châtaigneraie
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (1538) Du moyen français chastaigneraye[1].
- Synchroniquement, dérivé de châtaignier, avec le suffixe -eraie[1].
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
châtaigneraie | châtaigneraies |
\ʃɑ.tɛ.ɲə.ʁɛ\ |
châtaigneraie \ʃɑ.tɛ.ɲə.ʁɛ\ féminin
- (Biogéographie, Écologie) Végétation dominée par les châtaigniers.
Le Châtaignier est-il spontané ? En tout cas les formes de régression de la Châtaigneraie sont très voisines de celles de la Chênaie de Chêne-rouvre.
— (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 159)C’était une coutume à Chaminadour dans ce temps-là que ceux qui possédaient une châtaigneraie louassent pour l’année à un indigent chacun des châtaigniers qui la composaient.
— (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 61)- Quelquefois, nous partions toutes trois à travers les châtaigneraies chercher des champignons. — (Simone de Beauvoir, Mémoires d'une jeune fille rangée, 1958)
La démarche légère, l’enfant repartit et descendit la colline vers la châtaigneraie.
— (Genjirō Yoshida, La Femme de Seisaku, traduit par Hiroto Kano et Ana Lazarée, édition Stalker, 2007, page 31)
- Forêt fruitière constituée de châtaigniers plantés.
Traductions
[modifier le wikicode]- Asturien : castañéu (ast) masculin, sotu (ast) masculin
- Breton : kistineg (br) féminin, kistinid (br) féminin
- Corse : castagnetu (co) masculin
- Croate : kestenik (hr)
- Espagnol : castañar (es)
- Italien : castagneto (it) masculin
- Occitan : castanheda (oc), castanhareda (oc), castanhal (oc) masculin
- Russe : каштановая роща (ru) féminin
Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Yvelines) : écouter « châtaigneraie [Prononciation ?] »
- France (Toulouse) : écouter « châtaigneraie [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « châtaigneraie [Prononciation ?] »
Voir aussi
[modifier le wikicode]- châtaigneraie sur Wikipédia
Références
[modifier le wikicode]- ↑ a et b « châtaigneraie », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage