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- * chacun lors du procès tentant de tourner l'affaire à son avantage, voire au désavantage de l'autre, mais il semble qu'elle se soit déroulée ainsi. Jeanne, une fois informée du mariage, alors qu'elle était à Vitré, serait venue à Laval pour faire entendre raison à sa fille et dans le même temps aurait fait annuler le mariage par l'évêque du Mans puis par l'archevêque de Tours et aurait, enfin, fini par enfermer sa fille dans une tour du château appelée la Tour Soubite. Anne, sans doute prise au dépourvu ou trop faible dans sa propre ville, ne put lui opposer aucune résistance. À ce niveau, les sujets d'Anne, et anciens de Jeanne ont sans doute pu se demander quel parti prendre. Pour Anne, Jeanne aurait fait crier l'ordre d'interdire d'obéir à sa fille et à Guy Turpin, faisant notamment entendre qu'Anne s'obstinant dans son mariage, elle était frappée d'excommunication. Anne réussit tout de même à faire porter l'affaire devant le duc d'Anjou et comte du Maine et obtint de lui d'être mise en sa main, donc sous sa protection, puis à passer dans celle du roi. Anne parvint donc à trouver quelques alliés. Jeanne, présente au château de Laval, avec ses hommes aurait cependant refusé de céder et aurait même, dans la version la plus extrême de l'histoire, torturé des serviteurs restés fidèles à Anne. Il est ainsi notifié mettant à execution sa haine, a fait prenre à Laval les serviteurs,hommes et femmes, dont l'une par torture est mutilée. Celle-ci, sans eux, n'aurait en effet sans doute pas pu quémander de l'aide pour faire face à l'obstination de Jeanne. La dernière tentative d'Anne fut d'aller faire quérir un huissier pour faire vider son château. Entre-temps, le conflit faillit finir en véritable lutte armée puisque Jeanne craignant pour sa sécurité ainsi que pour celle de sa fille et de ses enfants, avait fait venir des soutiens familiaux, notamment Charles de Montfort, frère de Guy XIII et Charles de Malestroit, le prétendant déchu. De leur côté, les Turpin menaçaient de rentrer en force dans la ville.
* L'affaire se retrouva devant le Parlement de Paris où la lutte verbale continua. Anne n'y remit pas en cause son choix et ne fit preuve d'aucun repentir quant au déshonneur qu'elle faisait courir à sa famille, elle accusa au contraire sa mère de l'avoir enfermée, d'avoir torturé ses serviteurs et d'avoir agi contre sa volonté. Jeanne, quant à elle, ne nia pas vouloir faire annuler ce mariage, mais elle affirma qu'elle agissait ainsi pour le bien de sa fille car son seul désir était que sa fille se gouverne bien et qu'elle ait sa succession, car elle est son héritière. Elle amoindrit également les torts qu'on lui attribuait tout en sous-entendant que sa fille n'était pas responsable de cette affaire mais qu'elle avait été victime de la malveillance d'Isabelle de Coesme, qu'elle fit d'ailleurs bannir de Laval, elle et ses enfants. (fr)
- * chacun lors du procès tentant de tourner l'affaire à son avantage, voire au désavantage de l'autre, mais il semble qu'elle se soit déroulée ainsi. Jeanne, une fois informée du mariage, alors qu'elle était à Vitré, serait venue à Laval pour faire entendre raison à sa fille et dans le même temps aurait fait annuler le mariage par l'évêque du Mans puis par l'archevêque de Tours et aurait, enfin, fini par enfermer sa fille dans une tour du château appelée la Tour Soubite. Anne, sans doute prise au dépourvu ou trop faible dans sa propre ville, ne put lui opposer aucune résistance. À ce niveau, les sujets d'Anne, et anciens de Jeanne ont sans doute pu se demander quel parti prendre. Pour Anne, Jeanne aurait fait crier l'ordre d'interdire d'obéir à sa fille et à Guy Turpin, faisant notamment entendre qu'Anne s'obstinant dans son mariage, elle était frappée d'excommunication. Anne réussit tout de même à faire porter l'affaire devant le duc d'Anjou et comte du Maine et obtint de lui d'être mise en sa main, donc sous sa protection, puis à passer dans celle du roi. Anne parvint donc à trouver quelques alliés. Jeanne, présente au château de Laval, avec ses hommes aurait cependant refusé de céder et aurait même, dans la version la plus extrême de l'histoire, torturé des serviteurs restés fidèles à Anne. Il est ainsi notifié mettant à execution sa haine, a fait prenre à Laval les serviteurs,hommes et femmes, dont l'une par torture est mutilée. Celle-ci, sans eux, n'aurait en effet sans doute pas pu quémander de l'aide pour faire face à l'obstination de Jeanne. La dernière tentative d'Anne fut d'aller faire quérir un huissier pour faire vider son château. Entre-temps, le conflit faillit finir en véritable lutte armée puisque Jeanne craignant pour sa sécurité ainsi que pour celle de sa fille et de ses enfants, avait fait venir des soutiens familiaux, notamment Charles de Montfort, frère de Guy XIII et Charles de Malestroit, le prétendant déchu. De leur côté, les Turpin menaçaient de rentrer en force dans la ville.
* L'affaire se retrouva devant le Parlement de Paris où la lutte verbale continua. Anne n'y remit pas en cause son choix et ne fit preuve d'aucun repentir quant au déshonneur qu'elle faisait courir à sa famille, elle accusa au contraire sa mère de l'avoir enfermée, d'avoir torturé ses serviteurs et d'avoir agi contre sa volonté. Jeanne, quant à elle, ne nia pas vouloir faire annuler ce mariage, mais elle affirma qu'elle agissait ainsi pour le bien de sa fille car son seul désir était que sa fille se gouverne bien et qu'elle ait sa succession, car elle est son héritière. Elle amoindrit également les torts qu'on lui attribuait tout en sous-entendant que sa fille n'était pas responsable de cette affaire mais qu'elle avait été victime de la malveillance d'Isabelle de Coesme, qu'elle fit d'ailleurs bannir de Laval, elle et ses enfants. (fr)
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