Parkine
Apparence
La parkine est une enzyme de type ubiquitine ligase dont le gène, PARK2, est situé sur le chromosome 6 humain.
Rôles
[modifier | modifier le code]Comme ubiquitine ligase, elle facilite la dégradation des protéines par le protéasome. Elle contribue à maintenir l'intégrité de la membrane mitochondriale[5] en association avec le PINK1[6], ce dernier activant la parkine par l'intermédiaire d'une phosphorylation de l'ubiquitine[7].
Elle empêche également l'internalisation du récepteur de l'EGF et active la voie du phosphoinositide 3-kinase/Atk[8].
En médecine
[modifier | modifier le code]La mutation du gène entraîne une syndrome parkinsonien avec une transmission autosomale récessive. Ce gène constitue ainsi une piste de recherche pour la thérapie génique de la maladie de Parkinson[9].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- GRCh38: Ensembl release 89: ENSG00000185345 - Ensembl, May 2017
- GRCm38: Ensembl release 89: ENSMUSG00000023826 - Ensembl, May 2017
- « Publications PubMed pour l'Homme », sur National Center for Biotechnology Information, U.S. National Library of Medicine
- « Publications PubMed pour la Souris », sur National Center for Biotechnology Information, U.S. National Library of Medicine
- Corti O, Brice A, Mitochondrial quality control turns out to be the principal suspect in parkin and PINK1-related autosomal recessive Parkinson’s disease, Curr Opin Neurobiol, 2013;23:100–108
- Pilsl A, Winklhofer KF, Parkin, PINK1 and mitochondrial integrity: emerging concepts of mitochondrial dysfunction in Parkinson’s disease, Acta Neuropathol, 2012;123:173–188
- Koyano F1, Okatsu K1, Kosako H et al. Ubiquitin is phosphorylated by PINK1 to activate parkin, Nature, 2014;510:162–166.
- Fallon L1, Bélanger CM, Corera AT et al. A regulated interaction with the UIM protein Eps15 implicates parkin in EGF receptor trafficking and PI(3)K-Akt signalling, Nat Cell Biol, 2006;8:834–842
- Yamada M, Mizuno Y, Mochizuki H, Parkin gene therapy for α-synucleinopathy: a rat model of Parkinson’s disease, Hum Gene Ther, 2005;16:262–270