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dominicain

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : Dominicain
De Dominique, avec le suffixe -ain, se référant à Dominique de Guzmán (Saint-Domingue tire aussi son nom de ce saint de l’Église catholique romaine).
Singulier Pluriel
Masculin dominicain
\dɔ.mi.ni.kɛ̃\
dominicains
\dɔ.mi.ni.kɛ̃\
Féminin dominicaine
\dɔ.mi.ni.kɛn\
dominicaines
\dɔ.mi.ni.kɛn\

dominicain \dɔ.mi.ni.kɛ̃\ masculin

  1. Relatif à l’ordre religieux.
    • La question du bonheur occupe une place centrale dans la pensée du théologien dominicain Saint Thomas d’Aquin (1225-1274). Cet Italien de naissance, qui enseigna la théologie à Cologne, Paris et Naples, tenta toute sa vie de concilier la pensée grecque, obsédée par la recherche de la « vie heureuse », avec la Révélation chrétienne, davantage tournée vers l’au-delà. — (Le bonheur : Les textes fondamentaux, hors-série Le Point, juillet-août 2009, page 54)
  2. Relatif à la République dominicaine.
    • Nous avons logé pendant un mois chez un ami dominicain.
Singulier Pluriel
dominicain dominicains
\dɔ.mi.ni.kɛ̃\

dominicain \dɔ.mi.ni.kɛ̃\ masculin (pour une femme, on dit : dominicaine)

  1. Religieux de l’ordre des Frères prêcheurs fondé par Dominique de Guzmán au xiiie siècle.
    • Il était dominicain — naturellement — comme tous les moines ignobles, ambulants et cosmopolites, et vivait avec les officiers supérieurs d’un corps de Poméraniens. — (Léon Bloy, Un Moine allemand, dans Sueur de sang, 1893)
    • Le nominalisme qui s’était éclipsé après ces condamnations refit son apparition au XIIe siècle avec le dominicain Durand de Saint-Pourçain et avec le franciscain Pierre Auriol ; […]. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1925, éd. 1966)
    • […] en 1250, on voit encore les dominicains faire la chasse aux livres juifs. Tracasseries et saisies se multiplient. Aussi les écoles talmudiques se disloquent-elles. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
  • jacobin
  • À la faveur de la haine cléricale qui s'est développée en France dans la foulée de la Révolution est apparue une déformation péjorative (et fictive) du nom latin des Dominicains, les Domini canes, les « chiens de Dieu[1] ».

Prononciation

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Références

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  1. Jules Racine St-Jacques, Georges-Henri Lévesque – Un clerc dans la modernité, éditions Boréal, Montréal, 2020, page 43.