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Winston Churchill, comme son ancêtre Marlborough, a souffert toute sa vie d'accès de dépression. Il s’agit d’un élément central de la vie de l’homme politique britannique, bien qu'il ait réussi la plupart du temps à camoufler cette maladie. De nature plausiblement cyclothymique, il passait par des phases d'abattement et vivait de véritables crises d'anxiété. Lui-même était particulièrement conscient de ce handicap pathologique, qu’il appelait black dog — « chien noir », expression remontant au moins à l'auteur du XVIIIe siècle Samuel Johnson. Cet état se renforçait lors de ses périodes d’oisiveté. Si, pendant la première partie de sa vie, il parvenait tant bien que mal à gérer la situation, il aurait souffert de son premier épisode de dépression en 1910, à l'âge de 35 ans. La digue s’est r

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  • Winston Churchill, comme son ancêtre Marlborough, a souffert toute sa vie d'accès de dépression. Il s’agit d’un élément central de la vie de l’homme politique britannique, bien qu'il ait réussi la plupart du temps à camoufler cette maladie. De nature plausiblement cyclothymique, il passait par des phases d'abattement et vivait de véritables crises d'anxiété. Lui-même était particulièrement conscient de ce handicap pathologique, qu’il appelait black dog — « chien noir », expression remontant au moins à l'auteur du XVIIIe siècle Samuel Johnson. Cet état se renforçait lors de ses périodes d’oisiveté. Si, pendant la première partie de sa vie, il parvenait tant bien que mal à gérer la situation, il aurait souffert de son premier épisode de dépression en 1910, à l'âge de 35 ans. La digue s’est rompu lorsqu'il s’est retiré de la vie politique, à 80 ans. Ce black dog pourrait être lié à des événements traumatisants issus du monde extérieur, tels que son renvoi de l'Amirauté après la catastrophe des Dardanelles lors de la Grande Guerre, ou sa défaite électorale de 1945. Dans ces deux cas, sa guérison, lente et jamais complète ni définitive, se fait grâce à la peinture. D'un autre côté, étant donnés les symptômes de ce mal qu’il éprouve de plus en plus, Churchill ne pouvait rien moins qu'être purement associé à de telles causes extrinsèques, ce qui correspond au profil classique de la dépression majeure unipolaire ou bipolaire. Il est également évoqué la possibilité qu'il souffrait d’un trouble du déficit de l'attention. (fr)
  • Winston Churchill, comme son ancêtre Marlborough, a souffert toute sa vie d'accès de dépression. Il s’agit d’un élément central de la vie de l’homme politique britannique, bien qu'il ait réussi la plupart du temps à camoufler cette maladie. De nature plausiblement cyclothymique, il passait par des phases d'abattement et vivait de véritables crises d'anxiété. Lui-même était particulièrement conscient de ce handicap pathologique, qu’il appelait black dog — « chien noir », expression remontant au moins à l'auteur du XVIIIe siècle Samuel Johnson. Cet état se renforçait lors de ses périodes d’oisiveté. Si, pendant la première partie de sa vie, il parvenait tant bien que mal à gérer la situation, il aurait souffert de son premier épisode de dépression en 1910, à l'âge de 35 ans. La digue s’est rompu lorsqu'il s’est retiré de la vie politique, à 80 ans. Ce black dog pourrait être lié à des événements traumatisants issus du monde extérieur, tels que son renvoi de l'Amirauté après la catastrophe des Dardanelles lors de la Grande Guerre, ou sa défaite électorale de 1945. Dans ces deux cas, sa guérison, lente et jamais complète ni définitive, se fait grâce à la peinture. D'un autre côté, étant donnés les symptômes de ce mal qu’il éprouve de plus en plus, Churchill ne pouvait rien moins qu'être purement associé à de telles causes extrinsèques, ce qui correspond au profil classique de la dépression majeure unipolaire ou bipolaire. Il est également évoqué la possibilité qu'il souffrait d’un trouble du déficit de l'attention. (fr)
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  • Winston Churchill, comme son ancêtre Marlborough, a souffert toute sa vie d'accès de dépression. Il s’agit d’un élément central de la vie de l’homme politique britannique, bien qu'il ait réussi la plupart du temps à camoufler cette maladie. De nature plausiblement cyclothymique, il passait par des phases d'abattement et vivait de véritables crises d'anxiété. Lui-même était particulièrement conscient de ce handicap pathologique, qu’il appelait black dog — « chien noir », expression remontant au moins à l'auteur du XVIIIe siècle Samuel Johnson. Cet état se renforçait lors de ses périodes d’oisiveté. Si, pendant la première partie de sa vie, il parvenait tant bien que mal à gérer la situation, il aurait souffert de son premier épisode de dépression en 1910, à l'âge de 35 ans. La digue s’est r (fr)
  • Winston Churchill, comme son ancêtre Marlborough, a souffert toute sa vie d'accès de dépression. Il s’agit d’un élément central de la vie de l’homme politique britannique, bien qu'il ait réussi la plupart du temps à camoufler cette maladie. De nature plausiblement cyclothymique, il passait par des phases d'abattement et vivait de véritables crises d'anxiété. Lui-même était particulièrement conscient de ce handicap pathologique, qu’il appelait black dog — « chien noir », expression remontant au moins à l'auteur du XVIIIe siècle Samuel Johnson. Cet état se renforçait lors de ses périodes d’oisiveté. Si, pendant la première partie de sa vie, il parvenait tant bien que mal à gérer la situation, il aurait souffert de son premier épisode de dépression en 1910, à l'âge de 35 ans. La digue s’est r (fr)
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  • « Black dog » de Winston Churchill (fr)
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