dbo:abstract
|
- Une maladie sérique est un syndrome d’hypersensibilité (HS) médicamenteuse survenant parfois après une sérothérapie ou un traitement par biomédicament. Dans l'espèce humaine, elle est généralement déclenchée par les protéines d'un « antisérum » issu d'un animal non-humain. À la différence de l’allergie ou du choc anaphylactique qui surviennent presque immédiatement ou dans les deux heures après injection, la maladie sérique se déclare de manière retardée après l'évènement qui l'a provoqué : dans les 6 à 12 jours suivant l’injection ou l’inoculation d’une protéine hétérologue, ou d’une cellule étrangère à l’organisme. Cette hypersensibilité implique notamment le complexe immun (type III). Dans le cadre du traitement de la COVID-19, dans l'attente de vaccins, d'anticorps monoclonaux ou d'antiviraux efficace contre le SARS-CoV-2, une piste explorée et testée, en Chine d'abord, puis ailleurs, aux Etats-Unis notamment, est le transfert d'immunité passive (sérothérapie), par injection de sérum issu de convalescents humains, pouvant être plus rapidement disponible dès qu'un nombre suffisant de personnes rétablies peuvent et acceptent de donner du sérum contenant des immunoglobulines ciblant le virus. Cette sérothérapie a deux inconvénients : son effet n'est pas durable ; et certains patient (probablement rares) pourront avoir une maladie sérique. (fr)
- Une maladie sérique est un syndrome d’hypersensibilité (HS) médicamenteuse survenant parfois après une sérothérapie ou un traitement par biomédicament. Dans l'espèce humaine, elle est généralement déclenchée par les protéines d'un « antisérum » issu d'un animal non-humain. À la différence de l’allergie ou du choc anaphylactique qui surviennent presque immédiatement ou dans les deux heures après injection, la maladie sérique se déclare de manière retardée après l'évènement qui l'a provoqué : dans les 6 à 12 jours suivant l’injection ou l’inoculation d’une protéine hétérologue, ou d’une cellule étrangère à l’organisme. Cette hypersensibilité implique notamment le complexe immun (type III). Dans le cadre du traitement de la COVID-19, dans l'attente de vaccins, d'anticorps monoclonaux ou d'antiviraux efficace contre le SARS-CoV-2, une piste explorée et testée, en Chine d'abord, puis ailleurs, aux Etats-Unis notamment, est le transfert d'immunité passive (sérothérapie), par injection de sérum issu de convalescents humains, pouvant être plus rapidement disponible dès qu'un nombre suffisant de personnes rétablies peuvent et acceptent de donner du sérum contenant des immunoglobulines ciblant le virus. Cette sérothérapie a deux inconvénients : son effet n'est pas durable ; et certains patient (probablement rares) pourront avoir une maladie sérique. (fr)
|