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Page:NRF 14.djvu/505

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LES TROIS MIRACLES DE SAINTE-CÉCILE 499

Je n'existe que par l'époux ; je fais écho ; quand l'époux aime, j'aime aussi : quoi ? vous plaindrez-vous d'être aimé deux fois par le même ?

Je veux qu'entre l'époux et moi aucune douceur épandue, aucune allégresse qui soit ne soit pour un frère perdue.

Valérien, consolez-le et gardez-vous de lui reprendre un rayon de ce bienheureux amour que je tâche à vous rendre.

Ni lui, ni moi, ni vous — jamais, ne saurions tarir l'harmonie ruisselant de ce don parfait auquel j'ai voué notre vie.

(Â Tiburce) Adieu, mon frère !

TIBURCE

Adieu, ma sœur!

(TIBURCE est reconduit par VA- LERIEN suivi des jeunes filles du chœur et sur eux le rideau du fond se referme. Long si- lence.)

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