[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Lycaenops

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est la version actuelle de cette page, en date du 11 juillet 2024 à 07:58 et modifiée en dernier par Csar62 (discuter | contributions). L'URL présente est un lien permanent vers cette version.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Lycaenops
Description de cette image, également commentée ci-après
Squelette de Lycaenops ornatus exposé au Musée Public d’Histoire Naturelle de Milan, en Italie.
Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Classe Synapsida
Ordre Therapsida
Sous-ordre  Gorgonopsia
Famille  Gorgonopsidae

Genre

 Lycaenops
Broom, 1925

Espèces de rang inférieur

  • L. ornatus Broom, 1925 (espèce type)
  • L. angusticeps Broom, 1913
  • L. microdon Boonstra, 1934
  • L. sollasi Broili and Schröder, 1935

Lycaenops (littéralement « face de loup ») est un genre éteint de thérapsides gorgonopsiens ayant vécu entre le milieu et la fin du Permien, il y a environ 260 millions d'années, dans ce qui est aujourd'hui l'Afrique du Sud.

Description

[modifier | modifier le code]
Vue d'artiste par Dimitri Bogdanov d'un Lycaenops ornatus.

Lycaenops mesure environ 1 mètre de long et un poids estimé à environ 15 kg[1]. Comme les loups modernes (d'où il tire son nom), Lycaenops a un crâne long et mince, avec un ensemble de crocs, similaire à celle des canidés, insérés dans ses mâchoires supérieure et inférieure[2]. Ces canines pointues sont idéales pour poignarder et/ou déchirer la chair de toute proie qu'elles rencontraient. Lycaenops chassait très probablement des tétrapodes de petite taille tels que les sauropsides ou des dicynodontes et se déplaçait avec ses longues pattes près de son corps. C'est une caractéristique trouvée chez les mammifères, mais pas chez les amniotes plus primitifs, les premiers reptiles et les synapsides tels que les pélycosaures, ont les pattes qui sont positionnées sur les côtés de leur corps. La capacité de se déplacer comme un mammifère aurait donné à Lycaenops un avantage sur les autres vertébrés terrestres, car il aurait pu les distancer.

L'espèce type, Lycaenops ornatus, estnommée par le paléontologue sud-africain Robert Broom en 1925. Plusieurs autres espèces ont également été mentionnées dans le genre, notamment L. angusticeps, à l'origine Scymnognathus angusticeps, L. kingwilli, à l'origine Tigricephalus kingwilli et qui est maintenant placé dans le genre Aelurognathus, et L. tenuirostris, à l'origine Tangagorgon tenuirostris et qui est maintenant classé dans le genre Cyonosaurus. Deux espèces supplémentaires, L. microdon et L. sollasi, sont ajoutés au genre après avoir été classés comme espèces d'Aelurognathus. L'espèce L. minor est désormais considérée comme un synonyme de L. sollasi[3].

Classification

[modifier | modifier le code]
Crâne de Lycaenops angusticeps exposé au Field Museum of Natural History à Chicago.

Ci-dessous, le cladogramme du taxon Gorgonopsia selon Kammerer & Rubidge (2022)[4], qui suit en grande partie les cladogrammes précédemment établis depuis 2018[5],[6] :

 Gorgonopsia 

Nochnitsa




Viatkogorgon



Clade russe

Suchogorgon




Sauroctonus




Pravoslavlevia



Inostrancevia





Clade africain

Phorcys



Eriphostoma



Gorgonops




Cynariops




Lycaenops




Arctops



Smilesaurus





Arctognathus


Rubidgeinae

Aelurognathus




Ruhuhucerberus




Sycosaurus


Rubidgeini

Leontosaurus




Dinogorgon




Rubidgea



Clelandina















Culture populaire

[modifier | modifier le code]

Un couple de Lycaenops apparaissent dans le cinquième épisode de la série Les Portes du temps : Un nouveau monde[7].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Lycaenops » (voir la liste des auteurs).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Gorgonopsia
  2. (en) Douglas Palmer, The Marshall Illustrated Encyclopedia of Dinosaurs and Prehistoric Animals, London, Marshall Editions, (ISBN 1-84028-152-9), p. 189
  3. (en) E.V.I. Gebauer, « Phylogeny and evolution of the Gorgonopsia with a special reference to the skull and skeleton of GPIT/RE/7113 ('Aelurognathus?' parringtoni) », Tübingen, Eberhard-Karls Universität Tübingen, , p. 1–316
  4. (en) Christian F. Kammerer et Bruce S. Rubidge, « The earliest gorgonopsians from the Karoo Basin of South Africa », Journal of African Earth Sciences, vol. 194,‎ , p. 104631 (DOI 10.1016/j.jafrearsci.2022.104631, Bibcode 2022JAfES.19404631K, S2CID 249977414).
  5. (en) Christian F. Kammerer et Vladimir Masyutin, « Gorgonopsian therapsids (Nochnitsa gen. nov. and Viatkogorgon) from the Permian Kotelnich locality of Russia », PeerJ, vol. 6,‎ , e4954 (PMID 29900078, PMCID 5995105, DOI 10.7717/peerj.4954 Accès libre).
  6. (en) Eva-Maria Bendel, Christian F. Kammerer, Nikolay Kardjilov, Vincent Fernandez et Jörg Fröbisch, « Cranial anatomy of the gorgonopsian Cynariops robustus based on CT-reconstruction », PLOS ONE, vol. 13, no 11,‎ , e0207367 (PMID 30485338, PMCID 6261584, DOI 10.1371/journal.pone.0207367 Accès libre, Bibcode 2018PLoSO..1307367B).
  7. (en) « About the show: the cast », sur Primeval: New World (consulté le )

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • (en) Broom 1925 : On some carnivorous therapsids. Records of the Albany Museum, vol. 3, n. 4, p. 309–326.
  • Les dinosaures, tout un monde (Nathan, 1999)
  • Atlas des dinosaures (M.J.Benton, 1996)

Liens externes

[modifier | modifier le code]