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- Le mot dhimmi (en arabe : ذمّي) est un terme historique du droit musulman qui désigne les sujets non musulmans d'un État sous gouvernance musulmane. Ces sujets ont à la fois, un statut discriminatoire et protecteur qui leur impose principalement de payer un impôt particulier appelé djizîa et une loyauté envers l'État musulman. En échange, l'État offrait essentiellement la protection de leur vie, leurs biens et la liberté de conserver leur propre religion. La tradition attribue la paternité du statut dhimmi au deuxième calife Omar. Ce statut a codifié pendant des siècles la place des personnes de religion monothéiste principalement les minorités juives et chrétiennes à l'origine majoritaires dans les pays soumis aux autorités musulmanes. L'ensemble de règles ou le régime juridique auquel étaient soumis les dhimmis était appliqué avec plus ou moins de négligence ou de sévérité selon les périodes et les régimes. La distance était parfois considérable entre le discours rigoriste des théologiens, et l'attitude des juristes, plus laxistes et pragmatiques, qui l'ont souvent emporté dans la réalité. Des juifs et des chrétiens furent ainsi nommés vizirs (Premiers ministres), et gouvernèrent les musulmans, malgré leur statut de dhimmis. Le statut de dhimmi fut aboli en 1855 dans tous les pays gouvernés par l'Empire ottoman. (fr)
- Le mot dhimmi (en arabe : ذمّي) est un terme historique du droit musulman qui désigne les sujets non musulmans d'un État sous gouvernance musulmane. Ces sujets ont à la fois, un statut discriminatoire et protecteur qui leur impose principalement de payer un impôt particulier appelé djizîa et une loyauté envers l'État musulman. En échange, l'État offrait essentiellement la protection de leur vie, leurs biens et la liberté de conserver leur propre religion. La tradition attribue la paternité du statut dhimmi au deuxième calife Omar. Ce statut a codifié pendant des siècles la place des personnes de religion monothéiste principalement les minorités juives et chrétiennes à l'origine majoritaires dans les pays soumis aux autorités musulmanes. L'ensemble de règles ou le régime juridique auquel étaient soumis les dhimmis était appliqué avec plus ou moins de négligence ou de sévérité selon les périodes et les régimes. La distance était parfois considérable entre le discours rigoriste des théologiens, et l'attitude des juristes, plus laxistes et pragmatiques, qui l'ont souvent emporté dans la réalité. Des juifs et des chrétiens furent ainsi nommés vizirs (Premiers ministres), et gouvernèrent les musulmans, malgré leur statut de dhimmis. Le statut de dhimmi fut aboli en 1855 dans tous les pays gouvernés par l'Empire ottoman. (fr)
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- Le mot dhimmi (en arabe : ذمّي) est un terme historique du droit musulman qui désigne les sujets non musulmans d'un État sous gouvernance musulmane. Ces sujets ont à la fois, un statut discriminatoire et protecteur qui leur impose principalement de payer un impôt particulier appelé djizîa et une loyauté envers l'État musulman. En échange, l'État offrait essentiellement la protection de leur vie, leurs biens et la liberté de conserver leur propre religion. Le statut de dhimmi fut aboli en 1855 dans tous les pays gouvernés par l'Empire ottoman. (fr)
- Le mot dhimmi (en arabe : ذمّي) est un terme historique du droit musulman qui désigne les sujets non musulmans d'un État sous gouvernance musulmane. Ces sujets ont à la fois, un statut discriminatoire et protecteur qui leur impose principalement de payer un impôt particulier appelé djizîa et une loyauté envers l'État musulman. En échange, l'État offrait essentiellement la protection de leur vie, leurs biens et la liberté de conserver leur propre religion. Le statut de dhimmi fut aboli en 1855 dans tous les pays gouvernés par l'Empire ottoman. (fr)
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