Hubert Falco
Hubert Falco | |
Hubert Falco en 2008. | |
Fonctions | |
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Maire de Toulon | |
– (22 ans et 25 jours) |
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Élection | |
Réélection | 28 mars 2014 27 mai 2020 |
Prédécesseur | Jean-Marie Le Chevallier |
Successeur | Josée Massi |
Président de la Métropole Toulon Provence Méditerranée[1] | |
– (21 ans, 2 mois et 11 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Prédécesseur | Fonction créée |
Successeur | Jean-Pierre Giran |
Sénateur français | |
– (6 ans, 9 mois et 7 jours) |
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Circonscription | Var |
Groupe politique | UMP puis LR |
Prédécesseur | Élie Brun |
Successeur | Georges Ginesta |
– (3 ans et 6 mois) |
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Élection | 26 septembre 2004 |
Circonscription | Var |
Prédécesseur | André Geoffroy |
Successeur | Élie Brun |
– (6 ans, 8 mois et 15 jours) |
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Élection | 24 septembre 1995 |
Circonscription | Var |
Prédécesseur | Maurice Arreckx |
Successeur | André Geoffroy |
Secrétaire d'État à la Défense et aux Anciens combattants | |
– (1 an, 4 mois et 21 jours) |
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Président | Nicolas Sarkozy |
Gouvernement | Fillon II |
Prédécesseur | Jean-Marie Bockel |
Successeur | Alain Juppé (ministre) |
Secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire | |
– (1 an, 3 mois et 5 jours) |
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Président | Nicolas Sarkozy |
Gouvernement | Fillon II |
Prédécesseur | Christian Estrosi (indirectement) |
Successeur | Michel Mercier (ministre) |
Ministre délégué aux Personnes âgées | |
– (6 mois et 26 jours) |
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Président | Jacques Chirac |
Gouvernement | Raffarin III |
Prédécesseur | Lui-même (secrétaire d'État) |
Successeur | Philippe Bas (indirectement) |
Secrétaire d'État aux Personnes âgées | |
– (1 an, 9 mois et 13 jours) |
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Président | Jacques Chirac |
Gouvernement | Raffarin II |
Prédécesseur | Paulette Guinchard-Kunstler (indirectement) |
Successeur | Lui-même (ministre délégué) |
Président du conseil général du Var | |
– (8 ans, 6 mois et 16 jours) |
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Élection | 27 mars 1994 |
Prédécesseur | Maurice Arreckx |
Successeur | Horace Lanfranchi |
Député français | |
– (7 ans, 3 mois et 1 jour) |
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Élection | 12 juin 1988 28 mars 1993 |
Circonscription | 6e du Var |
Législature | IXe et Xe (Cinquième République) |
Groupe politique | UDF (1988-1993) UDFC (1993-1995) |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Maurice Janetti |
Maire de Pignans | |
– (18 ans et 7 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Successeur | Jean-Louis Raybaud |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Pignans (Var) |
Nationalité | Française |
Parti politique | UDF-PR (1985-1997) DL (1997-2002) UMP (2002-2015) LR (2015-2021) LFA (depuis 2017) HOR (depuis 2021) |
Profession | Chef d'entreprise |
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Maires de Toulon | |
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Hubert Falco, né le à Pignans (Var), est un homme politique français.
Ancien maire de Toulon et ancien président de la Métropole Toulon Provence Méditerranée de 2001 à 2023, il est député du Var entre 1988 et 1995 puis sénateur du Var entre 1995 et 2017, président du conseil général du Var (1994-2002), maire de Pignans (1983-2001) et occupe des fonctions ministérielles sous les présidences Chirac (gouvernements Raffarin II et III) et Sarkozy (gouvernement Fillon II).
En , il est condamné, pour recel de détournement de fonds publics, à trois ans de prison avec sursis et cinq ans d'inéligibilité par jugement du Tribunal correctionnel de Marseille rendu avec exécution provisoire, ce qui entraîne la déchéance immédiate de ses mandats.
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille
[modifier | modifier le code]Le grand-père d'Hubert Falco arrive dans le Var dans les années 1920 en provenance d'Italie, alors terre d'émigration (voir Diaspora italienne en France). Fils de commerçants, il reprend l'entreprise familiale de transports avant de devenir le directeur général de la fabrique de bouchons Melan-Moutet en 1975[2].
Maire de Pignans
[modifier | modifier le code]Sa carrière politique débute en 1971, année où il est élu au sein du conseil municipal de Pignans sur une liste de gauche, dans une commune de tradition communiste. Réélu aux élections municipales de 1977 sur une liste « d'entente communale », Hubert Falco prend la tête d'une liste de droite aux municipales de 1983, et est élu maire de Pignans[2] en 1989 et en 1995.
Conseiller général
[modifier | modifier le code]Approché par le chef du Parti républicain François Léotard, député-maire de Fréjus, Hubert Falco adhère à l'UDF en 1985[3]. La même année, le maire de Toulon Maurice Arreckx décide d'engager une campagne électorale afin de ravir à la gauche la présidence du conseil général. Hubert Falco est le candidat victorieux du camp Arreckx dans le canton de Besse-sur-Issole. Le conseil général du Var bascule à droite. Arreckx en devient le président[4].
En 1992, Maurice Arreckx fait d'Hubert Falco son premier vice-président au conseil général en 1992 et le désigne officieusement comme son dauphin[4]. En 1994, Maurice Arreckx, qui préside le département depuis une décennie, est battu dans son canton. Hubert Falco lui succède à la tête de l’assemblée locale.
Député du Var
[modifier | modifier le code]Hubert Falco est ensuite candidat aux élections législatives de 1988 dans le Var avec le soutien de Maurice Arreckx, qui préside son comité de soutien[4]. « Votez et faites voter dès le premier tour pour mon ami Hubert Falco ! », déclare Arreckx dans un tract pour les législatives de 1988[4]. Arreckx y qualifie Hubert d'« excellent collaborateur »[4]. Hubert Falco bénéficie lors de cette campagne de financements des milieux d’affaires locaux, en étant financé par l’homme d’affaires Claude Ott, par la Compagnie des eaux et de l’ozone, par une entreprise propriétaire d’hypermarchés (Sodiluc SA), ainsi que par des acteurs du bâtiment et des travaux publics (BTP) : Sogea, EBM Scappini, Raphaëloise bâtiment travaux publics[4].
Au second tour, Hubert bénéficie d’un accord passé entre Arreckx et la députée FN Yann Piat. En échange du retrait d’un candidat de droite dans la circonscription de Piat, le FN varois retire tous ses candidats qualifiés pour le second tour[réf. nécessaire]. Grâce à cette entente, Hubert Falco fait son entrée à l'Assemblée nationale[réf. souhaitée].
En 1993, Hubert Falco est réélu à l'Assemblée nationale, dont il devient secrétaire jusqu'en 1994.
Sénateur du Var
[modifier | modifier le code]En 1995, Hubert Falco est élu au Sénat et siège entre 1996 et 2001 comme juge à la Cour de justice de la République. Hubert Falco est réélu sénateur le .
Maire de Toulon et président de la métropole Toulon Provence Méditerranée
[modifier | modifier le code]Conforté par son ascension à l'échelle départementale, Hubert Falco tente de reprendre en 2001 la mairie de Toulon à l'ex-frontiste Jean-Marie Le Chevallier. En tête du premier tour, il récolte 68,79 % des voix au second tour face à la liste socialiste menée par Odette Casanova[5]. Falco cède alors la tête du Conseil général du Var à l'un de ses proches, Horace Lanfranchi.
Il engage une forte réduction des charges de la ville de Toulon, endettée à hauteur de 214 millions d'euros, et met en place avec onze communes voisines, pour porter les grands projets, la Communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée[3], créée le et qu'il dirige[6].
Son pouvoir local s'appuie sur la franc-maçonnerie toulonnaise, où toutes les grandes obédiences sont présentes[7]. Lui-même est membre de la Grande Loge nationale française[7], jusqu'à ce que celle-ci soit éclaboussée par de nombreux scandales qui l'ont contraint à se faire exclure[source insuffisante][8],[9]. Proche de l'importante communauté pieds-noirs de la ville, Hubert Falco rend chaque année hommage « aux martyrs de l'Algérie française »[4].
Il entreprend la réhabilitation du centre ancien, avec le soutien de l'ANRU, autour des places de la Liberté et Louis-Blanc, des dalles de l'Équerre et des Ferrailleurs, la construction d'un nouveau théâtre (le Théâtre Liberté) et la rénovation de l'Opéra ainsi que la constitution d'une zone franche urbaine[10], mais ses opposants lui reprochent le manque de logements sociaux dans ces projets[3]. Il favorise l'embourgeoisement du centre-ville, tandis que les foyers modestes tendent à être rejetés vers les quartiers périphériques[4].
Aux élections municipales de 2008, sa liste l'emporte dès le premier tour avec 65,20 % des voix[5]. C'est également le cas aux élections de 2014, lorsque sa liste réunit 59,27 % des voix, soit le deuxième meilleur score de France pour les villes de plus de 100 000 habitants, derrière Alain Juppé à Bordeaux[11]. Aux élections de 2020, la liste qu'il conduit ayant obtenu 61,39 % des voix[12]. Il est réélu au conseil municipal du [13].
L'administration d'Hubert Falco bénéficie d'un fort soutien dans plusieurs franges de la population — les militaires, les personnes âgées, les Pieds-Noirs — et peut compter, selon le Monde diplomatique, sur le soutien de réseaux d'allégeance clientélistes[4]. Les journalistes Simon Fontvieille et Jean-Baptiste Malet ont consacré une longue enquête à ces réseaux, publiée dans Le Monde diplomatique[4]. Selon eux, « lorsque le recours au clientélisme ne suffit pas, il reste la méthode forte : le bourrage d’urne. » Les cahiers d'émargement des bureaux de vote où Hubert Falco et son équipe réalisent leurs meilleurs résultats comportent les signatures de personnes mortes ou emprisonnées[4].
Fonctions gouvernementales
[modifier | modifier le code]Hubert Falco est appelé dans le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin le comme secrétaire d'État, puis ministre délégué aux personnes âgées, tout en conservant sa mairie, une exception qui lui est accordée par le gouvernement malgré la règle non-écrite de non-cumul ministère-exécutif local.
Comme ministre, Hubert Falco doit faire face avec Jean-François Mattei à la Santé, à la canicule de l'été 2003 en France, qui fait plus de 15 000 morts, particulièrement des personnes âgées, épisode qui, dit-il, l'a fortement marqué[14]. Hubert quitte le gouvernement après sa réélection au Sénat en .
À la suite du renouvellement de son mandat de maire en 2008, il est nommé secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire, auprès du ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire, au sein du gouvernement François Fillon. À ce poste, il s'emploie au bon déroulement du projet de second tunnel (second tube) sous Toulon dont l'ouverture, initialement prévue pour fin 2011, a été reportée à mi-2013[15]. Il est aussi chargé d'accompagner la restructuration de la carte militaire qui prévoit la suppression de 83 sites militaires à travers la France à partir de 2009[16].
Le , il est nommé secrétaire d'État à la Défense et aux Anciens combattants dans ce même gouvernement, fonction qu'il conserve jusqu'à la démission du deuxième gouvernement Fillon le .
Responsabilités à l'UMP puis LR
[modifier | modifier le code]Le , Hubert Falco annonce son soutien à la candidature de François Fillon pour la présidence de l'UMP lors du congrès d'automne 2012[17].
En février 2013, dans le cadre de la direction « partagée » entre Jean-François Copé et François Fillon, il devient vice-président de l’UMP, lors de la seconde vague de nomination après celle de janvier, en plus du vice-président délégué Luc Chatel, en poste depuis novembre 2012.
Depuis , il est Président national du Comité des Maires UMP puis Républicains.
Il soutient Alain Juppé pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[18].
Il parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017, scrutin lors duquel est élu le président du parti[19].
Départ des Républicains et soutien à Emmanuel Macron
[modifier | modifier le code]Dans le cadre des élections régionales de 2021 en PACA, avec le retrait de l'investiture du parti Les Républicains puis l'annulation de retrait au président sortant Renaud Muselier après le rapprochement avec La République en marche d’Emmanuel Macron, il annonce quitter le parti le 5 mai 2021[20]. Il avait en effet soutenu le rapprochement entre la liste Les Républicains et la liste de la majorité présidentielle[21].
Fin août 2021, avec d'autres maires, il déclare explicitement soutenir Emmanuel Macron en vue de l'élection présidentielle d'avril 2022[22],[23]. En février 2022, il figure ainsi sur la première liste du Conseil constitutionnel répertoriant les parrainages reçus par les candidats au scrutin, apportant le sien au président sortant[24]
Affaires judiciaires
[modifier | modifier le code]Affaire de détournement de fonds publics des sénateurs UMP
[modifier | modifier le code]En 2017, Hubert Falco est mis en cause dans une affaire de détournement de fonds publics au sein du groupe UMP au Sénat[25].
« Affaire du frigo » et démission de ses mandats
[modifier | modifier le code]Laurent Defraize, chef cuisinier du département du Var, s'est suicidé le , retrouvé pendu sur la terrasse de son domicile. Il était à l'origine en 2016 du premier témoignage sur l’existence d’un détournement de fonds publics par Hubert Falco. D'après une enquête de Mediapart, le cuisinier se disait victime de « harcèlement » de la part de la direction du département et avait finalement vu son contrat, ainsi que celui de son frère travaillant lui aussi dans les cuisines, ne pas être reconduits sur décision de Marc Giraud, président du département. Faouzia Mehazem, responsable du syndicat Unsa au sein de cette collectivité locale et autre témoin contre Hubert Falco, a reçu à plusieurs reprises des menaces de mort dans la boîte aux lettres de son domicile[26].
En , Hubert Falco est mis en garde à vue pour détournement de fonds publics. Il est soupçonné d’avoir eu gratuitement table ouverte, entre 2002 à 2018, à la cantine du conseil départemental du Var, qu’il ne présidait plus et dont il n'était plus membre depuis 2002[27], de s'être fait livrer à domicile des repas préparés dans les cuisines du conseil départemental du Var, même les jours fériés et les week-ends, — ces repas étaient stockés dans un réfrigérateur particulier d'où le nom d'« affaire du frigo » que donneront les médias à cette affaire judiciaire —[28], d'avoir son linge nettoyé aux frais de la collectivité territoriale et des heures supplémentaires payées à deux agents du Conseil départemental consacrés à son service[29]. Pour les seuls frais de bouche, le préjudice pour le contribuable est estimé à plus de 300 000 euros entre 2002 et 2018, soit 1 500 euros par mois[26],[28].
En , Hubert Falco devait se présenter devant les juges dans le cadre de cette affaire judiciaire[30],[31]. Toutefois, son procès est reporté au devant le tribunal correctionnel de Marseille[32]. Le procureur de la République, Mathieu Vernaudon, y déclare que l’affaire Falco lui fait penser à « un dossier de criminalité organisée », plusieurs témoins ayant parlé en procédure de leur « peur de subir des représailles »[33]. Il requiert trois ans de prison avec sursis, une privation des droits civils et civiques pendant cinq ans, et l’exécution provisoire de l’inéligibilité[34]. Le , la présidente du tribunal, Céline Ballerini, stigmatise la « petitesse » des agissements d’Hubert Falco, rappelant qu’en « voulant rencontrer les plus hautes autorités de l’État », le maire de Toulon a montré son « mépris des règles »[33]. Le tribunal correctionnel le reconnaît coupable de recel de détournement de fonds publics et choisit de suivre la réquisition du procureur, jugeant que le « devoir d'exemplarité a été totalement bafoué »[35]. L'exécution provisoire de l'inéligibilité entraîne la cessation de ses mandats de maire de Toulon et de président de la métropole Toulon Provence Méditerranée, cessation qui, selon la procédure, doit être prononcée par arrêté pris par le préfet du Var[28]. L'avocat d'Hubert Falco annonce faire appel du jugement[36] mais cet appel n'est pas suspensif des condamnations.
En réaction à la condamnation d'Hulbert Falco, Christian Estrosi, maire de Nice, lui fait part de son soutien. Renaud Muselier, président de la région Sud, dénonce une « situation ahurissante ». François Bayrou, haut-commissaire au plan et ancien ministre de la Justice, déclare que le jugement revenait à la « mort civile » d'Hubert Falco[33].
Hubert Falco, condamné à trois ans de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité en , est rejugé les 25 et par la Cour d’appel d’Aix-en-Provence[37],[38],[39]. Au premier jour de son procès en appel, il reconnait avoir déjeuné régulièrement au conseil départemental, où il n’occupait plus de mandat, considérant cela comme « une faute ». En revanche, comme en première instance, il réfute les autres chefs d’accusation[40]. La cour d’appel d’Aix-en-Provence rend son verdict le 14 mai[41]. Il est condamné à 18 mois de prison avec sursis, 30 000 euros d'amende et cinq ans d’inéligibilité[42]. Son avocat annonce un pourvoi en cassation qui doit durer une année[43].
Détail des mandats et fonctions
[modifier | modifier le code]Mandats locaux
[modifier | modifier le code]- 1971-1983 : conseiller municipal de Pignans
- 1983-2001 : maire de Pignans
- 1985-2002 : conseiller général du Var
- 1992-1994 : vice-président du Conseil général du Var
- 1994-2002 : président du Conseil général du Var
- 2001-2023 : maire de Toulon
- 2002-2023 : président de la Communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée
Mandats parlementaires
[modifier | modifier le code]- - : député du Var
- - : sénateur du Var
- - : sénateur du Var
- - : sénateur du Var
Fonctions ministérielles
[modifier | modifier le code]- - : Secrétaire d'État aux Personnes âgées
- - : Ministre délégué aux Personnes âgées
- - : Secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire
- - : Secrétaire d'État à la Défense et aux Anciens combattants
Autres fonctions
[modifier | modifier le code]- 2016 - 2021 : président de la fédération des Républicains du Var
- 2011 - 2014 : secrétaire du Sénat
- 2008 - 2016 : président départemental d'honneur de l'UMP Var
- 2013 - 2014 : vice-président national de l'UMP
- 2011- 2013 : conseiller politique de l'UMP, membre élu du bureau politique
- 2007 - 2008 : secrétaire national de l'UMP chargé du tourisme
- 2006 - 2007 : secrétaire national de l'UMP chargé des élus locaux
- Depuis 2005 : vice-président du club Dialogue et initiative
- Depuis 2003 : membre de la commission d'information auprès du site d'exploitation des installations nucléaires du port militaire de Toulon
- 2002 - 2008 : président départemental de l'UMP Var
- 1997 - 2000 : secrétaire national de Démocratie libérale
- Jusqu'en 1997 : membre du bureau politique du PR
- Secrétaire national chargé de la jeunesse et des sports au Parti républicain
Distinctions et décorations
[modifier | modifier le code]- Chevalier de la Légion d'honneur[44]
- Chevalier de l'ordre du Mérite agricole
- Croix d'or du Mérite polonais[45]
- Officier de l'ordre du Mérite de la République italienne (2004)[46].
- Grand officier de l'ordre de l’Étoile de la solidarité italienne (2007)[46].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Anciennement communauté d'agglomération.
- « Hubert Falco, le terrien du gouvernement », Le Nouvel économiste no 1227, 12 septembre 2003
- « Toulon - Politoscopie Hubert Falco », Le Point no 1783, 17 janvier 2007
- Simon Fontvieille & Jean-Baptiste Malet, « À Toulon, le maire organise son plébiscite », sur Le Monde diplomatique,
- « Hubert Falco », sur lejdd.fr via Wikiwix (consulté le ).
- Le Point magazine, « Toulon : le maire redresse la barre », sur Le Point, (consulté le )
- « Toulon : Certains francs-maçons locaux continuent d’avoir maille à partir avec la justice », sur Capital.fr, (consulté le )
- l'affaire des arsenaux pillés (voir DCN de Toulon), l'affaire des faux diplômes, des mises en examen pour favoritisme ou gestion de fait. Cependant l'article de l'Express (2002) évoque une démission « il y a une dizaine d'années », ce qui daterait sa démission autour de 1992, soit antérieurement à ces affaires.
- « Les réseaux qui comptent à Toulon. Francs-maçons: Le triangle d'influence », L'Express, (lire en ligne).
- Muriel Breiman, « La grande mue », L'Express, (lire en ligne).
- « résultat des élections municipales 2014 à Toulon », L'Express, (lire en ligne).
- « Résultats du premier tour à Toulon », Le Monde, (lire en ligne).
- Sophie Glotin, « Hubert Falco, réelu maire de Toulon, demande un plan d'aide pour les collectivités locales », sur France Bleu, (consulté le ).
- « Hubert Falco, le retour », Associated Press, 18 mars 2008
- Var matin du 30 juillet 2010
- Ludovic Vigogne, « Le soldat Falco », L'Express, (lire en ligne).
- « UMP : Hubert Falco rallie François Fillon », Le Figaro, (lire en ligne).
- Hubert Falco, interviewé par Karine Michel, « Bournazel (LR) : Pourquoi Hubert Falco, ancien ministre de Sarkozy, choisit Alain Juppé », Var Matin, (lire en ligne).
- Ludovic Vigogne, « La liste des 136 parrains de Laurent Wauquiez », lopinion.fr, 11 octobre 2017.
- « Après l'imbroglio en Paca, le maire de Toulon quitte Les Républicains », sur Le HuffPost, (consulté le )
- « "Au moins, c'est clair pour les électeurs", Hubert Falco favorable au rassemblement entre LR et LREM aux élections régionales », sur Var-Matin, (consulté le )
- Le Figaro 30 août 2021
- 20 minutes 30 août 2021.
- « Présidentielle 2022 : Christian Estrosi et Hubert Falco apportent leur parrainage à Emmanuel Macron (Sébastien Lecornu aussi). », sur Présidentielle 2022 (consulté le )
- 6 Medias, « 117 sénateurs sont soupçonnés d'avoir détourné 8 millions d'euros », sur Le Point, (consulté le )
- Simon Fontvieille, « Le cuisinier, son suicide et le baron local », sur Mediapart,
- « Hubert Falco en garde à vue pour détournement de fonds publics », sur www.20minutes.fr (consulté le )
- « Hubert Falco déchu de ses mandats par la justice, qui souligne « un mépris des règles et une volonté d’échapper à certaines réalités » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- "Le maire de Toulon, Hubert Falco, jugé pour recel de détournements de fonds publics" par Luc Leroux, 12 avril 2023, Le Monde
- « Affaire du "frigo": début de procès en février 2023 pour Hubert Falco et Marc Giraud », sur BFMTV (consulté le )
- « 5 questions pour comprendre "l'affaire du frigo" dans laquelle Hubert Falco et Marc Giraud sont cités », sur Var-Matin, (consulté le )
- « Le procès du maire de Toulon, Hubert Falco, reporté au 11 avril », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )
- Fabrice Arfi, « La délinquance en col blanc est un trouble à l’ordre public : la preuve par Toulon », sur Mediapart (consulté le )
- « Au procès d’Hubert Falco, le procureur requiert « la fin immédiate » des mandats du maire de Toulon », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Le maire de Toulon Hubert Falco condamné à trois ans de prison avec sursis et cinq ans d'inéligibilité », sur Ici par France Bleu et France 3, (consulté le )
- « "Hubert Falco tient à son honneur plus que tout": son avocat annonce faire appel après sa condamnation dans l'affaire du frigo », sur Var-Matin, (consulté le )
- « Hubert Falco, ancien maire de Toulon, sera jugé en appel en mars 2024 », sur actu.fr, (consulté le )
- « INFO FRANCE BLEU - L'ex-maire de Toulon, Hubert Falco, jugé en appel les 27 et 28 mars à Aix-en-Provence - France Bleu », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )
- « Le procès en appel d’Hubert Falco se tiendra plus tôt que prévu », sur Nice-Matin, (consulté le )
- « "Je n’aurais pas dû aller manger au conseil général, c’est une faute": les premiers mots d’Hubert Falco devant la cour d’appel », Var Matin, (lire en ligne)
- « "Frigo de Falco": la décision de la cour d’appel attendue ce mardi, l’avenir politique de l’ancien maire de Toulon en jeu », sur bfmtv (consulté le )
- « L'ancien maire de Toulon Hubert Falco condamné en appel à 5 ans d’inéligibilité », sur nice-matin, (consulté le )
- « L'ancien maire de Toulon, Hubert Falco, condamné à cinq ans d'inéligibilité en appel », sur franceinfo avec AFP, (consulté le )
- « Légion d’honneur, les promus du Nouvel An 2019 », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- H. Falco reçoit la Croix d'Or de l'Ordre du Mérite Polonais
- https://www.quirinale.it/onorificenze/ricerca
- Notice biographique, Who's Who in France
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la vie publique :
- Biographie de Hubert Falco sur le site de la mairie de Toulon
- Ministre français de l'Aménagement du territoire
- Ministre français des Anciens Combattants
- Ministre français des Personnes âgées
- Sénateur du Var
- Sénateur de la Cinquième République française
- Député du Var (Cinquième République)
- Député de la IXe législature de la Ve République
- Député de la Xe législature de la Ve République
- Maire de Toulon
- Président de métropole (intercommunalité française)
- Président du conseil général du Var
- Président de communauté d'agglomération
- Maire membre de l'Union pour un mouvement populaire
- Conseiller général du Var
- Personnalité de Démocratie libérale (parti politique)
- Personnalité du Parti républicain (France)
- Personnalité de l'Union pour la démocratie française
- Sénateur membre de l'Union pour un mouvement populaire
- Personnalité des Républicains
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Naissance en mai 1947
- Naissance à Pignans
- Personnalité d'Horizons
- Personnalité politique condamnée pour détournement de fonds
- Personnalité politique condamnée à une peine d'inéligibilité en France
- Maire de Pignans