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- Le Tichoumaren ou blues touareg est un genre dérivé du blues. C'est la musique des ishumars (en français « les jeunes »), c’est-à-dire de la génération de Touaregs qui a connu la sécheresse, la répression de la rébellion de 1963-64 dans l'Adagh ensuite l'exil, puis les camps d'entraînement en Libye dans les années 1970-1990. En tamacheq, il existe un mot pour désigner ce courant musical : Assouf, qui signifie la nostalgie (voir l'article Saudade pour des synonymes de Assouf dans d'autres langues). Les précurseurs de ce style musical sont : Sweiloum, Cheikh ag Awissa, Iyad ag Ghali, Abdallah ag Oumbadougou au Niger, Ibrahim ag Alhabib, Alhassane ag Touhami, Intayaden et Diarra ag Ablil, Kedhou ag Ossad, Sidamar ag Akassa, Nina walet Intalou, Keltoum Senhauser, Lalla Badi Hibarbo. Le groupe précurseur est Tinariwen, fondé officiellement en 1982 à Tamanrasset en Algérie par Intayaden et Abraibon. Mais leur premier concert payant fut à Sebha en Libye en 1980. Au son des guitares acoustiques et électriques, ils ont porté les revendications de leur peuple pendant la rébellion touarègue des années 1990, faisant ainsi de la musique une arme si puissante que les gouvernements du Mali et du Niger en avaient interdit l'écoute. Malgré les menaces, les cassettes clandestines ont circulé dans tout le pays touareg, répandant des messages de révolte en tamacheq, appelant les jeunes hommes à prendre les armes. Aujourd'hui, les accords de paix ont été signés et c'est en légendes vivantes qu'ils donnent des concerts dans leur pays, dans le monde entier pour les membres du groupe Tinariwen et pour Abdallah. Ils ont créé un style unique, mélange de musique moderne (blues, rock…), de musique arabe et de musique traditionnelle touarègue, qui parle aussi bien d'amour et d'honneur que de politique et de faits guerriers. Dans leur lignée, de nombreux groupes sont nés et la guitare est devenue très populaire chez les Touaregs, remplaçant peu à peu l'imzad, préservant une culture traditionnelle orale en l'ancrant profondément dans le présent. En 2008, la compilation Ishumar, musique touarègue de résistance réunit pour la première fois sur un même disque les principaux artistes de blues touareg. (fr)
- Le Tichoumaren ou blues touareg est un genre dérivé du blues. C'est la musique des ishumars (en français « les jeunes »), c’est-à-dire de la génération de Touaregs qui a connu la sécheresse, la répression de la rébellion de 1963-64 dans l'Adagh ensuite l'exil, puis les camps d'entraînement en Libye dans les années 1970-1990. En tamacheq, il existe un mot pour désigner ce courant musical : Assouf, qui signifie la nostalgie (voir l'article Saudade pour des synonymes de Assouf dans d'autres langues). Les précurseurs de ce style musical sont : Sweiloum, Cheikh ag Awissa, Iyad ag Ghali, Abdallah ag Oumbadougou au Niger, Ibrahim ag Alhabib, Alhassane ag Touhami, Intayaden et Diarra ag Ablil, Kedhou ag Ossad, Sidamar ag Akassa, Nina walet Intalou, Keltoum Senhauser, Lalla Badi Hibarbo. Le groupe précurseur est Tinariwen, fondé officiellement en 1982 à Tamanrasset en Algérie par Intayaden et Abraibon. Mais leur premier concert payant fut à Sebha en Libye en 1980. Au son des guitares acoustiques et électriques, ils ont porté les revendications de leur peuple pendant la rébellion touarègue des années 1990, faisant ainsi de la musique une arme si puissante que les gouvernements du Mali et du Niger en avaient interdit l'écoute. Malgré les menaces, les cassettes clandestines ont circulé dans tout le pays touareg, répandant des messages de révolte en tamacheq, appelant les jeunes hommes à prendre les armes. Aujourd'hui, les accords de paix ont été signés et c'est en légendes vivantes qu'ils donnent des concerts dans leur pays, dans le monde entier pour les membres du groupe Tinariwen et pour Abdallah. Ils ont créé un style unique, mélange de musique moderne (blues, rock…), de musique arabe et de musique traditionnelle touarègue, qui parle aussi bien d'amour et d'honneur que de politique et de faits guerriers. Dans leur lignée, de nombreux groupes sont nés et la guitare est devenue très populaire chez les Touaregs, remplaçant peu à peu l'imzad, préservant une culture traditionnelle orale en l'ancrant profondément dans le présent. En 2008, la compilation Ishumar, musique touarègue de résistance réunit pour la première fois sur un même disque les principaux artistes de blues touareg. (fr)
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- Le Tichoumaren ou blues touareg est un genre dérivé du blues. C'est la musique des ishumars (en français « les jeunes »), c’est-à-dire de la génération de Touaregs qui a connu la sécheresse, la répression de la rébellion de 1963-64 dans l'Adagh ensuite l'exil, puis les camps d'entraînement en Libye dans les années 1970-1990. En tamacheq, il existe un mot pour désigner ce courant musical : Assouf, qui signifie la nostalgie (voir l'article Saudade pour des synonymes de Assouf dans d'autres langues). (fr)
- Le Tichoumaren ou blues touareg est un genre dérivé du blues. C'est la musique des ishumars (en français « les jeunes »), c’est-à-dire de la génération de Touaregs qui a connu la sécheresse, la répression de la rébellion de 1963-64 dans l'Adagh ensuite l'exil, puis les camps d'entraînement en Libye dans les années 1970-1990. En tamacheq, il existe un mot pour désigner ce courant musical : Assouf, qui signifie la nostalgie (voir l'article Saudade pour des synonymes de Assouf dans d'autres langues). (fr)
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