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élément nouveau, j en offrant aux personnages un champ d'action illimité.
Darrs ce cas l'exotisme ne domine pas la pensée de l'au- teur, mais c'est au contraire l'auteur qui se sert de l'exotisme pour broder son sujet, ce qui est très différent, si Ton veut bien penser que tous les livres sont des livres exotiques par rapport à un autre pays.
Mais puisque une comparaison s'impose entre la sensi- bilité de ceux qui nou§ précédèrent et la nôtre, il faut peut- être admettre que l'humilité et la misère quotidienne ne sont pas suffisantes pour émouvoir. On doit puiser dans la vie, à travers le monde, et retenir les détails somptueux, assurant à nos gestes les plus regrettables une signification nouvelle dépassant les avatars d'une vie de petit voyou pari- sien.
PIERRE MAC ORLAN"
��LES REVUES
��DIVERSES REVUES DADAS
M. Jacques-Emile Doumic remarque dans la Rei'ue de France : « L'on avait trop pris l'habitude de penser que le sens était l'état naturel des mots. La doctrine de M. Tzara oblige tout écrivain à une connaissance de sa langue qui passe les médiocres rhétoriques de nos jours de la même distance à peu prés que la discipline intel- lectuelle d'un Ignace de Loyola passe celle de Maeterlinck. »
C'est là un point de vue superficiel ; mais aussi un point de vue pratique, qui permet les classifications. Paul Eluard ainsi attend que ses phrases se combinent suivant quelque loi de cristallisation propre au langage :
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