brûle-gueule
Apparence
:
Étymologie
[modifier le wikicode]Nom commun
[modifier le wikicode]Invariable |
---|
brûle-gueule \bʁyl.ɡœl\ |
Singulier | Pluriel |
---|---|
brûle-gueule | brûle-gueules |
\bʁyl.ɡœl\ |
brûle-gueule \bʁyl.ɡœl\ masculin parfois invariable (orthographe traditionnelle)
- Pipe à tuyau très court.
- Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait ! — (Charles Baudelaire; L’Albatros, dans Les Fleurs du mal) Accoudé sur le dossier de sa chaise, il lisait un in-folio à tranches rouges, et fumait à grand bruit une petite pipe courte et brune, de celles qu’on appelle « brûle-gueule ».
— (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 65)Et elle alluma son brûle-gueule, au grand scandale de mistress Mac Pherson.
— (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 200)
- Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
- (Populaire) Alcool très fort, presque imbuvable.
Vêtu d’un chandail humide et porteur d’une casquette spongieuse, déformée, d’un pantalon trop court et de godillots à clous, le gars tétait un authentique brûle-gueule de terre-neuva.
— (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
Variantes
[modifier le wikicode]Synonymes
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]- Anglais : nose warmer (en)
- Italien : torcibudella (it) masculin
Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Lyon) : écouter « brûle-gueule [Prononciation ?] »
Références
[modifier le wikicode]- Dictionnaire de l’Académie françoise, tome 1, 1831 (nouvelle édition), page 29
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (brûle-gueule), mais l’article a pu être modifié depuis.