regles_ecriture.pdf ''Guide pédagogique pour l’écriture et la disposition des textes''], version {{n°|5}}, janvier 1998, {{nobr|tableau 6}}.</ref>. L’[[Institut national de l'information géographique et forestière]] (Institut géographique national jusqu’en [[2011]]) n’utilise pas non plus cet usage dans sa ''Charte de toponymie'', notamment dans les exemples ''[[Place du 8-Mai-1945|Place du {{date-|8 Mai 1945}}]]'' ou ''Parc Henri IV''<ref>Institut géographique national, [http://education.ign.fr/sites/all/files/charte_toponymie_ign.pdf Charte de toponymie : Toponymie du territoire français], février 2003.</ref>. [[La Poste (entreprise française)|La Poste française]] proscrit d’ailleurs et paradoxalement l’usage du [[tiret]] (ou trait d’union), en plus de toute [[ponctuation]] comme le [[Point (signe)|point]], la [[virgule]] ou même l’[[Apostrophe (typographie)|apostrophe]], dans les [[Adresse postale|adresses postales]] pour faciliter les traitements automatiques<ref>Service national de l’Adresse, [http://www.laposte.fr/sna/IMG/pdf/Bien_gerer_les_adresses_de_vos_fichiersv3-3.pdf ''Bien gérer les adresses de vos fichiers''].</ref>{{,}}<ref>[http://www.laposte.fr/espacecollecterr/sites/default/files/auv_1.pdf ''Les avantages d’avoir une bonne adresse''], ''Postéo Auvergne'', numéro 25, {{nobr|été 2010}}.</ref>.
{{article connexe|Adresse postale#France}}

Globalement les autres langues n’utilisent pas ou moins souvent le trait d’union dans les dénominations. Par exemple, en anglais, « St. John St. » à lire « {{Langue|en|Saint John Street}} » correspondant au français « rue Saint-Jean ».

=== Noms des entités politiques et administratives ===
Les mêmes règles que pour les noms de rues s'appliquent aux unités administratives et politiques françaises ou dont le nom a été, partiellement ou totalement, francisé (on écrit [[New York]] par exemple, en l'absence de francisation). La règle s'applique également à nombre de noms du domaine de la géographie physique.

L'« unionisation » entraîne l'apparition d'une majuscule dans tous les noms et adjectifs unis dans l'expression. Trait d'union et majuscule sont donc les outils d'élaboration des noms composés des unités administratives et politiques.

Exemples : la [[Loire-Atlantique]], [[Scey-sur-Saône-et-Saint-Albin]], la [[Basse-Normandie]], les [[Côtes-d'Armor]], la [[Rhénanie-du-Nord-Westphalie]], la [[Virginie-Occidentale]], [[Chanteloup-les-Vignes]], le [[Cap-Vert]], la [[Bohême-du-Sud]], les [[États-Unis]]{{etc}}

La partie du nom qui sera « unionisée » est ce qu'on appelle le spécifique (le nom « propre »), par opposition au générique (nom « commun »).

Ainsi, dans « département du [[Pas-de-Calais]] », « [[Département français|département]] » est générique, « [[Pas-de-Calais]] » est spécifique. Dans « [[pas de Calais]] », « pas » est un générique (synonyme de [[détroit]]), « [[Calais]] » est spécifique. Le cas du « département du [[Puy-de-Dôme]] » et du « [[puy de Dôme]] » est analogue ainsi que celui du « département des [[Alpes-Maritimes]] » et des « [[Alpes maritimes]] ».

De même, on fera la différence entre :
* la province de l'[[Île-du-Prince-Édouard]] et l'île du Prince-Édouard qui donne son nom à la province ;
* la [[commune (France)|commune]] de [[L'Île-Saint-Denis]] et l'[[île Saint-Denis]] qui donne son nom à la commune ;
* le massif du [[Massif du Mont-Blanc|Mont-Blanc]] et le [[mont Blanc]] ;
* la République du [[Cap-Vert]] et le [[presqu'île du Cap-Vert|cap Vert]].

Les rectifications orthographiques du Rapport de 1990 entraînent des différences inattendues, notées par [[Aurel Ramat]] : ce Rapport ne concernant pas les noms propres, il faut écrire « la province de l'[[Île-du-Prince-Édouard]] » (avec un accent circonflexe conservé) et « l’ile du Prince-Édouard » (sans accent circonflexe) pour s'y conformer<ref name="Ramat2008-p79"/>.

Cette règle simple n'est pas toujours respectée. On ne fait pas la différence entre l'Afrique du Sud comme synonyme d'« Afrique australe » et l'[[Afrique du Sud]], l'État (tout comme « Timor oriental » et « Timor-Oriental », « îles Salomon » et « Îles-Salomon »). On rencontre moins souvent « Irlande-du-Nord ». De même, les formes avec tiret [[Provence-Alpes-Côte d'Azur|Provence-Alpes-Côte-d'Azur]], [[Mecklembourg-Poméranie-Occidentale]] ou [[Frioul-Vénétie Julienne|Frioul-Vénétie-Julienne]] ne sont pas les plus courantes.

L'usage ne différencie pas le [[Pays basque]], [[Région historique|région humaine et historique]], et le [[Pays basque (communauté autonome)|Pays basque]], [[Unité administrative locale|unité administrative]] constituée par la communauté autonome du Pays basque. En France, la volonté de conseils régionaux comme celui du [[Nord-Pas-de-Calais]] qui écrivait son nom ''Nord-Pas de Calais'', ajoute de la confusion{{Note|groupe=alpha|texte=Le ''Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale'' indique<ref name="Lexique2002-p155"/> les formes [[Nord-Pas-de-Calais|Nord - Pas-de-Calais]] et [[Provence-Alpes-Côte d'Azur|Provence - Alpes - Côte d'Azur]] alors que l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] écrit [[Nord-Pas-de-Calais]] et [[Provence-Alpes-Côte d'Azur]].}}.

Sur les entorses à cette règle, voir les notes de [[Jean-Pierre Lacroux]] : [http://listetypo.free.fr/JPL/Orthotypo-Lacroux.pdf Pays et territoires administrativement organisés {{pdf}}] (à partir de la {{nobr|page 156}} du PDF, à partir de la {{nobr|page 132}} dans la numérotation des feuillets de l'auteur).

Échappent également au trait d'union : la [[Corée du Nord]], la [[Corée du Sud]], la [[Côte d'Ivoire]] (volonté politique de ce pays, qui refuse également toute traduction de son nom)<ref>La forme « Côte-d'Ivoire » reste utilisée dans certains articles du quotidien ''[[Libération (journal)|Libération]]'' ; la [[Côte d'Ivoire (littoral)|côte d'Ivoire]] désigne une portion du littoral ouest-africain ; le pays est parvenu à l'indépendance sous le nom de « Côte-d'Ivoire ».</ref>, la [[Guinée équatoriale]] et le [[Saint-Empire romain germanique]] (pour ''[[Le Petit Robert]]'', le ''[[Dictionnaire Hachette]]'' et ''[[Le Petit Larousse]]'').

[[Jacques-Cartier (circonscription provinciale)|Jacques-Cartier]] (portant le nom de [[Jacques Cartier]]) et [[René-Lévesque (circonscription provinciale)|René-Lévesque]] (portant le nom de [[René Lévesque]]) sont des [[Circonscription électorale du Québec|circonscriptions électorales]] situées au [[Québec]].

=== Trait d'union avec pronom personnel ou démonstratif ===
* Les tournures interrogatives demandent des traits d'union avec les pronoms personnels (ou le pronom démonstratif '''''ce''''') : ''est-on fatigué ? viendrez-vous avec nous ? comment allez-vous ? habite-t-il près d'ici ? est-ce qu'il s'en ira bientôt ? ''
* L'impératif non négatif nécessite l'usage d'un trait d'union entre le verbe et le pronom personnel complément (direct ou non) qui le suit : ''donne-lui tout de même à boire ! ; prends-la ! ; rendez-les ! ; excusez-moi ! ; laisse-moi, laisse-moi donc tranquille !'' Il en est de même avec l'impératif des verbes pronominaux qui nécessite l'usage d'un trait d'union entre le verbe et le pronom personnel qui le suit : ''lève-toi ! ; dépêchons-nous ! ; asseyez-vous !''

Il existe des tournures analogues avec les pronoms ''en'' et ''y'' : ''prends-en un peu et allons-y ! va-t'en d'ici ! laisses-en un peu ou retournes-y'' (avec dans ce dernier exemple un ''s'' euphonique avant chacun des traits d'union). Toutefois, si ''en'' ou ''y'' sont suivis d'un infinitif, ils s'écrivent sans ''s'' euphonique et sans trait d'union : ''va y mettre bon ordre !''

Dans le cas de forme négative, on ne met pas de trait d'union devant le pronom car celui-ci précède le verbe au lieu de le suivre : ''ne vous fatiguez surtout pas ! ; ne me dérangez pas ! n'en prenez plus ! ''
* '''Double trait d'union''' :
L'impératif non négatif permet aussi des tournures avec deux pronoms personnels successifs précédés chacun d'un trait d'union : {{Citation|donne-la-lui !}} ; {{Citation|redis-le-moi !}} ; {{Citation|rappelle-le-toi !}} ; {{Citation|chantez-la-nous !}} ; {{Citation|tiens-le-toi pour dit !}} ; {{Citation|tenons-le-nous pour dit !}} ; {{Citation|parlez-nous-en !}} ; {{Citation|menez-nous-y !}}. Mais on écrit avec un seul trait d'union lorsque le deuxième [[pronom personnel]] est le [[Complément (grammaire)|complément]] du [[verbe]] à l'[[infinitif]] : {{Citation|laisse-moi le lire !}} ; {{Citation|faites-le nous parvenir !}} ; {{Citation|fais-toi les couper !}} ; {{Citation|laissez-moi en acheter !}}.

== Confusion avec le tiret ==
En raison de son accessibilité sur les dispositions de clavier (sur le [[pavé numérique]] et en accès direct sous la touche « 6 » sur l’[[AZERTY|azerty]] français), le trait d’union, qui sert aussi parfois de [[Signes plus et moins#En informatique et typographie|signe moins]], est fautivement utilisé de plus en plus fréquemment à la place du [[tiret]] (moins accessible<ref>Le [[Alt codes|Alt code]] pour insérer un tiret cadratin (tiret de réplique) est le <code>A-0151</code>. Ainsi, pour insérer ce caractère, il faut : <br> 1/ rester appuyé sur la touche {{Touches|Alt}}<br> 2/ appuyer successivement sur 0, 1, 5 puis 1 <br> 3/ relâcher la touche {{Touches|Alt}}.</ref>) ; or, autant leur [[œil (typographie)|œil]] que leur fonction diffèrent voire sont opposés : le trait d’union unit, le tiret divise. Ainsi, les énoncés suivants sont mal écrits :
:{{Rouge|-}} ''Bonjour, dit-il.''
:{{Rouge|-}} ''Au revoir, répondit-elle.''

:''Une chose {{Rouge|-}} ou plutôt un machin {{Rouge|-}} en forme de poire.''

On attendrait en effet un tiret cadratin pour le dialogue et demi-cadratin pour l’incise :
:— ''Bonjour, dit-il.''
:— ''Au revoir, répondit-elle.''

:''Une chose – ou plutôt un machin – en forme de poire.''

=== Dates et intervalles d'années ===
{{Article détaillé|Wikipédia:Dates}}
Contrairement à la typographie anglophone, dans la typographie française, les années sont séparées par un trait d'union (et sans espaces) pour indiquer un intervalle d'années<ref>[http://alphaetomega.over-blog.com/article-typographie-ecrire-correctement-les-dates-71034473.html Typographie : écrire correctement les dates] - Clavier et style par Alpha et Oméga Nantes, 6 avril 2011.</ref>{{,}}<ref>[https://www.mus.ulaval.ca/roberge/gdrm/08-annee.htm Typographie > Années, dates, nombres et pages] - Marc-André Roberge, [[Université Laval]], 2018.</ref>. Exemple : [[Victor Hugo]] (1802-1885).

== Codage informatique ==
{{see also|tiret#Codage informatique|amorce=Section connexe}}
{| class="wikitable"
! nom || [[glyphe]] || code [[Hypertext Markup Language|HTML]] ou [[entité HTML]] || code [[American Standard Code for Information Interchange|ASCII]] || [[Windows-1252]] || [[MacRoman]] || [[ISO/CEI 8859-1]] || [[Unicode]]
|-
| trait d’union-signe moins<br /><small>c'est-à-dire tiret, trait d’union, signe moins, <br />également appelé « division » par les typographes</small> || align="center" | {{Glyphe|-}} || <code>&amp;#x2d;</code> || 45 (0x2d) || 45 (0x2d) || 45 (0x2d) || 45 (0x2d) || U+002d
|-
| [[trait d'union conditionnel]]<br /><small>c'est-à-dire trait d’union virtuel</small> || align="center" | {{Glyphe|-}} ||  <code>&amp;#xad;</code>''ou''<code>&amp;shy;</code> || <small>— impossible —</small> || 135 (0xad) || <small>— impossible —</small> || 135 (0xad) || U+00ad
|-
| trait d’union || align="center" | {{Glyphe|‐}} || <code>&amp;#x2010;</code> || <small>— impossible —</small> || <small>— impossible —</small> || <small>— impossible —</small> || <small>— impossible —</small> || U+2010
|-
| trait d’union insécable || align="center" | {{Glyphe|‑}} || <code>&amp;#x2011;</code> || <small>— impossible —</small> || <small>— impossible —</small> || <small>— impossible —</small> || <small>— impossible —</small> || U+2011
|-
| puce trait d’union || align="center" | {{Glyphe|⁃}} || <code>&amp;#x2043;</code> || <small>— impossible —</small> || <small>— impossible —</small> || <small>— impossible —</small> || <small>— impossible —</small> || U+2043
|-
| Moins || {{Glyphe|−}} || <code>&amp;#x8722;</code>''ou''<code>&amp;minus;</code> || <small>— impossible —</small> || <small>— impossible —</small> || <small>— impossible —</small> || <small>— impossible —</small>|| U+2212
|}
:''note : 0x&nbsp;•&nbsp;•&nbsp; indique un code [[Système hexadécimal|hexadécimal]] ; les codes [[Unicode]] sont toujours indiqués en [[Système hexadécimal|hexadécimal]].''

== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références|groupe=alpha}}

=== Références ===
{{Références|références=
<ref name="topoQC-adresses">{{Harvsp|id=topoQC|texte=Commission de toponymie, « Adresses… ou maladresses ? »}}.</ref>
<ref name="Lexique2002-p127">{{Harvsp|id=Lexique2002|texte=Lexique 2002}}, {{p.}}127, s. v. Nombres en lettres.</ref>
<ref name="Lexique2002-p151">{{Harvsp|id=Lexique2002|texte=Lexique 2002}}, {{p.}}151, s. v. Prénoms.</ref>
<ref name="Lexique2002-p155">{{Harvsp|id=Lexique2002|texte=Lexique 2002}}, {{p.}}155, s. v. Régions administratives.</ref>
<ref name="Lexique2002-p156">{{Harvsp|id=Lexique2002|texte=Lexique 2002}}, {{p.}}155, s. v. Rue (noms de).</ref>
<ref name="CodeTypo1993">{{Harvsp|id=CodeTypo1993|texte=''Code typographique'' 1993}}, {{p.}}56, 40 ({{1er}}).</ref>
<ref name="Aslanoff1986">{{Harvsp|id=Aslanoff1986|texte=Aslanoff 1986}}, {{p.}}208-209, § 557.13.</ref>
<ref name="BTC-nomsgéo">{{Harvsp|id=BTC|texte=Bureau de la traduction du Canada, ''Le guide du rédacteur''}} s. v. 3.3.7 Noms géographiques [http://www.termiumplus.gc.ca/redac-chap?lang=fra&lettr=indx386&info0=3.3.7^b&info1=11.2.3^a&2974 lire en ligne].</ref>
<ref name="Castex2010">{{Harvsp|id=Castex2010|Castex 2010}}.</ref>
<ref name="Catach1981">{{Harvsp|id=Catach1981|Catach 1981}}.</ref>
<ref name="Catach1994">{{Harvsp|id=Catach1994|Catach 1994}}, {{p.|91}}.</ref>
<ref name="Catach2001-p133">{{Harvsp|Catach|2001|p=133}}.</ref>
<ref name="Catach2001-p204">{{Harvsp|Catach|2001|p=204}}.</ref>
<ref name="LaChambre.be">{{Harvsp|id=LaChambre.be|texte=La Chambre des représentants du Royaume de Belgique}} 2004.</ref>
<ref name="Clément2005-p242">{{Harvsp|id=Clément2005|Clément 2005}}, {{p.|242}}, § 892, s. v. Trait d’union C. 2.</ref>
<ref name="Clément2005-p251">{{Harvsp|id=Clément2005|Clément 2005}}, {{p.|251}}, § 940, s. v. Voies (Noms de) 4. Trait d’union.</ref>
<ref name="Colin2006">{{Harvsp|id=Colin2006|Colin 2006}}, {{p.|616 et 621}}, s.v. Guide typographique 4-11 et 6-32.</ref>
<ref name="CRDT">{{Harvsp|id=CRDT|André Goosse, Commission royale de dialectologie et de toponymie}}.</ref>
<ref name="Dauzat1947-p43">{{Harvsp|id=Dauzat1947|Dauzat 1947}}, {{p.|43}} : {{citation bloc|On lie aussi par le trait d’union les prénoms doubles (''Jean-Claude'') et les noms de lieux composés (''Pont-l’Evêque''), les noms de familles doubles (''Durand-Chauvin''). Pour le prénom et nom dans les noms de rues (rue ''François-Coppée'') l’usage administratif du trait d’union est fautif.}}</ref>
<ref name="Dugas">{{Harvsp|id=Dugas1984|texte Dugas, Commission de toponymie du Québec}}.</ref>
<ref name="Dumont1915">{{Harvsp|id=Dumont1915|texte=Dumont 1915}}, [https://archive.org/stream/vademecumdutypog00dumo#page/88/mode/2up {{p.}}88] : {{citation bloc|Il faut mettre un ''trait d’union'' <br />1° Entre les mots composés qui servent à désigner une rue, une place, une commune, un département, un pays, une église ou un établissement d’enseignement : <br/>
Rue Remparts-aux-Moines<br/>
Rue Montagne-aux-Herbes-potagères<br/>
Rue de l’Hôtel-de-Ville<br/>
Rue Godefroid-de-Bouillon<br/>
Rue des Lavandières-Sainte-Opportune<br/>
[…]<br/>
Église des Saints-Michel-et-Gudule<br/>
Église Saint-François-de-Salles<br/>
[…]<br />
Dans les cas suivants, le trait d’union n’a pas de raison d’être : <br />
Boulevard du Nord<br/>
Rue de l’Abbé Grégoire<br/>
Avenue Paul Janson<br/>
Rue Paul Devaux<br/>
Rue Charles Buls<br/>
Avenue de la Brabançonne.
}}</ref>
<ref name="Dupré1972">{{Harvsp|id=Dupré1972|Dupré 1972}}, tome 3, {{p.|2312}}, s. v. rue. noms de rues. : {{citation bloc|Cette initiative vient des P. et T. et des plaques officielles qui indiquent les noms des rues. L’Office de la Langue française s’est élevé contre cet usage en le déclarant inutile. Cependant l’autorité qu’il a prise provient du fait qu’il simplifie la recherche des noms propres qu’il soude dans les nombreuses listes alphabétiques où ils figurent.<br />{{pc|Aristide}} (''Le Figaro Littéraire'', 17 novembre 1962).}}</ref>
<ref name="LeFigaro1938">''Le Figaro'' du 2 juillet 1938, {{p.|5}} [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4099036 lire en ligne].</ref>
<ref name="GazetteQC1982">{{Harvsp|id=GazetteQC1982|texte Gazette officielle du Québec, 31 mars 1982}}.</ref>
<ref name="Gouriou2006-p41">{{Harvsp|id=Gouriou2006|texte=Gouriou 2006}}, {{p.}}41, § 105.</ref>
<ref name="Gouriou2006-p20">{{Harvsp|id=Gouriou2006|texte=Gouriou 2006}}, {{p.}}20, § 57, note 1 : {{citation bloc|Les usages administratifs diffèrent de la typographie en ce que les arrêtés fixant la dénomination d’une rue, d’une avenue{{etc}} se réfèrent à l’état civil, lequel n’accepte les traits d’union que dans les noms composés réels. C’est toujours vrai pour les rues de Paris, où l’officielle ''Nomenclature des voies publiques et privées'' s’abstient de tous traits d’union, sauf pour les composés réels. Un auteur peut légitimement préférer la coutume administrative aux habitudes typographiques. C’est, d’ailleurs, la tendance actuelle : « avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny ».}}</ref>
<ref name="Grevisse1998-p121">{{Harvsp|id=Grevisse1998|Grevisse 1998}}, {{p.|121}}.</ref>
<ref name="GrevisseGoose2008">{{Harvsp|id=GrevisseGoose2008|Grevisse et Goose 2008}}, § 109, b, 6°.</ref>
<ref name="Guéry2000-p228">{{Harvsp|id=Guéry2000|Guéry 2000}}, {{p.}}229-229, s. v. Voie publique.</ref>
<ref name="Hanse1994-p591">{{Harvsp|id=Hanse1994|Hanse 1994}}, {{nobr|page 591}}, ''[[:wikt:s.v.|s. v.]]'' Noms.</ref>
<ref name="HanseBlampain2000">{{Harvsp|id=HanseBlampain2000|Hanse et Blampain 2000}}, {{p.|578}}, s. v. Trait d’union, 3. Noms de rues, de bâtiments{{etc}}</ref>
<ref name="Intermédiaire-LXIX">{{Harvsp|id=Intermédiaire-LXIX|texte=L’Intermédiaire volume LXIX, 1914}}, {{numéro|1395}}, colonne 399.</ref>
<ref name="Lacroux-grade">{{Harvsp|id=Lacroux2008|Lacroux 2008}}, s. v. Grade. [http://www.orthotypographie.fr/volume-II/gallerie-guillemet.html lire en ligne].</ref>
<ref name="Lacroux-petite capitale">{{Harvsp|id=Lacroux2008|Lacroux 2008}}, s.v. Petite capitale [http://www.orthotypographie.fr/volume-II/pacte-point.html#Petite_capitale lire en ligne].</ref>
<ref name="Lacroux-prénom">{{Harvsp|id=Lacroux2008|Lacroux 2008}}, s.v. [http://www.orthotypographie.fr/volume-II/point_cardinal-proverbe.html#Prenom Prénom] : {{citation bloc|La tradition typographique, qui impose le trait d’union entre tous les prénoms composés français ou francisés, engendre des ambiguïtés : il est déconseillé de la respecter.}}</ref>
<ref name="Lacroux-voies">{{Harvsp|id=Lacroux2008|Lacroux 2008}}, {{p.}}347 et 348, s. v. Voie et espace public. [http://www.orthotypographie.fr/volume-II/vehicule-voie_espace_public.html#Voie-et-espace-public lire en ligne].</ref>
<ref name="PetitLarousseillustré2012">{{Harvsp|id=PetitLarousseillustré2012|texte=Le Petit Larousse illustré 2012}}.</ref>
<ref name="Lambrechts2004-rue">{{Harvsp|id=Lambrechts2004|Lambrechts 2004}}, {{p.|546}}, s. v. rue.</ref>
<ref name="Mathieu-Colas-origines">{{Harvsp|Mathieu-Colas|1994|p=16-18}}.</ref>
<ref name="OFT">{{Harvsp|id=OFT|texte=Office fédéral de topographie, ''Recommandations''}}.</ref>
<ref name="Ramat1994-p63">{{Harvsp|id=Ramat1994|Ramat 1994}}, {{p.|63}}.</ref>
<ref name="Ramat2008-p79">{{Harvsp|id=Ramat2008|Ramat 2008}}, : voir plusieurs exemples choisis au Canada à la page 79.</ref>
<ref name="RamatMuller2009-p26">{{Harvsp|id=RamatMuller2009|Ramat et Muller 2009}}, {{p.|26}}, s. v. Spécifique des toponymes : {{citation bloc|On met généralement un trait d’union entre les éléments du spécifique. […] Toutefois, en ce qui concerne l’emploi du trait d’union, l’usage n’est pas constant. […] En cas de doute, en particulier dans les documents officiels, il est conseillé de se renseigner sur l’orthographe officielle du toponyme.}}</ref>
<ref name="RamatMuller2009-p102">{{Harvsp|id=RamatMuller2009|Ramat et Muller 2009}}, {{p.|102}}, s. v. Trait d’union dans les prénoms : {{citation bloc|On met le trait d’union s’il s’agit d’un prénom composé. S’il s’agit de deux prénoms, distincts, on ne met pas de trait d’union.}}</ref>
<ref name="Thomas2007">{{Harvsp|id=Thomas2007|Thomas 2007}}.</ref>
<ref name="NomPersonne">Isabelle Fournier, [http://fedox.irisa.fr/FormatDescripVo/NomPersonne1.0.pdf NomPersonne 1.0], Description des Noms de personnes 12/12/2002.</ref>
<ref name="igrec">{{Harvsp|id=igrec|texte=Ministère de la Justice de la République française 1999}}.
{{commentaire biblio|1=Dans cette révision intégrale de 1999 (il y a eu des révisions ultérieures, en raison de modification législatives sur d'autres points), on se reportera au paragraphe 111 (page 68 dans le document PDF), qui contient notamment cette phrase : {{citation|Les prénoms simples sont séparés par une virgule, les prénoms composés comportent un trait d’union.}}}} </ref>
<ref name="JUSC1119808C">{{citation|En présence d'un prénom composé, le déclarant devra indiquer à l'officier de l'état civil s'il souhaite que les vocables le composant soient séparés par un tiret ou un simple espace.}} - {{Harv|id=JUSC1119808C|texte=Ministère de la justice de la République française 2011|p=37}}.</ref>
<ref name="JO-19660503">{{Harvsp|id=JO-19660503|texte=Journal officiel de la République française, 3 mai 1966}}.</ref>
<ref name="etatcivil.gouv.qc.ca">{{Harvsp|id=etatcivil.gouv.qc.ca|Directeur de l’état civil du Québec, 2013}}, ''Naissance'', s.v. Prénoms de l’enfant.</ref>
}}

== Bibliographie ==
{{Légende plume}}
* {{Ouvrage|langue=fr|titre=[[Référence:Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale|Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale]]|éditeur=[[Imprimerie nationale]]|année=2002|réimpression=2007|pages totales=196|isbn=978-2-7433-0482-9|id=Lexique2002|libellé=Lexique 2002}}.
* {{ouvrage
  |titre=Code typographique
  |sous-titre=Choix de règles à l’usage des auteurs et professionnels du livre
  |année=1993
  |numéro d'édition=17
  |année première édition=1928
  |lieu=Paris
  |éditeur=Fédération CGC de la communication
  |pages=120
  |isbn=2-9507157-0-2
  |id=CodeTypo1993
}}.
* {{Ouvrage
 |langue=fr
 |prénom1=Serge
 |nom1=Aslanoff
 |titre=Manuel typographique du russiste
 |lieu=Paris
 |éditeur=[[Institut d'études slaves|Institut d’études slaves]]
 |année=1986
 |pages totales=255
 |isbn=2-7204-0225-7
}}.
* {{lien web|auteur=Bureau de la traduction, Canada|url=http://www.termiumplus.gc.ca/tpv2guides/guides/redac/index-fra.html?lang=fra|titre=Le guide du rédacteur|id=BTC}}.
* {{lien web
 | auteur = Lucien Castex
 | url = http://luciencastex.com/uB-droit-de-la-famille-nom-et.html
 | titre = uB, droit de la famille - nom et prénom
 | jour = 16 | mois = février | année = 2010
 | id= Castex2010
}}.
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Nina |nom1=Catach |lien auteur1=Nina Catach |titre=Orthographe et lexicographie |sous-titre=les mots composés |lieu=Paris |éditeur=[[Nathan (éditions)|Nathan]] |année=1981 |pages totales=196 |isbn=978-2-7433-0482-9}}.
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Nina |nom1=Catach |titre=La ponctuation |sous-titre=histoire et système |lieu=Paris |éditeur=[[Presses universitaires de France]] |collection=Que sais-je ? |année=1994 |pages totales=127 |isbn=2-13-046050-X}}.
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Nina |nom1=Catach |titre=Histoire de l’orthographe française |sous-titre=édition posthume, réalisée par Renée Honvault avec la collaboration de Irène Rosier-Catach |lieu=Paris |éditeur=Honoré Champion |collection=Lexica, Mots et Dictionnaires |année=2001 |isbn=}}.
* {{lien web
  |url=http://www.lachambre.be/kvvcr/showpage.cfm?section=qrva&language=fr&cfm=qrvaXml.cfm?legislat=51&dossierID=51-b022-2-0149-2003200410700.xml
  |titre=Bulletin n° : B022 - Question et réponse écrite n° : 0149 - Législature : 51
  |site=La Chambre des représentants du Royaume de Belgique
  |jour=1|mois=mars|année=2004
  |id=LaChambre.be
}}.
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Jean-Pierre |nom1=Clément |titre=Dictionnaire typographique |sous-titre=petit guide du tapeur : à l'usage de ceux qui tapent, saisissent ou composent textes, thèses ou mémoires à l'aide d'un micro-ordinateur |lieu=Paris |éditeur=[[Éditions Ellipses|Ellipses]] |année=2005 |pages totales=255 |isbn=2-7298-1998-3}}.
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Jean-Paul |nom1=Colin |titre=Dictionnaire des difficultés du français |lieu=Paris |éditeur=[[Dictionnaires Le Robert]] |année=2006 |isbn=2-84902-354-X}}.
* {{lien web |auteur=Commission de toponymie du Québec |url=http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/normes-procedures/regles-ecriture/comment-ecrire-adresse.html |titre=Adresses… ou maladresses ? Quelques conseils de la Commission de toponymie |année=2012 |id=topoQC}}.
* {{Ouvrage |prénom1=Albert |nom1=Dauzat |titre=Grammaire raisonnée de la langue française |volume=1 |lieu=Lyon |éditeur=éditions I.A.C. |collection=Les Langues du monde », série « grammaire, philologie, Littérature » |année=1947 |pages totales=466 |bnf=31998017k}}.
* {{lien web
  |id=etatcivil.gouv.qc.ca
  |auteur=Directeur de l’état civil du Québec
  |url=http://www.etatcivil.gouv.qc.ca/fr/naissance.html
  |année=2013
  |titre=Naissance
  |consulté le=22 février 2014
}}.
* {{Ouvrage |prénom1=Jean-Yves |nom1=Dugas |auteur2=Commission de toponymie du Québec |titre=Le choix et l’écriture des noms de votes de communication du Québec |sous-titre=pour une politique cohérente |éditeur= |année=1984 |isbn= |lire en ligne=http://unstats.un.org/unsd/geoinfo/ungegn/docs/11th-gegn-docs/11th_gegn_WP%20no%2014_f.pdf |id=Dugas1984}}, présentation à la Quatrième conférence des Nations unies sur la normalisation des noms géographiques, Genève, {{date-|24 août}}-{{date-|14 septembre 1982}}.
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Jean |nom1=Dumont |lien auteur1=Jean Dumont (typographe) |titre=Vade-mecum du typographe |lieu=Bruxelles |éditeur=A. Lesigne |année=1915 |numéro d'édition=4 |année première édition=1891 |pages totales=164. |lire en ligne=https://archive.org/details/vademecumdutypog00dumo}}.
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Paul |nom1=Dupré |titre=Encyclopédie du bon français, dans l’usage contemporain |tome=3 |lieu=Paris |éditeur=édition de Trévise |année=1972 |isbn=}}.
* {{article |auteur= [[André Goosse]] |lire en ligne = https://www.toponymie-dialectologie.be/fr/denomination-voies-publiques/ |titre=Rapport concernant la dénomination des voies publiques en région de langue française |périodique=Bulletin de la Commission royale de toponymie & dialectologie (Bruxelles) |tome =LV <!--{{Rom-maj|LV|Nombre 55 écrit en chiffres romains}},--> |date= 1981 |pages= 29-38 |id=CRDT}}.
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Charles |nom1=Gouriou |titre=Mémento typographique |lieu=Paris |éditeur=éditions du Cercle de la Librairie (Librairie Hachette, 1961) |année=2006 |année première édition=1961 |pages totales=121 |isbn=2-7654-0447-X}}.
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Maurice |nom1=Grevisse |lien auteur1=Maurice Grevisse |prénom2=André |nom2=Goose |titre=[[Le Bon Usage]] |éditeur= |année=2008 |numéro d'édition=14 |année première édition=1936 |isbn=978-2-8011-1404-9 |isbn2=2-8011-1404-9}}.
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Maurice |nom1=Grevisse |prénom2=Michèle |nom2=Lenoble-Pinson |titre=Le français correct |sous-titre=Guide pratique |lieu=Paris/Bruxelles |éditeur=Duculot |année=1998 |numéro d'édition=5 |année première édition=1973 |pages totales=396 |isbn=2-8011-1198-8 |id=Grevisse1998}}.
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Louis |nom1=Guéry |titre=Dictionnaire des règles typographiques |lieu=Paris |éditeur=Les Guides du Centre de formation et de perfectionnement des journalistes |année=2000 |numéro d'édition=2 |pages totales=282 |isbn=2-908056-27-5}}.
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Louis |nom1=Guéry |titre=Dictionnaire des règles typographiques |lieu=Paris |éditeur=éditions Victoires |année=2010 |numéro d'édition=4 |pages totales=280 |isbn=978-2-35113-079-7}}.
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Joseph |nom1=Hanse |lien auteur1=Joseph Hanse |titre=Nouveau dictionnaire des difficultés du français moderne |lieu=Louvain-la-Neuve |éditeur=Duculot |année=1994 |numéro d'édition=3 |année première édition=1983 |pages totales=983 |isbn=2-8011-1089-2}}.
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Joseph |nom1=Hanse |prénom2=Daniel |nom2=Blampain |titre=Nouveau dictionnaire des difficultés du français moderne |lieu=Louvain-la-Neuve |éditeur=Duculot |année=2000 |numéro d'édition=4 |année première édition=1983 |pages totales=649 |format=649 p. + 1 CD-ROM |isbn=2-8011-1267-4}}.
* {{Ouvrage |langue=en |prénom1=Urban Tigner |nom1=Holmes |prénom2=Alexander Herman |nom2=Schutz |titre=A History of the French Language |éditeur=Biblo and Tannen |année=1938 |isbn=0-8196-0191-8 |id=HolmesSchutz1938 |plume=oui}}
* {{article
  |auteur=U. R.
  |titre=L’écriture des prénoms
  |périodique=[[L'Intermédiaire des chercheurs et curieux]]
  |numéro=1395
  |année=1914
  |volume=69
  |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k734278
  |id=Intermédiaire-LXIX
}}.
* {{Ouvrage |prénom1=Jean-Pierre |nom1=Lacroux |titre=Orthotypo : orthographe & typografie françaises. Dictionnaire raisonné |lieu=Paris |éditeur=Quintette |année=2008 |isbn=978-2-86850-147-9 |lire en ligne=http://www.orthotypographie.fr/}}.
* {{Ouvrage |langue=fr |titre=[[Le Petit Larousse]] illustré 2012 |lieu=Paris |éditeur=Larousse |année=2011 |pages totales=XXXII pages + 1972 |isbn=978-2-03-584097-4 |id=PetitLarousseillustré2012}}.
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Chantal |nom1=Lambrechts |directeur1=oui |titre=Grand Dictionnaire des difficultés & pièges du français |lieu=Paris |éditeur=Larousse |année=2004 |pages totales=788 |isbn=2-03-532084-4}}.
* {{Ouvrage
 | prénom1=Michel
 | nom1=Mathieu-Colas
 | titre=Les mots à trait d’union
 | lieu=Paris
 | éditeur=CNRS-INaLF, Didier Érudition
 | collection=Études de sémantique lexicale
 | année=1994
 | pages totales=351
 | format=pdf
 | isbn=
 | lire en ligne=http://www.mathieu-colas.fr/michel/Composes/Origines%20du%20trait%20d%27union.pdf
}}.
* {{article
 | prénom1 = Michel | nom1 = Mathieu-Colas
 | titre = Un dictionnaire électronique des mots à trait d’union
 | périodique = Langue française
 | numéro = 108
 | année = 1995
 | pages = 76-85
 | éditeur = Larousse
 | url = http://www.persee.fr/showPage.do?urn=lfr_0023-8368_1995_num_108_1_5322
}}.
* {{Ouvrage
 | prénom1=Michel
 | nom1=Mathieu-Colas
 | titre=Flexion des noms à trait d’union
 | éditeur=
 | année=2010
 | isbn=
 | lire en ligne=http://hal-univ-paris13.archives-ouvertes.fr/docs/00/48/60/60/PDF/Flexion_des_noms_a_trait_d_union.pdf
}}.
* {{article
 | prénom1 = Michel | nom1 = Mathieu-Colas
 | titre = Syntaxe du trait d’union
 | périodique = [[Lingvisticae Investigationes]]
 | volume = 19 | numéro = 1
 | année=1995
 | pages = 153-171
 | éditeur = John Benjamins
 | url = http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/43/38/40/PDF/Syntaxe_du_trait_d_union.pdf
 | format = pdf
}}.
* {{lien web
  |auteur=[[Ministère de la Justice (France)|Ministère de la Justice]] de la République française
  |titre=Instruction générale relative à l’état civil
  |date=11 mai 1999
  |url=http://www.insee.fr/fr/publics/collectivites/fichier_etat_civil_pdf/IGREC.pdf
  |consulté le=19 janvier 2014
  |site=[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee.fr]]
  |id=igrec
}}.
* {{article
  |auteur=Ministère de la Justice de la République française
  |titre=Circulaire du 28 octobre 2011 relative aux règles particulières à divers actes de l’état civil relatifs à la naissance et à la filiation
  |périodique=Bulletin officiel du Ministère de la Justice et des Libertés
  |lire en ligne=http://www.textes.justice.gouv.fr/art_pix/JUSC1119808C.pdf | format = pdf
  |numéro=2011-11
  |jour=30|mois=novembre|année=2011
  |id= JUSC1119808C
}}.
* {{Ouvrage |auteur1=Office fédéral de topographie, direction fédérale des mensurations cadastrales |titre=Recommandation « Adressage des bâtiments et orthographe des noms de rues », version 1.6 |éditeur= |année=2005 |mois=mai |format=pdf |isbn= |lire en ligne=http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/news/publikationen.Document.68591.pdf |id=OFT}}.
* {{article |id=GazetteQC1982 |auteur=Gouvernement du Québec |url=http://unstats.un.org/unsd/geoinfo/ungegn/docs/4th-uncsgn-docs/e_conf_74_L31.pdf |format=pdf |titre=Choix des noms de lieux et règles d’écriture en matière de toponymie |périodique=Gazette officielle du Québec |numéro=15, partie 2 |jour=31 |mois=mars |année=1982 |page=1249}}, présentation du Canada à la Quatrième conférence des Nationes Unies sur la normalisation des noms géographiques, Genève, {{date-|24 août}}-{{date-|14 septembre 1982}}.
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Aurel |nom1=Ramat |lien auteur1=Aurel Ramat |titre=[[Le Ramat de la typographie|Le Ramat typographique]] |éditeur=[[éditions Charles Corlet]] |année=1994 |pages totales=127 |isbn=978-2-85480-468-3}}.
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Aurel |nom1=Ramat |titre=Le Ramat de la typographie |éditeur=Aurel Ramat éditeur |année=2008 |numéro d'édition=9 |pages totales=224 |isbn=978-2-922366-04-4}}.
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Aurel |nom1=Ramat |prénom2=Romain |nom2=Muller |titre=Le Ramat européen de la typographie |lieu=Dijon |éditeur=De Champlain |année=2009 |pages totales=224 |isbn=978-2-9534965-0-5}}.
* {{article
  |auteur=République française
  |titre=Instruction du 12 avril 1966 modifiant l’instruction générale relative à l’état civil
  |périodique=Journal officiel
  |jour=3|mois=mai|année=1966
  |pages=3516-3531
  |id=JO-19660503
  |lire en ligne=http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=19660503&numTexte=&pageDebut=03516&pageFin=03531
}}.
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Adolphe |nom1=Thomas |titre=Dictionnaire des difficultés de la langue française |lieu=Paris |éditeur=Larousse |année=2007 |pages totales=435 |isbn=978-2-03-583711-0}}.

== Annexes ==
=== Articles connexes ===
* [[Emploi du trait d'union pour les préfixes en français]]
* [[Comparatif des différents codes typographiques francophones]]
* [[Rectifications orthographiques du français en 1990]]
* [[Guerre du trait d'union]] (qui divisa la République fédérale tchéco(-)slovaque)
* [[Trait d'union conditionnel]] (c'est-à-dire virtuel) indique où une coupure de mot est permise
* {{page h|Double tiret}}
* [[Césure (typographie)|Césure]], [[syllabe]]

=== Liens externes ===
* {{Lien web |auteur institutionnel=<!--Conseil supérieur de la langue française--> |url=http://www.academie-francaise.fr/sites/academie-francaise.fr/files/rectifications_1990.pdf |format=pdf |titre=Les rectifications de l’orthographe |description=Rapport devant le Conseil supérieur de la langue française |éditeur=[[Journal officiel de la République française]] |date=6 décembre 1990 |site=[[Academie-francaise.fr]] |consulté le=28 juillet 2024 |page=}} {{Commentaire biblio SRL|Quelques généralités sur le trait d’union lors des [[rectifications orthographiques du français en 1990]].}}
* [http://listetypo.free.fr/JPL/Orthotypo-Lacroux.pdf Orthotypo : Orthographe & typographie françaises] - Jean-Pierre Lacroux {{pdf}} (voir également [http://www.orthotypographie.les-hurtig.org la version HTML de l'ouvrage] sous licence [[Creative Commons]]).
* [https://www.lexpress.fr/culture/tirets-et-parentheses-ou-le-for-interieur_780021.html Tirets et parenthèses, ou le for intérieur] - Pedro Uribe Echeverria, ''[[L'Express]]'', {{date-|12 août 2009}}.

{{Palette|Symboles typographiques}}
{{Portail|écriture}}

[[Catégorie:Ponctuation]]
[[Catégorie:Symbole mathématique]]
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