[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Katja Lange-Müller

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Katja Lange-Müller
Description de l'image Katja-lange-mueller-2011-ffm-008.jpg.
Naissance (73 ans)
Berlin
Activité principale
écrivain ou écrivaine, personnalité politique, romancier ou romancière
Distinctions
prix Ingeborg-Bachmann, prix littéraire de la ville de Mayence, prix Alfred-Döblin, prix Kleist, prix ​​littéraire de Cassel, prix ​​de littérature de Berlin, prix ​​du SWR, Stadtschreiber von Bergen, Wilhelm Raabe Literature Prize, prix Candide

Compléments

Académie allemande pour la langue et la littérature, Académie des arts de Berlin
Signature de

Katja Lange-Müller, née le à Berlin-Lichtenberg, est une écrivain allemande.

Biographie et œuvre

[modifier | modifier le code]

Katja Lange-Müller est la fille de Ingeburg Lange, la seule femme candidate de l'ancien bureau politique (Politbüro) du comité central du parti est-allemand SED (Soziale Einheitspartei Deutschlands) et femme politique de la RDA.

Après neuf années passées à la 19e Oberschule de Berlin-Friedrichshain, Katja Lange-Müller est fichée pour comportement non socialiste. Elle obtient son diplôme de fin d'études à la fin de la seconde à la Oberschule Schwedter Strasse de Berlin Centre. À dix-sept ans, elle quitte le domicile parental, entame une formation de typographe et travaille pendant quatre ans au Berliner Zeitung. Elle est également accessoiriste pour la télévision nationale pendant un an. Entretemps, elle essaye de suivre des études artistiques, mais insatisfaite, elle retourne à la rédaction du journal, jusqu'à ce qu'un médecin lui propose un emploi d'aide-soignante, à la Berliner Charité. Là, et à l'hôpital de Berlin-Herzberge, elle découvre la misère de la psychiatrie et surmonte six années d'activité grâce à l'écriture. Ses premières phrases sont écrites par colère, colère envers la mort, aussi envers elle-même et l'impuissance à sauver les gens. Cette colère est aussi considérée comme une protestation contre l'ascension sociale de sa mère.

Comme d'autres enfants de dirigeants politiques ou d'autres écrivains dans son cas, tels que Monika Maron, Thomas Brasch ou Hans Noll, Katja Lange-Müller essaie de se démarquer de son milieu d'origine.

Le , elle signe une pétition contre le retrait de citoyenneté de l'auteur est-allemand Wolf Biermann.

De 1979 à 1982, elle étudie à l'institut littéraire Johannes R. Becher de Leipzig. En 1982, à cause de ses activités politique et littéraire, elle est contrainte de partir un an en Mongolie dans le cadre de ses études. À son retour en 1983, elle devint lectrice d'édition chez Altberliner Verlag. En , elle gagne Berlin-Ouest où elle vit actuellement.

Ses deux premiers romans, Wehleid - wie im Leben et Kaspar Mauser - Die Feigheit vorm Freund, sont publiés 1988.

Katja Müller-Lange est membre de l'« Académie allemande pour la langue et la littérature » (Deutsche Akademie für Sprache und Dichtung) de Darmstadt depuis 2000, et membre de l'Académie des arts de Berlin depuis 2002[1]. Elle est également à l'initiative de la création du "Lübecker Gruppe O5".

  • Wehleid – wie im Leben, Francfort 1986
  • Kasper Mauser – die Feigheit vorm Freund, Cologne 1988
  • Verfrühte Tierliebe, Cologne 1995
  • Die Letzten, Cologne 2000, trad.française de Barbara Fontaine, "Bas de casse", éditions INCULTE 2019
  • Biotopische Zustände, Berlin 2001
  • Preußens letzte Pioniere, Rheinsberg 2001
  • Stille Post, Schwetzingen 2001 (en collaboration avec Hans Scheib)
  • Der süße Käfer und der saure Käfer, Berlin 2002 (en collaboration avec Ingrid Jörg)
  • Was weiß die Katze vom Sonntag?, Berlin 2002 (en collaboration avec Jonas Maron et Monika Maron)
  • Die Enten, die Frauen und die Wahrheit, Cologne 2003
  • Der nicaraguanische Hund, Berlin 2003
  • Böse Schafe, Roman, Cologne 2007, trad. française de Barbara Fontaine, Vilains Moutons, éditions Laurence Teper

Prix littéraire

[modifier | modifier le code]
  • 1986 Ingeborg-Bachmann-Preis
  • 1989/1990 Stadtschreiberin von Bergen-Enkheim
  • 1995 Alfred-Döblin-Preis
  • 1996 Berliner Litera
  • 1997 Stadtschreiber-Stipendium in Minden
  • 2001 Preis der SWR-Bestenliste
  • 2002 Mainzer Stadtschreiber; Roswitha-Preis
  • 2005 Prix littéraire de Cassel
  • 2007 Finalistin beim Deutschen Buchpreis mit Böse Schafe
  • Kerstin Dietrich, "DDR-Literatur" im Spiegel der deutsch-deutschen Literaturdebatte, "DDR-Autorinnen" neu bewertet.
  • Literatur von und über Katja Lange-Müller im Katalog der Deutschen Nationalbibliothek
  • Besprechung von: Die Enten, die Frauen und die Wahrheit, ARD-druckfrisch, 9. Februar 2003
  • „Schreiben ist manchmal wie zivilisiertes Kotzen“. Kritische Ausgabe, Winter 2006/07, S. 75 - 81, (PDF-Datei)
  • „Dass ich nicht im Knast gelandet bin ...“, Tagesspiegel, 4. November 2007

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]