Voir la source de Agde

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{{En-tête label|BA|année=2009}}
{{Infobox Commune de France
 | nom                      = Agde
 | image                    = Agde joutes été 2007 434.jpg
 | légende                  = Agde, joutes languedociennes sur l'Hérault devant la cathédrale.
 | blason                   = Blason ville fr Agde (Hérault).svg
 | légende blason           = #Héraldique, logotype et devise
 | drapeau                  = Agde-Logo.svg
 | légende drapeau          = :Fichier:Agde-Logo.svg
 | région                   = [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]]
 | département              = [[Hérault (département)|Hérault]]
 | arrondissement           = [[Arrondissement de Béziers|Béziers]]
 | canton                   = [[Canton d'Agde]]<br/><small>([[bureau centralisateur]])</small>
 | circonscription législative = [[Septième circonscription de l'Hérault|Septième circonscription]]
 | insee                    = 34003
 | cp                       = 34300
 | maire                    = Sébastien Frey
 | mandat maire             = 2024-2026
 | intercomm                = [[Communauté d'agglomération Hérault Méditerranée]]
 | longitude                = 3.47583333333
 | latitude                 = 43.3108333333
 | alt mini                 = 0
 | alt maxi                 = 110
 | superficie               = 50.90
 | type                        = Centre urbain intermédiaire
 | unité urbaine               = [[Unité urbaine d'Agde|Agde]] <br><small>(ville isolée)</small>
 | aire d'attraction           = [[Aire d'attraction d'Agde|Agde]] <br><small>(commune-centre)</small>
 | population               = {{Population de France/dernière_pop}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
 | année_pop                = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
 | population agglomération = <!-- Unité urbaine monocommunale : ne pas mentionner -->
 | année_pop agglomération  = <!-- Unité urbaine monocommunale : ne pas mentionner -->
 | gentilé                  = Agathois, Agathoise
 | siteweb                  = [http://www.ville-agde.fr/ ville-agde.fr]
 | géoloc-département       = Hérault/région Occitanie
}}

'''Agde''' ([{{API|ˈagdə}}]<ref group="Note">La prononciation du toponyme est réduite à {{MSAPI|agd}} non-localement.</ref>{{,}}<ref>[[Jean-Marie Pierret]], ''Phonétique historique du français et notions de phonétique générale'', Peeters, [[Louvain-la-Neuve]], 1994, {{p.|104}}.</ref>) est une [[commune (France)|commune française]] située dans le sud du [[Département français|département]] de l'[[Hérault (département)|Hérault]], en [[Région française|région]] [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]].

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le [[canal du Midi]], l'[[Hérault (fleuve)|Hérault]], le ruisseau de l'Ardaillou, le ruisseau des Courredous et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : quatre [[réseau Natura 2000|sites Natura 2000]] (l'« étang du Bagnas », les « carrières de Notre-Dame de l'Agenouillade » et le « cours inférieur de l'Hérault » et « est et sud de Béziers »), cinq espaces protégés (la [[réserve naturelle nationale du Bagnas]], « le Bagnas », « le Clot », « Les Monts d'Agde » et « Notre Dame de l'Agenouillade ») et sept [[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique|zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique]].

Agde est une commune urbaine et littorale qui compte {{Unité|{{Population de France/dernière_pop}}|habitants}} en {{Population de France/dernière_année}}, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine d'Agde et fait partie de l'[[aire d'attraction d'Agde]]. Ses habitants [[gentilé|sont appelés]] les Agathois ou  Agathoises.

La ville d'Agde, surnommée parfois « la perle noire de la Méditerranée »<ref group="Note">Cette expression est attribuée à [[Marco Polo]] (cf. Hélène Pascual, ''Agde de pierre et d'eau'', op. cit.)</ref> à cause de ses monuments construits en pierre [[basalte|basaltique]], a une longue histoire étant notamment la ville de naissance du peintre d’art contemporain Pierrick Allemand . Des populations sont attestées dès la fin de l'[[âge du bronze]] sur le site de La Motte<ref>{{Lien web |titre=La Motte |url=https://www.asm.cnrs.fr/les-fouilles/la-motte-agde-herault/169-la-motte-agde |site=asm.cnrs.fr |consulté le=2019-08-29 }}.</ref> ({{-s-|X}}). Les [[Phocée]]ns sont présents au {{-s-|VI}}, venus de [[Marseille antique|Massalia (nom grec de Marseille dans l'Antiquité)]].

Dès le début du {{s-|V}} et jusqu'à la [[Révolution française|Révolution]], Agde est le siège d'un [[évêché]]. Face à l'évêque, qui détient dès le {{s-|XII}} le pouvoir temporel de la vicomté d'Agde, la ville fut très tôt, vers le début du {{s-|XIII}}, administrée par des consuls, préfiguration des municipalités modernes.

Ville portuaire depuis l'Antiquité, favorisée vers la fin du {{s-|XVII}} par l'ouverture du [[canal du Midi]], Agde tira longtemps l'essentiel de ses revenus du commerce maritime et de la pêche. La ville a subi le déclin de son port sur l'Hérault, à cinq kilomètres de la mer, surclassé par celui de [[Sète]] dès l'arrivée des navires à vapeur. Au début du {{s-|XX}}, la commune vivait principalement de la pêche et de l'agriculture ([[viticulture]]). Elle connaît une nouvelle phase de développement depuis la construction, dans les [[années 1970]]-[[années 1980|1980]], de la [[Station balnéaire en France|station balnéaire]] du [[Le Cap d'Agde|Cap d'Agde]], dans le cadre de l'[[Mission interministérielle d'aménagement touristique du littoral du Languedoc-Roussillon|aménagement touristique du littoral du Languedoc-Roussillon]]. Elle est devenue l'un des principaux [[port de plaisance|ports de plaisance]] de la [[Mer Méditerranée|Méditerranée]], la première [[station touristique]] d'Europe par sa capacité d'hébergement, et bénéficie d'une renommée internationale, en partie due à son quartier [[naturisme|naturiste]]. La commune souffre cependant d'un taux de [[chômage]] élevé et son économie est marquée par l'importance des emplois [[saisonnier]]s liés au tourisme estival.

Si la ville compte {{nombre|29103|habitants}} permanents en 2021, la population peut atteindre {{nombre|200000|personnes}} pendant la saison d'été, où elle devient la seconde ville du Languedoc-Roussillon<ref>
{{Lien web
|url=http://www.ville-agde.fr/mairie/citoyennete_environnement/envir_risques_nuisances.php
|titre=Environnement, ville d'Agde
|éditeur=Ville d'Agde,
|consulté le=27 février 2009
}}.</ref>{{,}}<ref>
{{Lien web
|url=http://www.languedoc-roussillon.ecologie.gouv.fr/docob/FR9101414/DOCOB-FR9101414%20Partie%201%20-%20Inventaires.pdf
|titre=Site Natura 2000 FR 910 14 14 « Posidonies du Cap d'Agde » - Document d'objectifs, inventaire de l'existant et analyse écologique, p. 112.
|éditeur=Diren Languedoc-Roussillon - ADENA,
|consulté le=13 décembre 2009
}}.</ref>. En mai 2024 le maire d'Agde est incarcéré pour des affaires de détournement de fonds.
{{Sommaire|niveau=2}}

== Géographie ==
{{Carte communes limitrophes|zoom=11}}
=== Localisation ===
La commune d'Agde se situe dans le fond du [[golfe du Lion]], à l'embouchure de l'[[Hérault (fleuve)|Hérault]], dans le sud-ouest du département du même nom, et borde la mer [[Mer Méditerranée|Méditerranée]] dans sa partie sud. Par la route, Agde se trouve à {{unité|24|km}} à l'est de [[Béziers]], chef-lieu d'arrondissement, à {{unité|24|km}} au sud-ouest de [[Sète]] et à {{unité|52|km}} au sud-ouest de [[Montpellier]], chef-lieu du département.

C'est avec plus de {{nombre|5000|hectares}} une commune relativement vaste, qui s'étend sur environ {{unité|9|km}} d'est en ouest et du nord au sud. Les communes limitrophes sont [[Marseillan (Hérault)|Marseillan]] à l'est, [[Florensac]] au nord, [[Bessan]] au nord-ouest et [[Vias]] à l'ouest.

[[Fichier:Carte Agde littoral.svg|vignette|gauche|redresse=1.7|Schéma du littoral agathois.]]
[[Fichier:Agde - le mont Saint-Loup et la rocade D 612.jpg|vignette|Le mont Saint-Loup domine le paysage agathois.]]
[[Fichier:Cap d'Agde - Brescou01.jpg|vignette|Le fort de Brescou vu de la jetée du Cap-d'Agde.]]
[[Fichier:Cap d'Agde - Plage Richelieu04.jpg|vignette|Réseau de ganivelles protégeant la plage Richelieu contre l'érosion éolienne.]]
Le territoire de la commune a dans l'ensemble un relief très plat, dont l'altitude est le plus souvent inférieure à dix mètres, mais remonte légèrement vers le nord pour atteindre {{Unité|33|mètres}} au Pioch Favié (nord-est du territoire)<ref>Carte topographique 2645Et Sète-Cap d'Agde 1/25000, IGN</ref>. Font exception les vestiges de l'ancien volcan dominés par le mont Saint-Loup, qui constitue avec ses {{Unité|112|mètres}} un des rares reliefs de la côte [[languedoc]]ienne, et dont un prolongement en mer forme le cap d'Agde. Des éruptions volcaniques ont eu lieu dans la région à une époque géologiquement récente, entre {{unité|-1000000|et=-700000|ans}} ; les traces de ces éruptions se retrouvent dans les environs à Vias, Portiragnes, Saint-Thibéry.

Il inclut également l'îlot de [[Fort de Brescou|Brescou]], rocher basaltique portant le fort du même nom, situé à environ un kilomètre au sud-ouest de la pointe du cap d'Agde.

Le littoral, prolongé en mer par un vaste [[plateau continental (géophysique)|plateau continental]], est principalement constitué de [[plage]]s de [[sable]] fin, en pente très douce, très favorables aux activités de baignade. Les [[courant marin|courants de dérive littorale]] qui longent la côte<ref>[http://www.ifremer.fr/envlit/region/reg09langrous/courantologie.htm Languedoc-Roussillon, courantologie, Ifremer]</ref>, entraînant les sédiments, ont progressivement constitué un [[lido]] continu entre le [[delta du Rhône]] et les Pyrénées, isolant les étangs côtiers et faisant sensiblement avancer la ligne de côte depuis l'Antiquité.

Ces plages sont interrompues par la zone de falaise du cap et de quelques affleurements rocheux à l'est (vers la Roquille) et à l'ouest (Rochelongue) ainsi que par les entrées portuaires protégées par des jetées de port Ambonne, du port principal du Cap d'Agde et de l'embouchure de l'Hérault (Grau d'Agde). Une dizaine de plages se succèdent ainsi d'est en ouest sur environ {{unité|14|km}} : plage des naturistes, plage de la Roquille, plage du Môle, plage de la Conque (au sable noir résultant de la désagrégation des roches volcaniques), plagette entre la jetée Richelieu et les falaises, plage Richelieu, plage de Rochelongue, plage Saint-Vincent, plage du Grau d'Agde, plage de la Tamarissière. Certaines de ces plages sont sujettes à l'[[érosion]] et doivent être protégées et rechargées. Des [[brise-lames]] en épis ou parallèles à la côte ont été mis en place {{quand ?|ces dernières années}}.

Entre 1946 et 1992, le solde entre érosion et accrétion a conduit à une perte de {{unité|12|ha}} de terres au Cap-d'Agde et de {{unité|16|ha}} à l'embouchure de l'Hérault<ref>[http://www.languedoc-roussillon.ecologie.gouv.fr/publication/litto/11_erosion.pdf ''L'évolution du trait de côte'', Daniel Frayssinet, Diren Languedoc-Roussillon] {{Pdf}}.</ref>.
Cette érosion semble résulter d'une réduction des apports [[Alluvions|alluvionnaires]] des fleuves, notamment du Rhône (environ 90 %) depuis la création de nombreux barrages sur son cours, de l'urbanisation du littoral qui bloque une partie des sédiments et des aménagements portuaires (les jetées) qui contrarient les courants littoraux, ainsi que de l'élévation du niveau de la mer qui constitue surtout un facteur aggravant pour l'avenir.
{{multiple image | align =center | direction =horizontal | header =Représentations cartographiques de la commune | caption_align =center | image1 =Agde OSM 01.png | caption1 =Carte OpenStreetMap | image2 =Agde OSM 02.png | caption2 =Carte topographique }}
==== Communes limitrophes ====
{{Communes limitrophes|élision=d|commune=Agde
|notes=<br />''(Distances : à [[Orthodromie|vol d'oiseau]] / par la route)''<ref>Distances vers : [https://fr.distance.to/Agde,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA/Florensac,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA Florensac], [https://fr.distance.to/Agde,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA/Pom%C3%A9rols,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA Pomérols], [https://fr.distance.to/Agde,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA/Marseillan,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA Marseillan], [https://fr.distance.to/Agde,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA/Marseillan-Plage,Marseillan,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA Marseillan-Plage], [https://fr.distance.to/Agde,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA/Cap-d'Agde,Languedoc-Roussillon,FRA Le Cap d'Agde], [https://fr.distance.to/Agde,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA/43.27618987307549,3.470129370689392 Mer Méditerranée], [https://fr.distance.to/Agde,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA/Le-Grau-d'Agde,Agde,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA Le Grau-d'Agde], [https://fr.distance.to/Agde,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA/Vias,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA Vias] et [https://fr.distance.to/Agde,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA/Bessan,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA Bessan], publié sur le site [https://fr.distance.to fr.distance.to] (consulté le {{date-|29 juillet 2020}}).</ref>
|nord=[[Florensac]]<br />{{petit|''(7,82 / {{unité|10.61|km}})''}}
|nord-est=[[Pomérols]] {{petit|''(8,98 / {{unité|10.53|km}})''}}<br />[[Marseillan (Hérault)|Marseillan]] {{petit|''(6,69 / {{unité|7.78|km}})''}}
|est=''Marseillan-Plage''<br />{{petit|''(6,35 / {{unité|7.07|km}})''}}
|sud-est=[[Le Cap d'Agde]]<br />{{petit|''(5,11 / {{unité|6.26|km}})''}}
|sud=[[Mer Méditerranée]]<br />{{petit|''(4,06 / {{unité|5.37|km}})''}}
|sud-ouest=[[Le Grau-d'Agde]]<br />{{petit|''(3,66 / {{unité|4.44|km}})''}}
|ouest=[[Vias]]<br />{{petit|''(4,19 / {{unité|5.72|km}})''}}
|nord-ouest=[[Bessan]]<br />{{petit|''(6,49 / {{unité|7.62|km}})''}}
}}

==== Hydrographie ====
[[Fichier:Agde - Embouchure de l'Hérault01.jpg|vignette|gauche|L'embouchure de l'Hérault au Grau-d'Agde.]]
La commune d'Agde comprend l'embouchure de l'[[Hérault (fleuve)|Hérault]], dont le cours actuel serait, selon certains auteurs<ref>En particulier Charles lenthéric, ''Les villes mortes du golfe du Lion'', réédité en 1989 chez Jean de Bonnot, {{p.|214}}.</ref>, l'ancien bras central d'un [[Delta (hydrologie)|delta]] qui en aurait comporté deux ou trois dans l'Antiquité, formant plusieurs îles dont la plus grande comprenait la ville et le mont Saint-Loup. Le bras oriental, qui débouchait dans l'[[Étangs du Bagnas|étang de Bagnas]], est suivi à peu près par le cours du [[canal du Midi]]. Le tracé du bras occidental, qui se détachait un peu au sud de [[Bessan]], est suivi par le cours actuel du ruisseau de l'Ardaillon, qui débouche dans l'étang du Clôt de Vias, en arrière de la plage de la Tamarissière.

[[Fichier:Agde - Pansière01.jpg|vignette|Passe à poissons sur le barrage de la Pansière.]]
Le cours actuel traverse la commune du nord au sud sur environ neuf kilomètres avec une très faible pente et en formant plusieurs méandres peu marqués. Il est coupé à l'entrée d'Agde par un barrage, la « chaussée des Moulins ». Cet ouvrage, appelé aussi « barrage de la Pansière<ref group="Note">« Pansière » dérive de l'occitan ''{{langue|oc|paissièra}}'', barrage</ref> » marque la limite de [[salinité|salure]] des eaux. Il est doté d'une [[Échelle à poissons|passe à poissons]].

Le [[bief]] amont permet la communication entre les deux branches du [[canal du Midi]]. Sur une grande partie de son parcours entre Agde et la mer, le fleuve est bordé de quais en pierre [[basalte|basaltique]] construits aux {{s2-|XVII|XIX}}. Son embouchure dans la mer est prolongée par deux jetées protégeant la passe contre l'ensablement qui a longtemps gêné la navigation dans le passé.

[[Fichier:Pont Saint-Joseph, Agde, Hérault 02.jpg|vignette|220px|gauche|Le Pont Saint-Joseph sur le canal du Midi.]]
Plusieurs ruisseaux, généralement orientés nord-sud, irriguent aussi la commune. Ce sont, d'ouest en est, le ruisseau des Pantènes ({{unité|2|km}}) entre le canal du Midi et le Clôt de Vias, où il rejoint le ruisseau de Montmorency, et dont le cours marque la limite avec la commune de Vias, le ruisseau des Mûriers ({{unité|1.6|km}}) et le ruisseau de la Salamanque ({{unité|1.4|km}}) entre le canal du Midi et l'Hérault (rive droite), le ruisseau des Courredous ({{unité|8.8|km}}) prenant sa source à Florensac et débouchant dans l'Hérault (rive gauche) en amont de la ville d'Agde, le ruisseau Saint-Michel ({{unité|4.4|km}}) qui se jette dans l'étang de Bagnas et dont le cours marque la limite entre les communes d'Agde et de Marseillan. Le Rieu mort ({{unité|3.5|km}}) et le canal de Pont-Martin suivent la branche est du canal du Midi<ref>
{{Lien web
 |url=http://sandre.eaufrance.fr/app/chainage/index.php?topo=&tocg=&dep=&com=agde&x=&y=&lang=&Submit=Rechercher
 |titre=Cours d'eau intéressant Agde
 |site= le site du [[Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau|SANDRE]]
 |consulté le=23 février 2009
 |brisé le = 2023-10-25}}.</ref>. Le grau du Rieu, ancien émissaire de l'[[étang de Thau]] qui ne communique plus avec la mer, marque la limite intercommunale avec Marseillan-Plage<ref>Carte au 1/25000 Sète-Cap-d'Agde, n° 2645ET, IGN</ref>.

[[Fichier:Agde - Bagnas01.jpg|vignette|L'étang du Bagnas.]]
La commune englobe des étangs et des marais : l'étang de Bagnas, le marais du petit Bagnas, partiellement asséché, tous deux inclus dans la [[Étangs du Bagnas|réserve naturelle du Bagnas]], l'étang du Clôt de Vias, séparé de la mer par la plage de la Tamarissière. L'ancien étang de Luno a été dragué pour former le port de plaisance du Cap-d'Agde. L'étang de Lano, dont une partie subsiste dans le parc du même nom, a été creusé pour former le port d'Ambonne, dans le quartier naturiste. Il est relié à la mer par un grau artificiel<ref>
{{Lien web
 |url=http://seig.ensg.eu/fichchem.php?NOCONT=CONT1&NOCHEM=CARTCOM002&NOFICHE=CC1&NOLISTE=0&RPHP=&RCO=&RCH=&RF=&RPF=&RPC=#1
 |titre=Une station créée ex nihilo : le Cap-d'Agde
 |auteur=Christophe Clavel
 |date=
 |site= Serveur éducatif de l'IGN et de l'Éducation nationale sur l'information géographique
 |consulté le=27 février 2009
 }}.</ref>.

Si la plus grande partie de la commune se trouve dans le [[bassin versant]] de l'Hérault, sa partie orientale, limitrophe de [[Marseillan (Hérault)|Marseillan]], appartient au bassin versant de l'[[étang de Thau]]. À ce titre la commune participe à la commission locale de l'eau du « [[Schéma d'aménagement et de gestion des eaux|SAGE]] du bassin versant de la lagune de Thau »<ref>
{{Lien web
 |url=http://www.herault.pref.gouv.fr/actions/pdf/schema_amenagement_thau.pdf
 |titre=Arrêté préfectoral 2007. I.2056, composition de la commission locale de l'eau
 |date=4 octobre 2007
 |site= Préfecture de l'Hérault
 |consulté le=27 février 2009
 |brisé le = 2024-02-29}}.</ref>.

==== Géologie ====
Le sous-sol d'Agde est constitué de [[roche sédimentaire|roches sédimentaires]] et [[roche volcanique|volcaniques]] du [[Néogène]] (anciennement Tertiaire et Quaternaire), en partie recouvertes par des [[alluvion]]s fluviatiles et marins récents<ref>
{{Lien web
|url=http://www.languedoc-roussillon.ecologie.gouv.fr/imgs/Herault/fondements/carte_hd/carte_geologie_Herault.jpg
|titre=Carte géologique de l'Hérault
|éditeur=Diren Languedoc-Roussillon,
|consulté le=26 février 2009
}}.</ref>.

===== Roches sédimentaires =====
La région d'Agde est affectée au Tertiaire par l'effondrement de la [[chaîne pyrénéo-provençale]] suivi d'une série de [[transgression marine|transgressions]] et [[régression marine|régressions marines]] au [[Miocène]] et au [[Pliocène]], à l'origine de dépôts sédimentaires marins ([[molasse]]s, [[argile]]s, [[sable]]s) ou continentaux ([[alluvion]]s, cailloutis, [[limon (roche)|limons]]…).
Lors de la transgression Pliocène, la mer s'est avancée jusqu'à {{unité|15|à=20|km}} dans les terres actuelles. On lui doit la couche des sables jaunes de Montpellier (faciès Astien) qui affleure au nord de Florensac.
Ces sédiments sont recouverts par les épanchements et projections volcaniques ou par des [[alluvion]]s plus récentes.
[[Fichier:Cap d'Agde - Pointe du cap01.jpg|vignette|La pointe du cap d'Agde, il s'agit des restes d'un [[dyke]]. À l'extrémité, les deux rochers dits « les Deux Frères ».]]
[[Fichier:Carte volcanisme Hérault1.svg|vignette|Alignement nord-sud des coulées basaltiques dans l'Hérault.]]

Dans la frange littorale sont présents des dépôts [[dune|dunaires]] de l'[[Holocène]] et des sables fins mêlés de débris coquilliers constituant le [[cordon littoral]]. Au Grau-d'Agde, la « roche Notre-Dame », formée de [[calcaire coquillier]] interglaciaire, présente les seuls rochers non volcaniques de la commune<ref>BRGM, carte géologique au 1/50000, feuille Agde.</ref>.

===== Roches volcaniques =====
{{article détaillé|Volcan d'Agde}}

Le territoire communal est en partie recouvert de coulées [[basalte|basaltiques]], dont certaines rejoignent la mer formant un relief de falaises volcaniques uniques en France. Le site même de l'antique cité d'Agde est constitué d'une table basaltique surélevée par rapport à la plaine environnante de quelques mètres.

Ces coulées sont issues d'un complexe [[volcan]]ique qui comprend trois cônes [[Éruption strombolienne|stromboliens]]<ref>
{{Lien web
|url=http://membres.lycos.fr/volcanogeol/agde/Lave/capagde00.htm
|titre=Complexe volcanique du mont Saint-Loup, version 3, extraite du mémoire thématique LAVE n°9 « À la rencontre des volcans de l'Hérault »,
|auteur=Alain Guillon
|date=novembre 2005
|consulté le=26 février 2009
}}.</ref> dont les restes sont le mont Saint-Loup ({{unité|112|m}} d'altitude), le petit Pioch<ref group="Note">« Pioch » dérive de l'occitan ''{{langue|oc|puèg}}'', sommet, pic.</ref> ({{unité|35|m}}) et le mont Saint-Martin ({{unité|55|m}}), ce dernier en partie englobé dans l'urbanisation de la station balnéaire du [[Le Cap d'Agde|Cap d'Agde]].
L'activité volcanique s'est étalée sur {{unité|250000|ans}} pour se terminer il y {{unité|750000|ans}} ([[Pléistocène]]).
Ce système volcanique se trouve à l'extrémité d'une série disposée selon un axe nord-sud depuis le [[Cézallier]], le [[Monts du Cantal|Cantal]], l'[[Aubrac]], les [[Causse]]s et l'[[Escandorgue]] dans l'[[Hérault (département)|Hérault]] pour finir sur la rive méditerranéenne. Il s'étend sur environ {{unité|1.5|km|2}} et se prolonge en mer.

Des [[bombe volcanique|bombes volcaniques]] en fuseau sont encore visibles sur le mont Saint-Loup. Le basalte est recouvert par endroits par des matériaux de projection volcanique, [[lapilli]]s et [[tuf volcanique|tufs]]. Les tufs sont particulièrement observables dans les falaises de la Grande Conque. Celle-ci a été creusée en arc de cercle par l'érosion marine dans les tufs plus tendres entre deux points durs constitués par des filons de basalte, restes de [[dyke]]s, qui forment le cap d'Agde et les rochers dit des « Deux Frères ».

===== Hydrogéologie =====
La couche des sables de l'[[Plaisancien|Astien]] joue un rôle important car elle contient un [[aquifère]] captif constituant une réserve d'eau de bonne qualité, l'aquifère des sables astiens de Valras-Agde<ref>
{{Lien web
|url=http://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/docs/dce/MES_V1/6224%20FIC.pdf
|titre=Caractéristiques de l'aquifère des sables astiens de Valras-Agde
|éditeur=EauFrance, Système d'Information sur l'Eau du Bassin Rhône-Méditerranée,
|consulté le=26 février 2009
|brisé le = 2023-10-25}}
{{pdf}}.</ref>. S'étendant entre l'[[étang de Thau]], depuis la région de Mèze jusqu'à l'[[étang de Vendres]] à l'embouchure de l'Aude, cet aquifère, isolé des nappes alluvionnaires par une épaisse couche d'argile, est exploité pour l'alimentation en eau potable de certaines communes du littoral, en particulier Vias et Portiragnes. Le syndicat mixte d'études et de travaux de l'Astien (SMETA), qui regroupe les collectivités locales concernées, est chargé des études et travaux nécessaires à la protection de cette nappe menacée par diverses pollutions (remontée de la salinité notamment sur la commune d'Agde et en bordure de l'étang de Thau, pollution par les nitrates…)<ref>
{{Lien web
|url=http://www.astien.com/nappe-astienne/index.php
|titre=Présentation du syndicat mixte d’études et de travaux de l’astien
|éditeur=Syndicat mixte d’études et de travaux de l’astien (SMETA)
|consulté le=26 février 2009
}}.</ref>.

Moins profonde, la [[nappe alluviale]] de l'Hérault est alimentée par les précipitations et par le fleuve. Cet aquifère fournit l'alimentation en [[eau potable]] de nombreuses communes de la plaine du Bas-Languedoc. La principale station de captage, qui alimente entre autres Agde, se trouve à [[Florensac]] ; elle est exploitée par le syndicat intercommunal d'adduction d'eau des communes du Bas Languedoc. Une conduite de grande capacité longue de {{Unité|11|km}} relie la station de Florensac au réservoir principal d'Agde ({{unité|25000|m|3}}) situé sur le mont Saint-Loup<ref>{{lien web|url=http://www.debatpublic.fr/docs//pdf/dossier-maillon-sud-vf.pdf |titre=Maillon sud - Dossier d'information, carte p. 14 |éditeur=Région Languedoc-Roussillon|date=juillet 2009|consulté le =13 décembre 2009|brisé le = 2023-10-25}}.</ref>.

===== Ressources minérales =====
[[Fichier:Agde rue Halle porte.JPG|vignette|redresse=0.6|Encadrement de porte en basalte, rue de la Halle.]]
Le [[basalte]] d'Agde est une roche sombre, lourde et dure (50 % à 52 % de [[silice]]), contenant divers [[phénocristal|phénocristaux]] dont l'[[augite]] et l'[[olivine]].
Cette roche a servi notamment à construire la [[cathédrale Saint-Étienne d'Agde]] ainsi que la plupart des constructions de la vieille ville, jusqu'au début du {{s-|XX}}. Se prêtant mal à la sculpture, elle a donné naissance à une architecture à l'aspect austère, accentué par sa couleur sombre.

Dans l'Antiquité, Agde était l'un des principaux centres de production de [[meule à grains|meules à grains]] en basalte, exportées en [[Gaule]] et dans le bassin méditerranéen<ref>
{{Lien web
|url=http://www.pug.fr/extrait_ouvrage/Epain1.pdf
|titre=La pierre à pain, Et l'homme créa la meule
|auteur=Alain Belmont
|page=15
|date=
|éditeur=CNRS
|consulté le=26 février 2009
}}
{{pdf}}.</ref>.

Il n'existe plus de [[carrière (géologie)|carrière]] en exploitation dans la commune. Une carrière de [[pouzzolane]] a été exploitée au Petit Pioch jusqu'en 1976, puis comblée par une décharge de déchets ménagers fermée en 2002.

Des [[marais salant]]s ont été exploités à Agde dans l'étang du Bagnas (aujourd'hui réserve naturelle) de 1791 à 1969<ref>{{lien web|url=http://www.conservatoire-du-littoral.fr/front/process/Content.asp?rub=8&rubec=383&site=1972&entite=383|titre=Le Bagnas|éditeur=Conservatoire du littoral|consulté le =8 décembre 2009|brisé le = 2023-10-25}}.</ref> et dans l'étang de Luno (creusé pour la création du port de plaisance du Cap-d'Agde) depuis 1760 jusqu'aux années 1930<ref>Hubert Reboul, ''Effeuill'Agde'', éd. Aurain, 2005, {{p.|188}} {{ISBN|978-2-9520594-0-4}}.</ref>.

=== Climat ===
{{Article général|Climat de l'Occitanie|Climat de l'Hérault}}
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T8|climat méditerranéen franc]], selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155  |consulté le=15 novembre 2023}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T5|climat méditerranéen]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R20| Provence, Languedoc-Roussillon]], caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement ({{Unité|2600|h/an}}), un été chaud ({{tmp|21.5|°C}}), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > {{nobr|5 m/s}}) et peu de brouillards<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=15 novembre 2023}}.</ref>.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|14.8|°C}}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|15.7|°C}}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|562 mm}}, avec {{Unité|5|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|2.5|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de [[Marseillan (Hérault)|Marseillan]] à {{Unité|7|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Agde,Hérault/marseillan,Hérault |titre=Orthodromie entre Agde et Marseillan |site=fr.distance.to |consulté le=15 novembre 2023}}.</ref>, est de {{tmp|15.3|°C}} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|517.7|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_34150001.pdf|titre= Station Météo-France « Marseillan-Inra » (commune de Marseillan) - fiche climatologique - période 1991-2020|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=15 novembre 2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_34150001.pdf|titre= Station Météo-France « Marseillan-Inra » (commune de Marseillan) - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=15 novembre 2023}}.</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d’[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=15 novembre 2023}}.</ref>.
== Urbanisme ==
=== Typologie ===
Au {{date|1er janvier 2024}}, Agde est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=insee,fr|date=28 mai 2024 |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>.
Elle appartient à l'[[unité urbaine]] d'Agde<ref group=Note>Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de {{nobr|200 mètres}} entre deux constructions) et comptant au moins {{Unité|2000|habitants}}. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. </ref>, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/unite-urbaine-2020/34401-agde |titre=Unité urbaine 2020 d'Agde|site=insee.fr |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name=meta-insee>{{Métadonnées Commune|34003|agde}}</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction d'Agde]], dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>{{,}}<ref name=meta-insee/>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|6|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{formatnum:50000}} à moins de {{Unité|200000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/aire-attraction-des-villes-2020/166-agde|titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Agde|site=insee.fr |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>.

La commune, bordée par la [[mer Méditerranée]], est également une commune littorale au sens de la loi du {{date-|3 janvier 1986}}, dite [[loi littoral]]<ref>{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/kiosque/zonage-les-communes-soumises-la-loi-littoral|titre= Les communes soumises à la loi littoral.|site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |date=2021|consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’[[écologie|équilibre écologique]] du [[littoral]], comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des {{nb|100|mètres}}, ou plus si le [[plan local d’urbanisme]] le prévoit<ref>{{Lien web |url=https://www.cohesion-territoires.gouv.fr/loi-relative-lamenagement-la-protection-et-la-mise-en-valeur-du-littoral|titre= Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral.|site=www.cohesion-territoires.gouv.fr | consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>.

=== Occupation des sols ===
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (52,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
eaux maritimes (40,7 %), zones urbanisées (21,3 %), zones humides côtières (10,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,5 %), cultures permanentes (10,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 14 avril 2021}}.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=3.6975&y=43.405278&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=15 juillet 2023}}.</ref>.
[[Fichier:34003-Agde-Sols.png|vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]

=== Morphologie urbaine ===
==== Occupation des sols ====
[[Fichier:Agde - Vignes01.jpg|vignette|Le vignoble couvre la partie septentrionale de la commune.]]
<div style="float:left">
{| class="wikitable gauche"
! Type d'occupation
! Pourcentage
! Superficie<br /> <small>(en hectares)</small>
|-----
| align="left" |Espace urbanisé
| align="right" |31,9 %
| align="right" |{{nb|1625}}
|-----
| align="left" |Espace agricole
| align="right" |51,4 %
| align="right" |{{nb|2617}}
|-----
| align="left" |Forêts et milieux semi-naturels
| align="right" |4,4 %
| align="right" |224
|-----
| align="left" |Zones humides
| align="right" |6,3 %
| align="right" |322
|-----
| align="left" |Surfaces en eau
| align="right" |5,9 %
| align="right" |302
|}
</div>

Le territoire communal comprend une grande partie d'espace rural, un peu plus des deux tiers en incluant les surfaces en eau<ref>[http://www.languedoc-roussillon.ecologie.gouv.fr/infocom.asp Principaux territoires à enjeux environnementaux, commune : Agde], Direction régionale de l'environnement, Languedoc-Roussillon, consulté le 4 mars 2009</ref>.

L'espace agricole représente un peu plus de la moitié de la superficie totale et s'étend surtout dans le nord de la commune ainsi qu'à l'ouest de l'Hérault, et dans la partie sud dans une bande séparant la ville d'Agde des zones habitées du littoral. Cet espace est consacré très majoritairement à la culture de la [[vigne]] qui occupait {{unité|1734|hectares}} en 2006 (environ 35 % du total de la commune)<ref>[http://www.ifen.fr/fileadmin/bases_de_donnees/CORINE%20Land%20Cover/stats/stats_clc_commune_niveau_3_L2E.zip Données 2006, CORINE Land Cover], Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire, Observation et statistique de l'environnement.</ref>{{,}}<ref group="Note">La surface en vigne donnée par la base [[Corine Land Cover]] résulte de photo-interprétation manuelle et est très supérieure à celle donnée par d'autres sources. Elle comprend probablement des surfaces encore plantées mais abandonnées par la culture ([[déprise agricole]])</ref>. Les espaces boisés, d’extension relativement limitée (une centaine d'hectares), s'étendent principalement sur les pentes du mont Saint-Loup et du mont Saint-Martin, ainsi qu'en arrière de la plage de la Tamarissière. Composés majoritairement de pins ([[pinus pinaster|pins maritimes]] — ''Pinus pinaster'' — et de [[pin parasol|pins parasols]] — ''Pinus pinea''), ils sont le résultat d'opérations de reboisement.

==== Trois pôles distincts ====
[[Fichier:Carte Agde-Urbanisation.svg|vignette|left|L'urbanisation tripolaire de la commune d'Agde]]
L'espace urbanisé comprend trois pôles distincts. La ville d'Agde s'est développée sur la rive gauche de l'Hérault, autour du noyau historique, en direction du sud et de l'est et tend à atteindre la rocade (D612) vers le sud et les pentes du mont Saint-Loup vers l'est. L'urbanisation très limitée sur la rive droite (quartier de la gare) est restée cantonnée au sud de la voie ferrée. Le long du [[littoral]], trois centres d'habitat se sont implantés : le Grau-d'Agde, qui s'est développé sur la rive gauche de l'Hérault, et son annexe de la Tamarissière sur la rive droite dont l'urbanisation est limitée à une frange étroite le long du fleuve, et enfin le Cap-d'Agde, création artificielle des [[années 1970]]-[[années 1980|1980]], qui s'étend depuis le village naturiste, à la limite de Marseillan-Plage vers l'est jusqu'à Rochelongue vers l'ouest. Le Cap-d'Agde est divisé en dix quartiers, soit d'est en ouest : le village naturiste, la Roquille, le Môle, les Falaises, l'Avant-Port et l'Île des Pêcheurs, la Pinède, la Colline Saint-Martin, le Centre-Port, Richelieu - Île des Loisirs, Rochelongue.

Les zones d'activités industrielles et commerciales s'étendent surtout à l'entrée est de la ville, entre la D912 et la voie ferrée (zone d'activité des Sept-Fonds).

Sur le plan de l'[[urbanisme]], la commune présente trois pôles aux caractéristiques marquées : la cité d'Agde, le Grau d'Agde et le Cap d'Agde.
Concernant le centre ancien d'Agde, un [[contrat urbain de cohésion sociale]] (CUCS), a été signé entre la communauté d'agglomération Hérault-Méditerranée et l'État en 2007. Prenant la suite d'un précédent [[contrat de ville]], ce contrat doit permettre diverses actions en vue de la revitalisation du cœur historique de la ville, aux rues étroites et aux logements anciens, souvent disqualifiés, accueillant une population en grande partie défavorisée<ref>[http://www.journaldelemploi.com/imprimer_ancien.php3?id_article=3071 Hérault Méditerranée, le second Contrat urbain de cohésion sociale, Journal de l'emploi]</ref>.
La ville d'Agde a reçu, pour son projet de revitalisation du cœur historique, un prix spécial « Patrimoine, Culture et Tourisme » au Concours national des villes 2008<ref>[http://www.concoursnationaldesvilles.fr/image/dossierpresse.pdf Les prix du concours national des villes] {{pdf}}.</ref>.

==== Deux secteurs en cours d'urbanisation ====
{{Section à actualiser|date=juillet 2024|motif=Objectifs décrits pour 2018}}[[Fichier:Agde - Lotissement Capiscol01.png|vignette|Lotissement du Capiscol, au pied du mont Saint-Loup, septembre 2009]]
Deux secteurs sont en cours d'urbanisation en périphérie sud de la ville : les Grands Cayrets et le Capiscol.
Le projet d'aménagement des Grands Cayrets a commencé sous l'égide d'une AFUA ([[Association syndicale#Associations syndicales de lotissement|association foncière urbaine autorisée]]) regroupant les propriétaires fonciers concernés et créée en décembre 2000. La municipalité est intervenue dans le cadre d'un PAE (programme d'aménagement d'ensemble) permettant de mettre à la charge des programmes immobiliers le coût des équipements publics nécessaires. Le programme, qui porte sur {{unité|44|hectares}} avec une densité assez élevée (COS de 0,8), soit environ {{nombre|1000|logements}}, devrait être achevé à l'horizon 2010-2012<ref>Hubert Reboul, ''Effeuill'Agde'', op. cit. {{p.|39}}.</ref>. Le projet du Capiscol, lancé en mai 2008 sous forme d'une ZAC ([[zone d'aménagement concerté]]), s'étend sur {{unité|33|hectares}} sur les premières pentes du mont Saint-Loup, jouxtant la zone commerciale située le long de la route de Sète. D'une densité plus faible que le précédent (COS de 0,29), il comprend 700 logements ainsi que des commerces et des équipements publics<ref>[http://www.ville-agde.fr/download.php?dir=documents/document_1223976594&doc=JM_Agde_50.pdf ''Le quartier du capiscol, un espace de vie exemplaire''], journal de la ville d'Agde, {{numéro|50}}, août 2008, {{p.|6}}, consulté le 24 mars 2009.</ref>.
Ces deux opérations devaient permettre, selon le maire, Gilles d'Ettore<ref>[http://www.littoralinfo.fr/content/agde/article?id=1098 ''Avec le nouveau quartier du Capiscol, Agde voit grand''], Littoral Info, 2 juin 2008, consulté le 24 mars 2009.</ref>, à la ville d'Agde d'atteindre {{nombre|30000|habitants}} permanents à l'horizon 2018.

[[Fichier:Agde - cabanes01.jpg|vignette|Aspect de la « cabanisation » en bord de mer, secteur du Grand Quist, près de Rochelongue]]

Certains secteurs du littoral, notamment les Verdisses sur la rive droite de l'Hérault, Rochelongue et Malfato sur la rive gauche (secteur situé entre le Grau-d'Agde et le Cap-d'Agde), se sont trouvés confrontés au phénomène de la [[cabanisation]]. Il s'agit de l'implantation en tache d'huile d'un habitat temporaire ou permanent sous forme de cabanes ou de ''[[Habitation légère de loisirs|mobile-homes]]'' dans des zones réputées inconstructibles et non viabilisées, ou bien sans autorisation (permis de construire, autorisations de stationnement). La commune a engagé diverses actions pour prévenir, régulariser ou éliminer les implantations non conformes<ref>[http://www.ville-agde.fr/download.php?dir=documents/document_1186069318&doc=Cabanisation_n2.pdf Cabanisation : des solutions concrètes pour un environnement durable, {{numéro|2}} avril 2007, Ville d'Agde] {{Pdf}}.</ref>. Si la zone des Verdisses, située en zone rouge du [[Plan de prévention du risque inondation|PPRI]] (plan de prévention des risques d'inondation) est totalement inconstructible, une régularisation des constructions peut intervenir dans le secteur de Rochelongue dès lors que les règles d'urbanisme sont respectées (parcelles de {{unité|1000|m|2}}, raccordement aux réseaux d'eau potable et d'assainissement, etc.) Le secteur de Malfato, situé en arrière du mail de Rochelongue, est quant à lui réservé à une urbanisation future (dernière tranche d'aménagement du Cap-d'Agde).

Entre les trois pôles urbanisés, s'étend un secteur d'espaces de type rural notamment de friches (anciennes vignes délaissées) qui n'a pas vocation à être construit. Une partie a été classée dans une [[zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager]] (ZPPAUP) par arrêté préfectoral du 10 août 2004<ref>[http://www.culture.gouv.fr/culture/organisation/dapa/pdf/zppaup-maj.pdf ZPPAUP créées ou révisées au 31/12/2005] sur le site du ministère de la Culture, consulté le 12 mars 200 {{pdf}}.</ref>. Toutefois la municipalité a demandé en 2006 le déclassement d'une partie ({{unité|16|ha}}) de cette zone, au lieu-dit « Les Rochers », pour permettre la construction d'un pôle d'équipements publics (groupe scolaire, stade, piscine, etc.)<ref>[http://www.ville-agde.fr/download.php?dir=documents/document_1184260835&doc=CR_Conseil_Municipal_23mai2007.pdf ''Projet de révision de la ZPPAUP - secteur des Rochers (radar)''], Compte rendu du conseil municipal du 23 mai 2007, consulté le 24 mars 2009.</ref>

En tant que commune littorale, Agde est soumise à la [[loi littoral|loi relative à l'aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral]] du 3 janvier 1986, dite « loi littoral ». Celle-ci prescrit notamment l'interdiction de construire dans une bande de cent mètres le long du rivage, mais cette disposition ne s’applique pas, par dérogation préfectorale, à certains secteurs de la commune déjà construits lors de la promulgation de cette loi<ref>ADENA, ''Site Natura 2000 FR 910 1414 « Posidonies du cap d'Agde » document d'objectif, inventaire de l'existant et analyse écologique'', {{p.|16}} [http://www.languedoc-roussillon.ecologie.gouv.fr/docob/FR9101414/DOCOB-FR9101414%20Partie%201%20-%20Inventaires-Addendum%20corallig%C3%A9ne.pdf consultable en ligne], consulté le 24 mars 2009.</ref>.

=== Logement ===
{{section à actualiser|1999|date=avril 2024}}
[[Fichier:Agde - Cité HLM02.jpg|vignette|Cité HLM près de la gare]]
[[Fichier:Cap d'Agde - Mail de Rochelongue01.jpg|vignette|Le mail de Rochelongue au Cap d'Agde]]
À Agde, le parc immobilier est constitué pour près des trois quarts de [[Résidence secondaire|résidences secondaires]]. Au recensement de [[1999]], la ville comptait {{nombre|40353|logements}} dont {{formatnum:8878}} résidences principales, soit 22 % et {{formatnum:29120}} résidences secondaires, soit 72,2 %. Ces proportions sont inversées par rapport à la moyenne régionale, respectivement 69,7 % pour les résidences principales et 21,9 % pour les résidences secondaires. Toutefois au cours de la décennie 1990-1999, le nombre de résidences principales a davantage augmenté relativement (+27,8 %) que celui des résidences secondaires (+12,7 %). Le solde est constitué essentiellement de logements vacants (5,7 %), taux proche de la moyenne régionale (7,7 %)<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/satellite.autorisation?nivgeo=C&oldnivgeo=&theme=ALL&typeprod=ALL&choix_dept=34&codgeo=34003&oldnivgeo=C&oldcodgeo=78551&c_produit=P_LOGB&quelcas=SATGEO&lang=FR INSEE - Logements à Agde : le parc]</ref>{{,}}<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=R&codgeo=11&produit=P_LOGB&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE - Logements en Languedoc-Roussillon : le parc]</ref>.

La commune d'Agde rassemble à elle seule 26,2 % des résidences secondaires du département. La part, relativement élevée, de logements vacants comprend, outre les logements réellement inoccupés, ceux non encore commercialisés des programmes immobiliers en cours au moment du recensement (1999)<ref>[http://www.herault.pref.gouv.fr/grandsdossiers/SDEC/parc_logements.pdf Le parc de logements, Préfecture de l'Hérault]</ref>.

Le parc de logements est récent. Plus des trois quarts (75,3 %) du parc immobilier datent des années 1975 et postérieures, taux supérieur à la moyenne régionale (45,1 %). Cela reflète le boom immobilier qui a suivi la création de la station du Cap-d'Agde à partir des [[années 1970]]. En revanche, les logements construits avant 1967 ne représentaient, au recensement de 1999, que 11,7 % du total, contre 50,1 % en moyenne régionale.

Les maisons individuelles représentaient seulement 23,1 % contre 76,9 % pour les appartements, répartition sensiblement différente de la moyenne régionale (59,1 % et 48,9 % respectivement), reflétant une assez forte densification urbaine.

Les habitations se caractérisent par leur petite surface : plus de la moitié des logements sont des studios ou des deux pièces (52,1 %), les logements de trois pièces représentent 27 % du total et les quatre pièces et plus, 20,9 %.

La majorité (56,4 %) des habitants permanents sont propriétaires de leur logement, contre 37,5 % qui ne sont que locataires et 6,1 % logés gratuitement (respectivement 56,8 %, 37,6 % et 5,5 % dans la région Languedoc-Roussillon)<ref name="Insee occupants">[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=C&codgeo=34003&produit=P_LOGA&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE - Logements à Agde : les occupants]</ref>{{,}}<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=R&codgeo=91&produit=P_LOGA&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE - Logements en Languedoc-Roussillon : les occupants]</ref>.

Avec 476 logements [[Habitation à loyer modéré|HLM]]<ref name="Insee occupants"/>, soit 5,4 % du parc des résidences principales en [[1999]] (contre 9,6 % en moyenne régionale), la ville est nettement en dessous du seuil de 20 % de logements sociaux imposé par la [[loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains|loi {{numéro}}2000-1208 du 13 décembre 2000]] relative à la solidarité et au renouvellement urbains.

Dans la période 2000-2007, le prix moyen des appartements ayant fait l'objet de transactions a connu à Agde une forte augmentation (+ 150 %), la plus forte de l'Hérault, passant de {{formatnum:1200}} à {{unité|3005|€/m|2}}, niveau moyen le plus élevé des villes du département<ref>[http://www.languedoc-roussillon.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/Transactions_immobilieres_-_Appartements_et_maisons_cle67be7c.pdf ''Transactions immobilières : 2007, dernière année de hausse ?''], Les Cahiers transport - aménagement en Languedoc-Roussillon, {{numéro|52}}, décembre 2008, DRE Languedoc-Roussillon, consulté le 4 avril 2009.</ref>.

=== Voies de communication et transports ===
==== Voies routières ====
[[Fichier:Agde - Pont de la rocade sur l'Hérault.jpg|vignette|gauche|Pont de la rocade sur l'Hérault.]]
[[Fichier:Agde pont Herault.JPG|vignette|Pont des Maréchaux sur l'Hérault.]]
La commune est desservie principalement par la route départementale RD 612 (ex [[Route nationale 112 (France)|RN 112]]) qui relie Montpellier à Albi et traverse le territoire communal d'est en ouest. Cette route qui traversait précédemment le centre-ville a été déviée dans les années 1970 et passe désormais au sud du mont Saint-Loup, assurant ainsi une meilleure desserte du littoral et notamment de la station balnéaire du Cap d'Agde, accessible par un échangeur à l'intersection avec la RD 32E10 (liaison directe Agde - Le Cap d'Agde).
Vers l'est, dans la commune de Vias, elle se prolonge vers le nord par la route nationale 312 qui assure la liaison avec l'[[Autoroute A9 (France)|autoroute A9]] et au-delà avec l'[[Autoroute A75 (France)|autoroute A75]].

Deux [[pont]]s franchissent l'Hérault dans la commune : le pont des Maréchaux en centre-ville sur le tracé de la RD 912 (ex RN12) et à environ {{unité|2|km}} en aval, le pont de la nouvelle route contournant Agde par le sud, pont en [[béton armé]] à deux voies, avec un tirant d'air de {{unité|10.5|mètres}}.

==== Transports ferroviaires ====
[[Fichier:Agde - Gare01.jpg|vignette|Façade de la [[gare d'Agde]].]]
La commune est desservie par la [[gare d'Agde]], située dans le quartier du « Bout du Pont » sur la rive droite de l'Hérault. Cette gare, qui n'assure plus qu'un trafic de voyageurs, est située sur la [[ligne Bordeaux - Sète]], ligne à double voie, électrifiée en courant continu {{unité|1500|V}}, qui traverse la commune selon un tracé est-ouest sensiblement parallèle à celui de la RD 612, passant au nord de la ville et franchissant le fleuve et le Canalet par deux ponts successifs.

Des [[TGV]] assurent la liaison Agde - Paris en quatre heures environ.

==== Voies navigables et ports ====
La ville d'Agde se trouve au croisement de deux [[Canal (voie d'eau)|voies navigables]] : l'[[Hérault (fleuve)|Hérault]], navigable d'Agde à la mer sur une longueur d'environ {{unité|5|km}}, et le [[canal du Midi]] qui traverse la commune d'est en ouest au nord de la ville. L'écluse ronde située sur le canal du Midi, non loin de la gare, permet d'aiguiller les bateaux dans trois directions : vers l'ouest en direction de Béziers, vers l'est en direction de l'[[étang de Thau]] (entre les branches est et ouest du canal les bateaux naviguent sur une courte section de l'Hérault), vers le sud en direction du cours inférieur de l'Hérault par le « Canalet ». Ces voies sont empruntées exclusivement par des bateaux de plaisance (et sur le cours inférieur de l'Hérault par des bateaux de pêche). Deux autres écluses se trouvent dans le territoire communal : l'écluse de Prades<ref group="Note">L'écluse de Prades, normalement ouverte, a pour fonction d'isoler le canal en cas de crue du fleuve.</ref> à l'entrée du canal sur la rive gauche de l'Hérault et l'écluse du Bagnas, la dernière avant l'étang de Thau.

Les berges de l'Hérault sont dotées de quais permettant l'amarrage de bateaux principalement à Agde et au Grau-d'Agde. Le [[port|port de pêche]] d'Agde a été transféré au Grau-d'Agde.

[[Fichier:Cap d'Agde - Port Saint-Martin01.jpg|vignette|Le port Saint-Martin fut le premier construit au Cap-d'Agde]]
Le [[port de plaisance]] du cap d'Agde est l'un des principaux ports de ce type de la côte française de Méditerranée. D'une surface de {{unité|55|hectares}}, il compte dix bassins isolant quatre îles (ou presqu'îles) artificielles (l'île des Pêcheurs, l'île des Loisirs, l'île Saint-Martin et l'île des Marinas) et dispose d'environ {{nombre|3000|places}}, avec un tirant d'eau de trois mètres<ref>[http://www.port-capdagde.com/fr/ports/index.htm Les ports du cap d'Agde sur ''port-capdagde.com'']</ref>. Ce port a reçu le [[Pavillon Bleu d'Europe|pavillon bleu]]<ref>[http://www.pavillonbleu.org/index.php?option=com_content&task=view&id=119&Itemid=1 Port de plaisance du Cap d'Agde sur le site Pavillon bleu]</ref>, témoin de sa qualité environnementale.

Le port de plaisance d'Ambonne dessert le quartier naturiste du Cap d'Agde. Il offre 300 places pour un tirant d'eau limité à un mètre.

==== Transports aériens ====
La commune est desservie par l'[[Aéroport de Béziers-Cap d'Agde|aéroport de Béziers - Cap d'Agde]] situé à cheval sur les communes voisines de [[Portiragnes]] et [[Vias]]<ref>{{lien web|url=https://www.sia.aviation-civile.gouv.fr/aip/enligne/fr/..%5CPDF_AIPparSSection%5CAIP%20FRANCE%5CAD%5C2%5C0913_AD-2.LFMU.pdf|titre= LFMU - BEZIERS VIAS|éditeur=Service de l'information aéronautique|consulté le =7 décembre 2009|brisé le = 2023-10-25}}.</ref>{{,}}<ref group="Note">Le nom officiel de cet équipement est « aéroport de Béziers - Vias », mais la chambre de commerce et d'industrie de Béziers - Saint-Pons qui en est le gestionnaire l'appelle « aéroport de Béziers - Cap d'Agde en Languedoc ». Il se trouve en réalité principalement dans le territoire de Portiragnes, commune qui a un temps revendiqué que son nom figure dans la désignation officielle.</ref>, à environ {{Unité|14|km}} à l'ouest d'Agde. Cet aéroport, desservi principalement par la compagnie [[Ryanair]], dispose de liaisons internationales vers [[Londres]] et [[Bristol (Angleterre)|Bristol]] (Royaume-Uni), [[Düsseldorf]] (Allemagne), [[Odense]] (Danemark)<ref>{{lien web|url=http://www.beziers.cci.fr/2-13500-Rechercher-un-vol.php |titre = Aéroport Béziers Cap-d'Agde, horaire des vols|éditeur= CCI Béziers - Saint-Pons|consulté le=7 décembre 2009}}.</ref>.

==== Pistes cyclables ====
La commune compte également quinze kilomètres d'[[Aménagement cyclable|itinéraires cyclables]].
[[Fichier:Mercedes-Benz Citaro C1 Facelift n°898 - Cap’Bus (Agde * août 2018).jpg|vignette|Un autobus du réseau ''[[Réseau de bus Cap'bus|Cap’Bus]]'' sur le pont des Maréchaux, à Agde, en {{date||8|2018}}.]]

==== Transports en commun ====
{{Article détaillé|Réseau de bus Cap'bus}}
La commune est desservie par quatre lignes de bus (1, 2, 3 et 4) régulières du réseau [[Réseau de bus Cap'bus|Cap’Bus]], qui desservent au départ de la gare respectivement le centre-ville d'Agde, Le Grau d'Agde ainsi que Le Cap d'Agde ouest et est au travers des différents quartiers de la ville. La ligne 5 relie Agde à Pézenas via Bessan et Saint-Thibéry<ref>[http://www.agglo-heraultmediterranee.net/inform/transports.php Les transports C.A.H.M., site de la communauté d'agglomération Hérault-Méditerranée]</ref>. Ces lignes sont exploitées depuis septembre 2009 par la société CarPostal Agde, rachetée en 2019 par l'ancien adjudicataire de 2003 à 2009, Keolis<ref>[http://www.midilibre.com/articles/2009/09/25/AGDE-Les-bus-de-CarPostal-vont-desservir-19-communes-932631.php5 Les bus de CarPostal vont desservir 19 communes, Midi-Libre, 25 septembre 2009]</ref>. Depuis le {{1er}} janvier 2003, c'est la communauté d'agglomération Hérault-Méditerranée qui est l'[[autorité organisatrice de la mobilité|autorité organisatrice]] de ces services.

La ligne 650 du réseau [[Hérault Transport]] dessert de même la relation Marseillan - Béziers via Agde et Vias<ref>[https://www.herault-transport.fr/sites/default/files/fiches-horaires/ligne-rg/Plan-650.pdf Hérault Transport, ligne 650] Plan de la ligne 650, consulté le 24 avril 2021.</ref>.

À la gare d'Agde, toutes ces lignes sont en correspondance avec les services [[Transport express régional|TER]] organisés par la [[TER Languedoc-Roussillon|région Languedoc-Roussillon]] et exploités par la [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]]. Les TER offrent des liaisons directes avec les principales villes de la région, d'Avignon et Arles à Perpignan et Carcassonne.

=== Risques naturels et technologiques ===
==== Risques d'inondations ====
[[Fichier:Carte Agde zone inondable.svg|vignette|gauche|Zone inondable.]]
En raison de sa situation géographique, la commune d'Agde est soumise à un risque élevé d'[[inondation]]s liées aux crues de l'Hérault ou à la submersion marine. Les zones inondables concernent toute la partie du territoire communal située à l'ouest de l'Hérault, sur une largeur de {{unité|3|à=4|km}} débordant sur les communes voisines, une frange de largeur variable le long de la rive gauche du fleuve touchant des zones habitées d'Agde et du Grau-d'Agde, et un couloir suivant le tracé de la branche est du canal du Midi jusqu'à l'étang du Bagnas, qui ne touche pas de zone habitée. Environ 31 % de la population (soit {{nombre|6200|habitants}}, données 1999) se trouvent en zone inondable<ref>
{{Lien web
 |url=http://www.languedoc-roussillon.ecologie.gouv.fr/risques/popul/annexe_rapport_pop_touristique.pdf
 |titre=Communes touristiques et zones inondables dans les départements du Gard et de l'Hérault
 |site= Direction régionale de l'environnement Languedoc-Roussillon
 |consulté le=23 février 2009
 }}{{Pdf}}.</ref>.

Un facteur aggravant est le risque de rupture des [[barrage]]s du [[Barrage du Salagou|Salagou]] et des [[Barrage des Olivettes|Olivettes]], barrages hauts respectivement de {{Unité|62|et=30|mètres}}, situés sur des affluents de l'Hérault<ref>
{{Lien web
 |url=http://www.languedoc-roussillon.pref.gouv.fr/securite/Securite_civile/DDRM_2004/rupture_barrage_digue.pdf
 |titre=Carte du risque de rupture de barrage, communes de l'Hérault
 |site= Préfecture du Languedoc-Roussillon et de l'Hérault, risques technologiques
 |consulté le=27 février 2009
 }}{{Pdf}}.</ref>. Un système de surveillance et d'alerte a été mis en place.

La zone littorale est exposée à un risque de submersion marine en cas de tempête et à un risque d'érosion fort. Cela concerne surtout une partie du Grau-d'Agde construite sur des terrains gagnés sur la mer<ref>
{{Lien web
 |url=http://www.languedoc-roussillon.pref.gouv.fr/securite/Securite_civile/DDRM_2004/risque_littoral.pdff
 |titre=Carte du risque littoral, communes de l'Hérault
 |site= Préfecture du Languedoc-Roussillon et de l'Hérault, risques naturels
 |consulté le=27 février 2009
 }}{{Pdf}}.</ref>.

== Toponymie ==
[[Fichier:Agde - Plaque01.jpg|vignette|Plaque ancienne portant le nom d'Agathé Tyché]]
Le nom d'« Agde » dérive de celui de la [[Colonie de peuplement|colonie]] [[Grèce antique|grecque]] d'origine, {{langue|grc|Αγαθή Τύχη}} (''Agathé Týche''), la « bonne fortune » (nom mystique)<ref name="Dauzat">[[Albert Dauzat]] et [[Charles Rostaing]], ''Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France'', Librairie Guénégaud, Paris, 1979, {{p.}}3b.</ref>, ou {{langue|grc|Αγαθή πόλις}} (''Agathé Pólis''), la « bonne ville » ([[Strabon]] et [[Pline l'Ancien|Pline]]). Le premier élément a évolué en ''Agatha'' vers 678<ref>[[Ernest Nègre]], ''[[Toponymie générale de la France]]'', Librairie Droz, Genève, page 287{{référence incomplète}}</ref>, devenu en [[occitan]] ''{{langue|oc|Agde}}'' dès le {{s-|XII}} (forme attestée en [[1107]]<ref name="Dauzat"/>), prononcé {{MSAPI|ˈadde, ˈate}} et reprise à l'identique en français.

Les habitants [[gentilé|sont appelés]] ''Agathois'' ou ''Agathais''. Toutefois, seul le gentilé ''Agathois'' subsiste dans l'usage courant. Les habitants du [[Le Grau-d'Agde|Grau-d'Agde]] sont les Grauléens ou Graulens (l'usage ne semble pas fixé) et ceux du [[Le Cap d'Agde|Cap-d'Agde]], les Capagathois.

Brescou est un microtoponyme qui procède du grec ''Blascon'' ({{langue|grc|Βλασκών νήσος}}), attesté chez les géographes [[hellénique]]s (Strabon, Ptolémée){{refnec}}.

== Histoire ==
{{article détaillé|contenu=Articles détaillés : [[Histoire d'Agde]] et [[Chronologie d'Agde]]}}

=== Préhistoire ===
L'homme est présent dans la région depuis le début du [[Paléolithique]] (environ un million d'années avant notre ère), toutefois les vestiges retrouvés dans la commune sont très rares. Ce territoire a été marqué par de fortes fluctuations de la ligne de rivage, liées aux alternances des périodes [[glaciation|glaciaires]] et interglaciaires.

Dans la commune, plusieurs gisements attestent de la présence d'habitats au [[Néolithique]], puis à l'époque [[Protohistoire|protohistorique]] ([[âge du cuivre]] et [[âge du bronze]])<ref>{{Harvsp|Sagnes|2006| p=10-13}}.</ref>.

=== Antiquité ===

Les premiers occupants historiques de la région d'Agde furent les Ligures et les Ibères, puis, vers le {{-s-|III}}, s'y établit un peuple celtique, les [[Volques Tectosages]].

[[Fichier:Agde rempart2.jpg|vignette|Vestiges des remparts de la Cité d'Agde.]]
[[Fichier:Vue agde clocher.JPG|vignette|Vue du centre-ville d'Agde depuis le sommet du clocher de la cathédrale ; on aperçoit, au fond, le mont Saint-Loup.]]

==== Agathé Tyché, cité grecque ====
Le site d'Agde fut fréquenté par des [[Phocée]]ns venus de [[Marseille]] vers 525 {{av JC}}, ce qui rend le village un peu plus jeune que [[Marseille]] (600 {{av JC}}) et  [[Béziers]] (625 {{av JC}})<ref>{{Article |auteur1=LUDOVIC TRABUCHET |titre=Des révélations sur le passé grec de Béziers |périodique=[[Midi libre]] |date=12-03-2013 |lire en ligne=http://www.midilibre.fr/2013/03/11/beziers-la-grecque-des-fouilles-au-livre,658082.php |consulté le=11-09-2020}}.</ref>. À partir de 400 {{av JC}}, la ville devient colonie massaliote. L'habitat phocéen est construit dans un quadrilatère de 150 et {{Unité|200|mètres}} de côtés à l'emplacement de la vieille ville actuelle. Le territoire (''chora'') de la cité est rapidement cadastré par les nouveaux habitants. Le [[comptoir]] devient vite prospère et prend contact avec les [[oppidum]]s de la région et, plus largement, de la Celtique méditerranéenne<ref>[[Dominique Garcia]], ''La Celtique méditerranéenne. Habitats et sociétés en Languedoc et en Provence. {{-sp-|VIII|-|II|s}}'', éditions Errance, Paris, 2004 {{ISBN|978-2-87772-286-5}}.</ref>, afin de commercer avec eux (Ensérune, [[Saint-Thibéry]], [[Castelnau-le-Lez|Castelnau]]). Les Grecs se procurent des [[céréale]]s, de la [[laine]], des meules en [[basalte]] et peut-être des esclaves. Ils introduisent les techniques de production de l'[[huile d'olive]] et la [[vigne]]. Ils tirent aussi de gros bénéfices du trafic du [[Sel alimentaire|sel]], abondant le long des [[étang]]s de la région. Les relations avec Marseille sont constantes et la cité d'Agathé Tyché y envoie des émissaires (théores) lors des grandes occasions.

Au {{-s-|IV}}, Agathé Tyché est un entrepôt permettant un trafic important et lointain. L'activité de la cité est alors en plein essor. La présence de [[basalte]] permet aux Grecs de produire des [[Meule à grains|meules]] qui seront par la suite vendues dans une bonne partie du bassin méditerranéen.

==== Agde sous la domination romaine ====
En 118 avant l'[[Anno Domini|ère chrétienne]], le [[Consul (Rome antique)|consul]] [[Cnaeus Domitius Ahenobarbus (consul en -122)|Cneus Domitius Ahenobarbus]] s'empare de tout le sud de la France actuelle et fonde la province de la [[Gaule narbonnaise|Narbonnaise]]. Pour structurer cette zone et faciliter la pénétration romaine, il fait construire la fameuse [[Voie Domitienne]] ; le cadastre est revu à cette occasion. Cette dernière passe à une vingtaine de kilomètres au nord du comptoir grec. De plus, pour concurrencer celui-ci, les Romains fondent ''Forum domitii'' ([[Montbazin]]) sur leur voie.

Très tôt, Agde fut le siège d'un [[évêché]], qui dura pendant quatorze siècles, jusqu'à sa suppression à la [[Révolution française|Révolution]]. Le premier évêque connu fut Venustus, ou saint Venuste, qui fut martyrisé par les Alamans probablement au début du {{s-|V}} (408)<ref name="Jordan"/>. Le dernier évêque et [[Liste des vicomtes d'Agde|comte d'Agde]], [[Charles-François de Rouvroy de Saint Simon|Charles François de Saint Simon Sandricourt]], fut guillotiné à Paris le {{date|26|juillet|1794}}.

==== La domination Wisigothique ====
Vers 475, Agde, incluse dans la [[Septimanie]], tombe aux mains des [[Wisigoths]], déjà installés en Espagne. La période wisigothique durera environ trois siècles, jusqu'à l'invasion musulmane, au {{s-|VII}}<ref name="Picheire"/>.

=== Moyen Âge ===
{{article détaillé|Concile d'Agde}}

[[Fichier:Agde-Diocèse.svg|vignette|left|redresse=1.3|Le diocèse d'Agde au Moyen Âge]]

En [[506]], du temps du règne du [[Royaume wisigoth|roi wisigoth]] [[Alaric II|Alaric {{II}}]] (bien qu'il fût de [[Arianisme|religion arienne]]), se tint en l'[[église Saint-André d'Agde|église Saint-André]] le [[Concile d'Agde|concile d’Agde]] sous la présidence de saint [[Césaire d'Arles]].

[[Présence sarrasine au nord des Pyrénées|Elle intègre la province Omeyyade de Narbonne]] quand les [[Sarrasins]], commandés par le général Zama, envahissent la Septimanie et après avoir occupé Narbonne en 720, ils prennent Agde en [[725]]. La ville est reprise et détruite en [[737]] par [[Charles Martel]]<ref name="Picheire"/>.

En [[859]], Agde est pillée par les [[Vikings]] du chef [[Hasting]], qui venaient de [[Nantes]] et avaient hiverné en [[Camargue]]<ref>{{Ref-Dillange-Poitou|passage=57-58}}.</ref>.

Au [[Moyen Âge]], la [[Liste des vicomtes d'Agde|vicomté d'Agde]] appartint à la [[maison Trencavel]], avant d'être annexée par les rois de France à la suite de la [[croisade des Albigeois]]. [[Bernard Aton VI Trencavel|Bernard-Aton {{VI}}]] fut le dernier vicomte d'Agde. Après l'échec de son alliance avec le roi d'Aragon contre le comte de Toulouse, il se donna au mois de juin 1187 comme chanoine à l'église Saint-Étienne d'Agde, et transféra à l'évêque Pierre-Raymond l'entière vicomté ou comté d'Agde. Cette donation, confirmée en juillet de la même année par le comte de Toulouse, fit de l'évêque le comte d'Agde<ref name="Jordan"/>. Dès lors les évêques exercèrent jusqu'en 1790 à la fois le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel.

Comme d'autres villes du Languedoc, Agde bénéficia très tôt d'une certaine émancipation avec le statut d'« université », équivalent de la « [[Commune (Moyen Âge)|commune]] » dans les régions du nord de la France, dirigée par un collège de « consuls ». L'existence de ces derniers est attestée depuis 1206 mais est sans doute beaucoup plus ancienne. D'abord au nombre de six, réduits à quatre à partir de 1550, ils avaient un mandat annuel et étaient choisis par l'évêque sur une liste de douze (ultérieurement huit) notables de la bourgeoisie élus par la communauté. Les consuls assuraient l'administration de la ville et défendaient les intérêts de la communauté face à l'évêque, seigneur féodal, et face à l'autorité royale, représentée par la [[Bailliage et sénéchaussée|sénéchaussée]] de Béziers<ref name="Picheire"/>. L'institution des consuls dura jusqu'à la Révolution.

En 1206, le [[Pont en maçonnerie|pont de pierre]] à plusieurs arches qui traversait l'Hérault s'écroula. Ce pont, dont l'époque de construction est inconnue, fut probablement reconstruit et disparut à une date indéterminée, mais par la suite la traversée du fleuve s'effectua grâce à un pont de bateaux. Celui construit en 1678 fut emporté par une crue en 1705. Il fut reconstruit à plusieurs reprises, à nouveau emporté par des crues et périodiquement remplacé par un service de bacs, jusqu'à ce que le dernier pont de bateaux mis en service en 1808 soit remplacé par un pont suspendu en 1837<ref name="Jordan"/>.

Le 23 août 1400, le port d'Agde est assailli par des marins d'[[Aigues-Mortes]] qui s'emparent de plusieurs navires et de leurs équipages. Ceux d'Aigues-Mortes prétendaient maintenir leur monopole sur le commerce maritime en Languedoc en vertu de privilèges accordés par le roi [[Charles VI (roi de France)|Charles {{VI}}]]. Cependant, la même année le roi confirma le droit d'Agde de commercer librement au moins pour deux ans<ref name="Picheire"/>.

[[Fichier:Agde - Agenouillade002.jpg|vignette|Chapelle de l'Agenouillade - le Grau-d'Agde]]
La [[Cathédrale Saint-Étienne d'Agde|cathédrale Saint-Étienne]], église fortifiée construite en [[lave]] [[basalte|basaltique]], est consacrée le {{Date|8|juillet|1453}} par l'évêque d'Agde, Messire Étienne de Roupy de Cambrai<ref name="Picheire">J. Picheire, ''Histoire d'Agde'', éditions Pierre Bissuel, Lyon, 1978</ref>.

=== Époque moderne ===
[[Fichier:Agde fort de Brescou 1787 - Archives départementales de l’Hérault - FRAD034 C01329 0007 00001.jpg|gauche|vignette|Fort de Brescou : plan (1787).]]
En 1524 est institué le Conseil général qui compta 27 membres, puis 57 à partir de 1554. Constitué de notables de la ville, désignés à vie par les consuls, il avait notamment pour fonction d'élire chaque année lesdits consuls<ref name="Picheire"/>.

En mai 1562, les protestants menés par [[Jacques II de Crussol|Jacques Baudiné, baron de Crussol]], s'emparent de la ville. Le [[Guillaume de Joyeuse|vicomte de Joyeuse]], lieutenant général, tenta en vain de la reprendre en octobre de la même année. En 1563, la [[paix d'Amboise|paix d’Amboise]] met fin à la première [[guerres de Religion (France)|guerre de religion]] et rend la ville aux catholiques. D'autres attaques ont lieu jusqu'en 1567 mais sans succès.

Le [[Armand Jean du Plessis de Richelieu|cardinal de Richelieu]], par ordonnance du conseil du roi datée du 10 janvier 1630, ordonna la création d'un grand port sur la côte languedocienne en s'appuyant sur le cap d'Agde et les terres frontignanaises. En octobre 1632, il vint reconnaître les lieux et lança la construction de la jetée qui devait rejoindre l'îlot de Brescou. Sa mort en 1642 provoqua l'abandon du projet alors qu'un tiers de la jetée avait été réalisé. En 1651, les États du Languedoc cessèrent de financer le projet<ref name="Jordan">J.-J. Balthazar Jordan, ''Histoire de la ville d'Agde depuis sa fondation et sa statistique au {{1er}} janvier 1824, ou Agde ancien et moderne'', Laffite Reprints, Marseille 1975, réimpression de l'édition de 1824</ref>. Ce port de mer, initialement prévu à [[Sète]], y est finalement réalisé par Colbert en 1666.

[[Fichier:CdM - Ecluse Ronde d'Agde.jpg|vignette|Plan et coupe de l'écluse ronde]]
En 1675, le [[canal du Midi]] est mis en service entre Béziers et l'étang de Thau. L'écluse ronde d'Agde est construite l'année suivante notamment pour protéger le canal contre les crues du fleuve. La particularité de cette écluse est de compter trois voies d'eau, contre deux habituellement<ref>Belles régions de France, {{numéro|11}}, août-sept.-oct. 2012, {{p.|78}}.</ref>. L'inauguration officielle du canal a lieu le 15 mai 1682.

Le 27 juillet 1710, la flotte britannique débarque à Sète et s’empare de la ville d’Agde, mal défendue. La municipalité signe un traité avec les Britanniques. Ceux-ci se retirent le 28 juillet devant l'arrivée de troupes françaises venues du Roussillon.

=== Révolution française ===

La propagation des idées des [[Lumières (philosophie)|Lumières]] est assurée par une loge [[franc-maçonnerie|maçonnique]] avant la Révolution.

Lors de la [[Révolution française]], les citoyens de la commune se réunissent au sein de la [[club politique|société révolutionnaire]] à partir de septembre 1790, et la baptisent « société des amis de la constitution ». Les cahots de la Révolution entraînent plusieurs renommages : « société des amis de la liberté et de l’égalité » ; la [[journée du 10 août 1792|chute de la monarchie]] entraîne un nouveau changement de nom vers « société populaire régénérée des jacobins », et une nouvelle radicalisation se signale par le dernier nom : « société populaire des sans-culottes ». En l’an [[calendrier républicain|an III]], elle était fréquentée par 453 membres.

=== Époque contemporaine ===
[[Fichier:Agde - pont suspendu001.jpg|vignette|left|Le pont suspendu]]
[[Fichier:Phare du Mont d'Agde - plans.jpg|gauche|vignette|Plan du phare du Mont d'Agde (Mont Saint-Loup), XIXe siècle.]]
En [[1837]] est mis en service, en remplacement d'un service de bacs, le [[pont suspendu]] qui nécessite le percement du bâtiment de l'évêché. Ce pont sera remplacé par un pont métallique en 1926.

Le 12 juillet 1858, la [[ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville|ligne de chemin de fer Bordeaux-Sète]], raccordée à Sète au réseau du [[Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée|PLM]], est mise en service par la [[Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne|Compagnie du Midi]]<ref>Henri Lartilleux, ''Géographie des chemins de fer français, premier volume : la SNCF'', Librairie Chaix, Paris, 1955, {{p.|259}}.</ref>. La gare d'Agde ouvre de nouveaux marchés aux produits locaux, en premier lieu le [[vin]], et de nouvelles surfaces sont plantées en vignes<ref>{{harvsp|Sagnes|2006| p=100-101}}.</ref>. En 1897, une ligne d'intérêt local des [[chemins de fer de l'Hérault]] est ouverte entre Agde et [[Mèze]], via Marseillan, Florensac, Pomérols et Pinet. Son exploitation s'est poursuivie jusqu'en 1952<ref>Hubert Reboul, ''Effeuill'Agde'', Aurian {{ISBN|978-2-9520594-0-4}}, {{p.|254}}.</ref>.

[[Fichier:Agde - Port01.jpg|vignette|Le port d'Agde au début du {{s-|XX}}]]

L'arrivée du chemin de fer coïncide avec le début du déclin du port de commerce d'Agde. Port d'embouchure à faible [[tirant d'eau]] (limité à {{Unité|3.5|mètres}}), le port d'Agde est concurrencé par celui de Sète, mieux équipé pour recevoir les navires à vapeur, et se limite progressivement au [[cabotage]] Marseille-Agde. Les deux derniers bateaux à voile et à moteur sont restés en service sur cette ligne jusqu'en 1939<ref name="Picheire"/>.

Dans la deuxième moitié du {{s-|XIX}}, la viticulture, alors principale activité économique de la commune, est frappée par plusieurs fléaux successifs venus des [[États-Unis]]. L'[[oïdium]], arrivé en 1851 par la région parisienne est rapidement maîtrisé grâce au [[soufre]], puis en 1872 c'est l'invasion du [[phylloxéra]] (petit insecte parasite des racines, apparu pour la première fois en 1863 à [[Pujaut (Gard)|Pujaut]] - [[Gard]])<ref>Marcel Lachiver, ''Vins, vignes et vignerons, histoire du vignoble français'' Fayard, 1988 {{ISBN|978-2-213-02202-4}}, {{p.|416}}.</ref>. Le phylloxéra provoque la destruction d'une grande partie du vignoble, mais on découvre rapidement que les vignes plantées dans le sable ou submergées résistent à l'insecte. Le vignoble s'étend alors dans les basses zones sablonneuses, mais c'est le recours aux plants américains qui permet la reconstitution du vignoble à partir des années 1890. Il s'ensuit, à cause aussi du développement du [[chaptalisation|sucrage des moûts]], une nouvelle crise, de surproduction, entraînant un effondrement des cours du vin. À la même époque, apparaissent le [[mildiou]] et le [[Black rot|black-rot]] (reconnu pour la première fois à [[Ganges]] - Hérault en 1885), heureusement traités par le [[bouillie bordelaise|sulfate de cuivre]].

En [[1907]], lors de la [[révolte des vignerons de 1907|révolte des vignerons]], des soldats du [[17e régiment d'infanterie (France)|{{17e|régiment}} d'infanterie de ligne]] cantonnés à Agde se mutinent le 20 juin au soir et se rendent à Béziers où ils fraternisent avec les vignerons. Le 24 juin, les mutins, qui se sont rendus après une harangue du [[Maurice Bailloud|général Bailloud]], sont envoyés dans un [[Unité disciplinaire|régiment disciplinaire]] à [[Gafsa]] (Tunisie)<ref>[http://www.ville-agde.fr/download.php?dir=documents/document_1186505821&doc=JMAgde43.pdf 1907, histoire d'une révolte, ''Agde, journal de la ville'' {{numéro|43}} mai-juin 2007] {{Pdf}}.</ref>.

[[Fichier:Agde - Monument aux morts01.jpg|vignette|Monuments aux morts]]
La même année, à l'époque des vendanges, une [[crue]] soudaine de l'Hérault cause d'importants dégâts dans le vignoble et dans la ville. Cette crue, qui ne fit pas de victimes, est considérée comme la crue de référence pour Agde<ref>[http://www.herault.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/FicheAgde_cle068287.pdf Fiche synthétique du risque inondation, DDE de l'Hérault] {{Pdf}}.</ref>.

En 1925, la ville fait ériger un [[monument aux morts]] en hommage aux 300 soldats tués pendant la Première Guerre mondiale. Ce monument, œuvre du sculpteur agathois Antoine Cassagne, se trouve dans le cimetière.

; Seconde Guerre mondiale

[[Fichier:Agde - Monument Camp d'Agde01.jpg|vignette|left|Monument commémoratif du camp d'Agde, érigé en 1989]]
En 1939, à la fin de la guerre d'Espagne, un [[Camp d'Agde|camp d'internement est construit à Agde]] pour recevoir des [[Guerre d'Espagne|républicains]] à partir du mois de février. Ce camp, constitué de baraques légères, est prévu pour {{nombre|20000|personnes}}, mais en reçoit plus de {{formatnum:24000}} dans des conditions précaires, en particulier sur le plan sanitaire. À partir du mois de septembre, après le départ des Espagnols, il reçoit des volontaires slovaques et tchèques qui participent aux combats contre l'armée allemande en juin 1940 avant d'être démobilisés. Il devient ensuite un [[Centres de recrutement de l'armée belge|centre de recrutement de l'armée belge]], mais après la capitulation de leur pays, les jeunes recrues présentes seront internées jusqu'à la fin août. Fin 1940, le [[régime de Vichy]] le transforme en [[Camp d'internement français|Centre de rassemblement des étrangers]]. Environ {{nombre|6000|étrangers}}, de trente nationalités, y sont internés, dont un millier de juifs étrangers raflés dans l'Hérault en juillet 1942.
Le camp fut démantelé à l'automne 1943 et détruit en août 1944<ref>{{harvsp|Sagnes|2006|p=118-119}}.</ref>.

Le 13 novembre 1942, la ville est occupée par l'armée allemande à la suite de l'invasion de la [[zone libre]]. Pour prévenir un hypothétique débarquement, les Allemands fortifient la côte, notamment en y construisant des blockhaus, dont certains sont encore visibles sur la plage de la Tamarissière<ref>{{ouvrage|auteur=David Mallen|titre=Agde sous l'occupation allemande. 1942-1944|éditeur=imprimerie Sepec|date=2014|pages totales=97}}</ref>, et bloquent l'embouchure de l'Hérault en y coulant une drague en 1943<ref>Alain Carles et Louis Bentajou, ''Agde, tome {{II}}'', édition Alan Sutton, 2005 {{ISBN|978-2-84910-177-3}}, {{p.|62}}.</ref>.
Le 21 août 1944 un Comité de libération de la ville d'Agde se met en place au lendemain du départ précipité des troupes allemandes.

; Après-guerre

En 1956, les frères Paul et René Oltra créent le camping [[Naturisme|naturiste]] ([[Centre héliomarin René Oltra|centre héliomarin]]).

[[Fichier:Agde-Logo2.svg|vignette|left|redresse=0.6|Le premier logo d'Agde à l'éphèbe]]
Le 13 septembre 1964 un plongeur amateur du GRASPA (groupe de recherches archéologiques subaquatiques et de plongée d’Agde), Jacky Fanjaud, découvre dans l'Hérault, non loin de la cathédrale, une statue de bronze antique<ref name="Picheire" />. Cette statue, à laquelle il manquait un bras, retrouvé quelques mois plus tard, est connue sous le nom d'« [[éphèbe d'Agde]] ». Conservée au musée du Cap d'Agde depuis 1987, après avoir été exposée au [[musée du Louvre]], elle est devenue l'emblème de la commune.

Dans les [[années 1960]], commence l'aménagement touristique du littoral languedocien sous la direction d'une [[Mission interministérielle d'aménagement touristique du littoral du Languedoc-Roussillon|mission interministérielle]] dirigée par Jean Racine, conseiller d'État. Celle-ci établit le plan général d'aménagement et le plan d'urbanisme des huit nouvelles stations balnéaires programmées. Dans le cas du Cap d'Agde, l'aménagement est confié à la [[Société d’équipement du Biterrois et de son littoral]] (SEBLI) et [[Jean Le Couteur]] est désigné comme architecte en chef<ref>[http://www.univ-montp3.fr/urbi/contenu/articles/amenagement.pdf Jean Sagnes, ''L'aménagement touristique du golfe du Lion'', URBI (Université et Recherche en Biterrois)]</ref>. La construction de la station du [[Le Cap d'Agde|Cap d'Agde]] donne un élan décisif au développement de la commune, entraînant un quasi-doublement de la population entre 1968 et 1999.

En 1976 est lancé, sous forme d'une [[Zone d'aménagement concerté|ZAC]], l'aménagement de la troisième tranche du Cap-d'Agde. Celle-ci concerne le secteur Richelieu-Rochelongue sur {{unité|200|hectares}} et prévoit de créer {{formatnum:20000}} lits.

Le 11 mai 1987, c'est l'inauguration de la nouvelle mairie installée dans l'ancienne caserne Mirabel, qui permet de faire face au développement des services administratifs de la commune consécutif à l'expansion démographique<ref>[http://www.ville-agde.fr/download.php?dir=documents/document_1169119528&doc=JMAgde40.pdf Agde, Journal de la ville, {{numéro|40}} novembre 2006, {{p.|6}}.]</ref>.

[[Fichier:Cap d'Agde - Mail de Rochelongue02.jpg|vignette|Le mail de Rochelongue vu de la plage]]
Élu en 1989, le maire socialiste, Régis Passérieux, confie à l'architecte [[Jean-Michel Wilmotte]] l'aménagement du quartier de Rochelongue<ref name="Renault">Georges Renault, ''Cap d'Agde 1970-2000, l'histoire de la plus grande station touristique française'', éditions Georges Renault, 2001 {{ISBN|978-2-9510070-1-7}}.</ref>, dernière phase de la construction du Cap-d'Agde. Le mail de Rochelongue, inspiré des ''ramblas'' de Barcelone, est construit en 1991, mais n'aura finalement que le tiers de la longueur initialement projetée.

En 1993, Agde reçoit les [[Jeux méditerranéens de 1993|{{XIIe}} Jeux méditerranéens]]. La cérémonie d'ouverture, présidée par François Mitterrand, se déroule au Cap d'Agde le 16 juin, dans un bassin devant l'Aqualand. Le village des athlètes est également installé dans la station. Certaines épreuves (tennis, golf) se déroulent à Agde.

Au cours de l'été 1995, des incidents sont provoqués au Cap d'Agde par des jeunes issus de quartiers difficiles qui y avaient été envoyés dans le cadre de l'opération « Ville Vie Vacances », organisée par le ministère de la Ville. Par la suite, [[SOS Racisme|SOS-Racisme]] dénonça des pratiques discriminatoires mises en place par des agents immobiliers et porta plainte en 2003 contre l'office de tourisme de la ville, qui fut définitivement relaxé en cassation en janvier 2008<ref>[https://www.ladepeche.fr/article/2008/01/29/430124-Discrimination-l-office-de-tourisme-du-Cap-d-Agde-definitivement-relaxe.html?refresh=1&filename=Discrimination-l-office-de-tourisme-du-Cap-d-Agde-definitivement-relaxe ''Discrimination : l'office de tourisme du Cap d'Agde définitivement relaxé, La Dépêche du Midi'' 29 janvier 2008].</ref> après avoir été condamné en première instance en 2006.

Du 16 au 19 décembre 1997, la commune subit une forte inondation provoquée par une nouvelle crue de l'Hérault. Un nouvel épisode d'inondation se produit en décembre 2003, l'Hérault atteint un débit de {{unité|1500|m|3}}/s<ref>[http://ccbr.lyon.cemagref.fr/IMG/doc/Analyse_crues_2_au_5_decembre_2003_Diren_LR_v5.doc Crues des 2 au 5 décembre 2003 dans le sud-est de la France, Analyse hydrologique pour le Languedoc-Roussillon, Diren Languedoc-Roussillon] {{Doc}}.</ref>.

== Politique et administration ==
La commune d'Agde appartient au [[canton d'Agde]].
Sur le plan électoral elle fait partie de la [[septième circonscription de l'Hérault]] (Agde-Sète) dont le député est [[Aurélien Lopez-Liguori]].

Depuis 2003, la commune fait partie de la [[communauté d'agglomération Hérault Méditerranée]] (CAHM). Cet ensemble, créé le {{date|1|janvier|2003}} par regroupement des Communautés de communes du Pays d'Agde et du Pays de Pézenas, regroupe 19 communes et {{nombre|63000|habitants}} permanents de la basse vallée de l'Hérault. Le maire d'Agde est le président de cette structure intercommunale qui gère notamment le développement économique, l'aménagement de l'espace, l'équilibre social de l'habitat et la politique de la ville<ref>[http://www.agglo-heraultmediterranee.net/cahm/index.php Portail de la communauté d'agglomération Hérault Méditerranée]</ref>.

La commune est également comprise dans le périmètre du SCOT ([[schéma de cohérence territoriale]]) du Biterrois, qui concerne 87 communes de l'Ouest héraultais. Ce schéma d'urbanisme territorial, arrêté le 11 juin 2003 par le préfet de l'Hérault, est en cours d'élaboration et devrait être approuvé en 2010<ref>[http://www.scot-biterrois.fr/scot_biterrois/menu_haut/le_scot_du_biterrois/le_calendrier ''Le calendrier''], SCOT du Biterrois, consulté le 22 avril 2009.</ref>.

=== Tendances politiques et résultats ===
{{Article connexe|Élections municipales de 2014 dans l'Hérault}}

L'électorat agathois penche plutôt à droite, ainsi que le montrent les dernières consultations électorales. La majorité municipale a cependant oscillé entre droite et gauche dans les deux dernières décennies, donnant deux mandats à un maire socialiste entre 1989 et 2001. Le vote extrême droite y est important, le [[Front national (parti français)|Front national]] y recueillant en moyenne 17 % des voix lors des premiers tours<ref>{{lien web
 | url         = http://www.franceelectorale.com/ville/agde-34300
 | titre       = Données statistiques et électorales d'Agde
 | site        = franceelectorale.com
 | consulté le = 27 décembre 2012
}}.</ref>.

Les [[Élections municipales françaises de 2008|élections municipales de mars 2008]] se sont déroulées en deux tours. Au premier tour, qui a réuni {{formatnum:13855}} votants, cinq listes étaient en présence, celle conduite par le maire sortant « Union agathoise 2008 », majorité présidentielle, obtenant 44,46 % des suffrages exprimés, les deux listes suivantes, « Agde à venir », centriste - divers gauche, dirigée par Fabrice Mur, et « Agde 2008, plus belle la ville », parti socialiste, dirigée par Régis Passerieux, ancien maire, obtenant respectivement 25,27 % et 22,37 %, avec une abstention égale à 30,94 %. Au second tour, la liste d'Ettore l'a emporté en réunissant 51,71 % des suffrages exprimés, contre 48,29 % pour Fabrice Mur, tandis que l'abstention avait diminué (26,24 %)<ref name="municipales 2008">[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/MN2008/034/034003.html Ministère de l'Intérieur, résultats des élections municipales 2008.]</ref>.

À l’[[élection présidentielle française de 2007]], le premier tour a vu arriver en tête [[Nicolas Sarkozy]] avec 37,19 % soit {{nombre|6038|voix}}, suivi de [[Ségolène Royal]] avec 21,33 % soit 3463 voix, suivi de [[Jean-Marie Le Pen]] avec 17,29 % soit {{nombre|2808|voix}}, et enfin de [[François Bayrou]] avec 12,18 % soit {{nombre|1977|voix}}, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 62,47 % soit {{nombre|9919|voix}} pour [[Nicolas Sarkozy]] contre 32,53 % soit {{nombre|5960|voix}} pour [[Ségolène Royal]], résultat nettement plus à droite que la moyenne nationale qui fut, au second tour, de 53,06 % pour Nicolas Sarkozy et 46,94 % pour Ségolène Royal. Pour cette élection présidentielle, le taux de participation a été très élevé. Sur {{formatnum:19548}} inscrits sur les listes électorales agathoises, on compte {{formatnum:16503}} votants, soit 84,42 %, 3045 abstentions, soit 15,58 %, 624 blancs ou nuls, soit 3,78 %, et {{formatnum:15879}} votes exprimés, soit 96,22 %<ref>{{lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/PR2007/091/034/34003.html|titre=Résultats de l'élection présidentielle de 2007|éditeur=ministère de l'Intérieur|consulté le =02/05/2008}}.</ref>.

Au [[référendum]] sur le [[Référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe|traité constitutionnel pour l’Europe]] du {{date|29|mai|2005}}, les Agathois ont majoritairement voté contre la Constitution européenne, avec 63,64 % de « non » contre 36,36 % de « oui », avec un taux d’abstention de 30,27 %. Ces chiffres amplifient nettement la tendance nationale (France entière : « non » à 54,67 % - « oui » à 45,33 %)<ref>{{lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/rf2005/091/034/34003.html|titre=Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Agde|éditeur=ministère de l'Intérieur|consulté le =02/05/2008}}.</ref> et résultent de la conjonction des groupes hostiles à l'intégration européenne, de gauche et d'extrême droite.

=== Administration municipale ===
[[Fichier:Agde - Mairie01.jpg|vignette|L'hôtel de ville (ancienne caserne Mirabel)]]
Le [[conseil municipal (France)|conseil municipal]] agathois comprend 35 membres dont le maire, 10 maires-adjoints et 24 conseillers municipaux<ref>[http://www.ville-agde.fr/index.php?desc=cm&action=conseillers_municipaux Ville d'Agde, conseillers municipaux]</ref>.

À la suite des dernières [[Élections municipales françaises de 2008|élections municipales]] (mars 2008), le maire sortant, Gilles d'Ettore, a été élu pour un second mandat<ref>[http://www.ville-agde.fr/download.php?dir=documents/document_1206556117&doc=PV_ConseilMunicipal_21Mars2008.pdf. Compte rendu du conseil municipal du 21 mars 2008 (élection du maire)]</ref>.
La composition<ref name="municipales 2008"/> du conseil municipal résultant de ces élections est la suivante :

{|class="toccolours"
! !! width="15" | !! width="250" | Groupe !! width="150" |Président !! width="200" |Effectif !! width="150" | Statut
|----- ALIGN="center"
|  || bgcolor="#3c77bf" |  || « Union agathoise 2008 », <br />majorité présidentielle || Gilles d'Ettore || 27 || majorité
|----- ALIGN="center"
|  || bgcolor="#ff00cc" |  || « Agde à venir », divers gauche || Fabrice Mur<ref>Fabrice Mur a été condamné en décembre 2008 à un an d'inégibilité par le tribunal administratif de Montpellier ([http://www.herault-tribune.com/index.php?p=p01&Ar_Id=4425&action=view ''Un an d'inégibilité pour Fabrice Mur, Hérault Tribune'', 3 décembre 2008])</ref> || 8 || opposition
|}
Sébastien Frey a été élu maire en remplacement de Gilles d'Ettore en juin 2024.

Les services de la mairie sont installés depuis 1987 dans les locaux du site Mirabel, du nom d'une ancienne [[caserne (militaire)|caserne]] (qui hébergea notamment au début du {{s-|XX}}, le [[17e régiment d'infanterie (France)|{{17e|régiment}} d'infanterie]]), certains services, dont l'état civil, sont toutefois restés dans l'ancien site de la « maison du cœur de ville ». Il existe également deux mairies-annexes situées au Grau-d'Agde et au Cap-d'Agde.

La commune dispose d'un [[centre communal d'action sociale]] qui gère notamment les crèches et les foyers pour personnes âgées.

Des « comités de quartiers » ont été instaurés en 2001 pour faciliter les échanges entre la municipalité et la population. Au nombre de sept, ils représentent les quartiers suivants : Cœur de ville, Monaco - Saint-Loup, Mirabel-Lyautey, Cayrets, Grau-d'Agde - Tamarissière, Cap Ouest, Cap Est<ref>[http://www.ville-agde.fr/download.php?dir=documents/document_1224776501&doc=JM_Agde_51.pdf ''Les comités de quartier font leur rentrée''], Agde, le journal de la ville, {{numéro|51}}, octobre 2008, {{p.|42}}.</ref>.

Un « conseil municipal des jeunes » a été instituée en 2004. Composé de 25 membres âgés de 10 à 16 ans, il vise à sensibiliser les jeunes à la gestion d'une collectivité locale<ref>[http://www.ville-agde.fr/index.php?desc=jeunes&action=cmj Ville d'Agde, Conseil municipal des jeunes]</ref>. Depuis 2006, la commune est membre du réseau « Ville amie des enfants » lancé par l'[[Fonds des Nations unies pour l'enfance|UNICEF]] en partenariat avec l'[[Association des maires de France]] (AMF) pour servir la cause des enfants<ref>
{{Lien web
|url=http://www.villesamiesdesenfants.com/vae/tour-de-france/languedoc-roussillon/agde/var/lang/FR/rub/1124.html
|titre=La ville d'Adge est membre du réseau Ville amie des enfants depuis 2006|date=2009
|éditeur=Ville amie des enfants (Unicef)|consulté le=10 décembre 2009
|brisé le = 2024-02-29}}.</ref>.

Le maire d'Agde est adhérent de la [[Fédération des villes de France|Fédération des maires des villes moyennes]]
(FMVM)<ref>[http://www.villesmoyennes.asso.fr/fr/index2.php?goto=fmvm_adherent_list&id=2 Fédération des maires des villes moyennes]</ref>.

=== Liste des maires ===
{{Article détaillé|contenu=L'article [[histoire des maires de France]] retrace l'évolution des modalités d'élection ou de nomination des [[Maire (France)|maires]] de la commune.}}
{{Article détaillé|amorce=Voir l'article détaillé|Liste des maires d'Agde}}

{{ÉluDébut |Titre= Liste des [[Maire (France)|maire]]s d'Agde depuis [[1944]] |Charte= commune}}
{{Élu |Début= août 1944 |Fin= mai 1945 |Identité= Lucien Petit |Parti=  |Qualité= [[Teinturier (métier)|Teinturier]], président du [[Comité local de libération]] }}

{{Élu |Début= mai 1945 |Fin= mai 1953 |Identité= Louis Reboul<ref>[https://www.ville-agde.fr/culture-patrimoine/histoire/louis-reboul Louis Reboul maire d'Agde de 1945 à 1953], sur ''ville-agde.fr''</ref> |Parti= [[Parti républicain, radical et radical-socialiste|Rad.]] |Qualité= [[Boucher (métier)|Boucher]]<br>[[Canton d'Agde|Conseiller général d'Agde]] <small>(1945 → 1958)</small><br>Vice-président du [[Conseil général de l'Hérault|conseil général]] <small>(1951 → 1958)</small>}}

{{Élu |Début= mai 1953 |Fin= mars 1965 |Identité= Louis Vallière<ref>[https://www.ville-agde.fr/culture-patrimoine/histoire/louis-valliere Louis Vallière maire d'Agde de 1953 à 1965], sur ''ville-agde.fr''</ref> |Parti= [[Divers gauche|DVG]]<br><small>([[Section française de l'Internationale ouvrière|app.SFIO]])</small> |Qualité= [[Viticulteur]], [[écrivain]], membre fondateur de l'{{Abréviation discrète|''Escolo dau Sarret''}}<br>[[Canton d'Agde|Conseiller général d'Agde]] <small>(1958 → 1964)</small>}}

{{Élu |Début= mars 1965 |Fin= mars 1971 |Identité= Pierrick Lapeyre<ref>[https://www.ville-agde.fr/culture-patrimoine/histoire/pierrick-lapeyre Pierrick Lapeyre maire d'Agde de 1965 à 1971], sur ''ville-agde.fr''</ref> |Parti= [[Sans étiquette|SE]] |Qualité= [[Vétérinaire]] }}

{{Élu |Début= mars 1971 |Fin= mars 1989 |Identité= [[Pierre Leroy-Beaulieu (homme politique, 1928-2006)|Pierre Leroy-Beaulieu]]<ref>[https://www.ville-agde.fr/culture-patrimoine/histoire/pierre-leroy-beaulieu Pierre Leroy-Beaulieu maire d'Agde de 1971 à 1989], sur ''ville-agde.fr''</ref> |Parti= [[Union des démocrates pour la République|UDR]]<br><small>puis</small> [[Rassemblement pour la République|RPR]] |Qualité= Conseiller en relations publiques<br>[[Député de l'Hérault]] ([[Quatrième circonscription de l'Hérault|{{4e}} circ.]]) <small>(1968 → 1973)</small>}}

{{Élu |Début= mars 1989 |Fin= mars 2001 |Identité= Régis Passerieux |Parti= [[Parti socialiste (France)|PS]] |Qualité= [[Avocat (métier)|Avocat]], [[énarque]]<br>[[Canton d'Agde|Conseiller général d'Agde]] <small>(1994 → 2008)</small>}}

{{Élu |Début= mars 2001<ref>[https://herault.fr/actualite/125499/2-resultats-des-elections-municipales-et-communautaires-dans-l-herault.htm Résultats des élections municipales et communautaires dans l'Hérault], publié le {{date-|29 juin 2020}} sur le site du [[Conseil départemental de l'Hérault]] (consulté le {{date-|31 août 2020}}).</ref> |Fin= mai 2024<ref>{{Article |titre= Affaire de la « voyante » : le maire d'Agde démissionne |périodique= [[Le Figaro]] |date= 31/05/2024 |url= https://www.lefigaro.fr/flash-actu/affaire-de-la-voyante-le-maire-d-agde-demissionne-20240531 |consulté le= 31/05/2024}}.</ref> |Identité= [[Gilles d'Ettore]] |Parti= [[Sans étiquette|SE]] <small>puis</small><br>[[Union pour un mouvement populaire|UMP]]-[[Les Républicains|LR]] |Qualité= [[Officier de police en France|Ancien officier de police]], permanent politique<br>[[Député de l'Hérault]] ([[Septième circonscription de l'Hérault|{{7e}} circ.]])<ref>[http://www.assemblee-nationale.fr/13/tribun/fiches_id/332154.asp Fiche de Gilles d'Ettore sur le site de l'Assemblée nationale]</ref> <small>(2007 → 2012)</small><br>Président de la [[Communauté d'agglomération Hérault Méditerranée|CA Hérault Méditerranée]] <small>(2003 → 2024)</small><br><small>Démissionnaire</small>}}

{{Élu actuel |Début= juin 2024<ref>{{Article |titre= Hérault. Affaire Gilles d'Ettore : Sébastien Frey élu maire d'Agde en vingt minutes chrono |périodique= [[Actu.fr|Métropolitain]] |date= 07/06/2024 |url= https://actu.fr/occitanie/agde_34003/herault-affaire-gilles-d-ettore-sebastien-frey-elu-maire-d-agde-en-vingt-minutes-chrono_61176197.html |consulté le= 07/06/2024}}.</ref> |Fin=  |Identité= Sébastien Frey |Parti= [[Union des démocrates et indépendants|UDI]] |Qualité= [[Journaliste]], [[Adjoint au maire|ancien premier adjoint]]<br>[[Conseil général de l'Hérault|Conseiller général]] <small>(2008 → 2015)</small> puis [[Canton d'Agde|départemental d'Agde]] <small>(2015 → )</small><br>Président de la [[Communauté d'agglomération Hérault Méditerranée|CA Hérault Méditerranée]]<ref>{{Article |titre= Hérault. Et de deux ! Le maire d'Agde, Sébastien Frey élu président de l'Agglo |périodique= [[Actu.fr|Métropolitain]] |date= 17/06/2024 |url= https://actu.fr/occitanie/agde_34003/herault-et-de-deux-le-maire-d-agde-sebastien-frey-elu-president-de-l-agglo_61192651.html |consulté le= 19/06/2024}}.</ref> <small>(2024 → )</small>}}
{{ÉluFin}}

=== Budget municipal et fiscalité locale ===
[[Fichier:Agde - taxes locales.svg|vignette|gauche|Évolution des taux des deux principales taxes locales (96 % des rentrées fiscales).]]
[[Fichier:Agde - endettement.svg|vignette|gauche|Évolution de l'encours de la dette de 2000 à 2008.]]
Les taux applicables à la part communale des taxes locales étaient les suivants en 2008 : 18,99 % pour la [[taxe d'habitation]], 23,25 % pour la [[taxe foncière]] sur les propriétés bâties et 65,02 % pour la taxe foncière sur les propriétés non bâties. Le taux de la [[taxe professionnelle]] s'élève à 20,73 %. Cette dernière est une taxe intercommunale encaissée non par la commune mais par la communauté d'agglomération<ref>[http://www.impots.gouv.fr/portal/deploiement/p1/fichedescriptive_4846/fichedescriptive_4846.xls Taux de fiscalité directe locale, année 2008], Direction générale des Impôts, consulté le 10 avril 2009. {{xls}}.</ref>. La part départementale s'élève respectivement à 9,20 %, 13,04 %, 11,57 % et 11,49 %. Entre 2003 et 2008, les taux fixés par la commune ont diminué d'environ 5 % (sauf pour le foncier bâti qui est resté stable) tandis que les taux départementaux augmentaient de près de 12 % et les taux régionaux (taxe d'habitation et taxe professionnelle) de 87 %. En 2009, la commune a augmenté de 9,5 % la taxe sur le foncier bâti<ref>[http://www.ville-agde.fr/mairie/economie/fi_fiscalites.php ''Fiscalité locale''], site officiel de la ville d'Agde, consulté le 10 avril 2009.</ref>.

En 2003, Agde concentrait 6,62 % et 5,51 % respectivement des bases nettes d'imposition du département pour la taxe d'habitation et la taxe sur le foncier bâti, ce qui la place au troisième rang départemental derrière Montpellier et Béziers<ref>[http://www.languedoc-roussillon.pref.gouv.fr/actions/SDEC/fiscalite.pdf ''Une "richesse fiscale" très concentrée sur le territoire''], 2005, Préfecture de l'Hérault, consulté le 10 avril 2009. {{Pdf}}.</ref>.

En 2007, le budget principal de fonctionnement dégageait un excédent de {{formatnum:6596000}} euros pour des charges totales se montant à {{formatnum:53478000}} euros (soit {{unité|2486|euros par habitant}}). Les ressources, {{formatnum:60074000}} euros, étaient apportées pour environ la moitié (46,5 %) par les taxes locales (foncier et habitation) et pour un cinquième (19,7 %) par la [[dotation globale de fonctionnement|DGF]]. Les dépenses d'investissement s'élevaient à {{formatnum:24488000}} euros, dont 22 % affectés au remboursement d'emprunts, et la [[capacité d'autofinancement]] (CAF) à {{formatnum:8137000}} euros, la CAF nette (déduction faite des remboursements en capital) s'élevant à {{formatnum:2741000}} euros<ref>[http://alize2.finances.gouv.fr/communes/eneuro/tableau.php?icom=003&dep=034&type=BPS&param=0&exercice=2007 ''Comptes individuels des communes (budgets municipaux 2001 à 2007)''], Ministère de l'économie et des finances, consulté le 10 avril 2009.</ref>.

La même année, l'[[Dette|endettement]] s'élevait à 56,8 millions d'euros, soit {{unité|2639|euros}} par habitant, chiffre 2,5 fois supérieur à la moyenne des communes comparables<ref group="Note">Il s'agit des communes de {{formatnum:20000}} à {{nombre|50000|habitants}} appartenant à un groupement fiscalisé à taxe professionnelle unique</ref>. Ce chiffre est toutefois ramené à {{unité|1045|euros par habitant}} si l'on prend en compte la population DGF, soit {{nombre|54330|habitants}}<ref group="Note">La population DGF, définie par l'article L2334-2 du [[Code général des collectivités territoriales]], est une référence tenant compte des résidences secondaires.</ref>. Après avoir diminué sensiblement entre 2001 et 2006, l'encours de la dette est en augmentation depuis (+ 6,9 % entre 2006 et 2008). Cet endettement représente presque l'équivalent (94,5 %) d'une année de produits de fonctionnement.

La ville est la quatrième de l'Hérault, après Montpellier, Béziers et Sète, pour le nombre d'assujettis à l'[[impôt de solidarité sur la fortune]] (ISF), qui s'élève à 201 déclarant un patrimoine moyen de {{formatnum:1387549}} euros<ref>[http://www.impots.gouv.fr/portal/deploiement/p1/fichedescriptive_4249/fichedescriptive_4249.xls L'impôt de solidarité sur la fortune (ISF 2006), Direction générale des Impôts]</ref>.

=== Instances judiciaires et administratives ===
Agde est rattachée à l'arrondissement [[pouvoir judiciaire|judiciaire]] de Béziers, et relève des tribunaux d'[[Tribunal d'instance|instance]] et de [[Tribunal de grande instance (France)|grande instance]] ainsi que du [[conseil de prud'hommes (France)|conseil de prud'hommes]] de Béziers. La commune dépend également de la [[cour d'appel (France)|cour d'appel]]<ref>[http://www.ca-montpellier.justice.fr/ Ressort de la cour d'appel de Montpellier]</ref> et du [[tribunal administratif (France)|tribunal administratif]]<ref>[http://www.ta-montpellier.juradm.fr/ta/montpellier/index.shtml# Ressort du tribunal administratif de Montpellier]</ref> de [[Montpellier]].

=== Politique de développement durable ===
La ville a engagé une politique de [[développement durable]] en lançant une démarche d'[[Agenda 21]] en 2008<ref>[http://www.agenda21france.org/agenda-21-de-territoire/fiche.html?r_id=164&list FICHE | Agenda 21 de Territoires - Agde], consultée le 27 octobre 2017]</ref>.

=== Sécurité ===
[[Fichier:Agde - SNS 242.jpg|vignette|Vedette de sauvetage de la SNSM, ''Honoré d'Estiennes-d'Orves'', SNS 242.]]
En 2008, la police (circonscription de sécurité publique - CSP) d'Agde a constaté {{formatnum:3712}} actes de [[délinquance]], en hausse de 8,7 % par rapport à 2007, dont {{nb|3277}} dans la commune d'Agde. Le nombre de faits élucidés s'élevait à {{nb|1354}}, soit 36,5 % du total, chiffre en hausse de 47,8 % entre 2007 et 2008<ref>[http://www.herault.pref.gouv.fr/securite/delinquance/decembre_2008/police.pdf Délinquance, zone de police], Préfecture de l'Hérault, consulté le 8 avril 2009{{pdf}}.</ref>. Cette délinquance est à relativiser en raison de la très forte augmentation de population constatée en été.

La ville dispose d'une [[Police municipale (France)|police municipale]], d'un commissariat de la [[Police nationale (France)|police nationale]], d'une brigade de [[gendarmerie nationale française|gendarmerie]] et d'une unité de la gendarmerie nautique installée au Cap-d'Agde. Une vingtaine de caméras de [[vidéosurveillance]], dont les images sont centralisées au « Centre superviseur urbain » (CSU), ont été installées dans la commune en 1996, en réponse aux incidents de l'été 1995<ref>[http://www.ville-agde.fr/mairie/citoyennete_securite/superviseur.php Le centre superviseur urbain sur le site officiel d'Agde]</ref>{{,}}<ref>[https://web.archive.org/web/20070812012241/https://www.ladepeche.fr/article/2000/02/02/110090-Il-veut-placer-les-rues-sous-surveillance-video.html ''Il veut placer les rues sous surveillance vidéo'', ''La Dépêche du Midi'', 2 février 2000]</ref>.

Pour le sauvetage en mer, une station de la [[société nationale de sauvetage en mer]] (SNSM) est basée à la capitainerie de l'avant-port du Cap d'Agde. Elle comprend douze sauveteurs bénévoles et dispose d'une [[SNSM#Vedettes de 2e classe|vedette de {{2e|classe}}]] V2 NG de {{unité|11.9|m}} baptisée « Terrisse » depuis juin 2014 remplaçant la précédente vedette, une V2 de {{unité|10.5|m}} « Honoré d'Estiennes-d'Orves »<ref>[http://www.herault-tribune.com/articles/22199/bapteme-de-la-nouvelle-vedette-terrisse-de-la-station-snsm-du-cap-d-agde/]</ref>.

Une Unité Locale de la [[Croix-Rouge française]] est présente pour participer aux opérations de réseau de secours public.

En 2019, dans le classement des villes les plus dangereuses de France, la ville d'Agde arrive en première position sur plus de {{nb|35000}} communes référencées<ref>{{Lien web|titre=Les villes les plus dangereuses de France|url=https://bestof.one/categories/lieux/villes/classements/villes-plus-dangereuses-france|site=BestOf.one|consulté le=2019-06-03}}.</ref>.

=== Coopération internationale ===
[[Fichier:Efebo antequera 2.jpg|vignette|redresse=0.7|L'éphèbe d'Antequera.]]

Une tentative de jumelage réalisée sous le mandat de Régis Passérieux avec la ville d'[[Antequera]] est restée sans suite<ref>[http://www.herault-tribune.com/index.php?p=p01&Ar_Id=1233&action=view ''Anecdotes pour les nouveaux Agathois sur un essai de Jumelage - Agde -Antequera'', Hérault-Tribune, 22 juillet 2006, consulté le 28 février 2009]</ref>. Cette ville d'[[Andalousie]] possède comme Agde une statue de bronze antique. Haut de {{unité|1.54|m}}, l'éphèbe d'Antequera, datant du {{s-|I|}} {{ap JC}}, est exposé dans le musée municipal de la ville (Palais de Nájera)<ref>[http://www.elsoldeantequera.com/fitur2003/efebo.html L'éphèbe d'Antequera] {{es}}.</ref>.

En [[2009]], la commune a signé une convention de coopération décentralisée avec la ville de [[Tata (Maroc)]] sur les questions liées à l'accès à l'eau et à l'assainissement<ref>
{{Lien web
|url=http://www.cncd.fr/frontoffice/bdd-projet.asp?projet_id=62909
|titre=Coopération décentralisée Agde/France-Tata/Maroc
|date=2009
|éditeur=France-Diplomatie|consulté le=10 décembre 2009
|brisé le = 2024-02-29}}.</ref>.

== Équipements et services publics ==

=== Eau et déchets ===
==== Collecte des ordures ménagères ====
La collecte et le traitement des déchets sont assurés par le [[Syndicat intercommunal de collecte et de traitement des ordures ménagères|SICTOM]] Pézenas-Agde, établissement public intercommunal créé en 1976, dont le siège est situé à [[Pézenas]] et qui gère (en 2009) 42 communes pour environ {{nombre|93000|habitants}} permanents<ref>
{{Lien web
  |url=http://www.sictom-pezenas-agde.fr/Presentation-generale.html
  |titre=Présentation générale
  |site= SICTOM Pézenas-Agde
  |consulté le=21 février 2009
|brisé le = 2023-10-25}}.</ref>.

Le SICTOM traite annuellement environ {{formatnum:40000}} tonnes de déchets non recyclés et {{formatnum:30000}} tonnes de déchets recyclés (chiffres 2007)<ref>
{{Lien web
  |url=http://www.sictom-pezenas-agde.fr/-Les-resultats-.html
  |titre=Les résultats
  |site= SICTOM Pézenas-Agde
  |consulté le=21 février 2009
|brisé le = 2023-10-25}}.</ref>.

Les déchets ménagers collectés sont acheminés par bennes au [[tri sélectif|centre de tri]] situé aussi à Pézenas. La commune d'Agde dispose de deux [[déchèterie]]s, la Prunette et les Sept Fonds.

=== Enseignement ===
[[Fichier:Agde - Collège PE Victor01.jpg|vignette|Collège Paul-Émile Victor.]]
[[Fichier:Agde - Lycée Auguste Loubatières01.jpg|vignette|Lycée Auguste Loubatières.]]

{| class="toccolours" border="0" cellpadding="2" cellspacing="10" style="margin:auto;font-size:90%;"
|+'''Liste des établissements scolaires :'''
|-style="vertical-align:top;"
|
;Écoles maternelles et<br />élémentaires publiques
* École Albert-Camus
* École Anatole-France (élém.)
* École Frédéric-Bazille (élém.)
* École Jacques-Prévert (mat.)
* École Jean-Moulin (mat.)
* École Jules-Ferry (élém.)
* École Jules-Verne
* École du Littoral
* École Marie-Curie (mat.)
* École Victor-Hugo
|
;Écoles privées
* École Calandreta Dagtenca
* École Notre-Dame

;Collèges publics
* Collège René-Cassin
* Collège Paul-Émile-Victor

;Collège privé
* Collège Notre-Dame
|
;Lycée public d'enseignement général
* Lycée Auguste-Loubatières

;Enseignement supérieur
* One School - ESJ Méditerranée <br />(école supérieure de radio<br />et de journalisme)
|}

Agde relève de l'[[académie de Montpellier (éducation)|académie de Montpellier]] et de l'inspection académique de l'Hérault.

Au niveau [[enseignement primaire|primaire]], la commune d'Agde compte treize écoles publiques (six écoles maternelles et sept écoles élémentaires) et deux écoles privées sous contrat d’association avec l’État, l'une relevant de l'enseignement catholique, « Notre-Dame », et l'autre d'une association occitane, la « Calendreta dagtenca »<ref>[http://www.ac-montpellier.fr/ia34/annuaire_ecoles.htm.php?type=%&commune=AGDE%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20 Annuaire des écoles, Inspection académique de l'Hérault]</ref>.

Au niveau [[enseignement secondaire|secondaire]], il existe deux collèges publics : « René Cassin » (365 élèves, données 2007) et « Paul-Émile Victor » (635 élèves), un collège privé relevant de l'enseignement catholique, Notre-Dame, et un [[Lycée en France|lycée]] polyvalent public, le lycée Auguste Loubatières (924 élèves), héritier de l'ancien collège d'Agde fondé en 1652.

Ouverte à tous, l'« Université du temps libre du Bas-Languedoc » est une [[association loi de 1901]], présente également à Sète, Frontignan, Mèze et Tourbes. Elle propose une trentaine d'enseignements, dispensés par des bénévoles, « ''pour le bonheur d'apprendre ensemble'' »<ref>[http://www.utl34.fr/home.htm Université du temps libre du Bas-Languedoc, site officiel]</ref>.

=== Santé ===
Pour l'hôpital public, Agde relève du Centre hospitalier du Bassin de Thau, hôpital d'une capacité de 930 lits situé à Sète. Le Centre de soins polyvalent d'Agde, rattaché administrativement au précédent, offre 127 lits.

== Population et société ==
=== Démographie ===
Agde constitue, selon la définition de l'Insee, un « [[pôle urbain]] » dont l'[[Aire urbaine d'Agde|aire urbaine]] se limite à la seule commune centre. Cela reflète le pouvoir d'attraction limité de la commune sur les communes environnantes qui subissent l'attraction des pôles d'emploi et des aires commerciales de Béziers à l'ouest et de Sète à l'est.

==== Évolution démographique ====
La population d'Agde a régulièrement augmenté au cours de la première moitié du {{S-|XIX|e}}, gagnant près de 45 % entre 1800 ({{nombre|6744|habitants}}) et 1861 ({{nombre|9747|habitants}}), avant de connaître une stagnation qui a duré jusqu'au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Cette longue période est marquée par plusieurs crises. En 1891 la population repasse sous le seuil des {{nombre|8000|habitants}} ('''A'''), un peu en dessous du recensement de 1806, à une période qui correspond à la fin du trafic commercial du port d'Agde, déclin amorcé dès les années 1870, et qui suit une série de crises viticoles dues à l'apparition successive de l'oïdium et surtout du [[phylloxéra]], apparu en 1876, puis du mildiou et du black-rot.

Une fois ces crises surmontées, la population retrouve la croissance jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale, évolution marquée toutefois par un creux en 1906 qui coïncide avec une nouvelle crise viticole, de surproduction, qui donnera lieu à la [[révolte des vignerons du Languedoc en 1907]].

À la fin de la Grande Guerre (recensement de 1921 '''B'''), la population a baissé de 10 % par rapport au recensement précédent. Dans l'entre-deux guerres, la reprise de la population enregistrée dans les années 1920 est arrêtée par la grande crise économique et une nouvelle décroissance est enregistrée au recensement de 1936.

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale ('''C'''), la population est repassée au-dessous du seuil des {{nombre|8000|habitants}}. Elle retrouve un début de croissance dans les années 1950 avec un premier développement du tourisme balnéaire sur le littoral (le Grau-d'Agde, La Tamarissière) et la commune retrouve au milieu des [[années 1960]] le niveau de population qu'elle avait un siècle plus tôt. À partir de 1968, une croissance très rapide s'amorce qui coïncide avec le début de l'aménagement de la station touristique du Cap d'Agde ('''D'''). Elle conduit à un quasi-doublement du nombre d'habitants en une trentaine d'années (1968-1999), soit un taux de croissance annuel moyen de 2,199 %.

L'augmentation de la population dans toute cette période est due essentiellement au [[solde migratoire]], dont le taux annuel s'élève à 1,75 % de 1975 à 1982, 3,74 % de 1982 à 1990 et 1,43 % de 1990 à 1999. Dans le même temps, le [[accroissement naturel|solde naturel]], résultant de l'écart entre taux de natalité et taux de mortalité, s'élevait respectivement à 0,19 %, 0,22 % et 0,30 %<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/wr_demopage.affiche?p_id_nivgeo=C&p_id_loca=34003&p_id_princ=E_DEMO&p_theme=ALL&p_typeprod=ALL&p_langue=FR Évolutions démographiques de la commune d'Agde, tableau E DEMO], Recensement de la population française de 1999, Insee, consulté le 14 mars 2009.</ref>.

Entre 1999 et 2006, la croissance de la population s'est poursuivie, mais à un rythme moindre (+ 0,91 % par an).

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{{Population de France/section}}

==== Pyramide des âges ====
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à {{nobr|30 ans}} s'élève à 27,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à {{nobr|60 ans}} est de 39,4 % la même année, alors qu'il est de 27,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait {{Unité|13650|hommes}} pour {{Unité|15440|femmes}}, soit un taux de 53,08 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,24 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

{{Pyramide des âges communes de France
 |année=2018
 |département=Hérault (département)
 |ref=<ref>{{Lien web |titre=Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Agde (34003) |url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397441?sommaire=5397467&geo=COM-34003#ancre-POP_T3 |date=2021-06-30 |consulté le=2021-12-25 |auteur institutionnel=[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]}}.</ref>
 |h90=0.8 |f90=1.6
 |h75=11.7 |f75=12.6
 |h60=25.7 |f60=26.2
 |h45=19.4 |f45=19.1
 |h30=14.2 |f30=14.1
 |h15=13.3 |f15=13.5
 |h00=14.8 |f00=12.9
}}

=== Caractéristiques sociologiques ===
==== Les ménages ====
Le nombre total de [[ménage]]s agathois était de {{formatnum:8878}} en 1999, contre {{formatnum:4727}} en 1982 (soit +88 % en 17 ans). La répartition de ces ménages, en pourcentage par rapport au nombre total de ménages, est la suivante :

{| class="wikitable" style="font-size:90%;width:90%;border:0px;text-align:center;line-height:120%;"
! style="background: #F5F5F5; color: #000000" height="17" | Personnes par ménage
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 1
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 2
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 3
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 4
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 5
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 6 ou plus
|-
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Agde</small>
| style="background: #b4eeb4; color:#000000;" | 31,5 %
| style="background: #b4eeb4; color:#000000;" | 37,5 %
| style="background: #b4eeb4; color:#000000;" | 15,1 %
| style="background: #b4eeb4; color:#000000;" | 11,1 %
| style="background: #b4eeb4; color:#000000;" | 3,3 %
| style="background: #b4eeb4; color:#000000;" | 1,5 %
|-
! height="16" style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Moyenne nationale</small>
| style="background: #F5F5F5; color: black;" | 31,0 %
| style="background: #F5F5F5; color: black;" | 31,1 %
| style="background: #F5F5F5; color: black;" | 16,2 %
| style="background: #F5F5F5; color: black;" | 13,8 %
| style="background: #F5F5F5; color: black;" | 5,5 %
| style="background: #F5F5F5; color: black;" | 2,4 %
|-
| colspan="7" style="text-align:center;font-size:90%;"|Sources des données : <small>[[Institut national de la statistique et des études économiques|INSEE]]</small><ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/wr_refpage.affiche?p_id_transac=&p_theme=ALL&p_typeprod=ALL&p_id_nivgeo=C&p_id_loca=34003&p_langue=FR&p_specim=N&p_id_princ=R_MRP&p_id_second=R_FAM_CRP INSEE - recensement de 1999, Ménages]</ref>
|}

==== Niveau d’études ====
Le niveau d'éducation à Agde<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=C&codgeo=34003&produit=P_FORA&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE, recensement 1999 - formation, scolarisation et diplômes à Agde]</ref> est relativement faible comparé à la moyenne du département de l'Hérault<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=D&codgeo=34&produit=P_FORA&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE, recensement 1999 - formation, scolarisation et diplômes dans l'Hérault]</ref>. En effet, la part dans la population totale des titulaires de diplômes de niveau Bac+2 ou supérieur est, dans la commune, de 12 %, contre 19,9 % en moyenne héraultaise, tandis que 21,8 % de la population n'est titulaire d'aucun diplôme et 19,2 % du [[certificat d'études primaires]] (contre respectivement 19,6 % et 15,9 % au niveau départemental). Toutefois, entre 1990 et 1999, l'évolution a été très marquée avec une croissance de 90,3 % des titulaires de diplômes de niveau Bac+2 et de 79,8 % pour les titulaires de diplômes supérieurs.

==== Nationalités ====
Selon le recensement de 1999, la population immigrée à Agde comptait {{nombre|1612}} personnes soit 8 % de la population totale. Ce taux d'[[immigration]] est légèrement inférieur à la moyenne départementale qui est de 8,8 %.
Parmi ces immigrés, 44 % avaient acquis la nationalité française et 56 % avaient conservé une nationalité étrangère<ref>[http://www.immigration-lr.org/fiche_profil/agde_c.pdf Insee, Immigration - données de cadrage, commune d'Agde]</ref>{{,}}<ref>[http://www.immigration-lr.org/fiche_profil/herault_LR_c.pdf Insee, Immigration - données de cadrage, département de l'Hérault]</ref>.

Parmi les étrangers on note dans la population agathoise, par rapport à la moyenne du département, une plus faible proportion de ressortissants de l'[[Union européenne]], soit 2,2 % contre 2,9 % et une proportion voisine des nationalités du [[Maghreb]], soit 2,4 % contre 2,3 %, principalement constituée de ressortissants du Maroc.

=== Manifestations culturelles et festivités ===
[[Fichier:Agde - Brescoudos 2009-02.png|vignette|Rassemblement des Brescoudos (motos [[Harley-Davidson]]) début septembre.]]
[[Fichier:Agde - Coccinelles200801.jpg|vignette|Rassemblement de [[Volkswagen Coccinelle|coccinelles Volkswagen]] à la mi-septembre.]]
Le « Festival d'humour du Cap-d'Agde » se tient chaque année courant avril au palais des congrès du Cap-d'Agde.

Vers la mi-mai, la « fête du nautisme » est organisée au niveau national depuis l'an 2000. Cette fête se déroule dans le port et sur les quais du Cap-d'Agde et propose diverses animations sur les activités nautiques telles que la voile en habitable ou légère, le [[canoë-kayak]], la plongée, les joutes, la pêche en mer, les promenades en mer{{etc.}} ainsi que sur la sécurité et l'environnement<ref>[http://www.fetenauticap.com/info/expositions-visites.html Fête du nautisme, site officiel] consulté le 20 mars 2009.</ref>.

« Les Hérault du cinéma » est un [[Festival de cinéma|festival]] organisé par la mairie de la commune qui se tient en juin au palais des congrès du Cap-d'Agde depuis 2004<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Présentation de la {{5e}} édition du festival ''Les Hérault du Cinéma''|url=http://leguidedesfestivals.com/2008-les-hrault-du-cinma-1083.html|date=2007|site=leguidedesfestivals.com|consulté le=22 juillet 2022}}.</ref>. Il comprend deux parties, « Les Primeurs du Cinéma » présentant des films longs métrages inédits et « Le Top des Courts », compétition de courts métrages primés l'année précédente dans divers festivals de cinéma français et internationaux<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Le Cap d'Agde fait son cinéma|url=https://www.ladepeche.fr/article/2004/06/16/164128-le-cap-d-agde-fait-son-cinema.html|date=16 juin 2004|site=[[La Dépêche du Midi]]|consulté le=22 juillet 2022}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=Véronique Phitoussi|titre=Le Palmarès du Top des Courts lors du Festival ''Les Hérault du Cinéma et de la Télévision''|url=https://journal.impact-european.eu/le-palmares-du-top-des-courts-lors-du-festival-les-herault-du-cinema-et-de-la-television/|date=14 septembre 2019|site=journal.impact-european.eu|consulté le=22 juillet 2022}}.</ref>.

Depuis 2009, la mairie organise également un festival des « Hérault de la Télé »<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre={{19e}} édition du festival ''Les Hérault du Cinéma et de la Télé'' au Palais des Congrès|url=https://www.agendadesfestivals.occitanie-films.fr/index.php/events/les-herault-du-cinema-et-de-la-tele/|date=juin 2022|site=agendadesfestivals.occitanie-films.fr|consulté le=22 juillet 2022}}.</ref>, qui se tient fin septembre et propose des projections gratuites de fictions en avant-première, des épisodes de séries inédits ou des feuilletons cultes et toujours, ainsi que des rencontres avec les comédiens et les réalisateurs<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|auteur=Conseil municipal|titre=Compte rendu des décisions du maire (contrat {{n°|787}} et 947)|url=https://www.ville-agde.fr/document/download/3793-compte-rendu-du-conseil-municipal-du-24-septembre-2019#page=19|date=24 septembre 2019|site=ville-agde.fr|format électronique=pdf|pages=19 / 26|consulté le=22 juillet 2022}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Accompagner la filière professionnelle : Répartition géographique des festivals adhérents à FilmFest Platform (2018)|url=https://www.agencecm.com/pages/wp-content/uploads/2019/05/ACM_Bilan2018.pdf#page=70|date=24 septembre 2019|site=[[L'Agence du court métrage]]|format électronique=pdf|pages=70 / 82|consulté le=22 juillet 2022}}.</ref>.

Fêtes traditionnelles en juillet, fête des pêcheurs, à l’occasion de la Saint-Pierre au début du mois, et fête de la mer en fin de mois.

Des joutes se déroulent en été dans l'Hérault à Agde, au Grau-d'Agde et au Cap-d'Agde. Le premier dimanche d'août a lieu le « Trophée du Languedoc » (joutes languedociennes).

Chaque été, au pied de la cathédrale Saint-Étienne, la Ville propose également des concerts gratuits de personnalités phares de la chanson française ou francophone sur la scène flottante estivale, ainsi qu'un grand son et lumière théâtralisé sur son histoire, tous les jeudis de l'été.

Chaque année depuis 1989, fin août-début septembre, au Cap-d'Agde, rassemblement de [[Harley-Davidson]], les « Brescoudos ». Ce rassemblement est suivi depuis 1993, à la mi-septembre, d'un rassemblement de [[Volkswagen Coccinelle|coccinelles Volkswagen]].

Le « salon nautique d'automne » se tient chaque année durant cinq jours vers la Toussaint dans la zone technique du port du Cap-d'Agde. Créé en 2000, et organisé par l'association des Professionnels du nautisme du Cap-d’Agde, il a attiré en 2007 plus de {{nombre|50000|visiteurs}}<ref>[http://www.capsalon.com/salon-nautique-d-automne-2008/index.php Salon nautique d'automne, site officiel], consulté le 20 mars 2009</ref>.

Les « rencontres nationales et internationales d’échecs » sont organisées tous les deux ans au Cap-d'Agde par la [[caisse centrale d'activités sociales|CCAS]] (caisse centrale d'activités sociales du personnel des industries électrique et gazière). La huitième édition s'est déroulée du 25 octobre au {{1er}} novembre 2008 au village de vacances de la CCAS réunissant {{nombre|1500|participants}} et {{nombre|750|joueurs}}<ref>[http://www.ccas.fr/index.php?template=article&ref=197&are_ref=6585 ''Échecs au Cap : le point avec Christophe Gaston''] sur le site de la CCAS, consulté le 9 mars 2009.</ref>.

Le 31 décembre se déroule le « dernier bain de l'année » sur la plage naturiste.

=== Sports ===
[[Fichier:Agde - Palais des sports01.jpg|vignette|Palais des sports]]
[[Fichier:Centre aquatique de l'Archipel centre nautique Agde 2017 (architecture molle bois lamellé-collé).jpg|vignette|Centre aquatique de l'Archipel]]

==== Équipements sportifs ====
La commune dispose de divers équipements permettant la pratique de sports très variés, notamment dans le domaine nautique.

Parmi ceux-ci figurent :
* le Palais des sports (tous sports de salle) ;
* le stade Louis-Sanguin, le stade Michel-Millet ;
* la piscine municipale René-Carayon ;
* la base d'aviron Christian-Durand, sur le plan d'eau de l'Hérault en amont du barrage de la Pansière ;
* plusieurs boulodromes ;
ainsi que des équipements hérités de l'aménagement de la station touristique du Cap-d'Agde, tels le
* golf du Cap-d'Agde, parcours 18 trous, par 72, longueur {{unité|6935|m}}, créé en 1989 (conception Ronald Fream) ;
* le « Centre international de tennis » du Cap-d'Agde, qui compte 32 courts dont huit couverts.
* « Centre aquatique de l'Archipel » dernier en date<ref>Sur le site des Champs-Blancs. « Cet équipement d'un coût de 12,54 millions d'euros est prévu pour recevoir {{nombre|200000|visiteurs}} par an. Le financement est partagé principalement entre la commune (40 %), la communauté d'agglomération (40 %), la région (7 %) et le département (7 %): {{lien web|url=http://www.laregion.fr/TPL_CODE/TPL_ACTUALITE/PAR_TPL_IDENTIFIANT/110/78-decouvrir.htm|titre=La Région apporte 690 000 € pour le centre aquatique de l’Archipel à Agde |éditeur=Région Languedoc-Roussillon|date=23 mars 2009|consulté le=8 octobre 2009|brisé le = 2023-10-25}} », <br>groupe Viviany ''[https://www.viviany.fr/realisations/centre-aquatique-communautaire Centre aquatique communautaire]'', {{citation|Maître d’ouvrage: Communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée; Maître d’œuvre : Agence DEMOLONBE - TOULOUSE; Montant des travaux : 2 950 000 €; Surface : 6 200 m² en intérieur et 3 200m² en extérieur; 33.000 heures de travail.}}, (consulté 1 aout 2019).</ref>.

==== Associations et clubs sportifs ====
La commune compte nombre d'associations et clubs sportifs, pour la plupart subventionnés<ref>Subventions 2009 aux associations, Compte rendu du conseil municipal du 5 mars 2009, [http://www.ville-agde.fr/download.php?dir=documents/document_1236954182&doc=CR_ConseilMunicipal_050309%20(2).pdf consultable sur le site de la commune], consulté le 22 mars 2009.</ref> par la commune. On peut citer notamment :

* le [[Racing Club Olympique Agathois|Racing club olympique agathois]] (football) ; anciennement RC Agde, ce club a atteint les seizièmes de finale de la [[Coupe de France de football]] à plusieurs reprises, notamment en 2003 et 2006 ;
* le [[Rugby olympique agathois]], fondé en 1969, qui évolue en Fédérale 1, emmené par Morgan Champier dit ''Champ''<ref>[https://rugbyamateur.fr/photos-les-selfies-du-week-end-127/le-selfie-a-lexterieur-de-la-b-dagde-les-hommes-de-morgan-champier-simposent-a-leucate-et-ramenent-4-points-dans-la-soute-allez-la-choune/ Le selfie a l’extérieur de la B d’agde Les Hommes de Morgan Champier s’imposent à Leucate et ramènent 4 points dans la soute], publié en {{date-|février 2019}} sur le site [https://rugbyamateur.fr rugbyamateur.fr] (consulté le {{date-|31 juillet 2020}}).</ref> ;
* la Société nautique des jouteurs agathois (joutes nautiques), très ancienne association qui compte une section « [[Rame traditionnelle provençale|rame traditionnelle]] » (barques à rames) ;
* l'Aviron Agathois, fondé en 1959 ;
* le Judo club agathois (judo et ju-jitsu), fondé en 1960 pour développer et promouvoir ces arts japonais ;
* l'Espace nautique d’Agde et du Cap (ENAC, nautisme, voile) ;
* la Société des régates d'Agde et du Cap (Sorac) ;
* l'Athlétic club des pays d'Agde (athlétisme) ;
* le Thon club agathois (pêche au tout gros) ;
* le Club gymnique agathois (gymnastique artistique) ;
* l'Agde handball (handball).

==== Événements sportifs ====
[[Fichier:Agde°Le Cap d’Agde - 34300 - 2009.07.08 - Départ de la 5ème étape du Tour de France 2009 © Jean-Jacques Levrot.jpg|vignette|Départ de la [[5e étape du Tour de France 2009|5<sup>e</sup> étape du Tour de France 2009]].]]
Le [[Tour de France]] cycliste a fait étape à trois reprises à Agde, avec l’arrivée de la [[12e étape du Tour de France 1998|12<sup>e</sup> étape en 1998]], remportée par [[Tom Steels]], puis avec les départs de la [[14e étape du Tour de France 2005|14<sup>e</sup> étape en 2005]] et de la [[5e étape du Tour de France 2009|5<sup>e</sup> étape en 2009]]<ref>
{{Lien web
 |url=http://www.letour.fr/2009/TDF/COURSE/fr/500/etape_par_etape.html
 |titre=étape 5 - Le Cap d'Agde Perpignan
 |site= Le Tour de France
 |consulté le=21 février 2009
 }}.</ref>.

Agde fut ville-étape du [[Tour méditerranéen 2007]] ({{2e|étape}}).

La Transmed est une course à la voile au grand large en Méditerranée, organisée par la Société des régates d'Agde et du Cap (Sorac). L'édition 2008 s'est déroulée en avril-mai entre le Cap-d'Agde, [[Ajaccio]] et [[Île des Embiez|Les Embiez]]<ref>
{{Lien web
 |url=http://www.soracagde.com/
 |titre=édition 2008 de la Transmed
 |site= SORAC
 |consulté le=21 février 2009
 }}.</ref>.

La commune organise chaque année depuis 2006, au début du printemps, un [[raid nature|raid sportif]] appelé « raid de l'Archipel ». En 2009 ce raid, ouvert à des équipes de deux, comprenait des épreuves de [[kayak]] sur l'Hérault ({{unité|5|km}}), [[course à pied]] ({{unité|8|km}}), biathlon [[Vélo tout terrain|VTT]]/[[Tir à l'arc]] ({{unité|12|km}}) et une [[course d'orientation]] ({{unité|5|km}}) sur le mont Saint-Loup<ref>
{{Lien web
 |url=http://www.ville-agde.fr/index.php?desc=je&action=animation&action=raid_archipel
 |titre=Raid de l'Archipel 2009
 |site= ville d'Agde
 |consulté le=25 mars 2009
 }}.</ref>.

La ville d'Agde organisa aussi les [[Jeux méditerranéens de 1993]] et accueillit plus de {{formatnum:2500}} athlètes avec [[La Grande-Motte]] et le [[Cap d'Agde]].

=== Médias ===
Outre l'édition locale du quotidien régional [[Midi libre]], il existe un journal local qui couvre le pays d'Agde : ''L'Agathois'', hebdomadaire républicain qui a fêté son 130e anniversaire en 2017. La ville possède également un journal municipal, ''Agde, le journal de la ville'' à parution bimestrielle<ref>[http://www.ville-agde.fr/index.php?desc=journal Site officiel de la ville d'Agde] Journal de la Ville</ref>.

Diverses radios départementales sont reçues à Agde : Radio Pays d'Hérault<ref>[http://www.rphfm.org/ Radio Pays d'Hérault]</ref> sur 89, 96,7 et {{unité|102.9|MHz}}, [[Fun Radio|Fun Radio Méditerranée]]<ref>[http://www.funradio.fr/fun-radio/fun_region_anim.asp?url=217833%5B%40%40%5DMEDITERRAN Fun Radio]</ref> sur {{unité|91.8|MHz}}, Radio Lenga d'Oc<ref>[http://www.radiolengadoc.com/ Radio Lenga d'Oc]</ref> sur {{Unité|95.4|MHz}}, [[RTL2|RTL2 Littoral]] (qui émet depuis le mont Saint-Loup)<ref>[http://www.rtl2.fr/radio/regions-detail.asp?url=33333[@@&#93;AGDE RTL2 Agde-Béziers]</ref> sur {{Unité|96.1|MHz}}, [[France Bleu|France Bleu Hérault]]<ref>[http://www.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/?tag=herault France Bleu Hérault]</ref> sur {{unité|101.1|MHz}}, et Radio Thau-Sète<ref>[http://www.rtsfm.com/ Radio Thau-Sète]</ref> sur {{unité|106.5|MHz}}. Depuis 2010 [[Radio One Agde]]<ref>[http://www.radioone.fr]</ref> (émit depuis le mont Saint-Loup) sur {{Unité|102.4|MHz}}

=== Cultes ===
[[Fichier:Cap d'Agde - Église Saint-Benoît01.jpg|vignette|L'église Saint-Benoît du Cap d'Agde]]
Pour le culte catholique, Agde est rattachée au [[Archidiocèse de Montpellier]]<ref>[http://catholique-montpellier.cef.fr/ Diocèse de Montpellier]</ref> et dépend de la [[paroisse]] du littoral Agathois qui couvre également les communes de Marseillan et Vias<ref>[http://catholique-montpellier.cef.fr/espaces/paroisse/v_espace.php?ID=50 Diocèse de Montpellier] Paroisse du littoral Agathois</ref>.
La commune dispose de plusieurs lieux de culte à Agde, au Cap-d'Agde et au Grau-d'Agde.

L'Église protestante d'Agde est rattachée à l'Union de l'Église Evangélique Méthodiste de France (UEEMF), membre de la Fédération Protestante de France (FPF) et du Conseil National des Evangéliques de France (CNEF). Une mission évangélique Vie et Lumière est aussi présente.

=== Accès internet ===
[[Asymmetric Digital Subscriber Line|ADSL]] est disponible depuis février [[2001]] à Agde. La télévision par ADSL est arrivée en juin [[2007]]. En [[2008]], quatre [[répartiteur téléphonique|répartiteurs téléphoniques]] sont implantés dans la commune : Agde, Le Cap-d'Agde, le Grau-d'Agde et Agde-Sept Fonds, tous non dégroupés<ref>
{{Lien web
  |url=http://www.ariase.com/fr/haut-debit/herault/agde.html
  |titre=Déploiement ADSL à Agde
  |site= Ariase
  |consulté le=21 février 2009
}}.</ref>.
La commune disposait également en [[2008]] de plusieurs points d'accès au [[Wi-Fi]] : outre ceux proposés par divers commerces<ref>
{{Lien web
  |url=https://www.linternaute.com/wifi/recherche/1/index.shtml
  |titre=Annuaire des hotspots Wi-Fi à Agde
  |site= linternaute.com
  |consulté le=21 février 2009
}}.</ref>, celui de la « maison des Savoirs » de 2000 devenue la « Médiathèque Agathoise » en 2019 , ainsi qu'un accès gratuit fourni à la « Bulle » de l'office du tourisme du Cap-d'Agde plus celui du port aux plaisanciers<ref>
{{Lien web
  |url=http://www.infocapagde.com/article.php?sid=1338
  |titre=Le Wi-Fi du Cap-d'Agde
  |site= Infocapdage
  |consulté le=21 février 2009
}}.</ref>.

== Économie ==
[[Fichier:Agdemarkt.jpg|vignette|Marché hebdomadaire dans le centre-ville d'Agde.]]
Le [[tourisme]] et le [[commerce]] sont les principales sources de revenus d'une cité autrefois essentiellement fondée sur la [[pêche (halieutique)|pêche]] et la [[viticulture]], devenue [[Station balnéaire en France|station balnéaire]] et [[port]] de [[plaisance (loisir)|plaisance]] grâce au [[Le Cap d'Agde|Cap d'Agde]], ce qui l'a placée en tête, avec [[Chamonix]], du [[Tourisme durable#Quelques problématiques et exemples de tourisme responsable|palmarès des villes les plus surfréquentées par rapport à leur population]]<ref name="20M">"Vacances d’été 2023 : Les 10 villes françaises les plus prisées des touristes sont loin d’être toutes sur la Côte d’Azur" le 31 juillet 23 dans ''[[20 Minutes]]'', avec les grandes agences de presse [https://www.20minutes.fr/tempo/escapade/4047534-20230731-vacances-2023-10-villes-francaises-plus-prisees-touristes-loin-etre-toutes-cote-azur] </ref>.

[[La Tamarissière]] et le [[Le Grau-d'Agde|Grau-d'Agde]], bâties elles aussi sur le territoire de la [[commune (France)|commune]] d'Agde, sont des stations balnéaires beaucoup plus familiales que le [[Le Cap d'Agde|Cap d'Agde]], avec de nombreux campings. La [[pêche (halieutique)|pêche]] y reste importante (criée du [[Le Grau-d'Agde|Grau-d'Agde]]).

La commune possède une antenne de la [[chambre de commerce et d'industrie de Béziers Saint-Pons]]. Au début des [[années 2020]], elle comptait 691 chambres d’hôtel et {{nombre|8477}} places de camping pour {{nombre|22090}} habitants<ref name=20M/> et un taux élevé de résidences secondaires (69 %)<ref name=20M/>.

=== Revenus de la population et fiscalité ===
En 2007, le [[Revenu fiscal par ménage en France|revenu fiscal médian par ménage]] était de {{unité|15469|€}}, ce qui plaçait Agde au {{formatnum:21207}}{{e}} rang parmi les {{formatnum:30714}} communes de plus de 50 ménages en métropole<ref>{{Lien web |url=http://www.statistiques-locales.insee.fr/esl/baseTelechProduit.asp?strProd=1632&IdSousTheme=&IdSource=2&NomThemeOuSource=Insee+-+Recensement+de+la+population+1999 |titre= CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl |site= site de l'INSEE |consulté le= 4 mai 2010 }}.</ref>. Ce chiffre donne toutefois une indication incomplète sur l'assiette fiscale de la commune dont les revenus de la fiscalité locale directe proviennent en grande partie des résidents secondaires. De même, la dotation globale de fonctionnement (DGF) est calculée sur une population forfaitaire tenant compte de cette population.

=== Emploi ===
Au recensement de 1999, la commune comptait {{nombre|6998|emplois}} dont environ 80 % de salariés et 20 % de non salariés. Ces emplois se répartissaient très majoritairement (83,2 %) dans le [[secteur tertiaire]] (administration, enseignement, santé, commerce, services, transports, immobilier). Cette répartition reflète le développement touristique de la commune.

'''Répartition des emplois par domaines d'activité'''
{| class="wikitable" style="font-size:90%;width:90%;border:0px;text-align:center;line-height:120%;"
! style="background: #F5F5F5; color: #000000" width="100" |
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Agriculture</small>
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Industrie</small>
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Construction</small>
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Tertiaire</small>
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>dont Commerce</small>
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>dont Services</small>
|-
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Agde</small>
| style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 3,5 %
| style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 5,2 %
| style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 8,1 %
| style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 83,2 %
| style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 18,3 %
| style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 22,6 %
|-
! height="16" style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Moyenne nationale</small>
| style="background: #F5F5F5; color: black;" | 4,2 %
| style="background: #F5F5F5; color: black;" | 18,2 %
| style="background: #F5F5F5; color: black;" | 5,8 %
| style="background: #F5F5F5; color: black;" | 71,8 %
| style="background: #F5F5F5; color: black;" | 13,2 %
| style="background: #F5F5F5; color: black;" | 19,7 %
|-
| colspan="7" style="text-align:center;font-size:90%;"|Sources des données : <small>INSEE</small><ref name="INSEE emploi"/>
|}

La population active comptait {{nombre|8016|personnes}}, soit un [[Population active#Taux d'activité|taux d'activité]] de 47,2 %. Parmi celles-ci, {{formatnum:5979}} avaient un emploi et 2009 étaient en chômage, soit un [[taux de chômage]] de 25,1 %<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/wr_page.affiche?p_id_nivgeo=C&p_id_loca=34003&p_id_princ=ACT1&p_theme=ALL&p_typeprod=ALL&p_langue=FR INSEE - population active à Agde]</ref>, égal au double du taux national et nettement plus élevé que la moyenne départementale égale à 19 %. Les moins de trente ans sont les plus touchés, avec un taux de chômage de 31,21 %. Parmi les personnes ayant un emploi, 75,8 % travaillaient dans la commune et 20,8 % dans d'autres communes du département. Les transports domicile-travail se faisaient très majoritairement (72 %) en voitures particulières.

'''Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles'''
{| class="wikitable" style="font-size:90%;width:90%;border:0px;text-align:center;line-height:120%;"
! style="background: #F5F5F5; color: #000000" width="100" |
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Agriculteurs</small>
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Artisans, commerçants, <br />chefs d'entreprise</small>
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Cadres, professions<br />intellectuelles</small>
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Professions<br />intermédiaires</small>
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Employés</small>
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Ouvriers</small>
|-
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Agde</small>
| style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 1,5 %
| style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 16,0 %
| style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 6,9 %
| style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 17,9 %
| style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 36,0 %
| style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 21,7 %
|-
! height="16" style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Moyenne nationale</small>
| style="background: #F5F5F5; color: black;" | 2,4 %
| style="background: #F5F5F5; color: black;" | 6,4 %
| style="background: #F5F5F5; color: black;" | 12,1 %
| style="background: #F5F5F5; color: black;" | 22,1 %
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| style="background: #F5F5F5; color: black;" | 27,1 %
|-
| colspan="7" style="text-align:center;font-size:90%;"|Sources des données : <small>INSEE</small><ref name="INSEE emploi">[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=C&codgeo=34003&produit=P_EMP&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE - Recensement de 1999, emplois au lieu de travail]</ref>
|}

=== Entreprises et commerces ===
Au {{date|31|décembre|2005}}, la commune comptait, hors agriculture, {{nb|2881}} [[entreprise]]s et établissements<ref name="inseechiffresclefs">[http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES%5CDL%5CDEP%5C34%5CCOM%5CDL_COM34003.pdf INSEE - Chiffres clefs de la commune d'Agde]</ref>. Ces entreprises appartiennent très majoritairement aux secteurs « services » ({{nb|1724}} entreprises, soit 59,8 %) et « commerce et réparations » (817 entreprises, soit 28,4 %).

Il s'agit dans la grande majorité des cas d'entreprises sans personnel salarié ({{nb|1789}} entreprises, soit 62 % du total). On dénombre 124 entreprises de plus de dix salariés<ref name="inseechiffresclefs" />, toutefois ces dernières emploient 65 % des salariés.

En 2003, Agde concentrait 4,1 % des établissements du champ industrie-commerce-services (excluant agriculture, services financiers et administration) de l'Hérault, ce qui la plaçait au {{4e|rang}} départemental après Montpellier, Béziers et Sète<ref>[http://www.herault.pref.gouv.fr/grandsdossiers/SDEC/entreprises.pdf Les entreprises, Préfecture de l'Hérault]</ref>.

[[Fichier:Cap d'Agde - Zone technique01.jpg|vignette|Zone technique, port de plaisance du Cap-d'Agde.]]
Pour l'année [[2006]], Agde a enregistré 439 créations d'entreprises. Elle se situe ainsi au {{48e|rang}} national.

Les principales entreprises d'Agde par le chiffre d'affaires<ref>Indices de l'INSEE et synthétisées par [https://www.linternaute.com/ville/ville/entreprise_service/382/agde.shtml linternaute]</ref> sont Solatrag (Société languedocienne de travaux publics et de génie civil) et le casino du Cap d'Agde. Ce dernier, exploité par le groupe Tahoe, se classait en 2007 au {{37e|rang}} des casinos français avec un produit brut des jeux de 22,8 millions d'euros<ref>
{{Lien web
 |url=http://www.lescasinos.org/casino.php?id=93
 |titre=Casino du Cap d'Agde
 |site= Lescasinos.org
 |consulté le=20 février 2009
 }}.</ref>.

Autres entreprises notables : le Réservoir Massal (construction métallique, [[chaudronnerie]]) dans la zone d'activité des Sept Fonts, et les chantiers navals Allemand ([[construction navale]], entretien et manutention de bateaux), au Grau-d'Agde.

De nombreuses entreprises sont regroupées dans la [[Parc industriel|zone d'activité économique]] des Sept Fonts ({{unité|23|ha}}), située à l'entrée est de la ville entre la route de Sète et la voie ferrée.
La « zone technique » du port de plaisance du Cap-d'Agde regroupe des entreprises de réparation navale, de manutention et d'accastillage.

=== Principaux secteurs d'activité ===
==== Agriculture ====
[[Fichier:Agde - Cave coopérative01.jpg|vignette|Cave coopérative]]
La [[surface agricole utile]] (SAU) représente environ 26 % du territoire communal avec {{unité|1310|hectares}}, dont {{unité|366|ha}} de terres labourables et {{unité|54|ha}} de surfaces toujours en herbe, le reste étant essentiellement consacré à la [[viticulture]]<ref>[http://agreste.agriculture.gouv.fr/eQ_dc_research.php3?chiffres_depart_nom_com=34&chiffres_commune_nom_com=13470&current_page=eQ_dc_research.php3&chiffres_cles_submit=Rechercher#chiffres_depart_nom Recensement agricole de 2000 - Agreste], ministère de l'Agriculture et de la Pêche, consulté le 15 avril 2009</ref>. La vigne consacrée à la production de vin, partie du [[Vignoble du Languedoc-Roussillon|vignoble du Languedoc]], occupait {{unité|863|hectares}} en 2006, soit 17 % du territoire communal<ref>[http://www.obs-viti-cg34.com/viti/fiche_doc.jsp?idaction=0&id_doc=1031# Densité de vigne des communes du LR viticole - 2006], cépages de cuve, Observatoire viticole, Conseil général de l'Hérault, consulté le 15 avril 2009.</ref>. La régression moyenne des surfaces plantées en vigne a été de {{unité|29|hectares}} par an entre 1979 et 2000, sous l'effet de l'urbanisation et du tourisme<ref name="François">[http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.insee.fr/fr/insee_regions/languedoc/rfc/docs/syn0202.pdf Daniel François, ''Démographie et activité dans la basse vallée de l'Hérault''], Insee, Repères pour l'économie du Languedoc-Roussillon, {{numéro|2}}, février 2002, {{p.|5}}, consulté le 15 avril 2009.{{pdf}}.</ref>.
[[Fichier:Cuvée de l'Ephèbe01.png|vignette|left|« Cuvée de l'éphèbe », [[Indication géographique protégée|IGP]] [[côtes-de-thau]], caves Henri de Richemer]]
En termes d'emploi, l'[[agriculture]] est devenue une activité marginale dans la commune puisqu'elle représentait (en 2000) 121 actifs en équivalent temps plein, soit 1,7 % de l'emploi total. Le nombre d'[[exploitation agricole|exploitations]] était en baisse sensible : 100 exploitations (dont 51 professionnelles) en 2000 contre 169 en 1988.

La [[Cave coopérative de vinification|cave coopérative]] d'Agde a fusionné en septembre 1998 avec celle de Marseillan pour former les « caves Henri de Richemer », dont la production annuelle moyenne est de {{formatnum:105000}} hectolitres de vin. La production consiste en [[Pays-d'oc (IGP)|vins de pays d’Oc]], [[Pays-d'hérault|vins de pays d’Hérault]] et [[Côtes-de-thau|vins de pays des côtes de Thau]].
Le site d’Agde est spécialisé dans des [[vin rosé|vins rosés]] de cépages traditionnels<ref>[http://www.ville-agde.fr/mairie/economie/economie_viticulture.php ''La viticulture à Agde''] sur le site officiel de la mairie d'Agde, rubrique Économie, consulté le 15 avril 2009</ref>. Les vins rosés sont élaborés principalement à partir de cépages [[Carignan N|carignan]], [[grenache]] et [[cinsault]]. La cave d'Agde est inscrite dans la « route des vignerons et des pêcheurs des pays d’Agde ».

==== Pêche ====
[[Fichier:Agde - Criée aux poissons01.jpg|vignette|La criée aux poissons, côté quai]]
[[Fichier:Agde Thonnier-senneur Ville d'Agde IV.jpg|vignette|Le Ville d'Agde IV, thonier-senneur amarré dans l'Hérault au Grau d'Agde]]
Le port de pêche du Grau-d'Agde et la criée aux poissons (créée en 1982) sont gérés par une [[société d'économie mixte]] locale (SEM), « La Criée aux Poissons du Pays d'Agde »<ref>[http://www.semenligne.fr/files/images/sem_mag/sem_mag2.pdf ''Le port de pêche du Grau-d'Agde géré par une SEM''], SEM Magazine {{numéro|2}}, novembre 2000, {{p.|5}}, consulté le 3 avril 2009.{{pdf}}.</ref>, associant la commune (50,2 % du capital social) et les pêcheurs (dont 48,8 % pour la Coopérative pêcherie agathoise)<ref>[http://www.ville-agde.fr/download.php?dir=documents/document_1155034970&doc=CR_ConseilMunicipal_26juillet2006.pdf ''SAEML La Criée aux poissons des pays d'Agde, rapport 2005 des administrateurs représentant la ville''], compte rendu du conseil municipal du 26 juillet 2006, consulté le 3 avril 2009. {{pdf}}.</ref>. Créée en 1998, cette SEM est [[concession de service public en France|concessionnaire]] du département pour l'exploitation du port. Celui-ci, implanté sur la rive gauche de l'Hérault, à un kilomètre de l'embouchure, comprend un quai de {{Unité|120|mètres}} de long, un terre-plein de {{unité|10000|m|2}} et une halle à marée de {{unité|900|m|2}}.

La flottille du port de pêche du Grau-d'Agde compte notamment onze [[chalutier]]s de fond, deux chalutiers pélagiques et quatre [[thonier]]s senneurs, ainsi qu'une quarantaine d'embarcations de « petits métiers » du large ou côtiers<ref>[http://www.graudagde.net/reportages/photos/reportages/photos/la-criee-du-grau-dagde.html ''Note de présentation du port départemental de pêche du Grau-d'Agde''] sur graudagde.net, juin 2006, consulté le 3 avril 2009.</ref>. Une quinzaine de petits métiers sont également basés dans l'avant-port du Cap-d'Agde, et pratiquent en été la vente directe au public sur le quai. Les chalutiers réalisent environ 85 % des prises en tonnage.

En 2007, les ventes à la [[Vente à la criée|criée]] ont porté sur {{Unité|1639|tonnes}} de poissons, ce qui fait de cette criée la deuxième de la Méditerranée française après Sète, et la {{29e}} au plan national<ref>[http://www.infocapagde.com/article.php?sid=785&archive=0 ''Un bilan 2007 record à la criée du Grau d'Agde'', Infocapdagde (Midi Libre), 30 janvier 2008]</ref>{{,}}<ref>[http://www.criees-france.com/index.php?id_site=1&id_page=49 ''Classement des criées française en 2007 en tonnage débarqué''], Association des directeurs et responsables de halles à marée de France (ADRHMF), consulté le 25 avril 2009.</ref>.

Agde est rattachée au [[quartier maritime|quartier des affaires maritimes]] de Sète (code ST) ainsi qu'au comité local des pêches maritimes (organisation professionnelle des pêcheurs) de Sète. Dans ce quartier, les principales espèces pêchées (en 2003) sont le [[Merlucciidae|merlu commun]], l'[[Engraulidae|anchois commun]], la [[sardine]], le [[pieuvre commune|poulpe]] et le [[thon rouge]]<ref>[http://wwz.ifremer.fr/envlit/region/languedoc_roussillon/activites/peche Pêche, quartier de Sète], [[Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer|Ifremer Environnement]], consulté le 2 avril 2009.</ref>. Cette activité est confrontée à la [[surpêche]], notamment pour la pêche au thon. C'est ainsi que la Commission européenne a interdit à partir du {{1er}} janvier 2008 l'utilisation des [[Filet de pêche|filets maillants dérivants]] (la « [[Thonailleur|thonaille]] ») pour la capture des thons rouges de Méditerranée<ref>[http://www.lindependant.com/articles/2008/04/18/20080418-Derniere-minute-Interdiction-de-la-peche-a-la-thonaille-des-matelots-reclament-une-indemnisation.php5 Interdiction de la pêche à la thonaille : des matelots réclament une indemnisation ''L'Indépendant'', 18 avril 2008]</ref> et fixé des quotas de prise. En 2008, les permis de pêche spéciaux (PPS) pour le thon rouge ont été suspendus à partir du 16 juin pour épuisement des quotas, décision contestée par le [[Syndicat des thoniers méditerranéens]] (STM), basé à Marseille<ref>[http://www.midilibre.com/articles/2008/06/18/20080618-France-Thon-rouge-permis-retire-aux-pecheurs-francais-pour-la-fin-de-saison.php5 Thon rouge : permis retiré aux pêcheurs français pour la fin de saison, ''Le Midi-Libre'', 18 juin 2008]</ref>. En 2009, c'est un quota global de {{Unité|3017|tonnes}} qui a été fixé pour les 36 thoniers-senneurs de Méditerranée<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020213920&dateTexte=&categorieLien=id ''Arrêté du 30 janvier 2009 établissant les modalités de répartition du quota de thon rouge accordé à la France pour l'année 2009''], Légifrance, consulté le 5 avril 2009.</ref>.

Les « petits métiers » sont des bateaux de {{unité|5|à=17|mètres}} de long qui pêchent généralement dans la bande côtière des trois milles entre Sète et Valras, ou dans l'étang de Thau par mauvais temps. Ils utilisent différents engins de pêche : [[filet de pêche|filets maillants]], filets [[Filet de pêche|trémails]], filets tournants, [[palangre|palangres calées]], [[nasse]]s et cannes à pêche, ainsi que la plongée. Ces pêcheurs fréquentent notamment les zones de filières à moules et de [[récif artificiel|récifs artificiels]], mis en place au large d'Agde depuis 1985 et qui ont eu un effet positif sur la ressource halieutique<ref>A. Guillou et V. Crespi, ''Enquête-cadre concernant la répartition, la composition et l'activité des petits métiers dans le golfe du Lion - Annexe I, fiches de présentation des 45 sites d’implantation des petits métiers et de leurs activités dans le golfe du Lion.'', {{p.|15}} et 16,[[Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer|Ifremer]], direction des Ressources vivantes, septembre 1999, [http://www.faocopemed.org/vldocs/0000424/docfinal.pdf consultable en ligne], consulté le 2 avril 2009.</ref>.
Les patrons pêcheurs concernés sont regroupés dans la « prud'homie de pêche d'Agde » dont la compétence s'étend au littoral d'Agde dans la limite des eaux territoriales (12 milles)<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=CC6716192794E6BEA2DEC5C0A3C02502.tpdjo08v_2?cidTexte=JORFTEXT000000179418&dateTexte=20090205 ''Décret {{numéro|93-56}} du 15 janvier 1993 fixant les limites territoriales des prud'homies de pêche dans les eaux méditerranéennes''], Légifrance, consulté le 3 avril 2009.</ref>.
Cet organisme, qui est par nature un établissement public spécialisé, est compétent pour régler les différends entre pêcheurs, réglementer l'organisation de la pêche et assurer la police des pêches dans sa zone de compétence<ref>[http://www.l-encre-de-mer.fr/IMG/pdf/mabile1.pdf Sébastien Mabile, ''L’institution prud’homale en Méditerranée, analyse juridique'', mai 2007], L'encre de mer (Prud’homie de Pêche de Saint-Raphaël), consulté le 3 avril 2009.</ref>.

==== Tourisme ====
{| class="wikitable" style="text-align:center; width:80%;"
|+ '''Capacité d'hébergement 2008<ref name="stat loc 2008">[http://www.statistiques-locales.insee.fr/esl/baseTelechProduit.asp?strProd=1674&IdSousTheme=50&IdSource=&NomThemeOuSource=Tourisme Capacité d'hébergement touristique 2008, INSEE, statistiques locales]</ref>'''
|-
! scope=col |
! scope=col | Nombre
!dont 5 étoiles
! scope=col | dont 4 étoiles
! scope=col | dont 3 étoiles
! scope=col | dont 2 étoiles
! scope=col | dont 1 étoile
! scope=col | Total emplacements /chambres
|-
! scope=row | Terrains de campings classés
|27
|
|1
|12
|11
|3
|6988
|-
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|26
|1
|1
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|748
|-
! scope=row | Résidences secondaires
|{{formatnum:29330}}
|
| bgcolor="#d5d5d5" | 
| bgcolor="#d5d5d5" | 
| bgcolor="#d5d5d5" | 
| bgcolor="#d5d5d5" | 
| bgcolor="#d5d5d5" | 
|}

[[Fichier:Cap d'Agde - Office de tourisme01.jpg|vignette|Bulle d'accueil de l'office de tourisme au Cap-d'Agde]]
[[Fichier:Cap d'Agde - Le port03.jpg|vignette|Bateau promenade dans le port du Cap-d'Agde]]
[[Fichier:Cap d'Agde - Le port02.jpg|vignette|Port Richelieu au Cap-d'Agde]]
Le [[tourisme]] est la principale activité de la commune d'Agde. Classée « [[Station balnéaire en France|station balnéaire]] », le 4 juin 1971<ref>[http://www.ville-agde.fr/download.php?dir=documents/document_1169119528&doc=JMAgde40.pdf Agde Journal de la ville {{numéro|40}}, novembre 2006, {{p.|5}}]{{pdf}}.</ref>{{,}}<ref group="Note">En tant que station touristique classée, la commune peut percevoir la [[taxe de séjour]] (article L2333-26 du [[Code général des collectivités territoriales]]).</ref>, Agde est aussi l'une des premières stations touristiques de France par sa capacité d'accueil, estimée à {{formatnum:170648}} lits (1999)<ref name="odl">[http://www.littoral.ifen.fr/Donnees-statistiques.211.0.html Données statistiques, tourisme, Observatoire du littoral]</ref>, et voit sa population estivale augmenter très fortement. Agde est aussi labellisée « France station nautique » et « Tourisme et handicap ». Le maire d'Agde est adhérent et membre du conseil d'administration de l'[[Association nationale des maires des stations classées et des communes touristiques]] (ANMSCCT)<ref>
{{Lien web
|url=http://www.communes-touristiques.net/fr/anmscct/bureau.php
|titre=Bureau et CA
|date=2009
|éditeur=Association nationale des maires des stations classées et des communes touristiques|consulté le=10 décembre 2009
|brisé le = 2024-02-29}}.</ref>.

Au {{date|1|janvier|2008}}, la commune comptait 25 hôtels pour 714 chambres (2 et 3 étoiles à 91 %), 27 terrains de campings pour {{formatnum:6988}} emplacements (2 et 3 étoiles à 92 %)<ref name="stat loc 2008"/>. Les résidences secondaires, dont le nombre était évalué à {{formatnum:25962}} au recensement de 1999, représentent une capacité d'accueil très importante, {{formatnum:146445}} lits, soit 85,9 % de la capacité d'accueil de la commune<ref name="odl"/>. C'est la deuxième commune de France après Paris pour le nombre de résidences secondaires<ref>
{{Lien web
|url=http://www.insee.fr/fr/insee_regions/languedoc/themes/chiffres/chi0902/chi0902_societe.pdf
|titre=Conditions de vie, société - Présentation
|date=2008
|éditeur=INSEE, Tableaux de l'économie du Languedoc-Roussillon|consulté le=8 décembre 2009
}}.</ref>.
À cela s'ajoute la capacité d'accueil des villages et [[centre de vacances et de loisirs|colonies de vacances]] ainsi que des ports de plaisance (Cap-d'Agde, Ambonne, Grau-d'Agde).

Agde se caractérise par une part limitée de la capacité d'hébergement marchand, environ 15 % de la capacité totale, ce qui constitue un frein au développement du tourisme dans la commune, et par un taux de fonction touristique élevée, 8,5 en 1999<ref name="odl2">{{lien web|url=http://sd1878.sivit.org/geoclip_stats/carto.php?noinds=1 |titre=Données statistiques, tourisme
|éditeur=Observatoire du littoral | consulté le=8 décembre 2009}}.</ref>, ce qui signifie que la capacité d'accueil touristique est plus de huit fois supérieure à la population permanente. La densité touristique s'élevait en 1999 à {{unité|3359 lits par kilomètre carré}}<ref name="odl2"/>.

Quelques chiffres permettent d'estimer l'importance de cette activité très saisonnière dont la saison est principalement concentrée sur deux mois, juillet et août. La fréquentation touristique est estimée à 15 millions de [[nuitée]]s par an, dont 12 pour le Cap-d'Agde<ref>
{{Lien web
|url=http://www.ville-agde.fr/mairie/citoyennete_administration/omt.php
|titre=L'Office de Tourisme du Cap d'Agde
|date=
|éditeur=Ville d'Agde
|consulté le=27 février 2009
}}.</ref> (soit près de 40 % du total de l'Hérault). L'office de tourisme reçoit environ {{nombre|350000|personnes}} par an.
Parmi les sites de la commune les plus attractifs figurent le parc aquatique [[Aqualand]] qui accueille {{nombre|195000|visiteurs}} annuels et l'aquarium du Cap-d'Agde ({{formatnum:109000}}) tandis que le village naturiste reçoit {{nombre|40000|personnes}}<ref>[http://www.insee.fr/fr/insee_regions/languedoc/publi/chroniques_radio/pdf/tourisme7_2008.pdf ''Le Languedoc-Roussillon, première région naturiste de France'' Insee]{{pdf}}.</ref>.
Les musées et monuments sont nettement moins fréquentés : {{nombre|23200|visiteurs}} annuels pour la cathédrale Saint-Étienne, {{formatnum:13100}} pour le musée de l'Éphèbe, {{formatnum:12400}} pour le fort de Brescou et {{formatnum:4500}} pour le musée agathois (chiffres 2006)<ref>[http://www.cdt-herault.fr/observatoire/download.php3?id_doc=35125&fichier=/home/amerg/htdocs/www.cdt-herault.fr/observatoire/images/00002522.pdf&libel_fic=TOUS%20SITES%202006.pdf ''Fréquentation des sites touristiques 2006'', Comité départemental du tourisme de l'Hérault] {{Pdf}}.</ref>.

La commune s'est dotée d'outils pour gérer cette activité. La Société de développement économique d'Agde et du littoral (SODEAL), dont la commune est le principal actionnaire, est chargée de gérer les équipements touristiques dont la commune est propriétaire (ports, campings, base nautique) et d'assurer des prestations de services dans les foires et salons ou pour l'organisation de manifestations diverses<ref>[http://www.ville-agde.fr/mairie/citoyennete_administration/sodeal.php Missions de la SODEAL sur le site municipal]</ref>. L'[[office de tourisme|office municipal de tourisme]], créé le 28 décembre 1978, assure l'accueil des touristes à la bulle d'accueil du Cap-d'Agde et en divers autres lieux et gère divers équipements : arènes, palais des fêtes, palais des congrès{{etc.}}

Les activités touristiques ou fortement touristiques, qui comprennent l'hôtellerie et les terrains de camping, ainsi que le petit commerce d'alimentation et la restauration, emploient plutôt des jeunes et procurent des salaires inférieurs aux autres activités. Ce sont en outre des activités fortement saisonnières si bien qu'à Agde les salariés travaillent, en moyenne, entre 50 et 55 % d’un temps plein contre 63,9 % pour l’ensemble des salariés du Languedoc-Roussillon<ref name="François"/>.

Une « Maison du travail saisonnier » (MTS) a été créée au Cap-d'Agde en 2003 sous l'égide de la communauté d'agglomération. Cette structure a pour objectif de faciliter le contact entre les employeurs et les employés saisonniers des secteurs du tourisme et de l'agriculture. Elle associe également des représentants des directions régionale et [[Direction départementale de l'emploi, du travail et des solidarités|départementale du travail]], des [[Syndicat de salariés français|syndicats de salariés]] et des [[Organisation patronale française|organisations patronales]]<ref>[http://www.journaldelemploi.com/article_ancien_jde.php3?id_article=157 ''La Maison du travail saisonnier, lieu d’accueil, de réflexion et de dialogue social''], Journal de l’emploi 102, année 2005, consulté le 14 mars 2009.</ref>.

==== Commerce ====
[[Fichier:Agde - Hyper U01.jpg|vignette|Hypermarché Hyper U en bordure de la rocade]]
Au 31 décembre 2006, Agde comptait 838 entreprises du secteur « [[commerce]] et réparations », dont les deux tiers sans aucun [[Salariat|salarié]]. Ce secteur employait {{nombre|1416}} salariés, soit un cinquième des emplois salariés de la commune. Seules deux entreprises comptaient plus de 50 salariés<ref>{{pdf}}[http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES%5CDL%5CDEP%5C34%5CCOM%5CDL_COM34003.pdf ''Agde chiffres clés - Caractéristiques des entreprises et des établissements''], [[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] statistiques locales, 31 décembre 2006, consulté le 27 mars 2009.</ref>. La commune compte 30 établissements de type GMS (grandes et moyennes surfaces) pour {{formatnum:52500}} m² de surface de vente<ref>[http://www.scot-biterrois.fr/filemanager/download/49 ''Économie, document de synthèse provisoire, 13 novembre 2007, {{p.|12}}], SCOT du Biterrois, consulté le 22 avril 2009.</ref>.

Le commerce à Agde se compose de trois secteurs contrastés<ref>[http://www.scot-biterrois.fr/filemanager/download/61 ''État des lieux de l’armature commerciale du territoire''], [[Schéma de cohérence territoriale|SCOT]] du Biterrois, diagnostic, décembre 2007, consulté le 27 mars 2009.</ref>. Le commerce de centre-ville est vieillissant et en perte de vitesse, en particulier pour le commerce anomal<ref group="Note">Le commerce anomal désigne principalement le commerce non-alimentaire. Cette notion s'oppose à celle de commerce de proximité.</ref> et le haut de gamme, pour lesquels il est concurrencé par le commerce de périphérie et les villes voisines (notamment Béziers).
Le projet « Agde Cœur de Ville » prévoit notamment une action de modernisation et de diversification de l’offre commerciale<ref>[http://www.ville-agde.fr/download.php?dir=documents/document_1236613973&doc=JM_Agde_53.pdf ''Une nouvelle dynamique économique et commerciale''] in ''Le Cœur de Ville : un héritage millénaire et un projet d'avenir'', journal de la ville d'Agde {{numéro|53}} février 2009, {{p.|29}}, consulté le 25 mars 2009.</ref>.
Le commerce de périphérie s'est développé autour de deux pôles situés route de Sète d'une part et dans le secteur des Cayrets en bordure de la rocade d'autre part, autour de deux [[hypermarché]]s de taille moyenne, respectivement de {{Unité|4500|m|2}} ([[Intermarché]]) et {{Unité|6400|m|2}} ([[Hyper U]]). Sur le littoral, les stations du Cap-d'Agde et du Grau d'Agde disposent d'un commerce de type touristique, dont beaucoup de boutiques ouvertes seulement en saison d'été.

== Culture locale et patrimoine ==
<gallery>
Fichier:Agde de nuit.jpg|Quais de l'Hérault de nuit
Fichier:Eté 2007 322.jpg|Le Cap d'Agde
Fichier:Cap d'Agde convention center France (Hervé Di Rosa frieze on pedestrian walkways).jpg|Le nouveau Palais des Congrès correspondant au plan d'urbanisme de piétonisation (accessible aux PMR avec passerelles). Le Belvedère. 2019.
</gallery>
=== Lieux et monuments ===
==== Architecture religieuse ====

* La [[Cathédrale Saint-Étienne d'Agde|cathédrale Saint-Étienne]], classée [[Monument historique (France)|monument historique]] en 1840<ref>{{Base Mérimée|PA00103340}}.</ref>, est le principal monument de la ville. C'est une église fortifiée de style roman très austère, construite au {{s-|XII}}, entièrement en lave basaltique de couleur noire. Le clocher, en forme de donjon, haut de {{Unité|35|mètres}}, date du {{s-|XIV}}. Elle fut consacrée cathédrale en 1453. Elle contient un retable<ref>{{Base Palissy|PM34000002}}.</ref> en marbre de Caunes du {{s-|XVIII}} placé derrière le maître-autel et une chaire<ref>{{Base Palissy|PM34000003}}.</ref> en marbre également du {{s-|XVIII}}, tous les deux classés en 1840. Les évêques d'Agde ainsi que le corsaire Claude Terrisse y ont été inhumés.
* L'[[Église Saint-André d'Agde|église Saint-André]], classée [[Monument historique (France)|monument historique]] en 1984<ref>{{Base Mérimée|PA00103341}}.</ref>, construite au {{s-|V}}, a été profondément remaniée depuis. Elle fut le siège du [[concile d'Agde]] en 506.
* L'[[Église Saint-Sever d'Agde|église Saint-Sever]], dite des pêcheurs, est de style gothique méridional. Elle a été construite en 1499 sur l'emplacement d'une église romane dont certains éléments sont encore visibles. Cette église a été restaurée et très modifiée en 1953 à la suite de l'écroulement de la voûte survenu en 1922. Elle contient une statue du Saint-Christ en bois polychrome datant du {{S-|XVI|e}}, classée au titre objet en 1911<ref>{{Base Palissy|PM34000005}}.</ref>.
* L'[[église Notre-Dame-du-Grau]] se trouve au Grau-d'Agde, près des berges de l'Hérault, à deux kilomètres au sud d'Agde. Elle a été construite en 1584, ainsi qu'un couvent de [[Frères mineurs capucins|capucins]], par le connétable Henri {{Ier}} de Montmorency par agrandissement d'une ancienne chapelle du {{s-|V}}.
* La [[Chapelle Notre-Dame-de-la-Genouillade|chapelle de l'Agenouillade]], située aussi au Grau-d'Agde, à proximité de la précédente, a également été construite par le connétable de Montmorency. Cette petite chapelle abrite un rocher qui, selon la légende, porte la marque des genoux de la Vierge dont l'apparition agenouillée aurait fait reculer les flots qui menaçaient la ville au {{s-|V}}. Elle abrite une statue de la Vierge à l'enfant en marbre blanc classée au titre objet en 2001<ref>{{Base Palissy|PA00103342}}.</ref>.
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Agde - Cathédrale Saint-Étienne01.jpg|Cathédrale Saint-Étienne.
Agde cathedrale 3.JPG|Agde, cathédrale Saint-Étienne, arcades du cloître.
Agde saint-andré.JPG|L'[[Église Saint-André d'Agde|église Saint-André]].
Agde - Notre-Dame-du-Grau01.jpg|L'[[église Notre-Dame-du-Grau]].
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Plusieurs édifices religieux ont été désaffectés ou détruits. Situées place Molière, deux chapelles de l'ancien couvent Notre-Dame construit vers 1630, dont les religieuses ont été chassées à la Révolution, d'abord converties en casernement pour l'armée, ont connu depuis diverses vicissitudes : la grande chapelle, restaurée en 1983, est devenue une salle d'expositions municipale (l'« Espace Molière »)<ref>{{lien web|url=http://www.ville-agde.fr/index.php?desc=cu&action=espace_moliere|titre=Espace Molière|éditeur=Ville d'Agde (site officiel)|consulté le=9 décembre 2009}}.</ref>, tandis que la petite chapelle adjacente abritait jusqu'en 2008 l'office de tourisme. La chapelle du pensionnat des Dames de la Nativité, transformé par la municipalité en école de filles (école Anatole France), sert également de salle d'exposition ; elle fut construite en 1883 dans un style néogothique. L'ancienne chapelle du canal du Midi, construite en 1773 près de l'hôtel Riquet, est aujourd'hui une habitation privée. De la chapelle des Pénitents Gris, construite en 1608 près de la place du Jeu de Ballon, on peut encore apercevoir quelques éléments architecturaux dans les immeubles actuellement occupés par des commerces.

* Église du [[Sacré-Cœur de Jésus|Sacré-Cœur]] du Grau d'Agde
* Église Saint-[[Benoît de Nursie|Benoît]] du Cap d'Agde.
* Chapelle de la Charité du pensionnat Notre-Dame d'Agde.
* Ancienne chapelle du couvent des Sœurs de Sainte-Marie d'Agde.
* Chapelle du Sacré-Cœur d'Agde.
* Ancienne chapelle du pensionnat des Dames de la Nativité d'Agde.
* Chapelle du centre hospitalier d'Agde.

==== Architecture civile ====
===== Centre-ville =====
Le centre historique d'Agde compte de nombreuses maisons des {{s2-|XVII|XVIII}}, voire une maison datée de [[1500]], inscrite en 1937 à l'inventaire des monuments historiques<ref>{{Base Mérimée| PA00103348}}.</ref>.

L'[[hôtel Malaval]]<ref>{{Base Mérimée|PA00103343}}.</ref>, construit au {{S-|XVII|e}} et l'hôtel de Viguier-Guérin<ref>{{Base Mérimée|PA00103344}}.</ref>, construit aux {{s2-|XVI|XVII|}}, ont été inscrits à l'inventaire des monuments historiques en 1965.

La maison du « Cœur de Ville », ancien siège de la mairie, est l'ancienne maison consulaire bâtie au {{S-|XVII|e}} et agrandie en 1782. Le rez-de-chaussée, ouvert par des arcades sur trois côtés, a abrité autrefois un marché couvert. Cette construction de deux étages, entièrement de basalte noir, a été inscrite monument historique par arrêté du {{date|1|avril|1935}}<ref>{{Base Mérimée|PA00103345}}.</ref>.

L'ancien palais épiscopal, classé monument historique en 1984<ref>{{Base Mérimée|PA00103342}}.</ref>, a été construit aux {{s2-|XII|XVI}}. Ce long bâtiment, éclairé par deux rangées de fenêtres hautes, s'étirait le long du quai de l'Hérault entre la cathédrale et le pont actuel. En 1863 il fut coupé en deux pour permettre le passage du pont suspendu construit dans l'axe de l'avenue qui mène à la gare. Seuls subsistent les soubassements côté quai et la partie adjacente à la cathédrale, en partie remaniée dans un style pseudo-médiéval, qui abrite l'hôtel-restaurant de la Galiote. La partie opposée, qui a abrité un temps le tribunal de commerce a été démolie en 1982<ref>[[Christian Camps]], ''Agde en poche'', éd. de la Tour Gile, 2005, {{p.|31}}.</ref>. Des [[mascaron]]s qui ornaient les fenêtres ont été réemployés sur une façade du musée de l'Éphèbe.

Deux [[glacière]]s, sur les trois recensées dans la ville, sont inscrites à l'inventaire des monuments historiques en 1995<ref>{{Base Mérimée| PA00135386}}.</ref>. Édifiées au {{S-|XVII|e}}, elles se présentent sous la forme de silos cylindriques souterrains en maçonnerie, dans lesquels les pains de glace étaient introduits par une trappe circulaire située au sommet. La plus récente (1680), située place de la Glacière dans la partie haute de la vieille ville, a {{Unité|6.8|mètres}} de diamètre et {{Unité|8|mètres}} de haut. Elle est ouverte à la visite et a fait l'objet d'une restauration en 2009<ref>{{lien web|url=http://www.ville-agde.fr/download.php?dir=documents/document_1257522889&doc=JM_Agde_57.pdf |titre=Double inauguration à l'occasion des journées du Patrimoine, Journal de la Ville d'Agde, n° 57 | date= octobre 2009|éditeur=Ville d'Agde |consulté le =8 décembre 2009}}.</ref>.

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Fichier:Agde viguier Trancaire.JPG|Hôtel du viguier Trancaire, rue de la Placette
Fichier:Agde Malaval-Laffont.JPG|Hôtel Malaval-Laffont, rue de l'Amour
Fichier:Agde - Ancienne mairie01.jpg|Maison du Cœur de Ville
Fichier:Musée Agathois Agde fenêtre Renaissance.jpg|Baie de l'Hôtel de la Charité (16e s), actuellement [[Musée agathois Jules-Baudou|Musée Agathois Jules Baudou]]
Fichier:Agde maison rue Fraternite.JPG|Rue de la Fraternité 
Fichier:Agde porte rue Fraternite.JPG|Porte rue porte d'une maison ancienne, rue de la Fraternité.
</gallery>

===== Extérieur =====
Le [[canal du Midi]], lui-même classé au [[Patrimoine mondial|patrimoine mondial de l'humanité]], compte à Agde trois éléments remarquables :
[[Fichier:Agde - Pont Saint-Joseph.jpg|vignette|Pont Saint-Joseph dont l'une des piles divise en deux le chenal navigable]]
[[Fichier:Pont Saint-Joseph, Agde, Hérault 01.jpg|vignette|Pont Saint-Joseph au-dessus du Canal du Midi]]
* l'[[écluse ronde d'Agde|écluse ronde]] du [[canal du Midi]] inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1996<ref>{{Base Mérimée|PA34000002}}.</ref>. Cette écluse bâtie en basalte, autrefois parfaitement circulaire d'un diamètre de {{unité|29.90|m}}, permet aux bateaux de prendre trois directions, à trois niveaux différents : la branche ouest du canal vers Béziers, la branche est du canal vers l'étang de Thau par le bief amont de l'Hérault, la mer Méditerranée par le « canalet » qui rejoint le bief aval du fleuve. Pour que les [[batelier]]s, ou [[barquier]]s, continuent de faire leur métier, cette écluse a été partiellement agrandie dans les années 1970 pour l'adapter au [[gabarit Freycinet]] et rendre possible le passage des [[péniche]]s de {{unité|36|m}}, supprimant la symétrie d'origine de l'ouvrage ;
* le pont Saint-Joseph inscrit à l'inventaire des monuments historiques en 1997<ref>{{Base Mérimée|PA340000029}}.</ref>, pont à trois arches situé à environ {{unité|1.5|km}} à l'est de l'écluse ronde ;
* l'hôtel Riquet, ancien bâtiment d'administration du canal, situé devant le bassin du port fluvial tout près de l'écluse ronde.
Les vestiges des anciens [[rempart]]s, visibles en bas de la promenade (rue du 4 septembre), ont été classés monument historique par arrêté du 21 décembre 1984<ref>{{Base Mérimée|PA00103349}}.</ref>. On peut voir à leur base l'appareillage à gros blocs de basalte datant de l'époque grecque. Il n'en subsiste qu'une cinquantaine de mètres alors qu'autrefois ils entouraient complètement la cité d'Agde et le bourg adjacent. Les dernières tours qui subsistaient au {{S-|XIX|e}} ont été détruites en 1850.

[[Fichier:Cap d'Agde - Fort Brescou01.jpg|vignette|left|Façade occidentale du fort de Brescou, avec le débarcadère et la poterne d'entrée]]
La [[Villa Laurens]] édifice éclectique construit à partir de 1898 où se conjuguent l'[[Art nouveau|Art Nouveau]], l'[[Orientalisme]], le [[néogrec]], est un témoignage majeur de l'architecture et des arts décoratifs à la jonction des 19<sup>e</sup> et 20<sup>e</sup> s dans le Sud de la France. Acquis par la ville en 1994, il a été classé monument historique en 1996<ref>{{Base Mérimée|PA00135387}}.</ref>. {{passage à actualiser|L'édifice ouvrira au public dans le dernier trimestre de l'année 2020}}.
[[Fichier:Château Laurens - Agde.JPG|vignette|La Villa Laurens vue depuis les berges de l'Hérault.|alt=]]

La « Tour des Anglais » inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1939<ref>{{Base Mérimée| PA00103350}}.</ref> est une tour de défense côtière, crénelée, datant du {{S-|XVIII|e}}, située sur le versant sud du mont Saint-Loup. Une tour similaire, la tour du Castellas, se trouve à quelques kilomètres plus à l'est, dans la commune de Sète, sur le lido séparant l'étang de Thau de la mer.

Le [[fort de Brescou]] inscrit à l'inventaire des monuments historiques en 1996<ref>{{Base Mérimée|PA34000001}}.</ref>, sur l'îlot du même nom, situé devant l'entrée du port de plaisance du Cap-d'Agde, remonte en partie au dernier quart du {{S-|XVII|e}} et est généralement attribué à Vauban. Il succède à un premier fort construit en 1586 par le [[Guillaume de Joyeuse|vicomte de Joyeuse]] dans sa lutte contre les Protestants.

==== Statues et fontaines ====
Plusieurs statues et fontaines ({{XIXe s}}) ornent le centre-ville, notamment :
* « la Belle Agathoise », fontaine située au bas de la promenade devant les anciens remparts, datant de 1858, dominée par la statue en marbre de Carrare d'une jeune fille symbolisant la ville « Agathé », due au sculpteur [[Auguste Baussan]], accompagnée de trois lions en marbre blanc ;
* « la Gloire de la République », statue ornant un bassin en haut de la promenade, copie d'une première statue en bronze due au sculpteur [[Jacques Louis Robert Villeneuve|Jacques Villeneuve]], érigée en 1909 et fondue en 1941 sous le régime de Vichy, remplacée à l'identique en 1995 ;
* « [[Amphitrite]] », déesse de la navigation, érigée sur un globe terrestre au centre de la place de la Marine, cette statue, réalisée par le sculpteur [[Léon François Chervet|Chervet]] pour le [[Ancien palais du Trocadéro|palais du Trocadéro]] fut donnée à la ville d'Agde en 1937<ref>[http://www.patrimoine-de-france.org/oeuvres/richesses-53-15268-108240-P59365-264491.html La statue Amphithrite sur le site patrimoine de France]</ref> ;
* la « fontaine Napoléon », en bas de la rue Jean Roger, érigée en [[1802]] (an {{X}}) en l'honneur de l'[[Napoléon Ier|empereur]], qui cependant ne passa jamais par Agde<ref name="Montfort">{{Ouvrage|langue=fr|titre=Découverte de la cité antique|sous-titre=Agde, un autre regard sur la ville|prénom1=Hervé|nom1=Monfort|lieu=Agde|éditeur=Éd. du Lys|année=1999|pages totales=95|isbn=978-2-951-47320-1|bnf=FRBNF37180560}}.</ref>.

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Agde - Amphitrite01.jpg|Statue d'Amphitrite, place de la Marine.
Agde Belle Agathoise.JPG|La Belle Agathoise, bas de l'Esplanade.
Agde-fountain-DSCF1121.JPG|Fontaine de la République, haut de l'Esplanade.
Agde - Fontaine Napoléon01.png|Fontaine Napoléon, rue Chassefière.
</gallery>

Au Cap-d'Agde, une œuvre du sculpteur [[François Stahly]], la ''tour de la vigie'', érigée en 1984, couronne l'immeuble le plus élevé de la station.

Une œuvre du sculpteur russe [[Zourab Tsereteli]], don de la fédération de [[Russie]], a été érigée en 2004 au Cap-d'Agde devant le palais des congrès. Elle représente, environné de monuments parisiens, l'écrivain [[Honoré de Balzac]], qui n'a pourtant aucun lien particulier avec la commune d'Agde.

L'[[Éphèbe d'Agde]] reste un emblème de la ville. Cette statue antique en [[bronze]], de {{Unité|1.4|m}} de haut, datée du {{-s|II}}, a été trouvée dans le lit de l'Hérault en 1964 et est revenue à Agde en 1987, après avoir été exposée au [[musée du Louvre]] pendant plus de vingt ans. Elle évoque le style du sculpteur [[Lysippe|Lysippe de Sicyone]] et pourrait représenter l'empereur [[Alexandre le Grand]]<ref>Odile Bérard-Azzouz, ''L'Alexandre d'Agde dit l'Éphèbe'' in ''Mystères des bronzes antiques, exposition du 6 juin au 31 décembre 2003'', Musée de l'Éphèbe, Agde, {{p.|64}}.</ref>. Elle est conservée au [[Musée de l'Éphèbe|Musée de l'Ephèbe]], construit spécialement à cet effet, qui fut alors inauguré par le ministre de la Culture de l'époque, [[François Léotard]].

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Statue de l'Ephèbe d'Agde.jpg|L'Ephèbe d'Agde ({{-s-|II}}), découvert dans le fleuve en 1964.
</gallery>

=== Patrimoine naturel et espaces verts ===
Outre le canal du Midi, site classé au [[Patrimoine mondial|patrimoine mondial de l'Unesco]], la commune d'Agde possède plusieurs [[site naturel classé|sites inscrits]] pour leur intérêt du point de vue scientifique, pittoresque et artistique, historique ou légendaire (loi du 2 mai 1930) : le bois de la Tamarissière et les dunes ({{unité|19.62|ha}}), le cap d'Agde, la conque et ses abords ({{unité|17.4|ha}}), la chapelle Notre-Dame-du-Grau et ses abords ({{unité|9.96|ha}}), le fort de Brescou ({{unité|0.5|ha}}), l'ensemble formé par l'Hérault, le canal du Midi et le Canalet ({{unité|36.86|ha}}), la place de la Marine et le quai du commandant Mages ({{unité|0.68|ha}})<ref>
{{Lien web
|url=http://www.agde-agathe1901.com/images/patrimoine/lites%20des%20immeubles%20et%20espaces%20proteges%20s1.d.a%20et%20mairie%20.pdf
|titre=Liste des immeubles et des espaces protégés de l'Hérault
|auteur=Service départemental de l'architecture
|date=21 août 2001
|éditeur=Préfecture de l'Hérault
|consulté le=25 mars 2009
}}
{{pdf}}.</ref>.

[[Fichier:Agde - Bagnas02.jpg|vignette|L'étang du Grand Bagnas, au fond le mont Saint-Loup]]
[[Fichier:Agde - Clôt de Vias01.jpg|vignette|Vue de l'étang du Clôt de Vias]]

==== Sites naturels protégés ====
Plusieurs sites naturels, le plus souvent des [[zone humide|zones humides]] sont protégés à divers titres eu égard à leur richesse faunistique et floristique.

{| class="toccolours" border="0" cellpadding="2" cellspacing="10" style="margin:auto;font-size:90%;"
|+'''Sites naturels protégés intéressant la commune d'Agde :'''
|-style="vertical-align:top;"
|
; [[Réseau Natura 2000|Sites d'intérêt communautaire]] (Natura 2000)<ref>[http://natura2000.ecologie.gouv.fr/regions/departements/DEPFR813.html Sites Natura 2000 de l'Hérault, Portail du réseau Natura 2000, ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, consulté le 4 mars 2009]</ref>,
* [[Étangs du Bagnas|Étang du Bagnas]] (FR9101412)
* [[Posidonies du Cap d'Agde]] (FR9101414)
* Carrières de Notre-Dame <br />de l'Agenouillade (FR9101416)
* [[Hérault (fleuve)|Cours inférieur de l'Hérault]] (FR9101486)

; [[Zone de protection spéciale|Zones de protection spéciale]] (Natura 2000)
* [[Étangs du Bagnas|Étang du Bagnas]] (FR9112034)
* Est et sud de Béziers (FR9112022)
* Côte languedocienne (FR9112035)
|
; [[zone importante pour la conservation des oiseaux]] (ZICO)
* [[Étangs du Bagnas|Étang du Bagnas]] (LR 15)

; [[Réserve naturelle|Réserve naturelle nationale]]
* [[Étangs du Bagnas|Réserve naturelle nationale du Bagnas]] (FR3600067)

; Zones naturelles d’intérêt écologique, <br />faunistique et floristique ([[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique|ZNIEFF]])
* [[Étangs du Bagnas|Étangs du Grand et du Petit Bagnas]] (910001017)
* [[La Tamarissière|Bois et dunes de la Tamarissière]] (910006430)|}
* [[La Tamarissière|Étang du Clot de Vias]] (910006993)
|}

La [[Étangs du Bagnas|réserve naturelle nationale du Bagnas]] s'étend sur {{unité|561|hectares}}<ref>
{{Lien web
|url=http://www.adena-bagnas.com/decret.htm
|titre=Décret n°84-672 du 17 juillet 1984 modifiant le décret n° 83-1002 du 22 novembre 1983 portant création de la réserve naturelle du Bagnas (Hérault)
|éditeur=Association de Défense de l’Environnement et de la Nature des pays d’Agde
|consulté le=26 février 2009
}}.</ref>. C'est une [[zone humide]] qui comprend les étangs du Petit Bagnas, marais à [[Schorre|sansouïres]] à sec en été, et du Grand Bagnas, grand étang d'eau douce à [[roselière]]s. Classée réserve nationale en 1983, cette zone recèle une [[Oiseau|avifaune]] très riche avec près de 240 espèces d'oiseaux<ref>
{{Lien web
|url=http://www.languedoc-roussillon.ecologie.gouv.fr/reserves/nationales/carte/REN34003.pdf
|titre=Carte de la réserve naturelle du Bagnas
|éditeur=Direction régionale de l'environnement du languedoc-Roussillon
|consulté le=26 février 2009
}}.</ref>.
Sa gestion est assurée par l'association de défense de l’environnement et de la nature des pays d’Agde (ADENA)<ref>
{{Lien web
|url=http://www.adena-bagnas.com/accueil.htm
|titre=La réserve naturelle du Bagnas, présentation générale
|éditeur=Association de Défense de l’Environnement et de la Nature des pays d’Agde
|consulté le=26 février 2009
}}.</ref>.
[[Fichier:Carte Agde Natura 2000.svg|vignette|left|Sites Natura 2000 à Agde]]

Plusieurs sites de la commune sont inclus dans le [[réseau Natura 2000]]. Il s'agit de l'étang du Bagnas, déjà cité, du cours inférieur de l'Hérault, qui abrite notamment deux espèces de poissons d'intérêt, l'[[Alosa fallax|Alose feinte]] (''Alosa fallax''), espèce vulnérable, et le [[Toxostome]] (''Chondrostoma toxostoma'')<ref>[http://natura2000.environnement.gouv.fr/sites/FR9101486.html Site Natura 2000 « Cours inférieur de l'Hérault »]</ref>, de la partie nord-ouest de la commune, appartenant à la plaine du Bitterois, aux nombreuses espèces d'oiseaux à forte valeur patrimoniale, et des [[herbier (écologie)|herbiers]] de [[posidonie]]s (''Posidonia oceanica'') sur {{unité|2317|hectares}} au large du Cap d'Agde, à la riche faune - présence de la [[Grande nacre]] (''Pinna nobilis'')<ref>[http://natura2000.environnement.gouv.fr/sites/FR9101414.html Site Natura 2000 « Posidonies du Cap d'Agde »]</ref>{{,}}<ref>[http://www.airesmarines.org/reseau/membres.asp?id=7# Aires marines protégées françaises, Le Cap d'Agde]</ref>.

Près de [[Église Notre-Dame-du-Grau|Notre-Dame-du-Grau]], des [[mare]]s méditerranéennes, installées dans d'anciennes carrières de basalte, temporairement asséchées durant les mois d'été, recèlent une flore et une faune particulière, comme le [[triton marbré]] et le [[triton palmé]], et ont été proposées au réseau Natura 2000<ref>[http://www.natura2000.net/sites/FR9101416.html Site Natura 2000 « Carrières de Notre-Dame de l'Agenouillade »]</ref>.

Le [[Conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres|Conservatoire du littoral]] a acquis, entre 1991 et 2006, plus de {{unité|700|hectares}} dans la commune (dont {{unité|673|ha}} dans le secteur du Bagnas)<ref>
{{Lien web
|url=http://www.conservatoire-du-littoral.fr/front/process/Content.asp?rub=8&rubec=8&id_cat=73
|titre=Sites du Languedoc-Roussillon
|date=
|éditeur=Conservatoire du Littoral
|consulté le=30 mars 2009
|brisé le = 2023-10-25}}.</ref>

Depuis 1995, un « sentier sous-marin » a été aménagé sur {{Unité|300|mètres}} le long de la falaise du Cap-d'Agde, entre la plagette et les rochers volcaniques du cap, permettant de découvrir jusqu'à cinq mètres de profondeur sept biotopes sous-marins balisés par des bouées. L'animation est assurée par l'ADENA<ref>[http://www.aquarium-agde.com/programme_gp.php Présentation du sentier sous-marin sur le site de l'Aquarium du Cap-d'Agde].</ref>

==== Espaces verts ====
[[Fichier:Cap d'Agde - Vue du mont Saint-Loup01.jpg|vignette|Le Cap-d'Agde vu du mont Saint-Loup]]
Agde a obtenu en 2007 le label « ville fleurie », avec deux fleurs, attribué par le « Conseil national des villes et villages fleuris de France » au [[concours des villes et villages fleuris]]<ref>[http://www.villes-et-villages-fleuris.com/leconcours/palmaresdep/P34.htm Palmarès 2007 du concours des villes et des villages fleuris]</ref>.

La commune dispose de {{unité|130|hectares}} d'espaces verts et de nombreuses plantations intégrées dans les aménagements routiers. Les plus importants, à l'exception du parc de Belle-Isle proche du centre-ville sur la rive droite de l'Hérault, se trouvent au Cap-d'Agde. Il s'agit en particulier des [[pinède]]s du mont Saint-Loup et du mont Saint-Martin, ainsi que du massif du mas de la Clape qui entoure le musée de l'Éphèbe. Ces trois espaces ont été acquis par le [[Conservatoire du littoral]].

==== Quelques espèces végétales caractéristiques des paysages de la commune ====
* Le [[pinus pinaster|pin maritime]] (''Pinus pinaster'') et le [[pin parasol]] (''Pinus pinea'') forment les pinèdes du mont Saint-Loup et de la Tamarissière.
* La [[vigne]] (''Vitis vinifera'') couvre la plus grande partie de la moitié septentrionale de la commune.
* Les [[platane]]s (''Platanus ×hispanica'') sont visibles en [[arbre d'alignement|alignement]] notamment le long du canal du Midi et sur la « Promenade ».
* Le [[mûrier à feuilles de platane]] (''Morus bombycis'') est souvent employé pour ombrager les [[Parking|parcs de stationnement]].
* Le [[laurier-rose|laurier rose]] (''Nerium oleander'') est très planté dans les [[espace vert|espaces verts]] du Cap-d'Agde.
* Le [[roseau commun]] (''Phragmites australis'') forme des [[roselière]]s étendues près des étangs.

<gallery>
Fichier:Agde - Canal du Midi01.jpg|Platanes le long du canal du Midi
Fichier:Cap d'Agde - Plan d'eau à Rochelongue.jpg|Roseaux autour d'un plan d'eau à Rochelongue
Fichier:Agde - Vignoble près du Bagnas.jpg|Vignoble près de l'étang du Bagnas
Fichier:Agde - Mont Saint-Martin01.png|Vue de la pinède au mont Saint-Martin
</gallery>

=== Patrimoine culturel ===
==== Musées ====
[[Fichier:Musée de l'Ephèbe Archéologie Sous-Marine.jpg|alt=Musée de l'Ephèbe, au Cap d'Agde|vignette|Musée de l'Éphèbe.]]
Il existe deux musées à Agde :
* le [[musée agathois Jules-Baudou|Musée agathois Jules Baudou]] est un musée municipal d'arts et traditions populaires, créé en 1932. Il a été labellisé [[musée de France]] en 2002<ref>[http://www.culture.gouv.fr/mpe/carto/fiches/187.htm#3 Présentation du Musée Agathois sur PortEthno, ministère de la Culture]</ref> ;
* le [[Musée de l'Éphèbe]], musée d'[[archéologie subaquatique|archéologie sous-marine]] (Le Cap-d'Agde), inauguré en 1985, a été construit pour accueillir et présenter au public l'[[Éphèbe d'Agde]]. Le musée présente le résultat de près de 60 ans de découvertes archéologiques dans le fleuve, la mer ou l'étang de Thau.

[[Fichier:Musée de l'Éphèbe Mosaïque Apollon et Marsyas.jpg|vignette|Musée de l'Ephèbe : emblema de mosaïque antique : Le supplice de Marsyas.]]
[[Fichier:Musée de l'Éphèbe Amphore de Marseille.jpg|vignette|[[Musée de l'Éphèbe|Musée de l'Ephèbe]] : cargaison d'amphores massaliètes.]]
<br />
==== Autres équipements culturels ====
[[Fichier:Agde - Maison des savoirs01.jpg|vignette|Maison des Savoirs Jules Milhau.]]
La « Maison des Savoirs Jules Milhau » est installée depuis l'an 2000 dans le bâtiment de l'ancien lycée. Cet organisme regroupe différents équipements : médiathèque, ludothèque, centre de documentation, centre de formation… et s'appuie sur l'utilisation des technologies de l’information et de la communication.

Le « Palais des congrès », installé au centre du Cap d'Agde, accueille, outre des congrès et colloques, diverses manifestations culturelles : expositions, spectacles, concerts…

L'« Espace Molière » est une salle d'exposition installée dans la chapelle d'un ancien couvent.

La « Maison des jeunes et de la culture », créée en 1965, est installée dans l'espace Malraux.

La commune dispose d´un complexe de cinéma, « Le Travelling » (quatre salles) construit en 2002 sur le site de l'ancien stade Jean Roger.

Les arènes du Cap-d'Agde ({{nb|4000}} places) permettent l'organisation de divers spectacles en saison estivale.

L'« école municipale de musique Barthélémy Rigal » s'adresse aux enfants à partir de sept ans<ref>[http://www.ville-agde.fr/img/musique/docs/FAQ_EcoleDeMusique.pdf École municipale de musique FAQ], site officiel, consulté le 21 mars 2009.</ref>.

==== Traditions et gastronomie ====
[[Fichier:Les joutes agde.jpg|vignette|Joutes traditionnelles sur l'Hérault.]]
[[Fichier:Agde - Sarret.jpg|vignette|gauche|redresse=0.6|Le sarret, coiffe traditionnelle des Agathoises.]]
[[Fichier:Agde joutes - Archives départementales de l’Hérault - FRAD034-2FICP-01137-00001.jpg|vignette|Agde. Les joutes.]]
Agde est l'une des villes du Languedoc où se pratiquent de longue date les [[Joute nautique (méthode languedocienne)|joutes languedociennes]]. Pratiquées principalement sur l'Hérault, devant la cathédrale ou au Grau-d'Agde, leur usage est attesté depuis 1601, lors d'une manifestation en l'honneur du duc de Montmorency. Il existe dans la commune deux sociétés de joutes : la « Société nautique des jouteurs agathois » (SNJA), créée en 1903, et le « Pavois agathois ».

Agde a son hymne traditionnel, ''la Dagdenca'' [daˈteŋk -ɔ] (l'Agathoise), composé en 1934 par Barthélémy Rigal, musicien agathois dont le nom a été donné à l'École municipale de musique, et Jean Bédos, médecin et poète, qui fut maire d'Agde de 1900 à 1919<ref>[http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:ZvphYcTpeBEJ:www.herault-tribune.com/index.php?p%3Dp105+Barth%C3%A9l%C3%A9my+Rigal&hl=fr&ct=clnk&cd=4&gl=fr&client=firefox-a Paroles de ''la Dagtenco'' sur le site de l'''Hérault-Tribune'']</ref>.

Le « sarret », [[Couvre-chef|coiffe]] de dentelle, est, avec la « coulane », grand sautoir de chaînes d’or, et le châle orné de perles de jais, un élément du costume traditionnel des Agathoises, porté autrefois lors des grandes occasions. Il a donné son nom à l'association ''L'escolo dau Sarret''.

La cuisine traditionnelle agathoise est essentiellement à base de [[poisson]]s, avec des recettes telles que la [[baudroie commune|lotte]] à l'agathoise, la [[bourride]] à l'agathoise… Elle a été illustrée par le chef Nicolas Albano (1938-2005)<ref>[http://www.herault-tribune.com/index.php?p=p04&action=view&Ctc_Id_View=17 Biographie de Nicolas Alabno sur ''TrombinosCap'']</ref> qui officia à l'hôtel-restaurant « La Tamarissière », au lieu-dit du même nom, qu'il dirigea entre 1976 et 2004.

==== Agde et le cinéma ====
Parmi les films tournés entièrement ou en partie à Agde figurent :
* ''[[Le Bénévole]]'' de [[Jean-Pierre Mocky]] en 2006 ;
* ''[[Les Textiles]]'' de Franck Landron en 2004<ref>[http://www.languedoc-roussillon-cinema.fr/fr/commission/films/films-herault.pdf Films tournés dans le département de l’Hérault]</ref>.

==== Agde et la philatélie ====
* Le 17 mai [[Timbres de France 1982|1982]], a été émis un timbre postal représentant l'éphèbe d'Agde, d'une valeur de {{unité|4.00|F}}<ref>
{{Lien web
 |url=http://www.phil-ouest.com/Timbre.php?Nom_timbre=Ephebe_Agde
 |titre=L'Éphèbe d'Agde
 |date= {{date|20|septembre|2008}}
 |site= phil-ouest.com
 |consulté le= 10 décembre 2009
 }}.</ref>.
* Le 15 mai [[Timbres de France 1993|1993]], a été émis un timbre postal à l'occasion des jeux méditerranéens, d'une valeur de {{unité|2.50|F}}<ref>
{{Lien web
 |url=http://www.phil-ouest.com/Timbre.php?Nom_timbre=Jeux_Agde_1993
 |titre= Oblitération illustrée {{1er}} jour à Agde le 13 mars 1993
 |date= {{date|21|août|2008}}
 |site= phil-ouest.com
 |consulté le= 10 décembre 2009
 }}.</ref>.

==== Occitan ====
Agde se trouve dans l'aire linguistique de l'[[occitan]] et plus particulièrement de sa variante [[languedocien]]ne. Deux écrivains agathois sont connus localement pour leurs œuvres en occitan : Balthazar Floret (1791-1871), dont les écrits ont été publiés en 1866 dans ''la Bourrido agatenco'', et Jean Bédos (1871-1951), qui fut aussi maire d'Agde, auteur de poèmes et des paroles de l'hymne agathois, ''La Dagtenca''.

De nos jours la diffusion de l'occitan s'est réduite, cependant la langue est enseignée aux enfants dans une [[école Calandreta]], école privée gérée par une association, la ''Calandreta dagtenca''. Les adultes peuvent suivre les cours dispensés par le ''Cercle Occitan Dagtenc'' à la [[Maison des jeunes et de la culture|MJC]] d'Agde.

L'occitan se retrouve dans la toponymie de nombreux lieux-dits de la commune, et influence le français parlé localement à travers diverses expressions.

=== Personnalités liées à la commune ===
* saint Modeste - Chrétien martyrisé à Agde, en [[Gaule narbonnaise]], pendant la persécution de l'empereur [[Dioclétien]], au début du {{s-|IV}}.
* saint Thibéry - Chrétien martyrisé à Agde, en Gaule narbonnaise, pendant la persécution de l'empereur [[Dioclétien]], au début du {{s-|IV}}.
* sainte [[Florence d'Agde]] - Chrétienne martyrisée à Agde, en Gaule narbonnaise, pendant la persécution de l'empereur [[Dioclétien]], au début du {{s-|IV}}.
* saint Vénuste, ou Venustus - [[Liste des évêques d'Agde|Premier évêque d'Agde]], fut martyrisé par les Alamans, probablement en l'an [[408]] de notre ère.
* saint Sever, venu de Syrie vers l'an [[456]] - Converti au catholicisme, il fonda un monastère et fit preuve d'une grande charité envers la ville. Il est mort en [[500]].
* [[Maixent du Poitou|saint Maxence, ou Maixent]] (447-515) - Né à Agde, disciple de saint Sever, se retira dans le Poitou<ref>{{Ouvrage|langue=fr|titre=Agde en flânant|prénom1=François|nom1=Mouraret|auteur2=[[Christian Camps]]|et al.=oui|lieu=Agde|éditeur=Éd. de la Perle noire|année=1984|pages totales=178|isbn=978-2-905-49600-3|bnf=FRBNF34872798|passage=131}}.</ref>. Ses reliques sont conservées dans l'[[abbatiale Saint-Maixent de Saint-Maixent-l'École|abbatiale de Saint-Maixent-l'École]].
* saint [[Étienne d'Agde]] (975-1046) - Né à Agde, [[Liste des évêques d'Apt|évêque d'Apt]] de 1010 à sa mort.

[[Fichier:Agde - Buste de Claude Terrisse01.jpg|vignette|redresse|Buste de Claude Terrisse, Agde]]
* [[Bernard Aton VI Trencavel]] (1159-ap. 1214) - Dernier vicomte d'Agde.
* [[Henri Ier de Montmorency|Henri {{Ier}} de Montmorency]] (1534-1614) - Gouverneur du Languedoc pendant 51 ans, on lui doit la construction de l'église Notre-Dame du Grau, où il fut inhumé, et de la chapelle de l'Agenouillade.
* [[Claude Terrisse]] (1598-1673) - Corsaire du roi sous Louis {{XIII}} et Louis {{XIV}}.
* [[François Fouquet (archevêque)|François Fouquet]] (1611-1673) - Frère du surintendant [[Nicolas Fouquet]], évêque-comte d'Agde de 1644 à 1656.
* [[Louis Fouquet]] (1633-1702) - Frère du précédent auquel il succéda comme évêque-comte d'Agde de 1657 à 1702.
* [[Charles Dellon]] (1650-1710) - Né à Agde, médecin et écrivain, auteur de la ''Relation de l'lnquisition de Goa'' publiée en 1687.
* [[Louis Charles Armand Fouquet de Belle-Isle]] (1693-1747) - Né à Agde, lieutenant-général des armées du roi de France et diplomate, mort à la [[bataille d'Assietta]].
* [[Charles-François de Rouvroy de Saint Simon|Charles-François de Saint-Simon Sandricourt]] (1727-1794) - Dernier évêque d'Agde, fut guillotiné sous la Terreur le 8 Thermidor an 2 (25 juillet 1794) pour s'être opposé à la constitution civile du clergé.
* [[Jean Joseph Louis Autesserre]] (1757-1819), colonel français de la Révolution et de l'Empire, mort à Agde.
* [[Hilaire Benoît Reynaud]] (1772-1855), général français de la Révolution et de l’Empire y est né.
* [[Madame Saqui]] (1786-1866) - Célèbre acrobate et danseuse de corde du {{s-|xix}}, née Marguerite-Antoinette Lalanne à Agde le 26 février 1786 et morte à Neuilly-sur-Seine le 21 janvier 1866.
* Balthazar Floret (1791-1871) - Poète et linguiste né à Agde, participa au mouvement du [[Félibrige]] pour le renouveau de la langue d'oc. Ses œuvres sont parues dans ''La Bourrido Agatenco'' publiée en 1866 à Montpellier<ref name="www3.webng.com">{{oc}} [http://www3.webng.com/lengadoc/bfloret.htm Biographie de Baltahzar Floret en occitan]</ref>.
* Les frères Azéma, Auguste Raymond (1868-1948), Marius Ernest Joseph (1876 - 1963) et Louis (1876 - 1963) - Artistes peintres et sculpteurs nés à Agde<ref>[http://www.ville-agde.fr/download.php?dir=documents/document_1236613973&doc=JM_Agde_53.pdf ''Azéma, une famille d’artistes agathois''] sur ''Agde, le journal de la ville'', n53, février 2009, {{p.|32}}, consulté le 9 mars 2009</ref>. Une partie de leurs œuvres sont exposées au musée agathois.
* Jean Bédos (1871-1951) - Médecin, maire d'Agde de 1900 à 1919, conseiller général, écrivain il est l'auteur de nombreux poèmes en français et en occitan dont La Dagtenco (1934), hymne agathois.
* [[Jean Félix]] (1885-1968) - Maire d'Agde de 1919 à 1944, fut aussi député de l'Hérault de 1918 à 1928 et de 1932 à 1936
* [[Émile Carbon]] (1898-1988), écrivain, poète et juriste, défenseur de la littérature et de la culture occitane
* [[Jules Milhau]] (1903-1972) - Originaire de [[Causses-et-Veyran]], agrégé d’économie politique, professeur à l’Université de Montpellier, membre du Conseil économique et social, a résidé de 1930 à 1945 à Agde où il a enseigné au Collège d'Agde et fut élu au conseil municipal. Son nom a été donné à la « Maison des Savoirs ».
* [[Albert Dubout]] (1905-1976) - Dessinateur humoriste, possédait une résidence au cap d'Agde dans les [[années 1950]] et y séjournait une partie de l'été<ref>Hubert Reboul, ''Effeuill'Agde'', op. cit., {{p.|254}}.</ref>.
* [[Simone Jouglas]] (1907-2001) - Santonnière
* [[André Chassefière]] (1908-1942) - Une rue porte le nom de ce résistant communiste fusillé au Mont-Valérien.
* [[Auguste-Louis Loubatières]] (1912-1977) - Né à Agde, médecin [[endocrinologie|endocrinologue]]. Il a participé à la mise au point des médicaments antidiabétiques de type [[sulfamidé]]. Le lycée d'Agde porte son nom.
* [[Paul Laurent Vibert]] (1912-1970) - Officier de marine, [[Compagnon de la Libération]].
* [[Jean Le Couteur]] (1916-2010) - Architecte en chef de la station touristique du Cap-d'Agde.
* [[Yves Noé]] (1921-2002), Joueur de rugby à XV français
* [[Pierre Leroy-Beaulieu (homme politique, 1928-2006)|Pierre Leroy-Beaulieu]] (1928-2006) - Maire d'Agde de 1971 à 1989, il a été député de l'Hérault de 1968 à 1973.
* Jean Miquel (1934-1985) - En tant que directeur de la [[Société d’équipement du Biterrois et de son littoral|SEBLI]], il fut le maître d'œuvre de la construction du Cap-d'Agde. Son nom a été donné au quai d'honneur de la station.
* [[Pierre Barthès]] (1941) - Ancien joueur de tennis professionnel, fondateur du « Club Pierre Barthes » au Cap-d'Agde en 1972, devenu depuis sa reprise par la municipalité en 1994, le « Centre international du tennis »<ref>[http://www.herault-tribune.com/?p=p04&action=view&Tr_Id=469 Biographie de Pierre Barthes] sur le site de l'''Hérault-Tribune'', consulté le 3 avril 2009.</ref>.
* [[Jacques et Laurent Pourcel|Les frères Pourcel]] (1964) - Nés à Agde, chefs cuisiniers du restaurant « ''Le jardin des sens'' » à Montpellier.
* [[Læticia Hallyday|Laeticia Boudou Hallyday]] (1975) - Dernière épouse de Johnny Hallyday, a vécu son enfance au Cap-d'Agde où son père gérait une [[boîte de nuit]].
* [[Yannick Nyanga]] (1983) - Joueur de rugby à XV international français, a grandi à Agde.

=== Héraldique, logotype et devise ===

Les armes d'Agde se [[Blasonnement|blasonnent]] ainsi :

{{Blason-ville-fr
| img1=Blason ville fr Agde (Hérault).svg
| l1=120px
| legende1=Armes d'Agde
| texte=D'or à trois fasces ondées d'azur.
| img2=Agde - Blason remparts.jpg| l2=130px
| legende2=Enseigne du musée agathois
}}

Ces armes ont été enregistrées le {{Date-|2|août|1697}} dans l'[[armorial]] général de France de [[Charles d'Hozier (1640-1732)|Charles d'Hozier]]. Le brevet d'enregistrement est conservé par les archives communales d'Agde<ref>Didier Catarina, Jean-Paul Fernon, Jacky David, ''Armorial des communes de l'Hérault'', Artistes en Languedoc, 2004, {{P.|13}}</ref>.

Les trois fasces ondées d'azur symbolisent la triple union des eaux de la mer, du fleuve et du canal du Midi<ref name="Jordan" />.

La ville d'Agde a des armoiries depuis au moins le milieu du {{S-|XVI}}, mais à l'origine le nombre de fasces n'était pas fixé. Un écusson sculpté sur une pierre des remparts montre quatre fasces ondées.

== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
*{{Ouvrage |langue=fr |nom1=Berthelé |prénom1=Joseph |titre=Inventaire sommaire des cartulaires municipaux d'Agde |lieu=Montpellier |éditeur=Ricard frères |année=1901 |pages totales=65}}
*{{Ouvrage |langue=fr |nom1=Neirinck |prénom1=Danièle |titre=Répertoire numérique détaillé des Archives communales d'Agde antérieures à 1789 |lieu=[s.l.] |éditeur=[s.n.] |année=1978 |pages totales=272}}
*{{Ouvrage |langue=fr |nom1=Terrin |prénom1=Odile |titre=Cartulaire du chapitre d'Agde |lieu=Nîmes |éditeur=CNRS |collection=Publications de la Société d'histoire du droit et des institutions des anciens pays de droit écrit |numéro dans collection=1 |année=1969 |pages totales=599}}
* {{ouvrage|nom1=J.-J. Balthazar Jordan|langue=fr|titre=Histoire de la ville d'Agde depuis sa fondation et sa statistique au {{1er}} janvier 1824 ou Agde ancien et moderne|éditeur=Laffitte Reprints|lieu=Marseille|année=1975|isbn=2-8627630-0-4|passage=159|id=Jordan}}{{commentaire biblio|réimpression de l'édition de Montpellier, 1824}}
* {{ouvrage|nom1=Élisée Lazaire (Monseigneur)|langue=fr|titre=Agde chrétienne|éditeur=Librairie Valat|lieu=Montpellier|année=1929|passage=233}}
* {{ouvrage|nom1=André Vidal|langue=fr|titre=Histoire d'Agde, des origines à nos jours|collection=Monographies des villes et villages de France|éditeur=Le Livre d'Histoire - Lorisse|année=2004|isbn=2-84373-509-2|passage=266|id=Vidal}}{{commentaire biblio|Fac-similé de l'édition de 1938}}
* {{Ouvrage | titre = L'église d'Agde ({{sp-|X|-|XIII|s}}) | lien éditeur = Presses universitaires de France|éditeur = Presses universitaires de France|collection = Travaux et recherches de la Faculté de droit et des sciences économiques de Paris | nom1 = André Castaldo| langue = fr | année = 1970 | lieu = Paris | pages = 205 | isbn = |id=Castaldo 1970}}
* {{Ouvrage | titre = Seigneurs, villes et pouvoir royal en languedoc : le consulat médiéval d'Agde ({{sp-|XIII|-|XIV|s}}) | éditeur = A. et J. Picard | nom1 = André Castaldo| langue = fr | année = 1974 | lieu = Paris | pages = 633 | isbn = |id=Castaldo 1974}}
* {{ouvrage|nom1=Joseph Picheire|langue=fr|titre=Histoire d'Agde|éditeur=Pierre Bissuel|lieu=Lyon|année=1978|passage=223|id=Picheire}}
* {{ouvrage|nom1=G. de Sarret de Coussergues|langue=fr|titre=Le fort de Brescou, une prison d'État en Languedoc|éditeur=La Grande revue|année=1980|passage=128}}
* {{ouvrage|nom1=[[Christian Camps]]|nom2=Charles Mouraret|langue=fr|titre=Agde en flanant|éditeur=La Perle Noire|lieu=Agde|année=1984|isbn=2-905496-00-2|passage=178}}
* {{ouvrage|nom1=François-Bernard Michel|photographe=Bob Ter Schiphorst|langue=fr|titre=Agde au fil des eaux|éditeur=La Tuilerie|lieu=Montpellier|année=1985|passage=109}}
* {{Ouvrage|nom1=Paulona Duconquéré|langue=oc|titre=La Cosina occitana del país d'Agde|collection=Descobèrtas|éditeur=Escola occitana d'Estiu|lieu=Agde|année=1987|isbn=2-85910-060-1|passage=154}}
* {{ouvrage|nom1=Madeleine Giral|nom2=Pierre Lattes|langue=fr|titre=Agde change de cap|collection=En Languedoc au temps jadis…|éditeur=C. Lacour|lieu=Nîmes|année=1991|isbn=2-869-7153-9-0|passage=141}}
* {{ouvrage|nom1=Madeleine Giral|nom2=Étienne Brualla|langue=fr|titre=Le Grau d'Agde|collection=En Languedoc au temps jadis…|éditeur=C. Lacour|lieu=Nîmes|année=1993|isbn=2-869-7191-6-7|passage=154}}
* {{ouvrage|nom1=Michel Adgé|langue=fr|titre=Guide des églises d'Agde|éditeur=Association diocésaine|lieu=Agde|année=1999|passage=72}}
* {{ouvrage|nom1=Hervé Montfort|langue=fr|titre=Agde, un autre regard sur la ville|éditeur=le Lys|année=1999|isbn=2-9514732-0-6|passage=95|id=Montfort}}
* {{ouvrage|nom1=Denis Fonquerle|langue=fr|titre=Vivre au pays de l'Éphèbe…|éditeur=Espace Sud|année=1999|isbn=2-906334-61-8|passage=277}}
* {{ouvrage|nom1=Nicolas Albano|nom2=Dominique Marny|nom3=Carole Hardouin|nom4=Brigitte Richon|langue=fr|titre=La cuisine en pays d'Agde|collection=Les Chemins gourmands|éditeur=Ramsay / Michel Lafon|année=1999|isbn=2-841141-84-5|passage=191}}
* {{ouvrage|nom1=Roger Frey|nom2=Luc Malepeyre|nom3=Georges Renault|langue=fr|titre=Cap d'Agde 1970-2000, l'histoire de la plus grande station touristique française|éditeur=Georges Renault|lieu=Le Cap d'Agde|année=2001|isbn=2-9510070-1-9|passage=158}}
* {{ouvrage|langue=fr|titre=Le basalte d'Agde, richesse et prestige|collection=En Languedoc au temps jadis…|éditeur=C. Lacour|lieu=Nîmes|année=2002|isbn=2-84149-204-4|passage=126|nom1=Yves Pélissier}}
* {{ouvrage|langue=fr|titre=Agde pas à pas|collection=Terres du Sud|éditeur=Le Mistral|lieu=Castries|année=2002|isbn=2-84647-011-1|passage=130|id=Ilario|nom1=Lucile Ilario}}
* {{ouvrage|langue=fr|titre=Agde et le Bassin de Thau|collection=Carte Archéologique de la Gaule|éditeur=Académie des Inscriptions et Belles-Lettres|lieu=Paris|année=2002|isbn=2-87754-071-5|passage=448|auteur=Collectif}}
* {{ouvrage|nom1=Alain Carles|nom2=Louis Bentajou|langue=fr|titre=Agde|collection=La mémoire en images|éditeur=Alan Sutton|lieu=Saint-Cyr-sur-Loire|année=2003|isbn=2-84253-863-3|passage=128}}
* {{ouvrage|nom1=[[Christian Camps]]|langue=fr|titre=Agde en poche|éditeur=La Tour Gile|lieu=Péronnas|année=2005|isbn=2-87802-417-6|passage=293}}
* {{ouvrage|nom1=Hubert Reboul|langue=fr|titre=Effeuill'Agde|éditeur=Aurian|lieu=Béziers|année=2005|isbn=2-9520594-8-9|passage=284|id=Reboul}}
* {{ouvrage|nom1=Alain Carles|nom2=Louis Bentajou|langue=fr|titre=Agde, tome II|collection=La mémoire en images|éditeur=Alan Sutton|lieu=Saint-Cyr-sur-Loire|année=2005|isbn=2-84910-177-X|passage=128}}
* {{ouvrage|nom1=Jean Sagnes|langue=fr|titre=Agde, 2600 ans d'histoire|collection=Villes et territoires|éditeur=Privat|lieu=Toulouse|année=2006|isbn=2-7089-8186-2|passage=159|id=Sagnes2006}}
* {{ouvrage|nom1=Hélène Pascual|langue=fr|titre=Agde, de pierre et d'eau|collection=Trace|éditeur=éditions du Mont|lieu=Cazouls-les Béziers|année=2007|isbn=2-915652-11-2|passage=128}}
* {{ouvrage|langue=fr|titre=Agde, les Agathois et les grands conflits militaires|éditeur=Association pour la promotion des archives d'Agde et de sa région (APAAR)|lieu=Agde|année=2008|isbn=2-9527707-0-0|passage=121|auteur=Collectif}}
* Depuis 2009, le Groupe de recherches historiques agathoises fait paraître chaque année un numéro des Cahiers du GRHISTA sur des thèmes choisis: ''Histoire et architecture des bâtiments civils d'Agde et de sa région'' (2009), ''La vigne et le vin à Agde et dans sa région'' (2010), ''Agde port de commerce aux XVIIe, {{s2-|XVIII|XIX}}'' (2011), ''Agde, son fleuve, son canal'' (2013), ''Le Cap d'Agde et son histoire'' (2012), ''Aspects de l'enseignement à Agde du XVIIIe siècle à nos jours'' (2014), ''1914-1918. L'Agadès dans la guerre'' (2015), ''Regards sur les campagnes agathoises du XVIIIe siècle à nos jours'' (2016), ''Les industries dans l'Agadès'' (2017), ''La ville d'Agde dans la révolte viticole de 1907'' (2018).

=== Articles connexes ===<!--Liens vers des pages de l'encyclopédie fr.wikipedia-->
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;Territoires et administrations
* [[Liste des communes de l'Hérault]]
* [[Communauté d'agglomération Hérault Méditerranée|Communauté d'agglomération<br /> Hérault Méditerranée]]
* [[Canton d'Agde]]
* [[Aire urbaine d'Agde]]

;Géographie et nature
* [[Étangs du Bagnas|Réserve naturelle du Bagnas]]
* [[Posidonies du Cap d'Agde]]
* [[Volcan d'Agde]]
* [[Le Cap d'Agde]]
* [[le Grau-d'Agde]]
* [[la Tamarissière]]
* [[Hérault (fleuve)]]
|
;Histoire
* [[Histoire d'Agde]]
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* [[Diocèse d'Agde]]
* [[Liste des évêques d'Agde]]
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* [[Liste des maires d'Agde]]
* [[Concile d'Agde]]
* [[Camp d'Agde]]

;Culture et loisirs
* [[Musée de l'Éphèbe]]
* [[Musée agathois Jules-Baudou|Musée agathois Jules Baudou]]
* [[Éphèbe d'Agde]]
* [[Joute nautique (méthode languedocienne)|Joute nautique<br />(méthode languedocienne)]]
|
;Transports
* [[Gare d'Agde]]
* [[Canal du Midi]]
* [[Aéroport de Béziers - Vias|Aéroport de Béziers - Cap-d'Agde]]

;Sports
* [[Racing Club Olympique Agathois]]

;Monuments
* [[Cathédrale Saint-Étienne d'Agde|Cathédrale Saint-Étienne]]
* [[Église Saint-André d'Agde|Église Saint-André]]
* [[Église Saint-Sever d'Agde|Église Saint-Sever]]
* [[Église Notre-Dame-du-Grau]]
* [[Chapelle Notre-Dame-de-la-Genouillade|Chapelle Notre-Dame-<br />de-la-Genouillade]]
* [[Fort de Brescou]]
|}

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== Notes et références ==
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* Cartes
{{Références|groupe=Carte}}

=== Références ===
{{Références nombreuses}}

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