Les monuments aux morts de la guerre de 1870 constituent les premiers exemples français de monuments rendant hommage aux Morts pour la Patrie citant à égalité les hommes de troupe et les officiers. Les premiers furent élevés dès les années 1870 pour commémorer les victimes françaises de cette guerre.
Il existe des monuments sans sépultures (cénotaphes), des monuments commémoratifs ou des tombes individuelles ou collectives (carrés militaires) de cette guerre dans quasiment tous les départements de la France métropolitaine[Note 1] ; cependant, ils sont beaucoup plus nombreux dans l'Est et le Nord de la France, en région parisienne, dans la région du cours médian de la Loire, le sud de la Basse Normandie, le Maine et la Bourgogne où se sont déroulés la plupart des combats.
Ils se présentent généralement sous la forme d'un socle supportant une œuvre d'art, d'un obélisque ou d'une stèle. La majorité de ces monuments, commémorant les morts de 1870, sont implantés dans les cimetières.
Après un conflit qui dura du au , le traité de Francfort du , clôtura la guerre franco-prussienne de 1870-1871. Il stipulait, dans son article 16, que les deux États signataires s'engageaient, sur leur territoire respectif, à entretenir les tombes de soldats morts pendant le conflit.
Les soldats ne portant pas encore de plaque d'identification, étaient, le plus souvent, ensevelis anonymement dans des tombes collectives. Du côté français le nombre de militaires tués est estimé entre 105 000 et 140 000[1].
La loi allemande du régla la question des tombes militaires allemandes et françaises dans les trois départements annexés d'Alsace-Lorraine.
La République française entretint aussi l'esprit de revanche à travers les 900 monuments, nés d'initiatives privées, qui apparurent entre 1870 et 1914, leur inauguration étant l'occasion de fêtes civiques (remise de médailles aux vétérans, banquets de régiments) qui devinrent de véritables « fêtes de la revanche » à la suite de la défaite de 1870[2],[3]. Ces fêtes mémorielles furent rapidement républicanisées avec la loi du sur la « conservation des tombes des militaires morts pendant la guerre de 1870-1871 », qui permit à l'État d'acheter les parcelles de cimetières ou d'exproprier les terrains où se trouvaient des sépultures[4].
Ces tombes ont été aménagées, entourées de grilles en fonte, correspondant à un modèle réglementé, avec une plaque portant la mention « Tombes militaires - Loi du ». Dans le même temps, 25 ossuaires surmontés d'un monument ont été construits. Au total, de 1873 à 1878, l'État français a financé l'aménagement de 87 396 sépultures réparties sur 1 438 communes dans 36 départements. Dans ces sépultures, ont été ensevelis les corps de 37 859 Français, 21 876 Allemands, 27 661 Français et Allemands.
L'un des premiers monuments construits fut le monument national commémoratif de la guerre de 1870 à Mars-la-Tour (Meurthe-et-Moselle). L'édification de monuments commémoratifs a été, pour une part, l’œuvre du Souvenir français[Note 2] et celle des sections de vétérans. C'est à partir de la loi de 1890, laissant aux communes, l'initiative de leur érection, que l'on vit se multiplier les monuments aux morts de la guerre de 1870-1871, soit sur les emplacements de batailles, soit sur les places publiques, soit dans les cimetières communaux des villes et des villages.
Ils témoignaient également de la diffusion dans l'opinion de l'idéologie nationaliste, du culte du souvenir des morts au combat et pour une minorité, du désir de revanche sur l'Allemagne à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle.
Cette guerre s'étant conclue par une défaite française, les vétérans cherchèrent à oublier cet aspect pour mettre en valeur des actes héroïques individuels. Les monuments érigés, comme les commémorations, étaient donc souvent issus d'initiatives locales[5]. Néanmoins, au niveau national, ils permirent également de consolider la Troisième République, en perpétuant le souvenir de ces morts au combat héroïsés. Le mouvement, d'abord local (sous la forme de monuments, comme de croix dans les cimetières, des obélisques ou des plaques) fut prolongé au niveau national en étant financé et organisé par l'État. Cela permit ainsi de forger l'identité républicaine des citoyens lors des inaugurations et des célébrations autour du monument érigé. Lors de celles-ci, les écoles, les bataillons scolaires, les sociétés patriotiques et gymniques, les autorités politiques, militaires et religieuses et surtout les amicales de vétérans furent sollicités. Par ces festivités (discours, parades, jeux, musique militaire ou funèbre, rues pavoisées, foule nombreuse, banquets, etc.) invitant les communautés urbaines ou villageoises à communier ensemble, souvent en novembre lors de la fête des morts, le souvenir de la défaite permit de préparer des esprits à la revanche future, comme le rappelle par exemple une plaque sur le monument d'Héricourt : « Leur défaite est encore une victoire ». Ces monuments œuvraient aussi à l'éducation patriotique et historique des jeunes générations, prenant naturellement leur place dans le « roman national »[3].
À la veille de la Première Guerre mondiale, chaque département était doté d'au moins un monument, pouvant atteindre 49 dans le Loiret. Paris en comptait sept, l'Algérie française au moins trois. Leur nombre augmenta dans les zones qui avaient été envahies (Picardie, Nord-Est, Val de Loire, Bourgogne), ou qui fournirent beaucoup de soldats (Sud-Ouest)[3].
L'historien Rémi Dalisson souligne que la monumentalisation du souvenir de la guerre franco-prussienne prépara et inaugura des pratiques qui furent réutilisées après le premier conflit mondial pour honorer les morts le 11 Novembre. Néanmoins, elle s'en distinguait dans la mesure où la mémoire de la guerre franco-prussienne mettait l'accent sur la revanche, un « catéchisme belliqueux », alors que celle de la Grand Guerre insista sur l'idée de clore le chapitre des guerres. Quoi qu'il en soit, ce cérémonial « accoutume les Français à la commémoration de la guerre, de la souffrance et des combats pour une cause » écrit l'historien. Le portrait que ces cérémonies dressaient du parfait républicain (« revanchard prêt à mourir pour la patrie, bon citoyen et bon élève du récit national Lavissien ») préfigurait aussi l'archétype du Poilu, qui marqua durablement l'entre-deux-guerres[3].
Les monuments portent souvent des noms liés à l'esprit de « revanche », l'espoir de retrouver l'Alsace et la Lorraine restant omniprésent : ainsi, La Revanche à Vic-en-Bigorre ou Gloriae Victis à Châlons-sur-Marne. Parfois, des sculpteurs célèbres sont mobilisés, comme Auguste Bartholdi pour le Lion de Belfort. Aristide Croisy et Aimé Millet sont notamment particulièrement prisés pour leurs statues de soldats, souvent en bronze. On distingue aussi des monuments faisant appel à des figures de l'Histoire de France (Jeanne d’Arc qui « relève l’épée de la France vaincue » sur le monument de Domrémy), du conflit franco-prussien (Louis Faidherbe pour celui Lille), des figures maternelles (éplorées, martiales, etc.), Marianne au tournant du siècle, ou encore des animaux symboles (le coq gaulois à Saint-Étienne). Sont aussi figurés des armes prises à l'ennemi, des obus et des chaînes brisées. Ces mémoriaux sont souvent situés sur des places ou des rues dont les noms rappellent la République[3].
Exceptionnels, on compte aussi quelques monuments aux morts pacifistes : celui du cimetière du Père-Lachaise (Paris) est réalisé par l'ancien combattant Albert Bartholomé ; il est inauguré en 1899 devant quelque 90 000 personnes. Parfois, des scandales ont lieu, après que des militants d'extrême gauche ou anarchistes placardent des slogans pacifistes sur les monuments (comme à Pont-Noyelles en 1913). À l'inverse, les inaugurations de monuments peuvent parfois donner lieu à une instrumentalisation de la mémoire de 1870 par l'extrême droite, pour promouvoir le boulangisme anti-républicain. Après la loi de 1905, certaines croix ornant les monuments sont critiquées, voire retirées[3].
Contrairement aux monuments de la Première Guerre mondiale produits le plus souvent en série, à une époque postérieure, les monuments de la guerre de 1870 sont, dans leur grande majorité, des œuvres uniques. Leur intérêt architectural et artistique réside dans leur grande diversité, réalisés par des artistes affirmés, à l'âge d'or de la sculpture de la fin du XIXe siècle ou de simples stèles. Ils sont de formes variées : colonne, colonne tronquée, obélisque, obélisque tronqué, pyramide ou simple borne etc. accompagné ou non de statues avec inscription d'une dédicace et éventuellement du nom des victimes.
Cependant, quelques monuments furent reproduits en séries. Il s'agit notamment des statues du « marin », du « mobile en armes » ou du « mobile au drapeau » qu'on retrouve un peu partout en France. Enfin Le Souvenir français, créé en 1887 pour perpétuer la mémoire des soldats[5], a financé la fabrication de plaques de bronze émaillé sur lesquelles était inscrit le nom des victimes. Ces plaques furent apposées dans les cimetières communaux ou sur les murs des monuments publics (mairie, école etc.).
Un certain nombre de monuments furent détruits pendant la Première ou la Seconde Guerre mondiale, d'autres ont eu leurs statues de bronze refondues par l'ennemi. Certains furent transformés, déplacés ou remplacés au cours du XXe siècle.
Des tombes individuelles ou collectives (ossuaires) ont été édifiées, le plus souvent dans les cimetières communaux, conformément à la loi de 1873. Des monuments à la mémoire de chefs de guerre où d'hommes politiques ont également été érigés, entre 1871 et 1914. La plupart des ossuaires furent surmontés d'un monument parfois grandiose parfois revêtant la forme classique d'un obélisque.
Liste des monuments commémoratifs et lieux de mémoire
Sont indiqués dans cette liste les monuments aux morts, les monuments commémoratifs de batailles, combats, événements, les monuments et statues érigés en mémoire des chefs militaires et politiques, les ossuaires, cimetières, tombes et autres lieux de mémoire de la guerre de 1870-1871, classés par ordre alphabétique de région, puis de département et de commune.
Monument de 1870 avec cette dédicace, « La ville de Belley à ses Enfants Morts pour la Patrie, aux Soldats qui ont sauvé la France ». Sur ce monument ont été également gravés les noms des morts pour la France des conflits suivants : 1914-1918, 1939-1945, guerres coloniales. Architecte du monument : Bernard Masson-Floret.
Monument aux morts, inauguré en 1925, dédié à la mémoire des trois guerres franco-allemandes: de 1870 face latérale gauche du pilier central, 1914-1918 face frontale du pilier central, 1939-1945 faces frontales des deux piliers latéraux en forme de croix de lorraine rajoutés en 1947.
Dans le cimetière. Monument aux 119 soldats vichyssois mort à la guerre de 1870, sous forme d'obélisque, édifié en 1887 (117 soldats inhumés dans la fosse commune).
Monument à la mémoire des enfants du Cantal morts pour la défense de la Patrie lors de la guerre face aux Prussiens, inauguré en 1903, statue par Jean-Baptiste Champeil[6].
Dans le cimetière, plaque commémorative apposée au Monument du Souvenir français en 1913, pour rendre hommage au Romanais morts pour la France durant la guerre de 1870-1871.
Monument « A nos chers disparus de 1870 », sur un piédestal surmonté d'un obélisque, se dresse la statue d'un soldat. Inauguré en 1903, le monument a été réalisé par le Souvenir français qui l'a ensuite cédé à la Ville.
Monument aux morts du canton de Vaugneray, architecte Robert Giroud grand-prix de Rome. Le monument à la forme d'un arc monumental à cinq arches avec au centre l'autel de la Patrie à la gloire des soldats de 1870-1871 (face nord de l'autel), 1914-1918, 1939-1945.
Monument aux morts sur lequel sont inscrits les noms des soldats morts en 1870-1871.
Cimetière communal, plaque émaillée en forme de cœur, cloué sur la chapelle. Avec cette inscription : « À nos morts pour la France - souvenir de la 1871e section des vétérans et de la Grande Guerre » et le nom de deux soldats.
Monument « Aux citoyens morts pour la défense de Dijon » (1870)
Monument à Garibaldi. En remplacement de la statue de 1898, un buste de Garibaldi commandant de l'Armée des Vosges, œuvre de Victorio Macoratti, fut placé devant le piédestal de la statue disparue, en 1961. En 1986, la ville de Dijon fit démonter le piédestal et accrocha le buste au mur d'une maison.
Cimetière communal : Monument-tombe 1870-1871, élevé en 1905 sur un caveau rassemblant 2 000 corps de soldats français, allemands et italiens inhumés sur le territoire de la ville. Le monument est en forme de pyramide triangulaire - sur une face est gravée l'inscription : « 1870-1871 Aux Victimes de la Guerre » - sur les trois autres faces : « Français » - « Allemands » - « Italiens ».
Monument commémoratif des trois batailles de Dijon, dédié à la mémoire des soldats français et étrangers de l'Armée de l'Est du Général Bourbaki et des Volontaires de Garibaldi : 25, 26, et 21, 22 et .
Hameau de la Violette. Stèle au maire de l'époque Joseph Victor Roy tué par les Prussiens le alors qu'il s'interposait pour empêcher la réquisition d'un bœuf. La stèle a été réhabilitée en mars 2021.
Cimetière des Champs Bruley : monument « À la mémoire des défenseurs de la patrie 1870-1871 / Ici reposent 2 179 officiers, sous-officiers et soldats morts pour la patrie ».
Obélisque dans le cimetière avec la mention : "A la mémoire des Gardes Mobiles du Doubs 2e Bataillon morts pour la Patrie au combat de Seloncourt le 13 janvier 1871".
Colonne dans le cimetière. Mention : « Aux mobiles de Saône-et-Loire décédés à Chemaudin ». Une autre source précise qu'il s'agit d'un hommage aux 18 soldats du 4e bataillon des gardes mobiles de Saône-et-Loire décédés à l'infirmerie installée dans la commune entre le 08/02 et le 12/03/1871.
Stèle située en haut du village sur les lieux des affrontements, portant la mention : « Soldats français tués au mont Gardot dans les combats du 25, 26, 27 janvier 1871. Souvenir des habitants de Chouzelot ».
Obélisque dans le cimetière communal portant 2 noms et la mention : « A la mémoire de deux enfants de Saône-et-Loire morts en combattant pour la Patrie ».
À l'entrée de la cluse, monument « Aux derniers défenseurs de la Patrie - ».
Monument mémorial dédié aux combattants dont le sacrifice, en retardant l'avance prussienne, permit à l'Armée de l'Est de se réfugier en Suisse et à son 18e corps d'armée de rejoindre Lyon. Autres inscriptions : « L'Union Fraternelle des Anciens Soldats de l'arrondissement de Pontarlier à ses frères d'armes » ; « La commune de La Cluse soucieuse de ses devoirs » ; « Vingtième témoignage de la reconnaissance éternelle des habitants de la Cluse à leurs défenseurs » (posée en 1891) ; « Centenaire de la bataille de La Cluse » (posée en 1991 par Le Souvenir français et les communes de la Cluse et Mijoux, Oye et Pallet, Pontarlier, Verrières de Joux, en souvenir des défenseurs de ce lieu) ; « A la mémoire des soldats français tués dans le combat de La Cluse le » (plaque offerte par la Société de Tir de Pontarlier) ; « - La colonie scolaire du IXe arrondissement de Paris - en souvenir des combats de la Cluse - Plaque inaugurée le 11/09/1887 ».
Stèle surmontée d'une croix dans l'ancien cimetière mentionnant 28 noms ainsi que 15 inconnus et portant la mention : « Credo Resurget. A l'Armée de l'Est 1870-1871. Ce monument a été érigé avec le produit d'une loterie faite par les soins du docteur Taillard médecin de l'Ambulance de Maîche et Mr le Comte de MERODE, maire de Maîche ».
Monument dans le cimetière avec ces 2 inscriptions : « Aux mobiles des Vosges tués devant l'ennemi le 18 janvier 1871" et "À la mémoire des enfants de Mathay morts pour la Patrie ».
Square du Souvenir-Paul-de-Resener : obélisque « Aux enfants de l'arrondissement de Montbéliard morts pour la patrie et à l'armée de l'est ».
Cimetière du Haut : monument « À la Mémoire de 109 Braves de l'Armée de l'Est tués à l'ennemi les 15 et 16 janvier 1871 sous les murs de Montbéliard ou morts des suites de leurs blessures dans les ambulances de cette ville ».
Au niveau du 3 boulevard Frédéric-Ferrand : monument : « À la mémoire des braves... Morts pour la patrie dans les journées des 15, 16 et 17 janvier 1871 ».
Cimetière, place Pagnier : monument aux Morts de 1870-1871 et 1914-1918. Souvenir des soldats de l'armée de l'Est faisant retraite en janvier 1871 et des soldats de la Grande Guerre - « Aux soldats Morts pour la Patrie 1870-1871 - Aux Poilus de 1914-1918 ».
Près de ce monument, plaque commémorative à la mémoire de 27 soldats français et 2 allemands décédés à Morteau lors de la retraite de l'armée de l'Est en février-mars 1871 ; sont également mentionnés 5 habitants originaires de la commune morts sur différents champs de bataille durant la guerre de 1870.
Monument du cimetière à la mémoire de 117 soldats morts dans les ambulances de la ville en 1871. Datant de 1872, le monument a fait l'objet d'une réfection en 1890. Le recensement effectué par MémorialGenWeb indique 110 noms+ 2 inconnus complétés par 22 autres (dont 3 non décédés à Ornans)[9].
Au centre du cimetière communal Saint Roch, stèle avec sculpture de L'Ange vengeur ou Le Génie de la Revanche portant ces inscriptions : « À la mémoire des morts des combats du » et « De ces ossements renaîtra notre vengeance ! ». La sculpture est un don du sculpteur Camille Demesmay (1815-1890)[Note 3].
Outre les sépultures de soldats français, se trouve le tombeau, entretenu par la ville, de trois soldats prussiens qui avaient refusé d’exercer des représailles contre des soldats français lors de la guerre de 1870.
Stèle sur le carré militaire mentionnant les 53 soldats de l'armée de l'Est morts sur la commune et aux environs, au premier trimestre 1871 et inhumés à cet endroit.
Dans le cimetière commun de Quingey-Chouzelot, monument "à la mémoire des anciens Quingeois morts pour la Patrie - La ville de Quingey reconnaissante", et pour les soldats Français tués au mont Gardot en 1871.La paroisse de Quingey à 14 soldats tués au Mont Gardot les 25, 26 janvier 1871 et à 25 de leurs compagnons d'armes dans les ambulances de la ville. Suivi de la mention latine "Sil memoria illorum in benedietione et ossa eorum pullulent de loco suo". 38 noms y figurent.
Cimetière communal : monument de la Guerre de 1870-1871 avec cette dédicace : « Ici reposent deux Mobiles de la Charente morts pour la Patrie en poursuivant l'ennemi après le combat de Sainte-Marie le 13 janvier 1871 ».
Sculpture place de la Pyramide, monument dédié "Aux braves morts au champ d'honneur à Vaux le 31 janvier dans un des derniers combats de 1871". Rappel historique : pendant qu'une partie de l'Armée de l'Est passait en Suisse des points de résistance d'arrière-garde étaient organisés comme ici, du lac de Saint-Point à Bonnevaux, pour ralentir la progression des Prussiens au sud vers le Jura et l'Ain et aussi permettre aux troupes françaises qui n'avaient pu atteindre la frontière suisse de se replier en direction de Lyon.
Plaque de marbre avec 5 noms de soldats « morts à l'ambulance ». Apposée sous le porche de l'église en 2021, à côté de la paque mentionnant les 15 morts du village à la guerre de 1914-1918.
Stèle, en haut du village sur les lieux des affrontements, portant "A la mémoire des soldats morts par suite de leur dévouement à la Patrie dans les combats des 24,25 et 26 janvier 1871.Souvenir des habitants de Vorges - De Profundis."
Stèle allemande derrière le monument aux Morts - « An dieser Statte ruhen friedlich vereint mit den Franz. Kameraden 200 Deutsche Krieger - Ehre ihrem Andenken - Errichtet 1901 » (Dans cette ville reposent, paisiblement unis avec leurs camarades français, 200 soldats allemands) ; 7 noms.
Monument (1904) de François-Xavier Niessen, fondateur du Souvenir français qui possède la particularité d'être à la fois dédié aux victimes de guerre mais aussi des catastrophes minières, dans les houillères de Ronchamp. Déplacé deux fois dans la commune, il est aujourd'hui réuni avec les autres monuments (1914-1918 et 1939-1945) dans un jardin du Souvenir[16].
Au croisement D13 x D5 1 km Sud-Est de Seveux : « A la mémoire des gardes nationaux tombés en ces lieux les 27 et 28 octobre 1870 en défendant le sol natal contre l'invasion étrangère – Passant souviens-toi »
Monument à la mémoire des victimes de la guerre franco-prussienne, défenseurs de Belfort et autres. En forme d'obélisque, il a été érigé en 1874 place de la République[17].
Obélisque érigé en 1887, place de la gare, et déplacé au cimetière Nord[19] en 2017[20] : « Aux victimes de la défense de Dole - Gardes nationaux dolois » (11 noms) - « Francs-tireurs » (6 noms)[21]
Obélisque à côté du portail de l'église : « La commune de Molamboz reconnaissante, à la mémoire de ses soldats morts pendant la Guerre de 1870-1871 », pas de noms.
Cimetière communal : monument « À La Mémoire des Officiers, sous-officiers et Soldats du 12e Régiment de Mobiles morts pendant la Guerre de 1870-1871 ».
Cimetière communal, Tombes militaires françaises de 1870 élevées par le gouvernement français en 1876, 21 gardes mobiles des bataillons de la Nièvre décédés à l’hôpital de la ville en 1871 ont été inhumés dans cette sépulture.
Monument aux morts du canton avec cette dédicace : « La Bresse louhannaise, à ses enfants 1870-71 ». Le monument en forme d'obélisque tronqué, est décoré d'une statue de Bressanne, en tenue traditionnelle, rendant hommage au drapeau. Il a été inauguré en 1896.
Monument à la mémoire des combattants du canton de Lugny tombés lors de la guerre franco-prussienne de 1870-1871, inauguré place de l'Église le en présence de Julien Simyan, député de Saône-et-Loire, avec la participation de soldats appartenant au 134e régiment d’infanterie de ligne de Mâcon. Y figurent en façade l’inscription « A la mémoire des combattants 1870-1871 » ainsi que la devise latine « Pro Patria » et, sur les trois autres côtés du fût, l'identité des soixante-dix-neuf soldats du canton tombés au cours de cette guerre et « des autres militaires du […] canton morts sous les drapeaux depuis 1871 »[22].
Monument commémoratif 1870-1871. Un obélisque et 2 croix ; pas de noms. Mention : "La commune de Bessoncourt aux soldats français morts au combat du 15 novembre 1870" - Il s'agit certainement d'une fosse commune où soldats français et allemands ont été inhumés, l'obélisque concernant les Français et les deux croix les Allemands.
Monument commémoratif 1870-1871. Monument sans nom situé dans le cimetière. Mention : " A la Mémoire des Soldats français morts pour la Patrie 1870-1871"
Monument aux morts de la guerre 1870-1871, obélisque portant 51 noms avec ces dédicaces : « Danjoutin aux Braves morts pour sa défense 1870-1871 », « Souvenir de la part glorieuse prise par le village de Danjoutin au siège de Belfort du 3 novembre 1870 au 13 février 1871 », « Dans la nuit du 9 au 10 janvier 1871 les 500 défenseurs du village ont vaillamment lutté pendant […] heures contre un ennemi qui les assaillait de toutes parts », « À la mémoire des défenseurs de Danjoutin », « 3e Cie Garde Mobile (Saône et Loire) Capitaine de La LOYERE […] SICARD - Une section d’une Compagnie Garde Mobile du Haut-Rhin Capitaine KOECHLIN - Eclaireurs du Rhône Lieutenant MARTIN », « Défense de Danjoutin Capitaine GELY Chef de Bataillon du 43e de Ligne du 2e Bon de Saône et Loire - Cdt ARTAUD Gardes Mobiles et Éclaireurs du Haut-Rhin ».
Cimetière communal : monument aux morts 1870-1871. Obélisque dans le cimetière communal portant 26 noms de soldats tués à Gromagny le 2/11/1870 - Monument érigé par Mme MOREL de GRAY. Mentions : "Une mère désolée à son fils !!! - A la mémoire de leur fils et frère Pierre Louis Alfred MOREL lieutenant de la Garde Mobile du 1er Bataillon de la Haute-Saône, 4e Cie, tué à l'ennemi au combat de GROMAGNY sous Belfort le 02 9bre 1870, né à Gray le 11 mars 1832 et nommé capitaine le 8 8bre 1870. Priez pour lui !!! - Sous ce même mausolée reposent 25 de ses compagnons d'armes, tous dépouillés comme lui et victimes de cette malheureuse guerre. Priez pour eux". Rue du Château se trouve un autre monument - " dédié à l'abbé Robert MICLO tué par les Prussiens alors qu'il venait porter secours aux blessés.
Monument commémoratif 1870-1871. Croix d'une sépulture de 26 soldats allemands avec la mention : " Hier starben den heldentod 26 deutscher krieger 1870/71 "
Cimetière communal : monument commémoratif 1870-1871, érigé par l'œuvre des prières et des tombes militaires - 1896 « À la mémoire des soldats français tués à Pérouse pendant le siège de Belfort 1870-1871 ».
Monument aux morts 1870-1871, obélisque situé au bord de la D2 - 12 noms dont 9 de la guerre de 1870 « À la mémoire des victimes de l'invasion allemande - Combat du 2 novembre 1870 au Champ des Fourches ».
Monument construit par la commune (Pierre Bridier maire) en , avec l'aide de deux donateurs MM. Durand-Desormeaux père et fils. Déplacé ensuite en 1882, il se trouve aujourd'hui à l'entrée du cimetière.
Cimetière communal : monument commémoratif de la guerre 1870-1871, édifié par la ville de Coulanges en 1893 à la mémoire des 6 gardes mobiles décédés à l'ambulance de la ville en 1870 et des 3 soldats natifs de la ville morts au combat.
Monument aux morts de l'Arrondissement de Sens rend aussi hommage aux morts de la guerre de 1870. La statue d'Émile Peynot fut érigée en 1904. Elle symbolise la France déposant un bouquet et un garçon représentant la relève, prêt à venger ses pères. Après la Grande Guerre, on ajouta le monument en arc de cercle.
Monument de la guerre de 1870, l'Homme-Taureau, de Jean Baffier. Il comporte l'inscription Aux enfants du cher morts pour la patrie 1870 - 1871 ainsi qu'un bas relief en bronze en souvenir du lieutenant colonel Vermeil et aux mobilisés du Cher.
Place du Châtelet : monument « À la mémoire des enfants d'Eure-et-Loir morts pour la Patrie » et « L'an MDCCCCI Émile Loubet étant président de la République, ce monument érigé par le gouvernement et par les citoyens d'Eure-et-Loir a été inauguré le XXVII octobre en présence de Joseph Caillaux ministre des finances, Émile Labiche sénateur président du Conseil général, Georges Fessard maire de Chartres ».
Cimetière Saint-Cheron :
monument à la mémoire de 259 soldats allemands,
monument à la mémoire de 233 soldats français, tués au cours de la guerre.
Monument des Francs-Tireurs de 1870. La statue d'Antonin Mercié, élevé en 1897, par souscription publique, rend hommage à la mémoire des défenseurs de Châteaudun.
Cimetière du Champdé :
monument funéraire, en forme d'obélisque sur piédestal, aux 24 francs-tireurs inhumés après les combats du .
Monument érigé le portant l'inscription : « Varize-Civry à leurs vaillants défenseurs en mémoire des combats soutenus par eux les 10.14. contre les troupes allemandes qui en châtiment de leur noble conduite incendièrent les deux villages - En mémoire du combat soutenu le par les Francs-tireurs de la Gironde et de Paris ».
Cimetière communal : monument « À la mémoire des morts pour la Patrie 1870-1871 », érigé à l'initiative de la société amicale des combattants 1870-1871.
Monument « Aux soldats des armées de terre et de mer du canton de Buzançais morts pour la Patrie », place Balanant ; architectes : J. Clugnet et H. Rapine ; sculpteur : Ernest Nivet ("la Pleureuse"). Monument érigé par souscription et subventions diverses, inauguré le .
Monument départemental « aux soldats de l'Indre morts pour la Patrie 1870-1871 », place Gambetta ; architecte : Albert Tournaire ; sculpteur : Raoul Verlet. Monument érigé par souscription et subventions diverses à l'initiative des sociétés de vétérans et de la société de gymnastique et d'instruction militaire La Berrichonne, inauguré le .
Monument « Aux enfants de l'arrondissement d'Issoudun morts pour la Patrie », place du Sacré-Cœur ; sculpteur Ernest Nivet. Monument érigé par souscription et subventions diverses, inauguré le .
Monument à la mémoire des militaires et marins du canton d'Amboise morts pour la Patrie.
Cimetière communal : tombe rassemblant 13 soldats français et 3 soldats allemands - À la mémoire de ceux qui sont tombés lors du conflit franco-allemand de 1870-1871.
Monument à la mémoire des officiers et soldats du 88e Régiment de mobiles d'Indre-et-Loire morts pour la Patrie, œuvre de Marcel Gaumont, à l'entrée sud de la Passerelle Saint-Symphorien.
Monument aux morts 1870-1871 - combat du « Aux francs-tireurs de Saint-Denis et à leurs frères d'armes de l'armée régulière tombés pour la défense du bourg de Binas - Les habitants reconnaissants ».
Lycée Augustin Thierry : plaque commémorative à la mémoire des anciens élèves du collège de Blois morts pour la Patrie pendant la guerre contre l'Allemagne 1870-1871
Cimetière communal, monument aux morts 1870-71 - « Ici reposent 14 soldats français tués par les Prussiens, Combats de La Haloperie - Les hommes sont morts pour la défense de la France - ».
Cimetière communal : monument aux morts 1870-1871 « À la mémoire de nos frères d'armes morts pour la Patrie » - Les vétérans des armées de terre et de mer de Metz 1870-1871 - 1868e section de Salbris - Oublier Jamais - .
monument funéraire où reposent 292 militaires français et allemands, surmonté d'un obélisque posé sur un socle avec cette dédicace : « À la mémoire des combats d'Artenay les 26 7bre, 10 8bre, 2 et 3 xbre 1870 - Souvenir français 1891 ».
Cimetière communal, monument « À la mémoire des soldats tués sur le territoire de la commune de Baccon le » et ossuaire de soldats français et de 17 Bavarois.
Monument « Aux enfants de Beaugency morts au service de la Patrie dans les combats livrés autour de Beaugency les 7, 8, 9 et ».
Cimetière communal : carré militaire où reposent 16 soldats allemands et 395 militaires français. Sur le monument surmonté d'une croix qui domine les tombes, figure cette inscription : « Ici reposent les corps de 395 militaires, morts en défendant le sol de la patrie contre l'invasion étrangère, dans les combats livrés les 7, 8, 9 et , autour de Beaugency ».
Ossuaire : Les restes de 85 militaires français appartenant au 18e et au 20e corps ont été rassemblés sous un monument funéraire en forme d'obélisque. Ces militaires sont décédés dans les ambulances de Bellegarde, à la suite des combats de Ladon, Mézières, Juranville et Beaune-la-Rolande en .
Monument aux morts, composé d'un piédestal surmonté d'une croix en pierre. Il est construit sur la tombe de sept soldats de ce régiment, tués en chargeant l'ennemi au combat du . Monument réédifié le .
Sur la façade de la mairie, plaque commémorative au combat de rue du où les soldats du 2e lanciers de marche repoussèrent les Prussiens.
Ossuaire 1870 avec cette épitaphe : « Aux vainqueurs de la Bataille de Coulmiers tombés glorieusement le sur le territoire de la commune d'Epieds » Monument édifié par les soins du Souvenir français en 1913-1914.
Monument « Aux soldats morts pour la Patrie dans la journée du », édifié par le Souvenir français.
Hameau de Cheminiers : monument « Aux officiers, et soldats français tombés glorieusement sur son territoire le 9 9bre 1870 - La commune d'Epieds ». Souvenir français 1892.
Cimetière communal : ossuaire conservant les restes de 147 soldats surmonté, d'un monument « Aux soldats français morts à Gien pour la Patrie 1870-1871 ».
Monument du champ de bataille, obélisque surmonté d'un obus avec 4 autres obus à sa base et entouré d'une grille, « À la mémoire des vaillants défenseurs 1870-71 ».
Cimetière communal : tombe de 35 soldats allemands mort au combat de Ladon le .
ossuaire conservant les restes de 904 soldats français et de 1 207 soldats allemands. L'ossuaire est surmonté d'un monument avec cette dédicace : « À la mémoire des soldats morts pendant la Guerre de 1870-1871 ».
ossuaire rassemblant les restes de 50 soldats français tombés pour la défense d'Orléans les et et Monument aux soldats morts pour la Patrie.
Monument allemand 1870
Deux tombes individuelles d'officiers allemands
Carré militaire, monument du souvenir français « Aux militaires morts sous les drapeaux 1870, 1914-1918, 1939-1945 ».
Il a été érigé en Alsace 81 monuments commémoratifs de la guerre de 1870 (40 allemands, 34 français et 7 mixtes) 77 dans le Bas-Rhin, 4 dans le Haut-Rhin.
Monument aux morts de 1870 dans l'ancien cimetière. Il fut inauguré le . Ce monument est dédié à la mémoire des soldats morts à l'ambulance de Rimogne. Il est également dédié aux Rimognats morts pendant cette guerre sur différents champs de bataille. Le monument est surmonté d'une sculpture d'Aristide Croisy appelée Le Mobile(d). On retrouve cette même sculpture par exemple à Arras, à Saint-Bomer, à Abbeville, à Hesdin ou encore à Montauban.
Cimetière des Hauts-Buissons, Monument aux morts 1870-1871 avec cette épitaphe : « Les vétérans de la section de Romilly ont érigé ce monument le avec le concours du Souvenir français en honneur des braves tombés sous le feu des Allemands 1870-1871 - Vive la France ».
Monument « Aux enfants de l'Aube » morts en 1870-1871, inauguré en 1890. Le socle est ceinturé d'un haut-relief en bronze par Désiré Briden (1850-1936), le groupe en marbre au sommet est sculpté par Alfred Boucher[33].
Monument aux morts 1870-1871 avec cette dédicace : Dieu - Honneur - Patrie, « À la mémoire des victimes de la guerre de 1870 & 1871 nés dans le canton de Villenauxe ».
Monument aux morts du 32e régiment d'infanterie qui représente un rocher surmonté d’un aigle héraldique en bronze. Édifié dans la forêt, la liste des batailles auxquelles ce régiment a participé en France est gravée.
Monument commémoratif de la bataille de Woerth conçu par Jean-Claude Bernard. Ce monument symbolise égalementla réconciliation entre la France et l'Allemagne.
Monument du Geisberg, lieu de bataille du . Obélisque couvert d'une draperie avec liste des noms des officiers du 58e régiment d'infanterie(pl), morts le .
Piédestal et obélisque octogonal couronné par la croix de guerre, sur chaque face de l'obélisque un casque à pointe, la garde d'un sabre ainsi que le nom d'un officier prussien.
Monument commémorant la guerre de 1870 avec socle monumental orné de statues de lions couchés, en bronze, entourant un montant central de plan carré, se terminant en croix de guerre ; à la base du montant sont fixées des dalles en bronze avec médaillon à portrait des commandants en chef des corps d'armée et du Kronprinz avec la liste statistique des pertes en hommes de chaque corps d'armée.
Dalle en grès avec inscription signalant la fosse commune des soldats allemands tombés le .
Monument commémorant les soldats d'un régiment de grenadiers morts dans les différentes batailles de la guerre de 1870 : piédestal portant une croix monumentale ornée dans le croisillon de la croix de guerre.
Calvaire « à la mémoire de Stanislas Régel commandant des Mobiles de la Haute-Marne frappé mortellement au combat de Longeau le ».
Monument « au commandant Régel et aux gardes mobiles tués au combat de Longeau le 16 xbre 1870 » - Les officiers de la Garde mobile de la Haute-Marne.
Cimetière communal : monument de la guerre de 1870 avec deux inscriptions : « À la mémoire des combattants tombés à la bataille de Longeau le 16.12.1870 » et « Unseren Tapferen Kameraden ».
Cimetière communal : tombe et monument avec cette épitaphe : « Ici reposent les corps de 39 soldats français tués en repoussant victorieusement l'ennemi au combat du - Aux Défenseurs de la Patrie - Hommage des habitants ».
Cimetière de Gigny : monument « Aux soldats allemands » composé d'une stèle et de deux pierres tombales séparées par une bande de gravier. Les noms des soldats allemands morts de maladie lors de l'occupation de la ville du au sont gravés sur les pierres tombales.
Monument aux morts 1870-1871 Gloria Victis copie de l’œuvre d'Antonin Mercié (1891), situé place de la Libération.
Cimetière de l'Est : monument aux morts 1870-1871 « À la mémoire des militaires de la garnison de Châlons morts sous les drapeaux » et « Aux Châlonnais morts pour la Patrie et qui dorment leur dernier sommeil loin du foyer natal ». Monument élevé en 1894 par le Souvenir français.
Cimetière de l'Ouest :
Monument au-dessus de la sépulture collective rassemblant les corps des militaires et gardes mobiles français de la guerre franco-prussienne 1870-1871, morts à Châlons-sur-Marne. Monument élevé en 1884-1886.
Monument allemand à Gustav Schmidt et 172 autres militaires tombés pendant la guerre franco-prussienne.
Monument commémoratif « À la mémoire de quatre citoyens français [...] victimes d'une inique condamnation de la part de l'ennemi et fusillés à Châlons le ». Monument inauguré le .
Cimetière du Sud, Monument À la mémoire des victimes militaires et civiles de toutes les guerres, sous forme de colonne.
« Aux enfants de la Meuse morts pour la patrie ». Érigé par souscription publique en 1900, il occupait le centre de la place de la gare et fut démonté pour laisser place au monument Poincaré en 1950. Il n'est remonté qu'en 1958 rue Bradfer. Il a perdu le groupe symbolique en fonte, œuvre du sculpteur Paul Roussel qui est enlevé par les Allemands et fondu lors de la Seconde Guerre mondiale.
Monument aux morts de 1870, se trouvant au bord du pont sur la Meuse, abimé lors de la Première Guerre mondiale et réutilisé pour les troupes de la 40e D.I.
Au cimetière d'Odenhofen, le dimanche 4 août 1908 fut inauguré un monument. La croix de Lorraine portait l'inscription « A la mémoire de huit soldats français morts en 1870 à Tromborn, Le Souvenir Français »[36]. Le village voisin de Château-Rouge dans lequel le cortège s'était à l'époque rendu s'élève un monument en l'honneur du douanier Mouty, qui fut la première victime du côté français de la guerre de 1870[37].
Cimetière militaire et monument du Souvenir Français, inauguré en 1908 et décoré par le sculpteur Emmanuel Hannaux[38] commémore la Bataille de Noisseville qui se déroula les et . Pour son centenaire, un timbre a été émis en 2008.
Monument aux Morts 1870-1871 avec cette dédicace : « 1 700 victimes - Les Vosgiens à leurs compatriotes victimes de la guerre et de l'invasion 1870-1871 ».
cimetière communal : Monument « À la glorieuse mémoire des 11 soldats français morts pour la Patrie dans la bataille du . La Commune de Caulaincourt - Leurs corps reposent sous cette pierre - Priez Dieu pour eux ».
Monument aux morts 1870-1871 et 1914-1918. Médaillons représentant le portrait du général Faidherbe et le moulin de Tous-Vents. Avec cette inscription : « Ici s'élevait le moulin de Tous-Vents d'où, le , le général Faidherbe dirigea les opérations de la bataille de Saint-Quentin (sculpteur Firmin Michelet)
monument à la mémoire des Mobiles victimes de la catastrophe (explosion de la poudrière de Laon) du lors de l'entrée des Prussiens dans la ville : 460 victimes civiles et militaires.
Cimetière Saint-Jean (cimetière nord) : Monument-ossuaire aux morts 1870-1871 « A la mémoire des soldats Morts pour la France pendant la guerre de 1870-1871 et dont les restes reposent sous ce monument »
Statue du 48e Mobile, inaugurée en 1913 emmenée par les Allemands en 1918, remplacée par une autre statue en 1930. Depuis 2004 elle est érigée près du pont du Petit Paradis. Sculpteur : Germain pour la statue de 1913 et Blaise pour la statue de 1930.
Monument « A Testelin » (préfet du Nord), en pierre (1933), en bordure du canal de l'Esplanade qui remplace un monument précédent, détruit en 1918 par les Allemands. Architecte : Émile Dubuisson, sculpteur : Robert Coin, restauré en .
Cimetière Sud : Monument aux Enfants du Nord morts pour la Patrie 1870-1871 (1900) par Edgar Boutry.
Cimetière sud : monument aux morts 1870-1871 aux « Enfants de l'arrondissement de Compiègne morts sous les drapeaux pendant la Guerre de 1870-1871 ». Ce Monument a été érigé en remplacement des plaques commémoratives détruites par les bombardements de la guerre 1914-1918.
Monument à Léon Gambetta, sculpture d'Henri-Léon Gréber au sommet d'une colonne quadrangulaire sur laquelle a été gravée l'inscription suivante :
« Le , Gambetta, accompagné de son ami Spuller, est sorti de Paris assiégé, dans le ballon de l'Armand Barbès. Ce ballon, après avoir essuyé le feu de l'ennemi, est venu atterrir dans le bois de Favières, territoire d'Épineuse. Les habitants de l'Oise, pour consacrer ce souvenir, ont érigé ce monument au grand citoyen, qui fut organisateur de la Défense nationale. Inauguré le sous la présidence de M. Spuller, ministre des Affaires étrangères. »
Cimetière communal : monument aux six soldats français tombés au « Combat de Formerie, ». Monument de forme pyramidale, érigé le .
Monument à la mémoire du capitaine Dornat groupe sculpté représentant deux soldats en arme par Henri Gréber, avec deux bas reliefs de bronze représentant les soldats français avec cette dédicace : « La ville de Formerie à ses défenseurs – ».
cimetière communal de la rue de Lille : monument aux enfants de Noyon morts pour la France 1870-1871, œuvre de l'architecte compiégnois Colombier, restauré en 1928 par l'entreprise Brézillon.
Cimetière communal, monument aux morts de la guerre de 1870-1871. En 1898, on inhuma les ossements des officiers et soldats morts pendant la guerre dans un caveau. Le monument qui le surmonte, œuvre de l'Arrageois Bouchez-Béru, a été érigé par les soins du Souvenir français.
Monument aux morts d'Avion élevé pour sa partie centrale en 1924, pour les deux ailes latérales en 1948. Un haut-relief, représente de la guerre, sous les traits de la chanteuse Damia, qui lâche son glaive de terreur, en voyant les mains crispées des suppliciés sortir de terre. Inscription : « La ville d’Avion à ses enfants victimes civiles et militaires - Tu ne tueras point ». Ce monument est consacré aux guerres, 1870-1871, 1914-1918, 1939-1945, Algérie. Architectes : J. Vinsous et Paul Pamart, sculpteur : Émile Fernand Dubois.
Cimetière communal, monument érigé au-dessus d'un ossuaire contenant les corps de 186 combattants de l'Armée du Nord. Les noms des bataillons et régiments composant l'Armée du Nord y ont été gravés.
Le Fusilier marin (1913), réplique du fusilier marin du monument au général Chanzy du Mans, d'Aristide Croisy, monument commémoratif des Berckois morts pendant la guerre de 1870-1871.
Boulevard du Prince Albert (porte des Degrès), monument aux morts de la guerre de 1870. Avec cette dédicace : « Le Souvenir français aux enfants de Boulogne morts pour la patrie ». Inauguré le , Edmond Lormier sculpteur, Durenne A. fondeur et Decroix architecte.
Cimetière communal, monument du Conseil général du Pas-de-Calais à la mémoire des soldats français tués les 2 et . À l'arrière stèle à la mémoire d'un soldat prussien.
Monument aux morts 1870-1871 « Oubliez Jamais - Aux enfants de Nortkerque morts en combattant pour la Patrie - Pro Patria » en hommage aux cinq victimes de la commune (inauguration en ). Ce monument fut utilisé au lendemain de la Grande Guerre pour inscrire le nom des victimes. Le monument représente, au milieu d'un paysage rénové symbolisé par le soleil levant et un pommier chargé de fruits, un ange qui caresse la tête d'un homme. Le fils de ce dernier, regarde, les poings serrés, la direction que lui montre son père, vers la désolation laissée par la guerre.
Cimetière de la Chapelle : monument commémoratif à la mémoire des soldats et marins de l'arrondissement d'Abbeville morts pour la Patrie (1870-1912), le « Mobile en armes », édifié par le Souvenir français, inauguré le . Sculpteur : Férain, architecte : A. Léon.
Sur le mur de l'église : plaque commémorative « À la mémoire des mobiles du canton d'Ailly-le-Haut-Clocher tombés glorieusement devant l'ennemi » 1870-1871.
Monument aux morts avec cette dédicace gravée sur le linteau : « Albert à ses morts ». Le monument aux morts a été édifié en 1936-1937 en remplacement du monument patriotique construit en 1901 et détruit pendant la Grande Guerre. Il est l'œuvre des sculpteurs Charles Gern et Pierre Fosses.
carré militaire de la guerre de 1870 (209 soldats inhumés) :
monument « Aux soldats français morts pour la défense de la Patrie 1870-1871 ». Sur les côtés du monument en forme d'obélisque surmonté d'une croix, sont gravés les noms de 199 soldats morts au combat, il est fait mention de 10 soldats inconnus.
tombe du commandant Jean-François Vogel, tué à l'ennemi.
Cimetière communal, tombe collective de « deux mobiles du Pas-de-Calais et de deux autres braves qui ont péri dans le combat du sur le territoire de cette commune ».
Enclos comportant les monuments suivants l'un derrière l'autre :
Monument « À la mémoire des Français morts pour la défense de la Patrie 26- », en forme d’obélisque sur base quadrangulaire, surmonté d'un Christ en croix ;
Monument en forme de borne à la mémoire de BLARY Jean « mort pour la défense de la Patrie » ;
Monument à la Bataille de Dury du , « La garde nationale d'Amiens à la mémoire des braves soldats morts glorieusement pour la défense de la patrie » - le 17e BCP - le 2e de Marche - le 3e R de lignes - marins de Brest, 2e Batterie mixte de 12.
Monument à la mémoire de Jules Lardière, manufacturier, préfet de la Défense nationale, conseiller général, maire de Corbie, 1829-1876, en forme d'obélisque en marbre.
Cimetière communal : monument à la mémoire des jeunes gens de la commune morts en servant la patrie pendant les guerres de 1870-1871.
Cimetière communal : monument aux morts de 1870-1871, sous forme de borne avec gravés les noms de soldats tués et des unités auxquels ils appartenaient.
Monument aux Mobiles 1870-1871, sur la place de la mairie. Les différents champs de bataille de la région y sont inscrits : Villers-Bretonneux, Pont-Noyelles, Saint-Quentin, Bapaume, Longpré, Dury.
Cimetière communal : monument à la mémoire des soldats de l'Armée du Nord. Dédicace : « La ville de Ham à l'Armée du Nord - Combat du - Capitulation de la garnison prussienne - À la mémoire des soldats morts pour la défense nationale ».
Cimetière communal, deux monuments 1870-1871 à la mémoire des soldats français morts le 27 novembre 1870 et ossuaire
Route de Plachy, monument au 2e bataillon de chasseurs à pied
Sur la façade de l'église, inscription gravée : « À la mémoire des 37 soldats français du 2e bataillon de marche des chasseurs à pied tombés glorieusement pour la défense de la patrie sur le territoire d’Hébécourt et de Blimont Lefebvre et Théodore Joly habitants d’Hébécourt tués dans leurs foyers par les soldats allemands - ».
Bois d'Hébécourt : stèle avec cette inscription : « Ici tomba le François Henri de Guise âgé de 18 ans, caporal fourrier au 2e bataillon de marche des chasseurs à pied ».
Cimetière communal, monument aux morts de 1870-1871, sous forme de borne avec gravés les noms de soldats tués et des unités auxquels ils appartenaient. Dans l'enclos entouré de grilles, tombe d'un soldat.
Plaque commémorative en fonte « Aux habitants de Longpré-les-Corps-Saints tués ou mortellement frappés le ». Cette plaque en fonte a été gravée à l'initiative du Souvenir français, le . Elle est posée contre le socle du monument aux morts de la guerre de 1914-1918.
Cimetière communal : monument à la mémoire des Français morts pour la défense de la patrie, 28 X 1870
Cimetière communal, monument aux Français morts pour la défense de la Patrie . « À la mémoire des Français morts pour la défense de la Patrie ». Monument rénové par le Souvenir français en 1896.
En contrebas de la route départementale 1029, dans le sens Pœuilly-Vermand, au lieu-dit « La Table-Dieu », à peine visibles de la route, cachées par la végétation :
tombe collective de soldats prussiens inconnus morts à Pœuilly le 10 janvier 1871 (rénovée en 2020)
deux stèles à la mémoire des soldats français morts à Pœuilly le 10 janvier 1871 (rénovée en 2020)
Cimetière communal : monument en forme de borne, « À nos héros 1870-1871 - 1914-1918 ». Avec, sur une face, l'inscription suivante : « À la mémoire d'un marin mort pour la défense de la Patrie » et une ancre de marine gravée. Sous le monument sont enterrés trois soldats malgaches tués à Vecquemont le .
Cimetière communal : monument avec cette épitaphe : « Les habitants d'Angerville, à la mémoire des partisans du Gers Langlade et Pugos morts le 8 octobre 1870 en combattant pour la Patrie sous le commandement de M. D'Asies du Faur ».
Monument aux morts de 1871, inauguré en 1907, composé d'une statue de femme en bronze posée sur un piédestal, au dos figure cette inscription : « Monument élevé par souscription publique / 27 octobre 1907 / Les vétérans 413e section-Corbeil et les sections de l'arrondissement Les mobiles et les anciens combattants de 1870-1871 ». Des plaques d'autres conflits sont posées à sa base ;
Cimetière communal de Corbeil : sépulture collective anonyme 1870-1871, 553 soldats allemands et 49 Français.
Monument à la mémoire des francs-tireurs de Paris et des gardes nationaux volontaires morts pour la Défense de la Patrie aux combats de Dannemois les 27 et 28 7bre 1870. Monument élevé en 1872.
Cimetière communal : Monument à la mémoire du franc-tireur Léopold Pillot fusillé par les allemands, et de trois soldats morts pour la Défense de la Patrie[40]. Une sépulture de 39 soldats allemands morts pendant la guerre de 1870 se trouve dans un carré de tombes militaires du cimetière.
Cimetière communal : monument aux morts de la guerre de 1870 dit du « Souvenir français », « monument érigé par le Souvenir français avec le concours de la municipalité et des dames françaises, à la mémoire de 193 soldats français tués en 1870-71 sur les hauteurs de Clamart ».
Cimetière communal : monument aux morts 1870-1871, « Monument érigé par la commune d'Issy-les-Moulineaux le 12 novembre 1893 - Aux soldats français morts au champ d'honneur 1870-1871 la Patrie reconnaissante ».
Monument de La Défense de Paris de Louis-Ernest Barrias. Le groupe en bronze, représente trois figures symbolisant la défense de Paris : une femme vêtue de l’uniforme de la garde nationale, appuyée sur un canon et tenant un drapeau personnifiant Paris, les défenseurs sous les traits d’un jeune mobile armé de son chassepot et de l’autre côté du monument, une fillette prostrée qui, par son apparence misérable, incarne les souffrances des civils. Déplacé au milieu des années 1960, lors des travaux d’aménagement du quartier de La Défense, remisé durant de nombreuses années, le monument fut rétabli à son emplacement initial le lors de la célébration du centenaire de son inauguration.
Cimetière ancien : monument commémorant la guerre de 1870-1871 (obélisque). Architecte : Albert Julien ; sculpteur des médaillons : Antide Péchiné. Inauguré en 1886[41].
Rue du Commandant-Jacquot : colonne en mémoire de Raoul de Kreuznach, tué à 19 ans[41].
Cimetière communal : monument aux morts de la guerre de 1870-1871, avec cette inscription : « À nos frères morts pour la Patrie - monument élevé aux frais de la ville de Sceaux et de la 53e section des vétérans des armées de terre et de mer ».
Cimetière communal : monument aux morts avec cette dédicace : « Ici reposent les restes mortels de 67 soldats morts en défendant le sol sacré de notre France 1870-1871 ».
À l'origine, le monument était composé d'une colonne pyramidale dont la base était décorée de sculptures et cartouches en bronze. Sur la face avant, à mi-hauteur, se trouvait le groupe sculpté en pierre représentant Gambetta devant le drapeau, entouré de soldats. Sur la colonne étaient représentés les épisodes de sa vie et des extraits de ses discours. Au sommet, une allégorie en bronze représentait la Gloire de la démocratie assise sur un aigle aux ailes déployées. Inauguré en 1888 sur la place du Carrousel, le monument fut démonté en 1954. Une partie du monument fut, par la suite, installée dans le square Édouard-Vaillant. Une maquette du monument est conservée au musée d'Orsay.
Monument à la mémoire des soldats morts pendant le siège de Paris de 1870-1871. Monument élevé par l’État sur les dessins de l'architecte A. Rivière. Aux angles du monument ont été placées quatre statues en fonte de soldats, grandeur nature. Elles représentent un Garde mobile modelé par Camille Lefèvre, un Artilleur par J.-B.-C.-E. Power, un Fusilier marin et un Soldat de ligne par Louis Schrœder. Ces quatre statues ont été fondues par Denonvilliers. (division 64) ;
monument aux morts, œuvre d'Albert Bartholomé inauguré le , est destiné à la mémoire de tous les morts en général, civils et militaires. Ce monument n'est pas spécifiquement consacré à la mémoire des morts de la guerre de 1870.
Monument « Aux mobiles de la campagne de Crécy morts pour la Patrie 1870-71 ». Monument érigé par la 162e section des vétérans des armées de terre et de mer le .
Monument « Aux enfants de Seine-et-Marne morts pour la Patrie 1870-1871 », par le sculpteur Charles Desvergnes et l'architecte Bernard Bezault, avec cette inscription : « Ce monument est érigé grâce à la générosité publique sollicitée par le commandant Buval, fondateur de l'Union des Défenseurs de la Patrie en Seine-et-Marne ». Le monument se compose de deux groupes sculptés en bronze sur le piédestal, une femme portant un drapeau conduit une troupe de soldat. Au pied du monument, symbolisant la Revanche, une femme tend un fusil à un adolescent. L'inauguration a lieu le , en présence des généraux Charles Eugène Le Joindre et Théophile Antoine Albert Branche, de l'Inspecteur général des Beaux-Arts Armand Dayot, du préfet Paul Boegner, du député Marc-François Balandreau, des sénateurs Charles Prévet, Edmond Forgemol de Bostquenard et Eugène Thomas et du maire René Villeneuve[42].
Monument aux morts 1870-1871 en forme d'obélisque[44] avec cette épitaphe : « À la mémoire des défenseurs de la patrie morts au champ d'honneur. 1870 ». Sur la plaque du piédestal : « En ce lieu, le 25 décembre 1886, ont été inhumés les corps de soldats de l'armée française, tués lors de la bataille du Plateau d'Avron (1870-1871) ». Plaque au pied du monument : « Ville de Neuilly-Plaisance. Guerre 1870-1871. Devant ce monument, dédié aux défenseurs de la patrie morts au champ d'honneur, a été célébré le 140e anniversaire de la bataille du Plateau d'Avron, le samedi 18 décembre 2010 […] ». Plaque sur la grille ceinturant le monument : « Ces canons ont été offerts par M. Jules Grévy, Président de la République française, par décret du 14 février 1887. Ces bouches à feu ont participé à la campagne du Mexique (1862-1867) ». Plaque sur le sol de l'enclos : « Guerre 1870-1871. Ces lieux et les environs ont fait l'objet de durs combats entre Français et Prussiens. Les troupes françaises composées de marins, de soldats de l'infanterie de marine, de gardes mobiles et nationaux, sous le commandement du Général Louis Trochu, comme celles du Maréchal Helmuth von Moltke payèrent un lourd tribut. Les civils ne furent pas épargnés. Une souscription populaire, voulue par des habitants d'Avron et des communes voisines, a permis d'ériger en 1886 cette stèle, pour garder la mémoire éternelle des défenseurs de la patrie morts pour la France. Le 25 décembre 1886, eut lieu le transfert depuis le cimetière de Neuilly-sur-Marne, des restes de 83 soldats de l'Infanterie de Marine, pour être placés à jamais sous cette stèle. Les honneurs furent rendus en présence de hautes personnalités civiles et militaires. Au carré militaire du cimetière repose un soldat de l'Infanterie de Marine dont le nom est inconnu, comme ceux des militaires ici présents. Ces lieux font l'objet, depuis 1886, de cérémonies officielles organisées par les diverses municipalités à des dates se rapprochant le plus possible de 25 décembre. Offerts par Jules Grévy, Président de la République, quatre canons de la Campagne du Mexique, sont placés ici depuis 1888 ».
Ossuaire commémorant la bataille de Champigny. Inauguré le , l’ossuaire abrite dans sa galerie de 70 mètres de long 33 caveaux qui rassemblent les ossements de 1 007 soldats français et 377 soldats allemands surmonté d'un monument commémoratif de 6 mètres de haut, avec des pièces d’artillerie autour du monument le tout entouré de grilles.
Monument commémoratif 1870, statue du marin de B. L. Hercule (1846-1913) rendant hommage aux forces de la Marine et à leurs combats menés lors du siège de Paris.
Cimetière communal, monument aux morts 1870-1871, statue du « Mobile en armes ».
Cimetière communal : monument à la mémoire des officiers et soldats morts pour la défense de la Patrie 1870-1871, ossuaire des soldats tombés aux combats de Chevilly en 1870.
Texte inscrit : « Patrie, À la mémoire des soldats français morts au Havre pendant la guerre de 1870-1871 ». Une plaque à la mémoire des Médaillés Militaires, la 137e section du Havre a été apposée sur le monument.
Monument aux morts érigé en hommage aux morts du canton de la guerre de 1870-1871, par la 230e section des vétérans, par souscription avec le concours du Souvenir français. Il fut inauguré le . Socle en pierre taillée, signé Pavie, portant une statue de Mobile. Les morts pour la France de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, puis de l’Algérie, figurent sur des plaques apposées sur ce monument.
Monument aux morts de l'arrondissement de Nontron 1870-1871. La statue Le Mobile(d) est due à Aristide Croisy et le monument à l'architecte Martiel Mariaud. Il a été inauguré le .
Monument commémoratif aux enfants de Dordogne morts pendant la guerre 1870-1871 du sculpteur Edmond Desca, achevé en 1909. Situé sur les allées de Tourny, il est composé d'un socle cylindrique surmonté d’un groupe sculpté représentant une allégorie de la République à laquelle s’accrochent deux soldats.
Monument aux morts érigé par la 17e section des Vétérans des armées de terre et de mer en l’honneur des combattants et des morts de la guerre de 1870-1871. La statue d'Aristide Croisy représente un officier porte-drapeau.
Plaque commémorative sur le mur de l'église « La commune de Sainte Eulalie d'Ambarès à la mémoire des morts au service de la patrie 1870-1871 - Requiestant in pace ».
Monument aux soldats morts pendant la guerre de 1870-1871. Ce monument est réalisé en 1885, sous la direction de l’architecte Guillaume Tronchet, avec la participation du sculpteur Georges Barreau et du fondeur Ferdinand Barbedienne.
Monument aux morts, « Les Audois » inauguré le pour commémorer les morts de la guerre de 1870-1871. Il se compose d’un piédestal de granit surmonté d’un groupe de soldats de bronze dans des attitudes de combat. Sur le piédestal massif figure l’inscription : « Aux enfants de l’Aude morts pour la patrie ».
Monument aux Morts, œuvre de Firmin Michelet inauguré par le Maréchal Foch en 1919. Le groupe du haut (Monument 1870) est intitulé « La Défense » représente la Patrie armant d'une épée un Haut-Pyrénéen. Cette statue fut commandée en 1911 et réalisée en 1913.
Monument aux morts inauguré en 1926, commémore également la guerre de 1870 avec les effigies des généraux Sibille et Séré de Rivières et du colonel Teyssier.
Monument des Combattants 1870-1871, dédié également aux victimes des guerres d’Algérie, de Tunisie, d’Italie, du Mexique et des Colonies du XIXe siècle, a été inauguré le .
Place de la République, monument aux morts de la guerre de 1870-1871, Gloria Victis (Gloire aux vaincus) copie en bronze de l’œuvre d'Antonin Mercié, inauguré le .
Monument à la mémoire des mobiles de la 2e Légion de Maine-et-Loire tombés au combat de Monnaie le .
Cimetière communal, carré militaire, Monument aux morts au-dessus d'une fosse commune rassemblant 249 corps. Le monument a été reconstruit en 1901. Il est devenu par la suite monument de tous les conflits.
Cimetière de la Trinité, 65 militaires français inhumés dans une concession de 7 mètres entourée d'une grille en fer de 11 mètres. 19 autres sépultures françaises situées auparavant dans le cimetière de Saint-Jean et Saint-Rémy
ont été réunies dans une tombe de 4 mètres avec une clôture en fer de 8 mètres.
Monument commémoratif du combat de Sainte-Melaine . Ce combat fut le dernier de la 2e Armée de la Loire
Cimetière communal de Vaufleury : ossuaire sur lequel fut érigé, en 1904, un monument de 5,40 m, dû à l’architecte Léopold Ridel. La sculpture qui l’orne, œuvre d’André-Joseph Allard, représente la Patrie armée veillant sur un de ses enfants, mort pour elle. Une couronne de feuille de chêne, traversée d’une grande palme, ornemente le piédestal. Le sommet du tombeau est marqué d’une étoile surmontant le mot « PATRIA ». En 2001, le comité de Laval du Souvenir français fit apposer sur la face avant du socle une plaque ornée d’une palme de bronze sur laquelle sont inscrits les mots suivants : « Ici reposent 504 Soldats français morts pour leur Patrie 1870-1871. »
Cimetière communal, deux fosses communes française et prussienne rassemblant les corps de gardes mobiles de la Mayenne et de l'Orne et les corps de soldats prussiens tombés au cours des combats du .
Cimetière communal, Monument aux morts 1870-1871, Croix des Bretons « À la mémoire des Mobiles bretons décédés au camp de Conlie pendant la guerre 1870-1871 ».
Cimetière Sainte-Colombe, Tombe militaire 1870-1871 « Aux combattants 1870-1871 ».
Prytanée militaire, plaque commémorative « L'Association amicale des anciens élèves fondée en 1880 a érigé ces tables à la glorieuse mémoire des anciens élèves morts pour la Patrie ».
Monument au général Chanzy érigé en 1885 par la ville du Mans à la mémoire des combattants de la 2e armée de la Loire des journées de combats héroïques les 11 et . La statue du général est de Gustave Crauk et le registre inférieur est dû à Aristide Croisy.
Monument des combats du plateau d'Auvours 10 et . Le général Gougeard décédé en 1886 fut inhumé sous le monument où reposaient une centaine de combattants français et prussiens.
Cimetière Saint-Jacques - monument aux morts de la guerre de 1870 avec cette dédicace : « Aux Enfants du Canton de Montaigu morts pour la Patrie ». Le monument a été érigé par la 30e Section des Vétérans au moyen d'une souscription cantonale. Inauguré le - une plaque y est scellée à la mémoire des Français d'outre-mer morts pour la patrie.
Monument à Garibaldi. Œuvre du sculpteur Antoine Étex (1808-1888). Le monument fut achevé par Gustave Deloye (1848-1899). L'inauguration eut lieu le . Ce fut le premier élevé en France en l'honneur de Garibaldi.
Monument aux morts 1870-1871
Cimetière de l'église Saint-Barthélémy : plaque commémorative 1870-1871 apposée par Le Souvenir français. Le délégué général A. Anglès reposent dans ce cimetière (la plaque est divisée en trois parties : la 1re « Mort en campagne 1870 » les 4 premiers noms, la 2e « Morts sous les drapeaux et anciens militaires » les 29 noms suivants et la 3e « Les Officiers italiens et sarde » les 4 derniers noms). La plaque se termine par : L'oubli est une honte, le souvenir un honneur.
Monument aux morts 1870-1871, inauguré le . Charles Séassal et Laurent Claude, un cannois entrepreneur de maçonnerie, en sont les architecte et statuaire, Jacques Benvenuti le graveur sur marbre.
Cimetière Saint-Véran : monument La Sentinelle des morts (1902) de Félix Charpentier, statue d'un soldat en arme avec cette dédicace : « À la mémoire de nos frères d'armes tués devant l'ennemi en 1870-1871 ». Le monument fut vandalisé en 1905 et restauré par la suite Inscrit MH (2010)
Albert (Somme) : Monument patriotique en l'honneur de la libération de la ville, le , par le Général Faidherbe et l'Armée du Nord et en hommage aux 19 hommes de la ville et du canton morts pendant la guerre. Édifié en 1900, grâce à une souscription publique, le monument fut complété d'une statue en bronze d'un soldat blessé, œuvre du sculpteur Albert Roze, en 1902. L'ensemble est détruit pendant la Première Guerre mondiale.
Caen (Calvados), monument à la mémoire des enfants du Calvados morts pour la patrie, 1870-1871, réalisé par Arthur Le Duc. Il est inauguré en 1889 sur la place Alexandre III (renommée depuis place du 36e régiment infanterie). Il est détruit par les bombardements de 1944.
Charleville-Mézières (Ardennes) : Monument des Ardennais, ou monument commémoratif de 1870, ou L'Invasion, réalisé par Aristide Croisy, inauguré le , un peu plus d’un an après le départ des Prussiens. La statue en bronze est déboulonnée par les autorités allemandes en 1918, envoyée en Allemagne et fondue[94].
Dijon (Côte-d'Or): Monument à Garibaldi : architecte Deshérault, Paul Auban, sculpteur. Garibaldi était représenté debout, la tête haute, regardant vers la frontière, sa main gauche appuyée sur son sabre, sa droite étendue sur l'autel de la liberté où étaient déposés les attributs de la servitude brisés en morceaux et une couronne de laurier. Sur le socle en granite des Vosges étaient gravées les inscriptions suivantes DIJON A GARIBALDI élevé par souscription MDCCCC. En 1944, la statue est déboulonnée par les Allemands et disparait.
Douvrin (Pas-de-Calais) : monument aux morts 1870-1871 inauguré en 1907 et détruit pendant la Première Guerre mondiale.
Mauriac (Cantal), construit en 1877 en pierre de Volvic et inauguré sur une initiative privée, il a été démonté vers 1965 et ses pierres réutilisées[95].
Moreuil (Somme) : réalisé par Aristide Croisy. Il est inauguré le 17 octobre 1906 sur la place de l'église. Il est détruit en 1916. Sur le revers du monument aux morts réalisé en marbre par Albert Roze, inauguré le 14 août 1924, en présence du général Charles Nollet, figure, en haut, en médaillon la tête sculptée d'un soldat français de 1870 avec la liste des morts 1870-1871.
Roanne (Loire), monument inauguré en 1893, bronze de Eucher Girardin.
Saint-Quentin (Aisne): Monument de la défense de Saint-Quentin en 1870, œuvre de Louis-Ernest Barrias, érigé en l’honneur des citoyens de Saint-Quentin qui repoussèrent victorieusement un corps des troupes allemandes dans la journée du et des soldats de l’Armée du Nord qui luttèrent contre les forces trois fois supérieures dans la bataille du , fut inauguré le . Trop endommagé pendant la Première Guerre mondiale, il n'est pas reconstruit.
Verdun (Meuse) : Monument aux défenseur de Verdun, siège de 1870 ou L'Effort ou Monument de la Défense, réalisé par Eugène-Jean Boverie. Fondu sous le régime de Vichy, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux.
En territoire allemand, il existe aussi au moins un mémorial, le « cimetière d'honneur » ou « vallée d'honneur », situé dans le jardin franco-allemand de Sarrebruck, qui contient les tombes de soldats tombés au combat des deux côtés lors de la bataille de Forbach-Spicheren du , inauguré le [97].
En Suisse, MémorialGenWeb a recensé 128 communes possédant un mémorial, une stèle, un carré militaire en rapport avec des morts français, par suite de blessures ou maladies, de l'armée de l'Est qui s'était réfugiée dans ce pays[98],[99].
↑Rémi Dalisson, 11 Novembre. Du Souvenir à la Mémoire, Armand Colin, , 312 p. (lire en ligne) Chapitre I : Les origines du 11 novembre - Commémoration de guerre et République (1871-1914).
↑Émile de Marcère, Exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre de 1870-71, Impr. Nationale, , 553 p. (lire en ligne)
↑Inauguration relatée dans un article paru dans Le Progrès de Saône-et-Loire du mardi 30 novembre 1909. Source : Frédéric Lafarge, Guerre franco-allemande de 1870-1871 : un monument pour se souvenir, bulletin municipal de Lugny pour l'année 2009, pages 26 et 27.
↑ ab et c« 1870 : des monuments pour se souvenir », Rueil Infos no 364, février 2019, p. 37. Article réalisé avec le concours de la Société historique de Rueil-Malmaison (SHRM).
↑Karine Hamel, « Disparition d'une mémoire : Les morts de la guerre de 1870-1871 en Seine-Inférieure », Autour des morts : mémoire et identité, actes du Ve Colloque international sur la sociabilité, Rouen, 19-21 novembre 1998, Mont-Saint-Aignan, 2001, p. 263-276.
↑(de) Gerhild Krebs, Deutsch-Französischer Garten (« le jardin franco-allemand ». On y trouve également la tombe de Katharine Weissgerber, dite Schultze Kathrin, dont le dévouement et le mépris du danger ont permis de protéger et de soigner de nombreux blessés allemands et français pendant cette bataille.
Pierre Allorant, Walter Badier et Jean Garrigues (dir.), 1870, entre mémoires régionales et oubli national. Se souvenir de la guerre franco-prussienne, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2019.