Dark cabaret
Origines stylistiques | Cabaret, burlesque, vaudeville, punk rock, post-punk, glam rock, death rock, rock gothique, music-hall[1] |
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Origines culturelles | Années 1970–1990 ; Europe centrale et de l'Ouest |
Instruments typiques | Voix, guitare, violon, guitare acoustique, guitare basse, batterie, accordéon, piano, clavier, violoncelle |
Voir aussi | Steampunk |
Le dark cabaret peut être décrit comme un genre musical correspondant au thème et à l'ambiance du cabaret, il s'appuie sur l’esthétique du décadent et s'inspire des mouvements gothique et punk des années 1970.
Origines
[modifier | modifier le code]Le cabaret a longtemps été associé à des thèmes plutôt inquiétant. Il a donné naissance à des musiques qui s'appuie sur le cirque, le burlesque et l'imagerie, la mascarade et des échantillons caractéristiques de l'accordéon. Dans les années 1980, le cabaret satirique est relancé et popularisé par des groupes basés à Londres tels que Fascinating Aïda et Kit et the Widow.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le terme « dark cabaret » est utilisé pour la première fois lors de la sortie de la compilation intitulée Projekt Presents: A Dark Cabaret, éditée par Projekt Records (un label plutôt associé au genre gothique). Cette compilation comprenait Evil Night Together par Jill Tracy, Sometimes, Sunshine par Revue Noir, ainsi que Coin-Operated Boy par The Dresden Dolls[2].
Formé par Amanda Palmer et Brian Viglione, en 2000, The Dresden Dolls décrit leur musique comme étant du « cabaret punk brechtien » (Brechtian punk cabaret) pour éviter d'être considéré comme gothique. Mais très vite, on les identifiera, pour leur style musical ainsi que leur apparence, comme du Dark cabaret. L'apparition d'une scène de dark cabaret identifiables coïncidait avec la montée du néo-burlesque de départ dans les années 1990. Les deux sont devenus assez liés par la suite après l'apparition d'artistes appartenant à ces deux genres.
Labels
[modifier | modifier le code]Ils comprennent notamment : Projekt Records, No Comment Records[3], et The End Records.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Issitt, Micah, Goths: A Guide to an American Subculture, Greenwood Publishing Group, (ISBN 978-0-313-38604-6), p. 111.
- (en) Deborah Speer, The Dresden Dolls, Pollstar, 3 avril 2006.
- (en) « NINE Sample EP’s – Folk, Swedish Americana, Rockabilly, Dark Cabaret & Sludge-Pop », sur nodepression.com (consulté le ).