Louis Bas
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Instruments | |
---|---|
Maître | |
Distinction |
Louis Bas (Louis Jean Baptiste Bas) (né le à Paris, décédé en ) est un hautboiste et compositeur français.
Biographie
Louis Bas est élève dans la classe de Georges Gillet (1854–1920) au conservatoire de Paris et reçoit un premier prix de hautbois[1] en 1885 (2e accessit en 1883, 1er accessit en 1884).
Louis Bas est soliste à l’orchestre de l'Opéra de Paris. Il rejoint la Société des concerts du Conservatoire en 1889 puis il la quitte en 1904. Il joue également comme hautboiste aux Concerts du Châtelet[2].
Il est décoré comme officier de l'Académie en 1892[2].
Il joue également avec la Société du double quintette, fondée en 1896 par les meilleurs instrumentistes à vents de l'époque.
Il part pour les Etats-Unis en 1918 pour jouer du cor anglais[2].
Dans une démarche à fournir des œuvres aux « instruments peu favorisés », Camille Saint-Saens compose en mai-juin 1921 la sonate pour hautbois et piano en ré majeur, op. 166, qu'il dédie à Louis Bas[3]. Il est également le dédicataire d'oeuvres de Philippe Gaubert, Auguste Chapuis, Louis Adolphe Mayeur et de René de Boisdeffre.
Louis Bas joue sur des instruments de la maison Cabart, réputée pour la facture d'instruments à vents (hautbois, basson). Il se marie avec Lucie Léonie Thibouville à Paris le [4] à Paris le 03 décembre 1889 et devient le gendre de Jean-Baptiste Thibouville-Cabart (1832-1897) et de Rose-Léonie. Il travaille pour l’entreprise de sa belle-famille et occupe le poste de gérant du magasin au 15, boulevard Saint-Martin à Paris[1]. L'association entre Louis Bas et son beau frère Paul-Désiré Thiberville augmentera la renommée de l'entreprise familiale dans la fabrication des instruments à anche double et continuera jusqu'en 1948[5], année du rachat de l'entreprise par André Lhéridat et Marcel Lefèvre.
Il est l'oncle du flûtiste Georges Laurent (1886-1964), qu'il initie à la musique.
Méthode
- Méthode nouvelle de hautbois théorique et pratique contenant des photographies explicatives, de nombreux exercices, des leçons mélodiques et une description complète de la fabrication des anches (1905)
- Etude de l'orchestre. Recueil de passages difficiles pour le hautbois, extraits des symphonies, ouvertures, opéras, oratorios et autres ouvrages classiques et modernes, revus par Louis Bas (1911)
- Méthode élémentaire de hautbois, à l'usage des écoles et collèges (extraite de sa Méthode) (1913)
Transcription
- Concerto n° 8 en si bémol majeur pour hautbois et orchestre de Georg Friedrich Händel [n° 1 des 3 Concertos pour hautbois, cordes et b. c. Craig Bell 5] ; Transcrit pour hautbois et piano par Louis Bas (1913)
- Concerto n° 9 en si bémol majeur pour hautbois et orchestre de G.F. Haendel : [Craig Bell 5 n° 2] ; Transcrit pour hautbois et piano par Louis Bas (1914)
- Concerto n°10 en sol mineur. Concerto grosso. pour hautbois et orchestre de Georg Friedrich Händel ; Transcrit pour hautbois et piano par Louis Bas (1919)
Enregistrement
- Quintette pour vents et piano op. 81 (Andante) de Ludwig van Beethoven, Société des Instruments à Vents de Paris (Louis Bas, hautbois), Lucien Wurmser (piano), (Gramophone, db 1640, 78 t, 1928)
- Gavotte du Sextet pour piano & vents de Ludwig Thuille (1887): Andante, quasi Allegretto, avec le quintette à vent Taffanel: Erwin Schulhoff (p), Louis Bas (htb), Jules Vialet (cor), Edouard Hénon (bas. ), René Le Roy (fl), Achille Gras (cl). Enregistrement The French Accent, (CD, label Oboe Classics, CC2025, 13 mai 2013)
Notes et références
- Constant Pierre, Les facteurs d’instruments de musique, les luthiers et la facture instrumentale, Paris, E. Sagot, , 440 p. (BNF 31108677, lire en ligne), p. 325.
- (en) « Bas, Louis Jean Baptiste », sur composers-classical-music.com, (consulté le ).
- « Sonate pour hautbois et piano op. 166 (Camille Saint-Saëns) », sur bruzanemediabase.com, (consulté le ).
- « Thibouville Cabart », sur luthiervents.blogspot.com, (consulté le ).
- Jean-Yves Rauline et François Camboulive, « Regards sur la facture instrumentale normande. La Couture-Boussey et ses environs. », Études Normandes, vol. 54e année, n°2, , p. 67-68 (DOI 10.3406/etnor.2005.1590, lire en ligne, consulté le ).