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Louis Boullogne

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Louis Boullogne
Portrait de Louis de Boullogne « le père ». Estampe de Louis Surugue d'après un tableau peint par Matthieu.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 64 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Famille
Famille de Boullogne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Autres informations
Membre de
Maître

Louis Boullogne[2], dit Louis le père, né à Paris le et mort à Paris en juin 1674, est un peintre et graveur français.

Fils de Louis Boullongne[2] et Marie Regnoton, Louis Boullogne naît à Paris le [1].

Après avoir été formé chez un peintre du faubourg Saint-Germain, puis auprès du peintre Jacques Blanchard (peut-être dès 1629), il se rend en Italie grâce à une pension accordée par la Ville de Paris, et séjourne à Rome où il est présent entre 1634 et 1637 et où il grave le célèbre Enlèvement d'Hélène de Guido Reni, puis réalise peut-être un court séjour à Venise (où il grave le Martyre de saint Sébastien de Véronèse). Il rentre à Paris vers 1638-1639 et entame une importante carrière. Il reçoit commande d'un grand Portrait collectif du prévôt et des échevins de Paris pour l'Hôtel de Ville, et réalise plusieurs « Mays » de Notre-Dame en 1646, 1648 et 1657. Il peint également deux plafonds pour l'hôtel Macé de La Bazinière, sur le quai Malaquais, où il représente Le Soleil levant et Diane sur son char (perdus). Il est signalé en 1644 et 1645 comme « peintre du roi et de la ville [de Paris] ». Il contribue beaucoup à l’organisation de l’Académie de peinture dont il est l'un des membres fondateurs en 1648, et où il exerça les fonctions de professeur à partir de 1656 et jusqu’à sa mort. En 1672, il prend part aux travaux de décors de la pompe funèbre du chancelier Pierre Séguier sous la direction de Charles Le Brun, et expose au Salon de 1673.

Il possédait un remarquable talent de copiste et on raconte à ce sujet de nombreuses anecdotes plus ou moins authentiques[réf. nécessaire]. Pour Notre-Dame, Louis Boullogne a peint Saint Simeón, Le Miracle de saint Paul dans Éphèse et la Décollation de saint Paul.

Il eut deux fils, Bon et Louis, et deux filles, Geneviève et Madeleine, tous quatre artistes peintres. Sa fille Geneviève épousa le sculpteur Jean-Jacques Clérion (vers 1640-1714).

Notes et références

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  1. a et b Caix de Saint-Aymour, 1919, p. 1.
  2. a et b L'orthographe du nom varie beaucoup : Boulogne, Boullogne, Bouloigne, Boulongne, Boullongne, etc.[1]
  3. Corentin Dury, Musées d'Orléans, Peintures françaises et italiennes, XVe – XVIIe siècles, Orléans, Musée des Beaux-Arts, , n°115

Bibliographie

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  • André Félibien, Entretiens sur les vies et les ouvrages des plus excellents peintres anciens et modernes, t. 5e partie - 10e entretien, Paris, (lire en ligne), p. 158-161.
  • Ferdinand Hoefer, Nouvelle Biographie générale, t. 7, Paris, Firmin-Didot, 1857, p. 11.
  • Amédée de Caix de Saint-Aymour (préf. André Michel), Une famille d'artistes et de financiers aux XVIIe et XVIIIe siècles : Les Boullongne, Paris, H. Laurens, , 340 p. (OCLC 496089901, BNF 34209957, lire sur Wikisource, lire en ligne).Voir et modifier les données sur Wikidata.
  • Jean Rivet, « Louis de Boulogne d'après les sources contemporaines », Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art français, 1997, p. 127-156.
  • Stéphane Loire, « Louis de Boullogne, 1609 - 1674, peintre, graveur et dessinateur », Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art français, 1997, 1998, p. 99-126.
  • Arnauld Brejon de Lavergnée, « Tableaux de chevalet de Louis de Boullogne (1606-1674) », Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art français, année 2002, 2003, p. 43-49.
  • François Marandet, « Louis I Boullogne (Paris, 1609 - id., 1674), les bases du style redéfinies », Les Cahiers d'histoire de l'art, n°12, 2014, p. 39-43.

Articles connexes

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Liens externes

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