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bénard

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : Benard, Bénard
(Adjectif) Selon le CNRTL, viendrait peut-être de bernard, ancien adjectif signifiant « sot, niais » et lui-même dérivé de Bernard, nom de l’âne dans le Roman de Renart.
(Nom commun) Du nom d’un tailleur parisien, Auguste Bénard, qui créa vers 1876 un style de pantalons « à la mode des voyous » serrés au genou et larges sur le pied dits « pantalons à la Bénard ». — (Dictionnaire de l’argot français et de ses origines Larousse 1999)
Singulier Pluriel
Masculin bénard
\be.naʁ\

bénards
\be.naʁ\
Féminin bénarde
\be.naʁd\
bénardes
\be.naʁd\

bénard \be.naʁ\

  1. (Vieilli) Se disait d’une serrure qui peut s’ouvrir aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur et de la clé qui correspond.
    • La serrure bénarde s’ouvre et se ferme à clef des deux côtés, tandis que la serrure ordinaire ne s’ouvre de cette manière que d’un seul côté. La serrure bénarde convient aux appartements pour s’enfermer en dedans. Elle peut être à demi-tour, tour et demi et double tour. — (Armand Demanet, Cours de Construction, professé à l’École militaire de Bruxelles, Bruxelles : chez Delevingne & Callewaert, 1850, part. 5, p. 181)
    • La figure que nous donnons ici représente la clef dans la position indiquée, la tige étant coupée. Cette serrure est, de plus, à clef bénarde : elle n’a pas de bouterolle. — (Pierre Chabat, Dictionnaire des termes employés dans la construction , Paris : chez Veuve A. Morel & Cie, 1876, vol. G-Z, p. 1281)
Singulier Pluriel
bénard bénards
\be.naʁ\

bénard \be.naʁ\ masculin

  1. (Argot) Pantalon.
    • Quand elle a repris ses esprits et moi mon bénard, nous échangeons quelques baisers et reprenons la conversation. — (Frédéric Dard (San-Antonio), Le Secret de Polichinelle, Fleuve Noir, 1958, page 74)
    • Il se demandait aussi pourquoi il avait des difficultés pour sortir de l’avion. Il a pas pensé, sur le moment, que c’était son bénard qui traînait par terre, il croyait que c’était une crampe. — (Pierre Danton, 500 000 Noirs marrons, éd. Robert Laffont, 1974, page 41)
    • Il pionce avec son cheval dans son lit à baldaquin, découpe ses pages en rondelles et fout carrément le feu à son bénard au « bal des Ardents » en voulant, disait-il, « allumer son tison pour les gentes demoiselles » ! — (Pierre Perret, Les Grandes Pointures de l’Histoire, éditions du Cherche-Midi, 2015)
    • Blanche, la patronne comme il l'appelait, c'était elle qui portait le bénard dans le couple. Elle qui savait écrire, qui donnait les ordres… qui comptait les sous. — (Alphonse Boudard, Les combattants du petit bonheur, La Table Ronde, 1977, réédition Le Livre de Poche, 1990, page 42.)

Prononciation

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Références

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