Cheppy
Cheppy | |
La mairie. | |
Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes Argonne-Meuse |
Maire Mandat |
Jean-François Lamorlette 2020-2026 |
Code postal | 55270 |
Code commune | 55113 |
Démographie | |
Population municipale |
155 hab. (2021 ) |
Densité | 10 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 13′ 57″ nord, 5° 03′ 32″ est |
Altitude | Min. 155 m Max. 239 m |
Superficie | 14,83 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Clermont-en-Argonne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier |
Cheppy est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Environnement
[modifier | modifier le code]- Bois de Cheppy,
- Vallée et rives de la Buanthe.
-
Village de Cheppy.
-
La Buante.
-
La Buante, ruisseau de Cheppy.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine du confluent de l'Oise (inclus) à l'embouchure » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Buante, le ruisseau de Chambrogne, la Beaussogne, le Fossé 07 de la commune de Boureuilles, le Fossé 03 de la commune de Vauquois, le ruisseau de Very, le ruisseau de Vaux et divers autres petits cours d'eau[1],[Carte 1].
La Buante, d'une longueur de 18 km, prend sa source dans la commune de Avocourt et se jette dans l'Aire à Baulny, après avoir traversé cinq communes[2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 946 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aubréville_sapc », sur la commune d'Aubréville à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 854,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,7 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Cheppy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (33,6 %), terres arables (31,1 %), forêts (26,7 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), zones urbanisées (2,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Cispliaco (781) ; Cispiaco (814 ) ; Cispiacho (822) ; Cipsiaco (878)[réf. nécessaire] ; Capeium ; Cheppy-sous-Varennes (1571) ; Chepy (1656) ; Haute-Cheppy, Basse-Cheppy (1700) ; Ceppiacum[15].
Histoire
[modifier | modifier le code]Comme un cour royal (lat. palacio publico) Cheppy fut un domicile préferé des souverains carolingiennes entre l´an 781 et l´an 878 (voir aussi à la toponymie)[réf. nécessaire].
Site de batailles de la Première Guerre mondiale. Cimetières allemand et français et monument du Missouri, monument dédié aux volontaires américains de l'État du Missouri[réf. nécessaire].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2021, la commune comptait 155 habitants[Note 3], en évolution de +13,97 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Monument aux morts, 1927
- Le monument aux morts rend hommage aux 26 victimes (dont 5 civils) de la Première Guerre mondiale, ainsi qu'à un soldat tombé lors d'une expédition en Égypte en 1956[21].
- Église Saint-Martin, 1928
- L'église, consacrée le 4 août 1928, est édifiée sur l'emplacement de l'ancien château détruit en 1914. Le 12 juin 1940, lors du dynamitage d'un pont, tous les vitraux de la nouvelle église se cassent à l'exception de celui de saint Martin, patron et protecteur de la paroisse[21].
- Calvaire, 1928
- Le calvaire est érigé en 1928 sur l'emplacement de l'ancienne église. Cette dernière avait été construite en 1756 sur les fonds de Charles Maltot, alors curé de la paroisse, restaurée en 1880, puis détruite par un bombardement lors de la Première Guerre mondiale. Le calvaire a depuis été déplacé de quelques mètres pour permettre la construction de maisons[21].
- Monument américain aux morts du Missouri, œuvre de Nancy Coonsman (en), situé au bord de la route départementale D19.
- Cimetière militaire allemand de Cheppy
-
Église Saint-Martin.
-
Église Saint-Martin.
-
Monument aux morts.
-
Monument aux morts.
-
Calvaire.
-
Monument aux morts du Missouri.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Victor Fournel (1829-1894), érudit, écrivain, journaliste et historien, est né à Cheppy.
- Alors qu'il commandait un détachement de chars, le futur général George Patton fut blessé par une mitrailleuse allemande le 26 septembre 1918 à proximité (ironie de l'histoire) du futur monument américain du Missouri.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Cheppy » sur Géoportail (consulté le 9 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale de Cheppy », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « la Buante »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Cheppy et Aubréville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Aubréville_sapc », sur la commune d'Aubréville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Aubréville_sapc », sur la commune d'Aubréville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Cheppy ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Félix Liénard, Dictionnaire topographique de la France : Dictionnaire topographique du département de la Meuse, vol. 1, Paris, Impr. nationale, , p. 52.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Le Patrimoine des Communes de la Meuse, t. II, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1278 p. (ISBN 2-84234-074-4), p. 980 - 982.