Liste des accidents ferroviaires en France dans les années 1930
Apparence
Cet article présente une liste des accidents ferroviaires en France dans les années 1930.
1930
- - Vers 7 heures, sur la ligne de Saint-Étienne à Roanne, à la sortie de la gare de Veauche - Saint-Galmier, l'express Paris – Saint-Étienne prend en écharpe sur un aiguillage un train de marchandises en cours de manœuvre n'ayant pas encore totalement dégagé la voie principale. La locomotive tamponneuse, dont le chauffeur est tué, est projetée hors des rails sur une maisonnette de garde-barrière dans laquelle elle écrase un enfant dormant dans son lit. L'accident fera aussi 9 blessés, dont 7 parmi les voyageurs[1].
- - Sur la ligne Besançon-Belfort, à la sortie du tunnel de Laissey, vers 9 heures 30, un train spécial de réservistes regagnant leurs foyers après une période d'instruction au camp du Valdahon, dont le passage n'a pas été annoncé au responsable d'un chantier de réfection de voie, aborde une portion dégarnie de ses rails et de ses traverses. La machine laboure le ballast et se couche contre la paroi rocheuse. Les deux voitures en bois qui la suivent viennent s'y encastrer. On en tirera huit morts et cinquante-sept blessés[2].
- - À 22 heures 28, sur la ligne Paris-Marseille, peu avant la gare de Montereau, le rapide Paris-Nice déraille en heurtant un "lorry"[3] déposé par malveillance sur la voie. La machine, le fourgon et les trois voitures de tête se couchent. On dénombrera sept morts et huit blessés graves[4].
- - À Andancette (Drôme), sur un passage à niveau de la ligne Lyon-Marseille resté ouvert, un train de marchandises pour Marseille pulvérise une automobile, tuant ses quatre occupants[5].
- - Sur la ligne Paris-Mantes par Poissy, à la suite d'un probable acte de sabotage des signaux, vers 23 heures 45, un train de marchandises venant d'Achères est dirigé à pleine vitesse sur une voie de garage près de la gare de Maisons-Laffitte. Il défonce un heurtoir et déraille. Dans son fourgon de tête écrasé, le chef de train est tué. Le conducteur[6] du fourgon de queue est blessé. Les cheminots de la gare parviendront à arrêter un rapide venant de Trouville-Deauville quelques mètres avant qu'il ne percute l'amoncellement des débris[7].
- - À l'entrée de la gare de Saverne, sur la ligne Paris-Strasbourg, vers 7 heures, un train venant de Molsheim est heurté par une machine haut-le-pied en manœuvre. Les deux machines, un fourgon postal et deux voitures sont détruits. La collision fera un mort et plusieurs blessés parmi les postiers et les voyageurs[8].
- - Sur le réseau des mines de Creutzwald-la-Croix (Moselle), vers 13 heures 30, collision frontale sur une voie une courbe entre deux trains poussés par l'arrière, transportant l'un des mineurs, l'autre du charbon. De deux voitures disloquées on tirera cinq morts et quarante-cinq blessés[9].
- - Sur la ligne Le Mans-Paris, à 17 heures 10, en gare de Chartres, un express supplémentaire dont les freins ont lâché tamponne une machine haut-le-pied. La locomotive tamponneuse, le fourgon et une voiture de tête quittent les rails. Le chef de train et le mécanicien sont tués, le chauffeur et un voyageur sont gravement blessés, une quarantaine d'autres personnes sont contusionnées[10].
- - Vers 19 heures, à la sortie de la gare Saint-Lazare, une rame de matériel vide en attente de garage stationnant au niveau du pont-Cardinet est percutée par un train pour Mantes, dont le fourgon et la première voiture se télescopent dans le choc. Des voyageurs affolés descendent sur les voies et sont fauchés par une autre rame entrant en gare. On dénombrera quatre morts et trente blessés, dont quatre graves. Dans la foule se pressant en gare à l'annonce de l'accident, une personne mourra étouffée[11].
- - Sur le chemin de fer de l'est de Lyon, au passage à niveau du Lantey, à Passins, peu avant Morestel, un train venant de Lyon percute à 20 heures 30 un autocar assurant la liaison Lyon-Saint-Genix-d'Aoste, tuant quatre de ses passagers et en blessant une dizaine d'autres[12].
- - À Évreux, un lourd train de marchandises parti de la gare d'Evreux-Embranchement pour la desserte d'Evreux-Ville sur la ligne d'Acquigny déraille à l'approche de cette gare. Sa machine défonce un butoir et fait une chute de trois mètres. Le mécanicien est tué[13].
- - Vers 4 heures, sur la ligne Limoges- Périgueux, l'express Genève-Lyon-Bordeaux, tiré par deux locomotives, déraille près de la gare de Ligueux à la suite d'un affaissement de la voie causé par de fortes pluies. L'accident fera dix-sept morts (parmi lesquels trois Suisses[14]) et une quarantaine de blessés[15],[16].
- - Sur la ligne Angers-Nantes, après Ancenis, à Oudon (Loire-Atlantique), vers 22 heures, une colline minée par les pluies s'effondre au passage du rapide Paris Nantes, dont la locomotive et deux voitures plongent dans la Loire. Le mécanicien sera noyé, une quinzaine de personnes seront blessées. Reconnue à risque, la portion de voie où a eu lieu l'accident était gardée, mais son surveillant avait été enseveli sous l'éboulement[17].
1931
- - Étampes : À 20 heures 20, au passage en gare d'Étampes du rapide de 1re et 2e classe Paris - Hendaye, alors que la machine et les premières voitures franchissent normalement un aiguillage, il change de position pour des raisons demeurées inconnues et la queue du train quitte les rails. Le wagon restaurant et le fourgon se renversent et percutent un train de banlieue vide garé sur une voie voisine. L'accident fera dix morts et une quarantaine de blessés[18].
- - Près de Merxheim, sur la ligne Strasbourg-Mulhouse, vers 4 heures 50, un train de marchandises venant de Mulhouse brûle un signal d'arrêt, et prend en écharpe un autre train venant de Colmar. Le chef du train tamponneur est tué[19].
- - Dans la grande banlieue de Lille, à Wicres, vers 14 heures, sur un passage à niveau non gardé d'une ligne privée dite ligne Michon[20] allant de Don-Sainghin à Fromelles, un train de marchandises roulant au pas télescope un autocar transportant une quarantaine d'ouvrières des usines textiles rentrant du travail, dont huit sont tuées et une trentaine blessées[21].
- - Vers 19 heures, sur la ligne de Castelnaudary à Rodez, entre Albi et Castres, près de Lombers les deux machines et les trois premières voitures d'un train de voyageurs en double traction déraillent et se couchent sur le remblai. Un des mécaniciens est tué, le second et les deux chauffeurs sont grièvement blessés, ainsi qu'une voyageuse. Le garde-frein et cinq voyageurs sont plus légèrement atteints[22].
- - Sur la ligne Paris-Strasbourg, à Lagny, sur un passage à niveau dont les barrières n'ont pas été fermées, le rapide Paris-Charleville percute vers 7 heures 30 un autobus dont le conducteur est tué, mais dont les trente passagers sont indemnes[23].
- - Vers 16 heures 30, au niveau des ateliers de La Chapelle, une erreur d'aiguillage fait dérailler un train de voyageurs vide refoulant vers la gare du Nord pour mise à quai. Le conducteur[6] est tué dans son fourgon renversé[24].
1932
- . À l'entrée de la gare de Saint-Just-en-Chaussée, l'omnibus Paris-Abbeville déraille à 19 heures 10. Des voitures de 3e classe complètement disloquées, et de la cabine d'aiguillage qu'elles ont écrasée, on tirera onze morts et une quinzaine de blessés. Sur les causes de l'accident, l'enquête ne tranchera pas entre une rupture d'essieu ou un écartement de la voie[25].
- . À Montereau, vers 9 heures 15, le train Paris-Milan heurte une machine de manœuvre. La locomotive se couche, et les trois voitures de tête la télescopent. L'accident fera deux morts, le chauffeur du rapide et un employé des Postes, et quatorze blessés[26].
- . Sur la ligne de Verdun à Hagondange, vers minuit, un train de marchandises déraille après son départ de Verdun par suite d'une rupture d'attelage à la sortie du tunnel de Tavannes dans la montée vers Eix. Des wagons dévalent la pente et se brisent. Un conducteur[6] est tué[27].
- . Sur la ligne Strasbourg-Saint-Dié, vers 6 heures, avant la gare d'Hersbach à la suite de la rupture d'un de ses essieux, une voiture mixte de première et deuxième classe (vide) du train allant de Saales à Strasbourg heurte au passage un butoir et est projetée sur une voiture de troisième classe bondée, faisant un mort et trois blessés[28].
- . À l'entrée en gare de Sarrebourg, en courbe prononcée, vers 19 heures 40, l'express Bâle-Luxembourg-Ostende ne ralentit pas suffisamment. La machine et les fourgons se renversent, trois voitures déraillent. Le mécanicien est tué, le chauffeur et un voyageur sont grièvement blessés. D'autres voyageurs sont contusionnés[29].
- . Le tramway à vapeur départemental allant de Montauban à Monclar-de-Quercy déraille vers 10 heures 30 peu après son départ de Montauban. Le mécanicien, écrasé sous la machine renversée, est tué; le chauffeur est blessé, et les voyageurs sont indemnes[30].
- . Sur la ligne de Lison à Lamballe, vers 17 heures 50, à son entrée en gare de Cérences, un train de voyageurs allant de Folligny vers Saint-Lô tamponne un train de marchandises en manœuvre. On dénombrera huit morts et dix-neuf blessés[31].
- . À Dijon, les barrières du passage à niveau de la rue d'Auxonne sur la ligne Dijon-Is-sur-Tille sont restées ouvertes lorsque survient, vers 16 heures 30,l'express Nancy-Saincaize, qui écrase un piéton et percute la plateforme arrière d'un tramway, tuant trois de ses passagers et en blessant trois autres[32].
- . Au matin, les freins d'un tramway de la ligne Neufchef-Hayange (Moselle) lâchent dans une descente, et il déraille sur un passage à niveau avec une ligne de chemin de fer, percutant un pylône en se renversant. Sur les soixante-dix passagers, deux seront tués, vingt-cinq blessés[33].
- . Sur la ligne de Quillan (Aude) à Rivesaltes (Pyrénées-Orientales), au passage à niveau de la gare de Maury, un automobiliste défonce les barrières juste avant le passage de l'omnibus Quillan-Perpignan, qui déraille sur les débris. Les deux machines se renversent, et une voiture de troisième classe est broyée. Bilan : sept morts et vingt blessés[34],[35].
1933
- . Sur la ligne à voie métrique de Caudry à Denain de la Société des Chemins de fer du Cambrésis, vers 5 heures 45, peu avant la gare de Quiévy, un train de voyageurs déraille. Le mécanicien est écrasé sous sa machine renversée, le chauffeur blessé. Une dizaine de voyageurs sont contusionnés[36].
- . À 4 heures 50, au passage à la gare de triage située au lieu-dit le Grand-Blottereau (à quatre kilomètres de Nantes), un train supplémentaire triplant le rapide 141 Paris-Le Croisic s'engage trop rapidement (92 km/h) sur une voie provisoire posée à la suite du déraillement d'un train de marchandises trois jours plus tôt et limitée à 30 km/h. Après une tentative désespérée de freinage, la locomotive et le tender se couchent, le fourgon et les huit voitures du convoi, toutes à caisse en bois, se télescopent. On dénombrera quatorze morts et 124 blessés[37]. Le mécanicien, indemne, reconnaitra avoir méconnu la signalisation[38] et sera condamné à un an de prison et trois cents francs d'amende, emprisonnement assorti du sursis compte tenu de ses vingt-six ans d'un service jusque là irréprochable[39].
- . Un retour de flamme se produit aux environs d'Alfortville sur la locomotive d'un train de banlieue parti à 21 heures 19 de Paris-Lyon pour Montereau. Transformés en torches vivantes, le mécanicien et le chauffeur tentent en vain d'éteindre leurs vêtements en feu en puisant de l'eau sur le tender: Le premier a le crâne fracassé par un pont et est précipité sur les voies où il est écrasé, le second est carbonisé. Le convoi continue sa route jusqu'à Villeneuve-Triage, où il s'arrête faute de pression[40].
- . Sur la ligne de Montérolier-Buchy à Motteville, à 8 heures 30, près de la gare de Bosc-le-Hard, à un passage à niveau gardé mais resté ouvert à raison du trafic engendré par une foire locale, un train de marchandises allant vers Le Havre percute une voiture hippomobile, tuant ses trois occupants, dont une mère de douze enfants invitée à monter 300 mètres avant le lieu de l'accident[41].
- . À la suite d'un freinage brutal, les deux dernières voitures et le fourgon de queue du rapide Royan-Paris déraillent vers 15 heures 30 près de la gare de Meigné-le-Vicomte, sur la ligne Bordeaux-Paris par Chartres. Le chef de train est tué, vingt-cinq voyageurs sont blessés[42].
- . Vers 15 heures 45, sur la ligne Dijon-Lyon, le passage à niveau de Nuits-Saint-Georges est fermé lorsque se présente une automobile transportant huit personnes, dont cinq enfants. Cédant à la demande pressante du conducteur, la garde-barrière remplaçante lui ouvre le passage au moment où arrive le rapide Paris-Vintimille, qui écrase le véhicule et tue tous ses occupants[43].
- . Vers 9 heures 50, le train Cherbourg-Paris déraille à vive allure au point kilométrique 121.7 dans une courbe précédent le petit pont de Saint-Élier, entre Conches-en-Ouche et La Bonneville-sur-Iton (Eure). Des voitures tombent dans la rivière Le Rouloir. On dénombre trente-sept morts, dont le professeur Pierre Villey, et plus de cent blessés. Bien que le Réseau de l'État s'en soit défendu, la cause de l'accident est sans doute imputable à l'affaissement de la voie sous la charge de la locomotive 241-022. En effet, la voie était fragilisée à cet endroit par un chantier de « soufflage mesuré » (opération destinée à compenser l'affaissement de la voie en la soulevant pour ajouter manuellement un complément de ballast sous les traverses)[44] qui n'avait pas été accompagné d'une limitation de vitesse. En août de l'année suivante, à la suite du volumineux rapport établi par les experts, le juge d'instruction inculpera d'homicide involontaire les chefs de canton, de district et de section responsables des travaux, qui ne seront toutefois pas jugés[45].
- - En gare de Verberie, sur la ligne d'Ormoy-Villers à Amiens, vers 22 heures 40, un train de marchandises en prend en écharpe un autre. Les deux machines et plusieurs wagons déraillent. Un chef de train est tué[46].
- - Sur la ligne de Dôle à Frasne, au point kilométrique 405, entre deux petits tunnels situés dans la montée de Mesnay-Arbois vers Pont-d'Héry, vers 8 heures 30, le rapide Vallorbe-Paris fauche une équipe d'ouvriers travaillant à la réfection des voies, malgré le dispositif de sécurité censé les protéger, en tuant huit et en blessant grièvement quatre[47].
- - Lagny-Pomponne, un express à destination de Strasbourg percute à 120 km/h en pleine nuit un train supplémentaire pour Nancy roulant devant lui à 60 km/h, et écrase ses anciennes voitures en bois, bondées à la veille de Noël. L'accident fait plus de deux-cents morts et entraîne de nombreuses conséquences sur l’exploitation des chemins de fer français, notamment en hâtant la mise en place d'une signalisation normalisée dite (Code Verlant), toujours en vigueur de nos jours, et en accélérant la réforme des vieilles voitures en bois, qui avaient été de véritables pièges lors de la collision[48].
1934
- - En gare de Sallaumines, sur la Ligne de Lens à Don - Sainghin, vers 14 heures, un train de mineurs en attente du départ est percuté par une machine haut-le-pied circulant tender en avant, dont le mécanicien n'a pas vu un signal d'arrêt. Le choc éventre la dernière voiture et projette la suivante hors de la voie, faisant un mort et quarante blessés[49].
- - Sur la ligne Brive-Périgueux, au passage à niveau de Saint-Crepin-d'Auberoche, la fille de la garde-barrière, âgée de dix ans, qui remplace sa mère, accepte d'ouvrir la barrière fermée à une automobile alors qu'arrive le train Brive-Périgueux, qui tue ses quatre occupants[50].
- - Sur la ligne Paris-Mantes par Poissy, près de la gare de Houilles, vers 22 heures 45, une rame de matériel vide en panne est heurtée par un train de banlieue réversible pour Poissy, dont le mécanicien, placé dans la voiture-pilote, et seul tué dans la collision, n'a pas respecté la signalisation. L'accident fait également soixante et onze blessés[51].
- - En gare d'Arvant (Haute-Loire), à la suite d'une erreur d'aiguillage, vers 8 heures 20, un train de voyageurs allant de Brioude à Clermont-Ferrand est orienté vers une voie de garage sur laquelle stationne un train de marchandises, qu'il tamponne. Le chef de train est tué, et une dizaine de voyageurs sont blessés[52].
- - À l'entrée de la gare d'Avignon, à 3 heures 20, le Genève-Vintimille, dont le freinage est insuffisant, aborde une bifurcation à 40 km/h au lieu des 20 km/h autorisés. La locomotive, son tender et les huit premières voitures se couchent et percutent un train de marchandises garé sur la voie adjacente, faisant huit morts et vingt-huit blessés. D'abord considéré comme seul responsable, le mécanicien Achard est incarcéré[53], puis remis en liberté. Finalement, le juge d'instruction inculpera avec lui le chef de train Dupré pour homicide et blessures par imprudence. Le , le tribunal correctionnel d'Avignon leur infligera respectivement un mois de prison et cent francs d'amende, condamnations assorties du sursis[54].
- - Près de Tonnerre, sur la ligne Paris-Lyon, un rapide percute sur un passage à niveau un lourd camion avec remorque faisant le trajet Lille-Marseille et circulant sur la route nationale 5. Les occupants du train et du camion sont indemnes, mais le garde-barrière est tué par la projection d'un débris de la collision[55].
- - Sur la ligne de la rive droite du Rhône, vers dix-huit heures, au passage à niveau proche de la gare de Pont-Saint-Esprit, un train de marchandises heurte à la fois une automobile occupée par six personnes et une motocyclette sur laquelle ont pris place deux personnes. L'accident ne laissera aucun survivant. Averti de l'arrivée d'un train, le garde-barrière aurait omis d'abaisser les barrières[56].
- - Sur la ligne de Bordeaux à Lacanau de la Société Générale des Chemins de fer Économiques, vers 18 heures, au passage à niveau de Saint-Médard-en-Jalles, un autorail pour Bordeaux percute une camionnette transportant huit personnes, dont quatre sont tuées sur le coup, deux meurent peu après et deux sont grièvement blessées[57].
- - À 19 heures 20, à un passage à niveau non gardé sur la route nationale allant de Calais à Saint-Omer, un train de la courte ligne à voie métrique du tramway à vapeur d'Ardres à Pont-d'Ardres de la Compagnie générale de voies ferrées d'intérêt local percute une automobile, dont le réservoir d'essence explose. Les cinq occupants du véhicule sont carbonisés[58].
1935
- - Sur la ligne Paris-Clermont-Ferrand, en gare de Saint-Pierre-le Moûtier, vers minuit 45, un train de marchandises pour Clermont-Ferrand garé pour laisser passer deux trains de messageries s'engage prématurément sur la voie principale après le passage du premier, et est pris en écharpe par le second, qui projette sa locomotive sur la voie montant vers Paris, où elle est percutée par l'express Clermont-Ferrand-Paris, dont les fourgons postaux sont détruits dans la collision. Le double accident fera un mort et six blessés, dont quatre postiers ambulants[59].
- - Entre Libourne et Bordeaux, peu après la gare de Saint-Loubès, la rupture d'un bandage sur une voiture d'un express venant d'Angoulême provoque le déraillement du milieu du convoi, faisant quatre morts et vingt blessés[60].
- - Sur la ligne de Chatellerault à Loudun, peu après la gare de Cernay, le fourgon de tête d'un train de voyageurs pour Loudun déraille et se renverse, entraînant les trois voitures suivantes. L'accident fait un mort et un blessé[61].
- - À 2 heures 30, sur la ligne Bordeaux-Dax, près de la gare de Marcheprime, la double rupture d'un bandage et de l'attelage de la quatrième voiture du rapide Pyrénées-Côte d'Argent entraîne le déraillement de celles qui la suivent, dont deux s'écrasent contre un pilier de béton. L'accident fait quatre morts et dix blessés[62].
- - Sur la ligne de Culoz à Ambérieu, à Argis, entre les gares de Tenay-Hauteville et de Saint-Rambert-en-Bugey, à minuit, en plein orage, la chaudière de la locomotive de l'express Saint-Gervais-Paris explose et atterrit dans un pré à plus de 100 mètres de la voie, tuant le mécanicien et le chauffeur. Le châssis de la machine et le reste du train restent sur les rails et s'arrêtent un peu plus loin. L'enquête expliquera ultérieurement l'accident par une probable surpression due à une insuffisante alimentation en eau de la chaudière dans la montée de La Burbanche[63].
- - Vers 1 heure, sur la ligne Strasbourg-Metz, à Remilly, le garde barrière du passage à niveau d'Aubecourt ouvre la barrière à un camion qui tombe en panne sur la voie alors qu'arrive le rapide Bâle-Ostende. Le camion est broyé et prend feu; ses deux occupants sont tués. Sur la locomotive, qui déraille, le mécanicien et le chauffeur sont brûlés par la projection du carburant enflammé. Les voyageurs sont indemnes[64].
- - À 3 heures 20, sur la ligne Marseille-Lyon, à la suite d'un freinage trop brutal, deux kilomètres avant Avignon, un wagon-citerne d'un train de marchandises venant de Marseille déraille. Alors qu'il engage le gabarit sur la voie opposée, il est peu de temps après percuté par le rapide Genève-Vintimille ("Suisse-Méditerranée") qui provoque l'explosion des 5 000 litres d'essence qu'il contient. Le train tamponneur, emporté par sa vitesse, stoppe loin du foyer, et tous ses passagers sont indemnes. En revanche, deux cheminots, un mécanicien et son chauffeur, mourront brûlés. Illustration flagrante de l'imprécision de certains récits : selon la majorité des quotidiens de l'époque les victimes pilotaient le rapide[65]; selon une autre version, également plausible, elles étaient descendues du train de marchandises pour mesurer l'étendue des dégâts[66].
1936
- - En Côte d'Or, sur la ligne du tramway d'Arnay-le-Duc à Beaune, un convoi chargé de gravillons s'emballe dans la dangereuse descente vers Mavilly-Mandelot. Le mécanicien, le chauffeur et le chef de train sont tués[67].Il faut noter qu'en 1891 un grave accident s'était déjà produit au même endroit lors de la construction de la ligne[68].
- - En gare de Laroche-Migennes, vers minuit, le rapide Paris-Rome prend une aiguille en pointe à une vitesse excessive et déraille. Sur la locomotive couchée, le chauffeur et le mécanicien sont tués. Dans les voitures, aucun voyageur n'est blessé[69].
- - À une heure, sur la ligne Caen-Paris, près de la gare de Bernay, un garde barrière croit pouvoir rouvrir le passage à niveau de Boucheville, fermé avant l'arrivée d'un train de marchandises venant de Caen, pour laisser le passage à deux autocars d'excursionnistes de retour de Cabourg. Le second est percuté à 80 km/h par le train, en avance de deux minutes sur son horaire. Sept des vingt-six passagers sont tués sur le coup, douze, dont un décèdera par la suite, sont grièvement blessés[70].
- - Sur la ligne d'Esvres au Grand-Pressigny du réseau des Chemins de fer départementaux d'Indre-et-Loire, vers 8 heures, à un passage à niveau non gardé, un train allant de Ligueil à Esvres percute une camionnette des PTT transportant six personnes. Une est tuée, quatre sont grièvement blessées[71].
- - Sur le chemin de fer industriel à voie normale de la société de Dietrich, allant de Bannstein (ligne Bitche-Haguenau) à son usine de Mouterhouse[72], vers 20 heures, une locomotive haut-le-pied percute un autorail transportant du personnel. Celui-ci prend feu, son conducteur est tué, plusieurs passagers sont grièvement blessés[73].
- - Sur la ligne Angers-Nantes, à un passage à niveau situé près de la gare de Varades, vers 5 heures 30, l'express Lyon-Le Croisic broie un camion auquel le garde barrière avait laissé le passage sur demande de son conducteur. Celui-ci est tué[74].
- - À 14 heures 30, sur la ligne Paris-Nevers, l'express Paris-Saint-Étienne déraille peu avant la gare de Bourron-Marlotte. Dans son fourgon renversé, le conducteur[6] du train est tué. Une dizaine de voyageurs sont blessés, dont des enfants d'une colonie de vacances[75].
- - À Macquigny (Aisne), sur un passage à niveau non gardé de la ligne d'intérêt local de Saint-Quentin à Guise exploitée par la Compagnie des chemins de fer secondaires du Nord-Est, vers huit heures, un autorail percute une automobile qui prend feu, tuant ses trois occupants[76].
- - Sur la ligne du Pas-des-Lanciers à Martigues de la Régie départementale des Transports des Bouches-du-Rhône, à Châteauneuf-les-Martigues, vers 19 heures, au passage à niveau non gardé du Talan, un convoi de desserte de la raffinerie de La Mède percute un autocar allant de Port-de-Bouc à Marseille, tuant sept et blessant grièvement vingt de ses quarante passagers[77].
- - Sur la ligne électrifiée Bayonne-Toulouse, quelques kilomètres après Lourdes, à 14 heures, l'express Bayonne-Avignon, circulant au ralenti à cause d'une avarie de motrice, est percuté par l'omnibus qui le suit, autorisé par erreur à quitter la gare de Lourdes à la suite d'une confusion entre deux appels téléphoniques. Des dernières voitures du train tamponné on tirera 16 morts et une trentaine de blessés[78].
- - En Haute-Marne, sur la ligne Paris-Belfort, entre Chaumont et Langres, à Foulain, le rapide Calais-Bâle percute à vitesse réduite le rapide Paris-Bâle, arrêté en pleine voie à la suite d'une panne. Le choc fera deux morts, un voyageur et le mécanicien du train tamponné effectuant une réparation sous sa machine, et cinq blessés[79].
- - Sur la ligne Paris-Strasbourg, à 18 heures 30, l'express Strasbourg-Paris percute un camion sur le passage à niveau proche de la gare de Vitry-le-François. Des cinq occupants du camion, trois seront tués, un blessé, et un indemne[80].
1937
- - Sur la ligne d'Aire-sur-la Lys à Berck-Plage, à un passage à niveau non gardé, vers 19 heures 30, à Neuville-sous-Montreuil, un autorail percute une voiture qui prend feu. L'accident fera un mort et cinq blessés, dont deux dans un état désespéré[81].
- - À 13 heures 10, entre Bourges et Montluçon, à Corquoy, juste avant Châteauneuf-sur-Cher, l'express Paris-Le Mont-Dore heurte un arbre déraciné par une tornade. La locomotive, le tender et le fourgon se couchent, et la première voiture, en bois, s'encastre dans le fourgon et est laminée. On en retirera treine morts et trois blessés[82].
- - À 18 heures 30, le rapide Paris-Hendaye, composé de 11 voitures, déraille à 120 km/h au lieudit "La cabane", à deux kilomètres de la gare de Dax. Les trois derniers wagons sortent des rails, deux font une chute de 8 mètres dans un ravin rempli d'eau. Bilan : un mort et quarante-cinq blessés[83].
- - À la sortie de la gare du Mans, à 18 heures 45, un train pour Rennes, dont le mécanicien roule à une vitesse excessive malgré un signal d'avertissement percute l'arrière d'un train de voyageurs à destination de Caen, arrêté à un carré fermé. Le fourgon et les trois dernières voitures du train tamponné sont détruits. On en tirera neuf morts et trente-cinq blessés[84].
- - À Villeneuve-Saint-Georges, vers 23 heures, à la suite d'une erreur, la manœuvre d'un aiguillage sous les roues de l'express Paris-Saint-Étienne provoque son déraillement. Deux voitures sont disloquées, dont une en bois de laquelle on extraira la majorité des vingt-neuf morts et quarante blessés de l'accident[85]. En , les deux aiguilleurs responsables et le mécanicien du train seront condamnés par le tribunal correctionnel de Corbeil à des peines de un mois à dix jours de prison avec sursis[86]. Le , la cour d'appel de Paris atténuera sensiblement cette condamnation en considérant d'une part que la faute commise par les inculpés était atténuée par leurs mauvaises conditions de travail en période de pointe du trafic, et d'autre part que l'importance des pertes humaines causées par l'accident était due à la négligence du PLM intercalant des véhicules en bois dans un convoi de voitures métalliques[87].
- - Sur la Ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean, quatorze kilomètres après Angoulême, par suite d'une erreur de signalisation, un express Bordeaux-Paris arrêté derrière un train de marchandises en gare de Vars est tamponné par le train qui le dédoublait en le suivant à huit minutes d'intervalle. On dénombrera sept morts et trente blessés, dont dix-sept graves[88].
- - Sur le passage à niveau de Port-d'Atelier-Amance, sur la ligne Paris-Mulhouse, vers 17 heures, le rapide Belfort-Paris lancé à 110 km/h percute et traine sur 800 mètres une camionnette dont les deux occupants sont tués[89].
- - À Calais, à la bifurcation des lignes pour Boulogne et pour Lille, vers 10 heures 30, par suite d'une avarie de son bogie avant, la locomotive du rapide Bruxelles-Calais-Maritime déraille sur les aiguillages à la sortie de la gare des Fontinettes et se couche. Le mécanicien et le chauffeur, ensevelis sous les braises du foyer, sont carbonisés. Tous les voyageurs sont indemnes[90].
- - Vers 4 heures, à la sortie sud de la gare de Creil, malgré un avis de marche prudente, un train de marchandises en percute un autre arrêté dans le brouillard, et les wagons renversés sur les voies lors de la collision sont percutés par un troisième train en provenance de Chantilly. Le double accident fait un mort et six blessés[91].
- - À Calais, vers 6 heures 30, au même endroit que celui de l'accident du 1er novembre, un train de marchandises venant d'Hazebrouck déraille. Le chef de train est tué[92].
1938
- - Entre Narbonne et Perpignan, vers 5 heures 50, un omnibus pour Perpignan percute sur le passage à niveau de Port-la-Nouvelle demeuré ouvert un camion chargé de 11 000 litres d'essence, qui prend feu et incendie la maisonnette du garde-barrière, dans laquelle celui-ci sera carbonisé. Le conducteur du camion, le mécanicien et le chauffeur du train sont blessés[93].
- - À 19 heures, sur la ligne de Mortagne-au-Perche à L'aigle, un autorail venant de Mortagne, en panne de freins brûle la gare de Randonnai où il devait croiser celui venant de L'Aigle, et le percute peu après sur la voie unique. La collision fait trois morts et une quinzaine de blessés dont deux très graves[94].
- - Sur la ligne électrifiée Bordeaux-Bayonne, à 8 heures 15, près de la gare de Saint-Vincent-de-Tyrosse, l'omnibus Bayonne-Dax marchant à vitesse réduite à la suite d'une rupture de bandage est rattrapé et percuté par l'express Bayonne-Bordeaux, dont le conducteur a reçu des indications erronées de marche prudente de la gare de Labenne. La collision fait un mort et huit blessés[95].
- - Sur la ligne de Chartres à Bordeaux par Château-du-Loir, entre les gares de Noyant-Méon et de Linières-Bouton, vers 2 heures 30, après le passage simultané de deux trains de sens opposé, un garde-barrière intérimaire croit pouvoir ouvrir la barrière d'un passage à niveau où attendent des automobiles et deux autocars de pèlerins revenant de Lisieux. Survient alors un express supplémentaire pour Les-Sables-d'Olonne qui percute l'un des autocars, faisant sept morts et sept blessés[96].
- - Vers 18 heures, près de Reguiny, sur le réseau à voie métrique de la Compagnie des chemins de fer du Morbihan, un train ramenant des pèlerins du Pardon de Notre Dame du Roncier de Josselin à Locminé et Vannes déraille à 20 km/h dans une courbe, et ses deux premières voitures s'écrasent sur la machine. L'accident fera cinq morts et une vingtaine de blessés[97].
- - À 10 heures 15, sur la ligne de Perpignan à Villefranche-de-Conflent, au passage à niveau de Marquixanes. Alors que le garde-barrières a rouvert la circulation des véhicules sur la route nationale après le passage du train régulier se dirigeant vers Perpignan, une automotrice électrique effectuant des essais en ligne, dont il ignorait la venue, percute et coupe en deux l'autobus venant de Bourg-Madame. L'accident fera cinq morts et six blessés graves[98].
- - Au passage à niveau d'Hochfelden, sur la ligne de Strasbourg à Sarrebourg, vers 2 heures, un train de réservistes percute un camion transportant lui aussi des réservistes, dont on tirera trois morts et trois blessés graves[99].
- - À son entrée en gare de Nantes-Orléans, vers 17 heures, la locomotive du rapide Paris-les-Sables-d'Olonne déraille et se couche. Le mécanicien et le chauffeur sont tués. L'accident fait également quatre blessés, dont deux parmi les voyageurs[100].
- - Vers 3 heures 30, sur la ligne Paris-Lille, à Libercourt, sur un passage à niveau resté ouvert le garde-barrière n'ayant pas entendu son signal d'arrivée, le train postal de Paris à Lille heurte une automobile et tue ses deux occupants[101].
- - Vers 20 heures, entre Albert et Péronne, près de Cléry-sur-Somme, sur la ligne à voie métrique des Chemins de fer départementaux de la Somme, un autocar bondé allant de Saint-Quentin à Amiens est percuté sur un passage à niveau non gardé par un train de marchandises, qui déraille. L'accident fait trois morts et dix blessés graves[102].
1939
- - Sur la ligne électrifiée Paris-Toulouse, à proximité de la Gare de Châteauroux (Indre), l'express Paris-Toulouse percute à 110 km/h le wagon d'un train de messageries déraillé après heurt avec un bœuf échappé d'un wagon de marchandises et divaguant sur les voies. Une voiture de troisième classe en bois est broyée entre le wagon-poste et une voiture métallique. On en tirera 18 morts et une trentaine de blessés[103].
- - Entre Corbie et Amiens, près de Daours, sur la ligne Paris-Lille, un TAR prend feu à 125 km/h. Malgré l'arrêt rapide de la rame dès la détection de l'incendie, des voyageurs pris de panique resteront coincés derrière une porte d'intercirculation fermée et seront asphyxiés. On dénombrera quatre morts et vingt-cinq blessés. L'origine du sinistre sera attribuée à l'inflammation de la toile matelassée de crin constituant le soufflet d'intercirculation entre les caisses par une cigarette jetée par un voyageur[104].
- - Vers 22 heures, à la sortie de la gare Montparnasse, dans la gare annexe de l'avenue du Maine, un train en partance pour Versailles prend en écharpe un train venant de Rambouillet, dans lequel on dénombrera un mort et treize blessés[105].
- - À 4 heures 25, sur la ligne Paris-Orléans, deux trains évacuant des populations de la région parisienne sont arrêtés à un signal fermé avant la gare des Aubrais lorsqu'un troisième, dont le conducteur n'a pas observé les consignes de marche à vue prudente, les percute, projetant le second sur le premier. Le fourgon de queue et la dernière voiture de chacun des deux trains bondés sont écrasés. Malgré son bilan de trente-cinq morts et soixante-dix-sept blessés, l'accident sera occulté dans l'effervescence du début de la guerre[106].
- - Sur la ligne de Toul à Neufchateau, à Brancourt (Vosges), deux trains sont arrêtés l'un derrière l'autre à un sémaphore fermé. Le second, transportant des personnes évacuées de la rive gauche du Rhin, est percuté à 22 heures 40 par une rame militaire vide. L'accident, dû à la fois à un défaut de couverture du train tamponné par son conducteur[6] d'arrière et à une erreur du poste sémaphorique, fera seize morts et six blessés[107]..
- - Vers 6 heures, sur la ligne Paris-Strasbourg, à la bifurcation avec la ligne de Culmont-Chalindrey, un train de voyageurs quittant Toul pour Commercy est percuté par un convoi venant de Neufchâteau. L'accident fait deux morts, trois blessés graves et plusieurs blessés légers[108].
Notes et références
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Liste des accidents ferroviaires en France au XXe siècle » (voir la liste des auteurs).
- Le Petit Parisien du 12 février 1930, p. 3.
- Le Petit Parisien du 12 avril 1930, p. 1.
- Sorte de plateau roulant sur la voie utilisé pour le transport des rails
- Le Matin du 2 juin 1930, p. 1 et 3
- Le Petit Parisien du 28 juillet 1930, p. 1.
- À ne pas confondre avec le mécanicien : il s'agit d'un agent de sécurité imposé par l'article 17 de l'ordonnance du 15 novembre 1846 modifiée par décret du 1er mars 1901 portant règlement d'administration publique sur la police, la sûreté et l'exploitation des chemins de fer, selon lequel « chaque train de voyageurs, de marchandises ou mixte devra être accompagné : - 1° d'un mécanicien et d'un chauffeur par machine (...)- 2° du nombre de conducteurs et de garde-freins qui sera déterminé, suivant le nombre des véhicules, suivant les pentes, et suivant les appareils d'arrêt ou de ralentissement, par le ministre des Travaux publics, sur la proposition de la Compagnie…»
- Le Matin du 6 août 1930, p. 3.
- Le Figaro du 17 août 1930, p. 3
- Le Matin du 19 août 1930, p. 1, et Le Figaro du 20 août 1930, p. 3.
- Le Figaro des 1er septembre 1930 (p. 2), et 2 septembre 1930 (p. 3) et Le Matin du 1er septembre 1930, p. 1 et 3.
- Le Figaro du 4 octobre 1930, p. 3.
- Le Matin du 13 octobre 1930, p. 1.
- Le Matin du 20 octobre 1930, p. 6.
- Zum Eisenbahnunglück von Perigueux, NZZ, 31. octobre 1930, page b2
- Roger Vidal, Le Périgord et le rail : La Dordogne et le Paris-Orléans, t. 1, Périgueux, Éd. à compte d'auteur, , chap. 3 (« Ligne de Limoges à Périgueux »), p. 406-407 ; 426-427
- Le Petit Parisien du 30 octobre 1930; Le Petit Journal du 30 octobre 1930,p. 1
- Le Figaro du 23 novembre 1930, p. 3.
- Le Matin du 20 mars 1931, p. 1
- Le Figaro du 17 avril 1931, p. 4.
- Voir le site http://village.herlies.free.fr/spip.php?article84
- Le Petit Parisien du 24 avril 1931, p. 1.
- Le Matin du 16 mai 1931, p. 3.
- Le Figaro du 2 août 1931, p. 3
- Le Matin du 15 septembre 1931, p. 4.
- Le Petit Parisien du 18 janvier 1932, p. 1.; Le Figaro du 19 janvier 1932, p. 2
- Le Petit Journal du 2 février 1932, p. 1.
- Le Figaro du 24 février 1932, p. 4.
- Le Petit Parisien du 27 mars 1932, p. 1 et 3
- Le Matin du 22 mai 1932, p. 3
- Le Temps du 3 octobre 1932, p. 3.
- Le Petit Parisien du 17 octobre 1932, p. 1.
- Le Petit Parisien du 2 novembre 1932, p. 1.
- Le Figaro du 19 novembre 1932, p. 4.
- Le Figaro du 17 décembre 1932, p. 3.
- Historique de la voie ferrée Quillan-Rivesaltes - annexe accident du 16 décembre 1932.
- Le Matin du 22 mars 1933, p. 7.
- Le Petit Journal du 5 juin 1933, p. 1; Le Petit Parisien du 5 juin 1933, p. 1.
- Le Petit Parisien du 19 mai 1934, p. 3.
- L'Ouest-Éclair du 2 juin 1934, p. 4.
- Le Petit Parisien du 6 juin 1933, p. 1 et 3, et Le Matin du 6 juin 1933, p. 1 et 3
- Le Journal du 25 juin 1933, p. 1.
- Le Temps du 31 août 1933, p. 3.
- Le Petit Parisien du 3 septembre 1933, p. 1.
- Le Petit Journal du mercredi 25 octobre 1933
- Le Temps du 19 août 1934, p. 5
- Le Temps du 29 novembre 1933, p. 4.
- Le Matin du 14 décembre 1933, p. 3.
- Le Petit Parisien du 25 décembre 1933, p. 1 et 2; Le Petit Journal du 25 décembre 1933, p. 1-2.
- Le Temps du 10 février 1934, p. 5.
- Le Petit Parisien du 26 février 1934, p. 1.
- Le Petit Parisien des 25 (p. 1) et 26 juin 1934 (p. 2).
- Le Matin du 9 août 1934, p. 4.
- Le Petit Parisien du 13 août 1934, p. 1-2.; Le Figaro du 17 août 1934, p. 4.
- Le Matin du 4 décembre 1935, p. 3.
- Le Figaro du 17 août 1934, p. 4.
- Le Petit Parisien du 20 août 1934, p. 1.
- Le Matin du 20 octobre 1934, p. 3
- Le Petit Parisien du 29 octobre 1934, p. 1.
- Le Matin du 17 février 1935, p. 2.
- Le Matin du 7 mars 1935, p. 3.
- Le Matin du 2 juillet 1935, p. 3.
- Le Matin du 15 avril 1935, p. 1. et Le Temps du 17 avril 1935, p. 4.
- Le Matin du 3 juillet 1935, p. 1 et 3.
- Le Matin du 25 septembre 1935, p. 1.
- Voir par exemple Le Petit Parisien du 30 novembre 1935, p. 1 et 3
- Voir par exemple Le Matin du 30 novembre 1935, p. 3 et Le Journal du 30 novembre 1935, p. 3.
- Histoire des tacots de la Côte d'Or
- Le Figaro du 5 janvier 1891, p. 4.
- Le Temps du 18 mai 1936, p. 5.
- Le Temps du 23 juin 1936, p. 4, et du 24 juin 1936, p. 5.
- Le Figaro du 26 juin 1936, p. 3.
- Voir La construction du chemin de fer en Alsace
- Le Figaro du 2 juillet 1936, p. 3.
- Le Figaro du 7 juillet 1936, p. 3
- Le Matin du 18 août 1936, p. 1 et 2.
- Le Petit Parisien du 9 septembre 1936, p. 1.
- Le Petit Parisien des 22 (p. 1 et 5) et 23 septembre 1936 (p. 1 et 5).,
- Le Figaro du 24 septembre 1936, p. 1, et Le Temps du 25 septembre 1936,p. 4.; voir aussi L'accident de Lourdes-Adé en 1936
- Le Petit Parisien du 21 octobre 1936, p. 1. et 5
- Le Figaro du 3 décembre 1936, p. 4.
- Le Figaro du 8 mars 1937, p. 3
- Le Petit Parisien du 14 mars 1937, p. 1 et 5. et Le Petit Journal du 15 mars 1937, p. 1 et 2.
- Le Petit Parisien du 31 mars 1937, p. 1.
- Le Petit Parisien du 11 juillet 1937, p. 1.
- Le Petit Parisien du 31 juillet 1937, p. 1 et 5
- Le Figaro du 16 mars 1938, p. 3.
- L'Humanité du 29 juin 1938, p. 8.
- Le Petit Journal du 22 septembre 1937, p. 1 et 4.
- Le Figaro du 17 octobre 1937, p. 4.
- Le Matin du 2 novembre 1937, p. 1 et 4.
- Le Matin du 8 novembre 1937, p. 1.
- Le Matin du 28 novembre 1937, p. 2.
- Le Petit Parisien du 8 janvier 1938, p. 1.
- Le Petit Parisien du 7 février 1938, p. 1.
- Le Petit Parisien du 3 avril 1938, p. 1 et 5.
- Le Petit Parisien du 26 avril 1938, p. 1 et 5.
- Le Petit parisien, 9 septembre 1938, p. 3.
- Le Figaro du 14 septembre 1938, p. 5, et Le Matin du 14 septembre 1938, p. 2.
- Le Figaro du 26 septembre 1938, p. 5.
- Le Matin du 28 septembre 1938, p. 2.
- Le Figaro du 31 octobre 1938, p. 5.
- Le Matin du 5 décembre 1938, p. 3.
- Le Petit Parisien du 14 mars 1939, p. 1 et 5 Le Petit Journal du 15 mars 1939, p. 1 et 5; on trouvera une analyse détaillée des circonstances de l'accident dans les Archives historiques de la SNCF
- Voir les Archives historiques de la SNCF (p. 294 du dossier); Le Petit Parisien du 21 avril 1939, p. 1.
- Le Petit Parisien du 29 mai 1939, p. 1, 4 et 5.
- Voir les Archives historiques de la SNCF (p. 18 du dossier), qui en conservent cependant la trace.
- Voir les Archives historiques de la SNCF (p. 46 du dossier)
- Le Matin du 26 octobre 1939, p. 3.
Voir aussi
Articles connexes
- Accident ferroviaire
- Liste des principaux accidents ferroviaires
- Liste d'accidents ferroviaires
- Accidents de TGV
- Gaston Laplace