machiné

Participe passé de machiner.

machiné \ma.ʃi.ne\

1. Bien pourvu de machines.
   • Un théâtre bien machiné, un théâtre bien pourvu en machinerie.
   • Une table machinée, table équipée de mécanismes adaptés pour l’exécution de tours de prestidigitation.
2. Obscurément agencé.
   • Le notaire avait une canne machinée, qui se dévissait par le haut ; il y glissait ses billets doux, et, quand il voulait correspondre avec ma femme, il me disait : "Muserolle, le ciel est nébuleux, prêtez-moi donc un parapluie, je vous laisse ma canne." Et il partait. — (Eugène Labiche, Doit-on le dire ?, 1872)
   • Quoi qu’il en soit, il s’était produit des faits positifs, tangibles, on en conviendra, et il n’y avait plus moyen de vivre en un pays si extraordinairement machiné. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, page 98)
   • Une approche menaçante semblait s’embusquer derrière cette ombre machinée, dans ce paquet de vaisseaux noués autour d’un cœur noir. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
   • Mais je ne crois pas au hasard et les coïncidences prouvent peut-être que nos vies sont réellement machinées. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 105)

machiné \ma.ʃi.ne\

1. Participe passé masculin singulier de machiner.

• (Région à préciser) : écouter « machiné [Prononciation ?] »

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