Alain Garsault
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Alain Garsault, né le et mort le [1],[2], est un critique de cinéma. Il est connu pour les textes qu'il a écrits dans la revue Positif sur des films fantastiques, d'horreur, ou de science-fiction à une époque (les années 1970 et 1980) où le « cinéma de genre » était en « profonde mutation »[2]. Il a notamment écrit sur certains des premiers films de David Cronenberg (Frissons[3], Scanners[4], Vidéodrome[5], Dead Zone[6]) des textes remarqués[7]. Ces textes seront en partie repris dans une anthologie d'articles et d'entretiens consacrée au cinéaste[8].
Biographie
[modifier | modifier le code]Garsault débute comme critique littéraire et de cinéma dans les magazines des éditions Opta[9]. À la fin des années 1960, il est chroniqueur cinéma pour Alfred Hitchcock Magazine (il rédige la rubrique titrée "7.35, chronique du cinéma")[2] et pour Mystère Magazine (rubrique titrée "La promenade du voyeur")[9]. Quand, à partir du printemps 1968, Jacques Goimard commence à écrire pour la revue Positif et contribue de manière plus épisodique au magazine Fiction, Garsault en devient le principal critique de cinéma[2]. En avril 1971, il suit Goimard à Positif sans pour autant cesser d'écrire régulièrement pour Fiction. Sa dernière contribution au magazine date de septembre 1986 (numéro 378)[10].
À partir de janvier 1974 (numéro 155), Garsault devient membre du comité de rédaction de Positif[11]. Il le quittera en juin 1995 (le numéro 412 est le dernier à mentionner son nom dans le comité de rédaction)[12] mais continuera d'écrire dans la revue de façon épisodique jusqu'en juin 2005[13].
Parallèlement à son activité de critique de cinéma, il participe à des traductions (de romans de Jack Vance ou de Philip José Farmer)[14]. En 1988, il devient codirecteur, avec André Ruellan puis avec Juliette Raabe, de la collection Gore du Fleuve noir[15] - fonction qu'il quitte en décembre 1989, quand Raabe décide de donner « la priorité aux auteurs français » : « Alain Garsault, expliquera-t-elle, [...] prospectait le domaine anglo-américain »[15]. Il aura codirigé la collection du numéro 73 au numéro 104[15].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
- Philippe Rouyer, « Alain Garsault, 19 septembre 1942 - 15 septembre 2005 », Positif, no 537, , p. 75
- Alain Garsault, « Avoriaz 1976 », Positif, no 181, , p. 54
- Alain Garsault, « Scanners », Positif, no 242, , p. 78
- Alain Garsault, « Vidéodrome », Positif, nos 281-282, , p. 110
- Alain Garsault, « Dead Zone », Positif, no 279, , p. 56
- Charles Tesson, « Sorties livres : David Cronenberg, sous la direction de Hubert Niogret. Éditions Scope, collection "Positif" », Cahiers du cinéma, no 653, , p. 69
- David Cronenberg, Paris, Éditions Scope, coll. « Positif », , 144 p. (ISBN 978-2912573292)
- « Alain Garsault, fin connaisseur des littératures de genre », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- https://www.noosfere.org/livres/niourf.asp?numlivre=2146569890
- Positif, n° 155, janvier 1974, p. 1.
- Positif, n° 412, juin 1995, p. 1.
- Alain Garsault, « 49e Parallèle : Un bon film de propagande », Positif, no 532, , p. 99-101
- « Alain GARSAULT - Bibliographie Livres - Biographie - nooSFere », sur www.noosfere.org (consulté le )
- David Didelot, Gore : Dissection d'une collection, Alignan-du-vent, Artus Films, , 394 p. (ISBN 978-2-9548435-0-6), p. 36
Liens externes
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