atrociser

De atroce, avec le suffixe -iser.

atrociser \a.tʁɔ.si.ze\ transitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

1. Donner un caractère atroce à.
   • Ce rôle d’oppression qu'on attribue à la police des mœurs sur les tristes filles de joie, ce rôle, ce qu’il y a de plus fier, de plus portant haut à Paris, l’amplifie et l’atrocise. — (Joséphin Péladan, La gynandre, 1891)
   • Quel farceur ce Sorin : nous forcer, habilement, contre notre gré, comme une mauvaise pillule^[sic] cachée dans une cuillerée de bonne confiture, nous contraindre à l'indignité, nous soumettre à l'affligeante torture, nous humilier publiquement, nous atrociser en notre innocence, nous polluer d'importance : nous faire lire du Millet ! — (Soigne ton incipit, Coco ! sur lettres.blogs.liberation.fr)
   • Le désert se réveille, maïsé de soleil, au pur scandale des ailes atrocisées d’énigmes; les questions s’embroussaillent au souffle mythique du viol, quand la mort frappe et flappe et que tombe la grêle en musique de pète-pète. — (Frankétienne, L’Oiseau schizophone, 1998)

• Somain (France) : écouter « atrociser [Prononciation ?] »

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