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Page:NRF 14.djvu/403

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LE SACRIFICE A LA ROSE 397

amour comme d'une écume, blanche et mouillée et crispée comme une chose rejetée de la bouche,

blanche et jaune comme un enfant qui va avoir mal au cœur ; et chacun de ses traits brouillés et défaits comme s'ils vivaient au fond d'un puits ; et tombés au fond du visage,

(si sur ce visage, alors, était venu un sourire, certai- nement j'aurais défailli) tombés au fond du visage, les grands yeux de porcelaine qui devinaient

quel profond reflux de tendresse m'emportait hors des approches de son cœur : « Où que nous ayons atteint, pas une seconde tu n'as été moi-même. »

La pitié éclata comme une flamme. «Non, non, tout n'est pas fini. Je te veux ! Encore. Toujours. » Toute l'âme agenouillée d'amour, adorant sa forme et sa vie,

■SK.T;.--.. ,

I fd'autres paroles encore je lui disais, qui étaient des paroles d'un instant, qui n'étaient pas d'une année ni d'une heure, — toutefl'âme'disloquée d'amour, étouffant de fraternité.

Fixes étaient ses yeux sur moi (Est-ce qu'elle peu encore les fermer ? Est-ce que vraiment elle les ferme quand elle dort? Elle dit que cela lui fait mal

quand elle les ferme). Et fixes étaient les corps. Et les papillons revenus se jetaient dans leur vol contre nos

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