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Page:NRF 14.djvu/820

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8 14 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

chanté les louanges que... Thorold, qu'y a-t41 ? vous êtes souffrant ?

Tresham. — Qui, moi ? Vous vous moquez de moi ?

GuENDOLEN. — Est-ce que ce que je n'osais pas espérer s'est produit alors ? Avez- vous trouvé dans ce gros livre que la famille du comte a son écu taché du temps du roi Arthur ?

Tresham. — Quand avez -vous quitté la chambre de Mildred ?

GuENDOLEN. — Oh ! très tard, je vous assure. Mais llmportant serait de savoir comment je l'ai quittée, peut-être. Soyez tranquille, elle accueillera ce parangon des comtes sans disgracieuse...

Tresham. — Envoyez-la ici !

GuENDOLEN. — Thorold ?

Tresham. — Je veux dire, amenez-la, Guendolen^ mais gentiment.

GuENDOLEN. — Gentiment... ?

Tresham. — Ah ! vous aviez deviné juste. Je suis souffrant, il est inutile de le cacher. Mais dites-lui que je voudrais la voir quand il lui conviendra, oui plutôt tout de suite, ici. dans la Bibliothèque ! Ce passage d'un vieux livre italien que nous avions tant cherché, je viens de le retrouver, et si je le laisse échapper de nouveau... vous voyez qu'il faut qu'elle vienne immé- diatement !

GuENDOLEN. — Je veux être hachée, vous vous le rappellerez, s'il n'y a pas quelque sombre tache au blason de ce Comte !

Tresham. — Allez \ ou plutôt, Guendolen, restez à

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