Bibliothèque nationale de France
La Bibliothèque nationale de France (BnF) est une des plus importantes bibliothèques de France. Elle a le statut d'établissement public. Ses activités sont réparties sur différents sites, dont le principal est la bibliothèque du site François Mitterrand, située dans le XIIIe arrondissement, sur la rive gauche de Paris, dans la capitale française. Ses collections physiques sont estimées à trente millions de volumes mais elle est aussi largement connue pour Gallica, sa bibliothèque numérique de documents, pour la plupart en mode image.
Historique
La Bibliothèque nationale de France (BNF) tire son origine de la bibliothèque du roi, constituée au Louvre par Charles V. Toutefois, c'est seulement à partir de Charles VIII que la bibliothèque du roi connaît une certaine continuité, sans dispersion des collections. La bibliothèque, un temps transférée à Blois et à Fontainebleau, est de nouveau installée à Paris en 1568. Elle connaît un important développement sous Louis XIV et est ouverte au public en 1692. Après plusieurs déménagements, elle s'installe en 1720 rue Richelieu (ce qui correspond au « site Richelieu » actuel). Devenue Bibliothèque nationale puis impériale au fil des changements de régimes que connaît la France à partir de 1789, elle s'installe dans les bâtiments construits par Henri Labrouste en 1868, avant le dernier déménagement pour rejoindre le site de Tolbiac.
L'évolution de l'établissement est marquée par plusieurs déménagements de collections, dont le dernier a été le plus important, accompagné par une extension des surfaces utilisées, avec de nouvelles constructions, des annexions de bâtiments préexistants, et d'autre part des stockages en profondeur (site Richelieu) ou en hauteur (site Tolbiac). En plusieurs siècles, la bibliothèque a rencontré plusieurs évolutions techniques, dont elle a tenu compte, parfois avec retard. Ces évolutions ont entraîné l'entrée de documents plus variés. Différentes techniques ont également été mises en œuvre dans la constitution de catalogues de plus en plus complexes (catalogues manuscrits et imprimés, fichiers et, depuis 1987, catalogues informatisés). Le statut de la bibliothèque a beaucoup évolué aussi, de la bibliothèque du souverain à un service de l'État jusqu'à un établissement public autonome. La Bibliothèque a aussi diversifié son activité, notamment par l'organisation d'expositions puis d'autres événements culturels tels que colloques. Elle a également développé des actions de coopération avec d'autres bibliothèques, d'abord dans le cadre d'un réseau français, ensuite avec l'étranger.
Surtout, l'histoire de la bibliothèque est celle d'accroissements successifs des collections. Le dépôt légal, étendu successivement à différents types de documents, est la plus importante source d'accroissement. La BNF a bénéficié également de nombreux dons, parfois de dons ponctuels, mais aussi assez souvent de collections constituées. Les échanges de publications sont une autre source d'accroissement, en particulier de publications étrangères. S'y ajoutent des achats (ouvrages neufs, mais aussi parfois vente aux enchères de documents rares). Ces accroissements par achat ont été plus ou moins importants selon les époques, en fonction des crédits accordés à la Bibliothèque. La BNF a occasionnellement bénéficié de confiscations. C'est surtout pendant la Révolution française que les collections se sont enrichies de cette manière. La bibliothèque a ainsi reçu des fonds entiers, en provenance surtout d'abbayes, de collèges et d'universités supprimés, notamment parisiens. Elle a aussi reçu des documents provenant de pays voisins.
À partir de 1988, la bibliothèque nationale entre dans une phase d'importantes mutations. Le 14 juillet, François Mitterrand, conseillé notamment par Jacques Attali, annonce la construction et l'aménagement de l'une ou de la plus grande et la plus moderne bibliothèque du monde…(qui) devra couvrir tous les champs de la connaissance, être à la disposition de tous, utiliser les technologies les plus modernes de transmission de données, pouvoir être consultée à distance et entrer en relation avec d'autres bibliothèques européennes. Le site choisi est dans le nouveau quartier de Tolbiac (XIIIe arrondissement de Paris), au cœur de la ZAC Rive-Gauche, alors le principal secteur de renouvellement urbain de la ville. Le projet architectural de Dominique Perrault est retenu. La nouvelle Bibliothèque nationale de France ouvre au public le 20 décembre 1996 et, après le déménagement de la majeure partie des collections de la rue Richelieu, accueille les chercheurs en octobre 1998.
Statut et missions
La Bibliothèque nationale de France est un établissement public sous tutelle du ministère chargé de la culture [1]. En tant que bibliothèque nationale, elle a pour mission de constituer des collections, notamment dans le cadre du dépôt légal, de veiller à leur conservation et de les communiquer au public. Elle produit un catalogue de référence, coopère avec d'autres établissements au niveau national et international et participe à des programmes de recherche.
Le Haut-de-jardin du site de Tolbiac est accessible à toute personne âgée de seize ans ou plus, sous réserve d'acquitter un droit d'entrée, soit pour un accès ponctuel, soit sous forme d'abonnement annuel. Le Rez-de-jardin ainsi que les salles de lecture des autres sites ne sont utilisables qu'après accréditation sur justification de la recherche, et moyennant paiement (carte de quinze jours ou carte annuelle). Certaines personnes peuvent toutefois être exonérées ou payer un tarif réduit, notamment les étudiants.
Le dépôt légal
La BNF assure la collecte du dépôt légal, aidée par les pôles régionaux du dépôt légal, l'Institut national de l'audiovisuel et le Centre national de la cinématographie. C'est elle qui recueille le plus de documents à ce titre et la majorité des entrées provient du dépôt légal. Il faut noter que si la BNF est dépositaire des livres et autres imprimés, le dépôt légal des bandes dessinées est fait au Centre national de la bande dessinée et de l'image (CNBDI) à Angoulême.
Activités culturelles
La BNF a une longue tradition d'expositions centrées sur ses collections, mais souvent complétées d'apports extérieurs. Depuis la constitution du nouvel établissement public, elle a renforcé son activité d'accueil de manifestations scientifiques, telles que colloques, conférences, ou plus rarement projections et concerts.
La BNF est également un éditeur. Elle publie principalement des catalogues de ses collections, des catalogues d'expositions et des documents inédits. Certaines de ses productions paraissent en co-édition avec des éditeurs privés.
La BNF assure la publication de deux périodiques. Chroniques de la Bibliothèque nationale de France (disponible aussi en ligne [2]) informe ses lecteurs de la vie de l'établissement. La Revue de la Bibliothèque nationale de France, qui a succédé à la Revue de la Bibliothèque nationale, comprend des articles sur l'histoire de la bibliothèque et de ses collections, ainsi qu'à l'histoire des médias et des bibliothèques en général.
Coopération avec les autres bibliothèques françaises
La BNF a aussi dans ses missions la coopération avec les autres bibliothèques françaises. Elle a ainsi noué des relations privilégiées avec d'autres bibliothèques appelées « pôles associés » de la BNF. Ces pôles associés sont de deux sortes :
- les pôles régionaux du dépôt légal imprimeur, dans chaque région de province et d'outre-mer, reçoivent les livres déposés par les imprimeurs (voir l'article dépôt légal pour plus de détails).
- les pôles de partage documentaire, au nombre de 47 (25 en Île-de-France, 22 en province), ont passé convention avec la BNF. Ils s'engagent, avec l'aide de celle-ci, à acquérir et conserver des collections complémentaires de celles de la BNF, dans un domaine déterminé. Souvent, plusieurs bibliothèques d'une même ville forment ensemble un pôle de partage documentaire. Ainsi, à Brest, la bibliothèque municipale, le SCD de l'Université de Bretagne Occidentale et le centre de documentation de l'IFREMER forment le pôle associé pour l'océanographie.
Au-delà de ce réseau, la BNF assure la fourniture de notices bibliographiques à différentes bibliothèques. En retour, la BNF gère le catalogue collectif de France, qui regroupe BN-Opale Plus (voir ci-dessous), le SUDOC (catalogue collectif des bibliothèques universitaires françaises) et certains fonds anciens ou particuliers de bibliothèques municipales.
Elle joue aussi un rôle de formation professionnelle. Il se traduit par l'accueil de stagiaires, l'organisation de journées professionnelles et la diffusion de normes bibliographiques.
Coopération internationale
La BNF entretient également des relations avec d'autres bibliothèques et institutions à l'étranger. La plus connue est la participation à la « Bibliothèque européenne », bibliothèque virtuelle organisée conjointement par plusieurs bibliothèques européennes, essentiellement d'autres bibliothèques nationales. Ce regroupement a donné naissance à l'initiative pour une « bibliothèque numérique européenne », projet qui associe la plupart des bibliothèques nationales du continent. Le Royaume-Uni s'en est toutefois désolidarisé. La BNF apporte aussi son appui à des bibliothèques d'autres pays, en particulier de l'Afrique francophone et d'Amérique du Sud. Elle participe enfin à l'IFLA. Au sein de cette fédération, la BNF participe aux groupes de travail sur les normes de catalogage et est plus spécialement chargée de coordonner le programme PAC (Preservation and conservation), consacré à la conservation et à la sauvegarde des documents anciens ou fragiles.
Organisation interne
La Bibliothèque nationale de France est administrée par un conseil d'administration comprenant des représentants des ministères de tutelle, des membres représentant le monde de la recherche, de représentants du personnel et de deux représentants des usagers (un pour le Haut-de-jardin, un pour les bibliothèques de recherche). Le conseil d'administration est assisté d'un conseil scientifique ayant un rôle consultatif.
Le président de la BNF, nommé par décret pour trois ans, mandat renouvelable une fois, dirige l'établissement, assisté d'un directeur général et de directeurs généraux adjoints. Actuellement, Jean-Noël Jeanneney est président de la BNF.
Les services de la BNF sont répartis en trois directions et quatre délégations.
- La direction des collections (DCO) traite les collections et assure les services au public. Elle est divisée en départements documentaires dont la liste est donnée ci-dessous, site par site.
- La direction des services et des réseaux (DSR) est chargée de fonctions transversales intéressant tous les départements documentaires et d'autres actions engageant toute la bibliothèque. Elle comprend différents départements :
- L'Agence bibliographique nationale établit la bibliographie nationale française, enrichit le catalogue et maintient le vocabulaire contrôlé RAMEAU
- Le département de la bibliothèque numérique constitue une bibliothèque numérique à partir des collections de la BNF et d'institutions partenaires. Son activité principale consiste à alimenter Gallica.
- Le département de la conservation assure la conservation et la restauration des documents ; c'est ce département qui gère les services techniques de Bussy-Saint-Georges et de Sablé-sur-Sarthe.
- Le département de la coopération est chargé des relations avec les autres bibliothèques françaises et gère le Catalogue collectif de France.
- Le département du dépôt légal reçoit les imprimés en provenance des éditeurs et imprimeurs, les supports particuliers étant reçus et traités directement par les départements spécialisés (c'est ainsi que le département de la musique reçoit le dépôt légal des partitions, etc.)
- Le département de la reproduction est chargé de reproduire les documents de la bibliothèque, soit pour transférer le contenu sur un support moins fragile, une microforme ou de plus en plus souvent un support numérique, soit pour satisfaire la demande d'un lecteur ou d'un client de l'extérieur (ces services sont payants).
- Le département des systèmes d'information s'occupe de l'aspect technique des catalogues, de l'intranet de la BNF, des postes publics et des services à distance.
- La direction de l'administration et du personnel (DAP) regroupe des services indispensables au fonctionnement quotidien de l'ensemble de l'établissement (ressources humaines, finances, moyens matériels).
Les délégations sont rattachées directement au directeur général :
- délégation à la stratégie ;
- délégation aux relations internationales ;
- délégation à la diffusion culturelle, qui s'occupe entre autres de toutes les manifestations culturelles (expositions, colloques, lectures…) ;
- délégation à la communication.
Sites et départements
Site Richelieu / Louvois
Modèle:Station du métro de paris
Architecture et locaux
La BNF occupe l'ensemble du quadrilatère Richelieu, délimité par les rues des Petits-Champs (au sud), Vivienne (à l'est), Louvois (au nord) et Richelieu (à l'ouest). Les plus anciens éléments de cet ensemble ont été élevés pour Mazarin par les architectes Pierre Le Muet et François Mansart, à qui on doit les deux galeries, actuellement utilisées comme galeries d'exposition[3]. Les bâtiments ont subi de nouveaux aménagements à partir des années 1720 sous la direction de Robert de Cotte et de l'abbé Bignon. Les modifications ont été peu nombreuses de la deuxième moitié du XVIIIe siècle au milieu du XIXe siècle. Une autre phase de grands travaux reprend avec Henri Labrouste à partir de 1854 : ses principales réalisations sont l'actuelle façade de la cour d'honneur et surtout la vaste salle Labrouste. À Labrouste succède Jean-Louis Pascal, qui poursuit les travaux de la cour d'honneur et conçoit en 1916 la salle Ovale, qui ne sera toutefois inaugurée qu'en 1936. Par manque de place, la Bibliothèque nationale a dû s'étendre hors du quadrilatère Richelieu. Elle a ainsi occupé une partie de la Galerie Vivienne pour installer les services du dépôt légal, mais ces locaux ont été abandonnés avec l'ouverture du site F. Mitterrand. Cependant, la BNF utilise encore un bâtiment au 61, rue de Richelieu, à vocation purement administrative, ainsi qu'un bâtiment rue Louvois, construit en 1964 pour le département de la Musique. L'ensemble Richelieu / Louvois comprend surtout des salles de lecture, des magasins et des bureaux. Il s'y trouve aussi trois espaces d'exposition : la galerie Mazarine, pour les expositions thématiques, la galerie de photographie (connue aussi comme galerie Mansart) et la crypte, pour de petites expositions.
Départements et collections
Modèle:Entête tableau charte
|+ Les départements du site Richelieu / Louvois et leurs collections
! Départements !! Date
de
création !! Contenu !! Quelques fonds particuliers
|-
| Arts du spectacle (*) || 1976 || Manuscrits, documents iconographiques, maquettes, costumes : 3 000 000 d'objets et de documents || Fonds Rondel (constituant la base du département), archives de plusieurs cinéastes dont Abel Gance
|-style="background-color:var(--couleur-fond-gris-alternance, #eeeeee);color:inherit;"
| Cartes et Plans || 1828 || 1 600 000 documents, notamment documents cartographiques et globes || fonds de cartes réunies par Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville (XVIIIe siècle), fonds anciens du Service hydrographique et océanographique de la marine, collections de la Société de Géographie (en dépôt)
|-
| Estampes et Photographies || 1720 || 12 000 000 d'images || Dessins d'architectes (Robert de Cotte, Étienne-Louis Boullée), fonds de photographes (Nadar, Cartier-Bresson, Doisneau)
|-style="background-color:var(--couleur-fond-gris-alternance, #eeeeee);color:inherit;"
| Manuscrits, division occidentale (**) || 1720 || 1 000 000 de manuscrits, imprimés || plusieurs fonds d'intérêt historique et généalogique (collection des provinces de France, collection de Carré d'Hozier, fonds Colbert
Fonds anciens de plusieurs abbayes parisiennes
Fonds maçonnique
Manuscrits d'écrivains (Hugo, Proust, Céline)
|-
| Manuscrits, division orientale (**) || 1720 || 220 000 documents || fonds Smith-Lesouëf, fonds d'orientalistes
|-style="background-color:var(--couleur-fond-gris-alternance, #eeeeee);color:inherit;"
| Monnaies, médailles et antiques || 1720 || 530 000 pièces || Cabinet de curiosités de Louis XIV, collections d'antiquités, trésors mérovingiens
|-
| Musique (rue Louvois) (***) || 1942 || 2 000 000 de pièces et recueils || Fonds Sébastien de Brossard, archives de compositeurs célèbres (Messiaen, Xenakis)
|-style="background-color:var(--couleur-fond-gris-alternance, #eeeeee);color:inherit;"
| Recherche bibliographique (DRB) (****) || 1996 || 14 000 usuels, 40 000 microformes || Néant
|}
(*) La Maison Jean-Vilar, à Avignon, est rattachée au département des Arts du spectacle, mais ses collections sont comptées à part.
(**) Les deux divisions constituent un seul département, mais il a paru utile de les présenter à part.
(***) La bibliothèque-musée de l'Opéra est rattachée au département de la Musique, mais ses collections sont comptées à part.
(****) Le département de la Recherche bibliographique est commun aux sites Richelieu et Tolbiac.
Outre les collections indiquées dans le tableau, les départements de Richelieu comptent 2 700 000 volumes d'imprimés (Livres, périodiques et recueils), dont 12 000 incunables.
Le « projet Richelieu »
Depuis le déménagement des imprimés vers Tolbiac, la BNF s'est engagée dans un projet de modernisation du site Richelieu, qui comporte plusieurs dimensions :
- meilleur signalement des documents des sites spécialisés, avec notamment l'informatisation des fichiers des départements de Richelieu, le transfert de notices de BN-Opaline vers BN-Opale Plus, l'utilisation de normes nouvelles pour la description électronique des manuscrits ;
- vaste opération de rénovation et de réaménagement des différentes salles ;
- redéploiement des espaces et des collections.
À terme, il est prévu que le département des Arts du Spectacle s'installe dans l'actuel musée du département des Monnaies, médailles et antiques, qui sera réorganisé. La salle Labrouste rénovée deviendra la salle de lecture de l'INHA. Quant à la salle Ovale, ce sera un espace de consultation servant d'introduction aux différents départements spécialisés, et qui sera largement accessible, comme le haut-de-jardin.
Site François-Mitterrand (Tolbiac)
Architecture et locaux
Modèle:Station du métro de paris
À Tolbiac, la Bibliothèque François Mitterrand occupe un site de 7,5 hectares pour une esplanade de 60 000 m². L'œuvre de Dominique Perrault est notamment caractérisée par quatre grandes tours angulaires de 79 m chacune qui correspondent symboliquement à quatre livres ouverts. Chaque tour porte un nom :
- Tour des temps
- Tour des lois
- Tour des nombres
- Tour des lettres
Le centre du bâtiment est occupé par un jardin de 12 000 m² fermé au public. Ce jardin se trouve à la hauteur du déambulatoire du rez-de-jardin. Sous ce niveau se trouvent encore deux niveaux utilisés, dont le plus bas est occupé par une rue intérieure destinée à la circulation des véhicules (en particulier les véhicules internes à la BNF et ceux venant livrer le dépôt légal). L'ensemble des Surfaces construites hors-œuvre représente 2 900 000 m² de planchers.
Le site de Tolbiac comporte deux espaces d'exposition, une « grande salle » et une « petite salle ». En outre, une exposition permanente dans le hall est propose une présentation générale de l'établissement. Un grand et un petit auditorium permettent d'organiser des réunions professionnelles, des colloques, des conférences, des lectures ou des concerts.
Les globes de Coronelli sont exposés dans le hall ouest.
Collections
Les collections de Tolbiac comprennent un fonds de libre accès et des collections patrimoniales, et occupent en tout 385 km linéaires de rayonnages. Le fonds de libre accès, présent à la fois en Haut-de-Jardin (bibliothèque d'étude) et en Rez-de-jardin (bibliothèque de recherche), contient environ 575 000 volumes (700 000 à terme). Les collections patrimoniales se trouvent dans les différents départements présents à Tolbiac, à l'exception du département de la Recherche bibliographique (DRB). Les quatre départements issus du département des Imprimés et du département des Périodiques conservent les fonds patrimoniaux constitués d'imprimés du XVIe siècle au XXIe siècle. Ils représentent environ 10 000 000 de livres et 350 000 titres de périodiques, dont 32 000 titres vivants français et étrangers. Aux imprimés s'ajoute un important fond de microformes, avec 76 000 microfilms (journaux, livres de grand format) et 950 000 microfiches (ouvrages, thèses).
Le département de l'Audiovisuel, héritier de la Phonothèque nationale, a lui aussi des fonds patrimoniaux, mais uniquement des supports particuliers, correspondant environ à 900 000 documents sonores, 90 000 vidéogrammes, 250 000 images fixes numérisées et 50 000 documents multimédia.
Le département le plus prestigieux est la réserve des livres rares, qui comprend 200 000 volumes environ. La réserve comprend les incunables, des ouvrages remarquables par leur format (particulièrement petits ou grands), des documents montrant les évolutions techniques, des documents à faible tirage, des livres ayant appartenu à des personnes célèbres, et enfin l'« Enfer » de la bibliothèque, comprenant des ouvrages jugés « licencieux ».
Par ailleurs environ 100 000 textes numérisés peuvent être consultés. Une partie seulement figure aussi sur Gallica, dès lors qu'il n'y a plus de problème de droits.
Départements et salles de lectures
Modèle:Entête tableau charte
|+ Départements et salles de lecture du site Mitterrand / Tolbiac
! Départements !! Haut de jardin
Bibliothèque d'étude !! Rez-de-jardin
Bibliothèque de recherche
|-bgcolor=#7777ff
|Histoire, philosophie, sciences de l'homme
|Salle J : histoire, philosophie, sciences de l'homme
|Salle K : philosophie, religion
Salle L : histoire
Salle M : ethnologie, sociologie, géographie
|-bgcolor=#77ff77
|Droit, économie, politique
|Salle A : presse
Salle D : droit, économie, politique
|Salle N : économie, science politique, presse
Salle O : droit, publications officielles
|-bgcolor=#ffff77
|Sciences et techniques
|Salle C : sciences et techniques
|Salle R : histoire des sciences, sciences fondamentales
Salle S : sciences de la vie, sciences de l'ingénieur
|-bgcolor=ff7777
|Littérature et arts
|Salle E : littératures orientales, patrimoine écrit, sciences de l'information
Salle F : langues et littératures classiques, arts
Salle G : langues et littératures étrangères
Salle H : langue française et littératures d'expression française
|Salle T : documentation sur le livre, la presse et la lecture
Salle U : langues et littératures étrangères
Salle V : linguistique, langue française et littérature d'expression française
Salle W : littératures classiques, littératures orientales et arts
|-bgcolor=770077
|Audiovisuel
|Salle B : audiovisuel
|Salle P : audiovisuel
|-bgcolor=b2b2b2
|Département de la recherche bibliographique (DRB) (*)
|Salle I : recherche bibliographique
|Salle X : recherche bibliographique
|-bgcolor=#800000
|Réserve des livres rares
|
|Salle Y : réserve des livres rares
|}
(*) Le DRB est commun aux sites Richelieu et Tolbiac.
Site de l'Arsenal
Modèle:Station du métro de paris La bibliothèque de l'Arsenal, ancienne bibliothèque publique intégrée à la Bibliothèque nationale en 1934, constitue actuellement à elle seule un département. Elle est spécialisée en littérature et, dans une moindre mesure, en histoire.
Livres et périodiques : 1 000 000 volumes
Manuscrits, estampes, cartes, partitions musicales : 120 000 documents
Bibliothèque-musée de l'Opéra
Modèle:Station du métro de paris La bibliothèque-musée de l'Opéra, située au sein de l'Opéra Garnier, est rattachée au département de la Musique. Elle tient son origine dans la bibliothèque musicale et les archives de l'Opéra national de Paris depuis sa création en 1669. Elle conserve donc encore aujourd'hui un fonds ancien important (partitions, mais aussi maquettes et costumes). La bibliothèque-musée a beaucoup de documents sur la musique et plus encore sur la danse, avec les Archives internationales de la danse.
Livres, périodiques et recueils d'imprimés : 130 000 documents
Photographies, partitions, estampes, programmes, maquettes de décors, costumes : 240 000 documents spécialisés
Sites non parisiens
La maison Jean Vilar à Avignon
À Avignon, la BNF est propriétaire de la maison Jean Vilar, rattachée au département des arts du spectacle. Cette bibliothèque abrite les archives personnelles du metteur en scène et celles du Festival d'Avignon.
Le centre technique de Bussy-Saint-Georges
La BNF est implantée à Bussy-Saint-Georges, dans un bâtiment qu'elle partage avec le Centre technique du livre de l'enseignement supérieur. Le site de Bussy sert à la fois :
- pour les restaurations nécessitant plus de place ou des matériels spécifiques ;
- de centre de recherche pour la conservation des documents ;
- de lieu de stockage et de tri des exemplaires supplémentaires du dépôt légal ; toutefois cette activité pourrait être prochainement abandonnée.
Le centre technique de Sablé-sur-Sarthe
La BNF est installée à Sablé-sur-Sarthe, avec le centre Joël Le Theule, consacré à la restauration de documents fragiles.
Sites abandonnés
L'annexe de Versailles
La Bibliothèque nationale a fait construire à Versailles un premier bâtiment (1932-1934), puis un deuxième (1954), en particulier pour conserver des périodiques et des collections en double. Au départ, il ne s'agissait que de lieux de conservation, mais une salle de lecture s'y est ouverte par la suite. Ces bâtiments ne sont plus utilisés depuis 1998.
L'ancien centre technique de Provins
Un centre de restauration avait été créé à Provins pour la restauration et le transfert de journaux sur microfilms. Le site de Provins a été fermé en 2002.
Les catalogues
La Bibliothèque nationale de France a élaboré et enrichi successivement ou simultanément plusieurs types de catalogues. Seront présentés ici les principaux catalogues mis à disposition du public.
BN-Opale Plus
BN-Opale Plus est le catalogue informatisé le plus utilisé. Il s'appelait à l'origine BN-Opale et recensait toutes les collections patrimoniales. Il a été constitué pour les livres issus du dépôt légal et les acquisitions depuis 1987, auxquels ont été ajoutées les notices rétroconverties du Catalogue général des imprimés et de ses suppléments. Par la suite, il a pris le nom de BN-Opale Plus quand d'autres données y ont été ajoutées : d'abord les notices des documents en accès libre du site de Tolbiac, ensuite les notices du département de l'Audiovisuel (y compris le multimédia), enfin (travail actuellement en cours), les imprimés des départements spécialisés des autres sites.
BN-Opaline
BN Opaline, autre catalogue informatisé, a été conçu après BN Opale. Il était diffusé non en interface Web mais sous Telnet (depuis il est aussi en interface Web). BN-Opaline est constituée de plusieurs bases, chacune ayant ses propres champs, ce qui représente un avantage. C'est pourquoi elle a été utilisée pour les collections spécialisées des autres sites, notamment Richelieu (manuscrits, partitions, films, etc.). BN-Opaline a aussi accueilli des notices de documents hors BNF, en particulier pour le catalogage d'autres fonds musicaux. Ce catalogue doit à terme être supprimé après transfert des notices dans BN-Opale Plus.
Catalogues plus traditionnels
L'existence de ces deux catalogues informatisés n'ôte pas tout intérêt aux autres types de catalogues, imprimés ou sur fiches, présents à la BNF, même si ces types de catalogues sont susceptibles de disparaître ultérieurement. Des catalogues imprimés restent en usage dans différents départements spécialisés, notamment celui des Manuscrits, celui des Estampes ou celui des Monnaies et médailles ; il s'en publie même de nouveaux. Toutefois, l'informatique est aussi utilisée dans ce domaine, puisque d'anciens catalogues, numérisés, sont mis en ligne sur Internet. Il existe également des catalogues sur fiches, à l'Arsenal, à l'Opéra et à Richelieu. Ces fiches devraient être rétroconverties pour figurer à terme dans BN-Opale Plus. À Tolbiac, les catalogues sur fiches sont peu nombreux. Ils restent en usage en salle Y pour la Réserve des livres rares (fichiers des usuels, fichiers par éditeurs ou par provenance), en salle W pour les documents en caractères non-latins (certains de ces fichiers sont également numérisés sur Internet), enfin en salle X pour les fichiers par sujets jusqu'en 1980.
Personnel et public
Le personnel de la BNF
L'établissement emploie, tous sites confondus, près de 3 000 personnes, mais cela représente à peine 2 500 équivalents temps plein (ETP). Les deux tiers du personnel sont des fonctionnaires, dont la moitié relève de la « filière bibliothèque » du ministère de l'Éducation nationale. Les non-fonctionnaires se répartissent à peu près également (en nombre) entre contractuels et vacataires (payés à l'heure). Ces derniers, des étudiants pour la plupart, cumulent souvent une quotité inférieure à la moitié d'un temps plein. C'est la principale cause de la grande disparité entre les effectifs et le total en ETP.
Il faut noter que ces données ne comprennent ni les personnes qui travaillent pour le compte d'entreprises privées en vertu d'une concession ou d'une délégation (personnel de sécurité, personnel de la cafeteria…) ni le détachement de sapeurs-pompiers affecté en permanence à la BNF.
Le public
Le public de la BNF est en grande partie constitué d'étudiants : parmi les lecteurs accrédités pour les espaces de recherche, près de 60% déclare venir « pour étude », tandis que leur proportion est estimée à 84% en Haut-de-jardin d'après les dernières enquêtes[4]. Le Haut-de-Jardin est donc surtout utilisé par des étudiants de niveau licence tandis que les doctorants se rencontrent davantage dans les salles de recherche, les étudiants de master se répartissant entre les différents niveaux. Les enseignants et chercheurs représentent la catégorie la plus présente après les étudiants. Un peu plus de 30% des lecteurs accrédités pour la recherche déclarent venir « pour raisons professionnelles », un bon nombre étant sans doute des enseignants-chercheurs. À côté de ces deux catégories, la BNF peine à attirer le grand public cultivé (à peine 10% du public des espaces de recherche vient « à titre personnel »), ce qui était pourtant l'un de ses objectifs. En Haut-de-jardin, la proportion est sans doute proche, puisqu'aux 84% d'étudiants, il convient d'ajouter 6% de lycéens.
Au sein du public accrédité pour la recherche, plus de 85% du public est de nationalité française, les étrangers les plus représentés provenant des États-Unis et d'Italie.
Les hommes et les femmes se répartissent à peu près à égalité au sein du public, tant celui des espaces de recherche que celui du Haut-de-Jardin.
Les variations saisonnières d'activité de la BNF s'expliquent largement par la composition du public, avec des différences sensibles entre Haut-de-jardin et espaces de recherche. Le Haut-de-jardin connaît un calendrier proche de celui d'une bibliothèque universitaire : occupation importante pendant l'année universitaire, fréquentation accrue à l'approche des examens, attractivité très faible en juillet et août. La fréquentation très faible en août a d'ailleurs conduit les autorités de la BNF à instaurer à titre expérimental une gratuité des entrées ponctuelles. Inversement, le Rez-de-jardin connaît un succès plus important en été, seule période où certains chercheurs, habitant la province ou l'étranger, peuvent venir à Paris : il n'est pas rare de voir le rez-de-jardin saturé à ces époques de l'année. En dehors de ce pic, la fréquentation des espaces de recherche est plus régulière.
Le Haut-de-jardin connaît aussi une variation de la fréquentation au cours de la semaine, les périodes les plus chargées étant le week-end, ainsi que le mardi, jour de fermeture de la BPI.
Budget
Le budget de la BNF s'élève à 145 millions d'euros[5] (M€). L'essentiel de ses ressources (116 M€) provient de subventions de l'État, attribuées essentiellement par le ministère de la culture. Les autres ressources sont comparativement faibles, les droits d'entrée ne rapportant pas plus que 2 M€ par an. Dans les dépenses, le budget de fonctionnement représente 104 M€ contre 58 M€ pour l'investissement. Dans les 104 M€ de fonctionnement, 41 M€ correspondent aux dépenses de personnel, sachant que la BNF ne paie là que les « contractuels sur crédits », les autres employés étant payés directement par l'État. Dans les dépenses d'investissement, 18 M€ sont consacrés aux bâtiments et 15 M€ à l'enrichissement des collections. Il faut noter que la BNF compte les achats de documents dans la section d'investissement parce qu'ils sont destinés à être conservés pour la plupart, alors que la plupart des bibliothèques les décomptent en section de fonctionnement.
Critiques adressées à la Bibliothèque
La Bibliothèque nationale de France suscite souvent des critiques. Celles-ci, provenant d'horizons variés, ont été largement relayées par les médias au début. La force médiatique est un peu retombée, mais certaines de ces critiques subsistent. Elles peuvent être regroupées en trois grandes catégories.
Critiques d'origine syndicale
L'établissement est ainsi mis en cause par les syndicats. La Bibliothèque a d'ailleurs connu plusieurs conflits sociaux, dont l'un, peu après les premiers jours d'ouverture du rez-de-jardin, s'est traduit par une longue grève restée dans les esprits. Le principal grief porte sur les conditions de travail : le personnel de magasinage en particulier se plaint du bruit, mais aussi de l'obligation de travailler souvent à la lumière artificielle. En outre, particulièrement au début du fonctionnement du rez-de-jardin, le personnel se trouve dans l'obligation d'assumer, vis-à-vis des usagers, les dysfonctionnements dont ils ne se sentent pas toujours responsables. La Bibliothèque nationale de France est également critiquée pour son recours, considéré comme excessif, à des emplois dits précaires, vacataires en particulier (voir plus haut).
Critiques émanant des lecteurs
Des lecteurs formulent également un certain nombre de griefs envers la BNF, surtout pour le site François-Mitterrand. L'accès à ce site est malaisé, d'autant que l'esplanade et les descentes sont glissantes par temps humide et que cette situation n'est que partiellement résolue par les chemins antidérapants et la renonciation aux tapis roulants pour la descente. Les lecteurs se plaignent aussi des « conditions de travail » dans cette bibliothèque : bruit excessif dans les salles de lecture, délai de communication des documents jugé inacceptable (voire document impossible à obtenir), fraîcheur difficile à supporter dans les salles de lecture, même en été, mauvaise orientation des postes informatiques dont les écrans sont presque invisibles par grand soleil. Les représentants des lecteurs plaident aussi pour une extension des horaires d'ouverture, revendiquant une ouverture du Rez-de-jardin dès le lundi matin et l'instauration d'une « nocturne » au moins par semaine (actuellement les salles de lecture ferment à 20 h). De manière plus anecdotique, les tarifs des espaces de restauration (cafeteria…) sont aussi mis en cause. Les représentants des lecteurs ont tendance à penser que la bibliothèque en ferait trop pour Gallica ou les expositions au détriment des lecteurs consultant les documents sur place.
Critiques des médias et de l'opinion publique
La BNF a également fait parler d'elle négativement au-delà de ceux qui y travaillent ou l'utilisent. Certaines de ces critiques sont politiques, dans la mesure où elles ne visent pas la seule BNF, mais la politique de grands travaux de F. Mitterrand dans son ensemble. Le fait que le choix du projet ait été la décision politique d'un seul homme, réglée de manière rapide sans considération des aspects pratiques, est aussi critiqué. Le parti architectural de Dominique Perrault a aussi ses détracteurs, en particulier pour sa décision de stocker les documents dans les tours. La presse s'est aussi fait l'écho d'un certain nombre de faits, dont certains ont été exagérés, mais qui sont de nature à susciter la moquerie et l'indignation. Parmi les plus marquants, des dysfonctionnements du système d'alarme ont entraîné l'inondation de certains secteurs des magasins en 1997. Les médias ont ensuite parlé de vols à la BNF, après la mise en cause d'un conservateur en 2004. Michel Garel a été condamné, le 10 mars 2006, à deux ans de prison avec sursis et à l'interdiction d'exercer toute mission de service public pendant cinq ans, ainsi qu'à 400 000 € de dommages et intérêts. Il a fait appel de cette décision[6]. Enfin, plus récemment, la présence d'amiante a été relevée dans les collections (2005).
Si la « Grande bibliothèque » fait l'objet de critiques nombreuses, qui touchent surtout le site François-Mitterrand, il faut reconnaître que l'établissement et sa tutelle ont consenti d'importants efforts notamment financiers. Cela se traduit notamment par un fort enrichissement des catalogues et une bonne visibilité de l'établissement, en particulier par la fréquentation de Gallica.
Notes
- décret no 94-3 du 3 janvier 1994
- chroniques.fr de la Bibliothèque nationale de France
- Françoise Bléchet, « La Bibliothèque royale du XVIe siècle à 1789 » dans Les Bibliothèques parisiennes : architecture et décor, 2002, p. 45-50.
- Les informations de ce paragraphe sont issues en partie du rapport d'activités 2004, en partie de l'article « La bibliothèque au crible de son public », dans Chroniques de la Bibliothèque nationale de France, no 32, oct. 2005, p. 3-5.
- Les chiffres donnés ici sont ceux du rapport d'activités 2004, le dernier disponible.
- Livres Hebdo, no 637, 18 mars 2006, p. 91.
Voir aussi
Orientation bibliographique
Les ouvrages mentionnés ci-dessous accordent tous au moins quelques pages à l'histoire de l'établissement. Pour les titres spécialement consacrés à cette histoire, y compris sur l'histoire récente, voir la bibliographie de l'article Histoire de la Bibliothèque nationale de France.
Présentations générales
- Bibliothèque nationale de France, Au Seuil du vingt-et-unième siècle, Bibliothèque nationale de France, Paris, 1998, 69 p. (ISBN 2-7177-2061-8) ; Existe aussi en anglais.
- Bruno Blasselle, Bibliothèque nationale de France : l'esprit du lieu, Scala, Paris, 2001, 59 p. (ISBN 2-86656-281-X) ;
- Bruno Blasselle et Jacqueline Melet-Sanson, La Bibliothèque nationale de France, mémoire de l'avenir, Gallimard, coll. « Découvertes », Paris, 1996, 176 p. (ISBN 2-07-053406-5) ;
- Daniel Renoult et Jacqueline Melet-Sanson (dir.), La Bibliothèque nationale de France : collections, services, publics, Éd. du Cercle de la librairie, coll. « Bibliothèques », Paris, 2001, 238 p. (ISBN 2-7654-0820-3) ;
- François Stasse, La Véritable Histoire de la grande bibliothèque, Seuil, coll. « L'Épreuve des faits », Paris, 2002, 205 p. (ISBN 2-02-051761-2). Le témoignage de l'ancien directeur général de la BNF, conçu comme une réponse à diverses critiques.
Collections
- Bibliothèque nationale de France, Trésors de la Bibliothèque nationale de France, Bibliothèque nationale de France, Paris, 1996, 2 vol. (ISBN 2-7177-1999-7) ;
- François Dupuigrenet Desroussilles, Trésors de la Bibliothèque nationale, Nathan, Paris, 1986, 213 p. (ISBN 2-09-290539-2).
Liens externes
- Site officiel de la BNF, avec tarifs, adresse, et conditions d'accès.
- Bibliothèque numérique Gallica
- Visite virtuelle du site Richelieu