Abbaye Saint-Magloire de Paris
Abbaye Saint-Magloire de Paris | |||
Présentation | |||
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Culte | Catholique romain | ||
Rattachement | Archidiocèse de Paris | ||
Géographie | |||
Pays | France | ||
Région | Île-de-France | ||
Département | Paris | ||
Ville | Paris | ||
Coordonnées | 48° 51′ 52″ nord, 2° 21′ 01″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : 1er arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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L'abbaye Saint-Magloire de Paris est une ancienne abbaye masculine parisienne.
Situation
L'abbaye Saint-Magloire de Paris était située au 82, rue Saint-Denis à Paris.
Historique
Des moines de Léhon fuyant les ravages normands se présentèrent à Paris devant Hugues Le Grand, selon les uns, Hugues Capet, selon d'autres. Le comte de Paris fonda vers 970 l'abbaye bénédictine de Saint-Magloire[1].
Le roi leur concéda une terre sur la rive en bordure de la rue Saint-Denis où fut érigée une chapelle dédiée à Saint-Georges dite In suburbio Parisiaco, haud procul a moenibus c'est-à-dire dans la banlieue de Paris, non loin des murs[2],[3].
Le monastère s'établit vers la fin du Xe siècle dans l'Île de la Cité à l'emplacement d'une ancienne chapelle royale du Palais dédiée à Saint-Barthélemy.
En 1138, les religieux de Saint-Magloire quittèrent la cité pour s'établir dans leur domaine de la rive droite rue Saint-Denis où l'église paroissiale Saint-Leu-Saint-Gilles fut édifiée en 1235. Deux religieux restèrent dans l'église Saint-Barthélémy de la Cité qui devint le centre d'une petite paroisse[4]. Le jeune duc Geoffroy II de Bretagne donne en 1181, confirmation de l'accord conclu entre l'abbaye Saint-Magloire de Paris et le prieuré royal Saint-Magloire de Léhon[5]
Henri Ier (1008-1060), roi des Francs de 1031 à 1060, donne aux moines de l'abbaye Saint-Magloire de Paris, dans le comté de Paris, la dîme des essarts en forêt d'Yvelines et l'église neuve des Essarts-le-Roi avec ses dîmes[6]
Possessions dans le diocèse de Chartres
En 989 Robert-le-Pieux donne à l'abbaye des dîmes en forêt d'Yveline, omnis terris Aquiline, que son fils, Henri Ier confirme en 1031-1032 [7]
La seigneurie de Méré constituait le centre des possessions de l'abbaye Saint-Magloire en Yvelines[1]. L'abbaye possédait en effet les paroisses groupées environnantes : Grosrouvre, Galluis et son annexe La Queue-les-Yvelines, Mareil-le-Guyon ancienne annexe de Méré, Bazoches-sur-Guyonne et son annexe Les Mesnuls, Montfort-l'Amaury, Autouillet, Boissy-sans-Avoir,[8]
Possession à Paris
En 1572, ils abandonnèrent le monastère de la rue Saint-Denis pour le séminaire Saint-Magloire, rue Saint-Jacques, près de l'église Saint-Jacques-du-Haut-Pas.
Les Filles pénitentes, qui prirent le nom de Saint-Magloire, succédèrent à ces religieux dans leur couvent rue Saint-Denis supprimé en 1790.
L'église et le couvent furent, en partie, démolis quelques années après, ce qui en restait fut occupé par un aubergiste, avant d'être également démoli.
Abbés
Abbés réguliers
Abbés commendataires
- 1541 : Charles Boucher, évêque in-partibus de Mégare
Propriétés, revenus
- 1209 : suite à l'arbitrage de Pierre de Nemours (?-1220), évêque de Paris, Thomas de Bruyères[9] cède à l'abbaye Saint-Magloire de Paris la dîme du fief de Séquigny qui revenait à la cure de Sainte-Geneviève-des-Bois (charte LXIX)[10]
Notes et références
- Anne Terroine, Lucie Fossier, Yves Montenon, Chartres et documents de l'abaye de Saint-Magloire, t. 1, 1960, p. 57.
- Abbaye Saint-Magloire. Paris
- Revue archéologique page 514
- Adrien Friedmann, Paris, ses rues, ses paroisses du Moyen Âge à la Révolution, Plon, , p. 30.
- Archives départementales d'Indre-et-Loire, série H 988-1175, Supplément du répertoire des abbayes, prieurés et couvents, commanderies, hospices et maladreries. Pièce: H 1027
- Recueil des Histoires des Gaules et de la France…, t.XI, p. 568.
- Rambouillet. Société archéologique de Rambouillet (1906), t. 19, p. 271.
- DOUBLET (Nic.) Pouillé du diocèse de Chartres, ...(1738), p. 10, 35, 39, 40, 44, 45,
- Bruyères-le-Châtel
- Les seigneurs de Bruyères-le-Châtel