Laurent Dandrieu
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| Rédacteur en chef |
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| Nom de naissance |
Laurent Julien |
| Pseudonyme |
Laurent Dandrieu |
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| Distinctions |
La Confrérie des intranquilles (d) |
Laurent Jacquet, dit Laurent Dandrieu (né le ), est un critique de cinéma, essayiste et journaliste français.
Biographie
Origines et formation
Laurent Dandrieu naît Laurent Jacquet le [1] à Rome[réf. souhaitée].
Carrière
Il opte pour le nom de plume « Laurent Dandrieu »[1],[2] signe « Laurent Julien » dans la revue Réaction (1990-1994)[3] et devient en 1994 pigiste au Spectacle du Monde.
Également pigiste pour les pages culturelles de Valeurs actuelles où il assure depuis 1998 la critique cinéma, il devient titulaire de la rubrique « culture » de l'hebdomadaire en 1999, puis devient rédacteur en chef adjoint, d'abord responsable de la culture puis, depuis 2007, des pages Débats/opinions, et d' à , rédacteur en chef du site internet valeursactuelles.com[4]. Il est rédacteur en chef adjoint pour les pages Société puis, en 2016, devient rédacteur en chef des pages Culture.
En 2017, dans Église et immigration : le grand malaise, il rappelle qu'alors qu'en 1571 la papauté constitua le « fer de lance de la résistance à l'avancée musulmane » à travers la mise en place de la Sainte-Ligue qui défit les ottomans à la bataille de Lépante, à l'opposé depuis Pie XII, les papes ont développé une position très favorable à l'immigration. Laurent Dandrieu explique cette position par deux erreurs fondamentales, d'abord considérer les migrations du point de vue exclusif des migrants comme un droit, « la faculté pour chacun de s’établir là où il l’estime le plus opportun », et ensuite mêler les plans eschatologiques et politiques en voyant dans les migrations « la préfiguration anticipée de la cité sans frontières de Dieu ». Ce biais sur l'immigration est selon lui favorisé pour les musulmans depuis les années 1960 par le « discours angélique sur l'islam » que tient l'Église sous prétexte de préserver les faibles acquis du dialogue interreligieux[5].
Selon le journaliste Frédéric Martel, il est proche de Nicolas Diat, son « double politique et psychologique »[6].
D’après le blogueur et militant d'extrême-gauche Taha Bouhafs, il serait l’auteur de « Danièle Obono, au temps de l’esclavage ! », fiction parue en août 2020 dans les pages de Valeurs actuelles, et qui, illustrée par Pascal Garnier, a suscité l'émoi[7].
Ouvrages
- Woody Allen, portrait d'un antimoderne, Paris, CNRS, (réimpr. 2012), 301 p. (ISBN 978-2-271-06674-9)
- Dictionnaire passionné du cinéma : 6000 films à voir ou à fuir, Paris, L'Homme nouveau, , 1403 p. (ISBN 978-2-915988-66-6)
- La Compagnie des anges : petite vie de Fra Angelico, Paris, Le Cerf, , 99 p. (ISBN 978-2-204-10274-2)
- Le Roi et l'Architecte : Louis XIV, le Bernin et la fabrique de la gloire, Paris, Le Cerf, , 197 p. (ISBN 978-2-204-10648-1)
- Les Peintres de l'invisible : le Greco, Rembrandt, Vermeer et autres messagers de l'infini, Paris, Le Cerf, , 139 p. (ISBN 978-2-204-11670-1).
- Église et immigration, le grand malaise : le pape et le suicide de la civilisation européenne, Paris, Presses de la Renaissance, , 311 p. (ISBN 978-2-7509-1361-8).
- La Confrérie des intranquilles, Paris, L'Homme Nouveau, , 200 p. (ISBN 979-1-097507-25-1).
Éditions
- Histoires de Londres, Paris, Sortilèges, , 334 p. (ISBN 2-251-49118-X)
- Histoires de marins, Paris, Sortilèges, , 325 p. (ISBN 2-251-49134-1)
Références
- Notice BnF.
- Emmanuel Ratier (préf. Henry Coston), Encyclopédie des pseudonymes, t. I, Paris, Faits et Documents, , 330 p. (ISBN 2-909769-10-0), p. 74, 297.
- Jacques Prévotat, « La modération à l'épreuve de l'absolutisme : de l'Ancien Régime à la Révolution française », Le Débat, no 3692, , p. 73-97.
- https://www.valeursactuelles.com/presentation-redaction.html
- « Laurent Dandrieu : "Sur les migrants, l’Église se tire une balle dans le pied" », sur atlantico.fr, (consulté le )
- « Nicolas Diat, le très secret éditeur des réacs », sur Slate.fr, (consulté le ).
- Taha Bouhafs, « Mais qui est l’auteur de la fiction raciste de Valeurs Actuelles ? », sur Là-bas si j'y suis, (consulté le )
