Les Internettes
Les Internettes | |
Création | Mai 2016 |
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Dates clés | 2016 : Les Internettes créent leur page Facebook de partage de vidéos
2017 : Première édition du concours des Pouces d'Or et sortie du documentaire Elles prennent la parole |
Fondateurs | Léa Bordier Marie Camier Théron Lisa Miquet Mélanie Toubeau |
Forme juridique | Association à but non lucratif |
Slogan | Elles créent des vidéos. |
Siège social | 23 rue Dagorno, Paris France |
Direction | Amélie Coispel (Présidente) |
Activité | Education Divertissement |
Produits | Concours des Pouces d'Or |
Site web | [1] |
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Les Internettes est une association à but non lucratif créée en mai 2016 dans le but de promouvoir la création féminine sur Internet.
Histoire
[modifier | modifier le code]Origine de l'association
[modifier | modifier le code]Créé en 2016, Les Internettes est un collectif de femmes qui accompagne les créatrices de vidéos sur YouTube à gagner en notoriété. Marie Camier-Théron en est cofondatrice. L'actuelle présidente est Amélie Coispel. Ce collectif aujourd’hui constitué en association compte une dizaine de femmes[1]. Partant du constat que les femmes ont moins de visibilité sur la plateforme que les hommes, l’objectif des Internettes est de faire découvrir au grand public une vidéo de « youtubeuse » chaque jour.
Les Internettes propose de former les « youtubeuses » par l’organisation de master class, des rencontres entre les adhérentes, et met à leur disposition un lieu d’échanges en ligne par le biais de Discord. Outre les « youtubeuses beauté » très présentes sur la plateforme, les Internettes choisissent de diversifier les thématiques des vidéastes féminines : science, gaming, société, art, littérature, etc.
Réalisations
[modifier | modifier le code]Documentaire
[modifier | modifier le code]En 2017, Lisa Miquet, journaliste, et Léa Bordier, réalisatrice web, cofondatrices des Internettes, réalisent leur premier documentaire intitulé « elles prennent la parole ». Pendant 54 minutes, des témoignages de vidéastes féminines viennent conforter l’idée qu’il est difficile de se faire une place dans une plateforme principalement masculine[2]. Pour Lisa Miquet, l’objet de ce reportage est de : « Soulever les problématiques rencontrées par les jeunes créatrices de vidéos sur Internet, trouver des solutions pour les surmonter et motiver un maximum de jeunes femmes à entrer dans le débat public en prenant la parole par le biais de la vidéo. »
Concours
[modifier | modifier le code]Pour récompenser le travail des vidéastes féminines, Les Internettes ont mis en place en 2017, le concours des Pouces d’Or. Pour ce concours, le jury se base sur l’originalité, la réalisation, la gestion de communauté et la personnalité de la vidéaste. Les créatrices doivent être âgées de plus de 13 ans et avoir au minimum 10 000 abonnés sur leurs chaines. Une cérémonie de remise des prix a lieu, avec le jury, pour récompenser les lauréates par des prix allant de 100 à 1 000 € de matériel.
Pour le concours 2020, Les Internettes a reçu une subvention de l’État, et ont accueilli YouTube et CNC à la cérémonie des Pouces d’Or[3]. Parmi les vidéastes récompensées avant le début de leur notoriété, on retrouve Ophélie Damblé[4]. Le jury est souvent composé de célébrités d'internet comme Manon Bril, Cyprien[5], ou la comédienne Marjorie Le Nohan[6].
Pour le prochain concours, Les Internettes a perçu un financement de la part du Ministère des Solidarités et de la Santé.
Réseaux sociaux
[modifier | modifier le code]En mai 2018, Les Internettes interpellent YouTube dans un message sur leurs réseaux sociaux en s’offusquant que la plateforme démonétise[7] les vidéos évoquant le corps féminin ou la sexualité ; elles lancent le hashtag #MonCorpsSurYouTube[8]. Mélanie Toubeau, l'une des cofondatrices de l'association, lance notamment un appel à témoin[9].
Actualités
[modifier | modifier le code]De fin 2019 au 27 janvier 2020, l’association a lancé une campagne d’appel aux dons[10] afin d’accéder à certains objectifs. La campagne se découpe en 6 objectifs avec des paliers allant de 1 000 à 26 000 € à atteindre. Les actions souhaitées vont du financement d’un 4ème grand prix des Pouces d’Or à l’organisation d’un festival des Internettes.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Hélène Guinhut, « Qui Sont Les Internettes, Ces Filles Qui Envahissent YouTube ? », sur Forbes France, (consulté le )
- « "Elles prennent la parole", le reportage sur les femmes de YouTube réalisé par Les Internettes », sur France 24, (consulté le )
- « Les Internettes, l’association qui bouscule YouTube », sur Les Inrocks, (consulté le )
- « Les Internettes jettent l’éponge : l’adieu des pionnières de la défense de la création féminine sur le Web », sur www.telerama.fr, (consulté le )
- Mathilde Trg, « Les Internettes remettent leurs Pouces d’or : voici la liste des femmes vidéastes gagnantes ! », sur Madmoizelle, (consulté le )
- La rédaction, « L'association Les Internettes lance la nouvelle édition des Pouces d'Or », sur Les Gens d'Internet, (consulté le )
- Nelly Lesage, « #MonCorpsSurYoutube : les créatrices s'insurgent contre la démonétisation des vidéos », sur Numerama, (consulté le )
- « #MonCorpsSurYoutube : les créatrices s'insurgent contre la démonétisation des vidéos », sur Numerama, (consulté le )
- Le JDD, « #MonCorpsSurYoutube : YouTube a-t-il un problème avec les femmes? », sur lejdd.fr (consulté le )
- Marie | 2 décembre 2019 | 1 Commentaire Mis à jour le 02 décembre 2019, « Encourage la liberté d'expression des femmes en soutenant les Internettes ! », sur madmoiZelle.com, (consulté le )