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abomination

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
(XIIe siècle) Du latin abominatio (« fait de repousser avec horreur comme un mauvais présage »).
Singulier Pluriel
abomination abominations
\a.bɔ.mi.na.sjɔ̃\

abomination \a.bɔ.mi.na.sjɔ̃\ féminin

  1. Horreur, dégoût qu’on ressent pour une personne ou une chose.
    • [...] l'une prétendait qu'il ne fallait jamais entrer dans le temple de Mithra que du pied gauche ; l'autre avait cette coutume en abomination et n'entrait jamais que du pied droit. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, VII. Les disputes et les audiences, 1748)
    • Il est en abomination à tous les gens de bien.
  2. Ce qui est l’objet de l’abomination.
    • Ce méchant homme est l’abomination de tout le monde.
  3. Action, objet abominable. — Note : Dans ce sens, il peut s’employer au pluriel.
    • Ce crime est une des plus grandes abominations qu’on puisse imaginer.
    • Cependant, le caractère vraiment ornemental et architectural des armoiries, qui ne tolérait pas une représentation des objets sous leur forme parfaitement naturelle, se conserva […] jusqu’au milieu du 16e [siècle]. Depuis, les bonnes traditions allèrent s’affaiblissant, jusqu’au 19e qui a été témoin de la décadence complète de cet art vénérable, dont il semble qu’on eût oublié même les principes les plus élémentaires. […] Nous en passons, et des meilleurs : abominations héraldiques, de force à faire tomber à la renverse tous les hérauts des âges chevaleresques. — (Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : précédé d’un Dictionnaire des termes du blason, tome 1 (A–K), G. B. van Goor Zonen, Gouda, 1884)
    • Quel soulagement, le beau matin où elle enterrerait ce témoin gênant du passé, ce spectre de l’attente et de l’expiation, qui évoquait, vivantes les abominations de la famille ! — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre IX)
    • Enfin, père, voilà que tu travailles depuis plus de trente ans, est-ce que ce n’est pas une abomination ce qui vient de t’arriver, la menace de crever comme un vieux cheval qu’on abat, à la moindre maladie. — (Émile Zola, Les Trois Villes : Paris, 1897)
    • Elles refusèrent d’ouvrir, et comme il leur représentait l’abomination de leur vie, elles lui lâchèrent sur la tête une potée d’eau de vaisselle avec le pot, dont il eut le crâne fêlé. — (Anatole France, Les Sept Femmes de la Barbe-Bleue et autres contes merveilleux, 1909)
    • J’ignorais […] quelles abominations pouvaient s’y perpétrer et jusqu’où se dégradaient les sentiments les plus sacrés. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954)

Apparentés étymologiques

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Prononciation

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Références

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abomination \ə.ˌbɑː.mə.ˈneɪ.ʃən\ (pluriel : abominations)

  1. Abomination.

Apparentés étymologiques

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Prononciation

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  • Royaume-Uni (Sud de l'Angleterre) : écouter « abomination [Prononciation ?] »
  • abomination sur l’encyclopédie Wikipédia (en anglais)