— Vous avez besoin d’autre chose ?… Non… Eh bien…
Il faisait signe : « Filez ! » Alors, c’est elle qui grommela :
— Faut pas que Monsieur s’irrite, rapport qu’il est convoqué. C’est pas ma faute à moi, et si la concierge est contente, elle a ses raisons, dont j’ai rien à voir.
— Je ne vous demande aucune explication ! proféra Grandgoujon.
Mariette claqua la porte. Madame Grandgoujon se dressa :
— Poulot ! Tu sais que je tiens à elle comme à la prunelle de mes yeux.
— Elle m’annonce que la concierge est contente !
— Madame Creveau, quand sera-t-il raisonnable ?
— Madame, soyez témoin : ce papier me convoque ! Dans l’état où je suis, c’est assez grave, nom d’un petit bonhomme !
Madame Grandgoujon balbutia :
— Mais, qui te convoque ?
— L’armée, pardi !…
— Et où ?
— À Paris !
— Quand ?
— Demain… C’est effarant !
— Oh ! soupira Madame Creveau.
— Et alors, reprit-il, la concierge est contente !
— La concierge n’est que la concierge, dit vivement Madame Grandgoujon.
— Eh bien ! moi, je descends, poursuivit-il (il