breugeud
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (1876)[1] D’un celtique *brāk-āto- qui se rattache, soit à la racine de brae (« broie ») – voir l’allemand er-brech-en (« vomir ») – soit à breugiñ (« braire ») en tant que bruit rauque[2].
Nom commun
[modifier le wikicode]Mutation | Singulier | Pluriel |
---|---|---|
Non muté | breugeud | breugeudoù |
Adoucissante | vreugeud | vreugeudoù |
Durcissante | preugeud | preugeudoù |
breugeud \ˈbrøː.ɡøt\ masculin
- Rot, éructation.
Amzer dezhañ, avat, kas e zorn dirak e veg, evel ma vez desket d’ ar vugale ober, er seurt degouezhoù, e tistage un diael a vreugeud.
— (Youenn Drezen, Skol-louarn Veig Trebern I, Éditions Al Liamm, 1972, page 109)- Mais le temps qu’il mette sa main devant sa bouche, comme on apprend aux enfants à le faire, dans ce genre de circonstances, il lâchait un satané rot.
Skrivet en doa Puckler an diviz evel m’ en doa e glevet hep menegiñ ar paouezoù hir, gourgouilh ar podadoù-gwin nevez (ha breugeudoù a cʼhoarveze ur wech an amzer).
— (Graham Greene, Gwrizioù kement droug, in Al Liamm, no 149, novembre-décembre 1971, page 394)- Puckler avait écrit la conversation comme il l’avait entendue sans mentionner les longues pauses, le glouglou des pichets de vin nouveau (et les rots qui se produisaient de temps en temps).
Dérivés
[modifier le wikicode]Références
[modifier le wikicode]- ↑ Martial Ménard, Devri : Le dictionnaire diachronique du breton, 2018 → consulter cet ouvrage
- ↑ Victor Henry, Lexique étymologique des termes les plus usuels du breton moderne, J. Plihon et L. Hervé, Rennes, 1900 → lire sur wikisouce