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Alain Mabanckou

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Alain Mabanckou est un écrivain et enseignant franco-congolais[1], né le à Pointe-Noire (république du Congo). Il remporte en 2006 le prix Renaudot pour son roman Mémoires de porc-épic. Finaliste en 2015 du Man Booker International Prize et du Premio Strega Europeo[2], il a notamment été récompensé en 2012 par l'Académie française (Grand prix de littérature Henri-Gal) et en 2013 par la Principauté de Monaco (prix littéraire Prince Pierre de Monaco pour l'ensemble de son œuvre)[3].

Alain Mabanckou, né le à Pointe-Noire (république du Congo), a été élevé par sa mère, Pauline Kengué, vendeuse de bananes au marché, et Roger Kimangou, un père adoptif réceptionniste dans un hôtel. Son père biologique a quitté sa mère lorsqu'elle était enceinte[4]. Alain a pris le nom de son oncle René Mabanckou[5]. Alain Mabanckou passe son enfance dans la ville côtière de Pointe-Noire, plus précisément dans le quartier de Tié-Tié[6]. Il découvre la lecture d'abord à travers les San Antonio et SAS abandonnés par les coopérants français, que son père lui rapporte de l'hôtel[7].

Il obtient un baccalauréat en lettres et philosophie au lycée Karl-Marx. Il s'oriente alors vers le droit, sa mère souhaitant qu’il devienne magistrat ou avocat. Après un premier cycle de droit privé à l'université Marien-Ngouabi à Brazzaville (République du Congo), il obtient une bourse d’études et s'envole pour la France à l'âge de 22 ans[8]. Il emporte déjà dans ses affaires quelques manuscrits, des recueils de poèmes pour la plupart, qu'il commencera à publier trois ans plus tard. Il étudie à l'université de Nantes, puis à Paris XII et à Paris-Dauphine[9].

Il travaille une dizaine d'années dans le groupe Suez-Lyonnaise des Eaux, mais se consacre de plus en plus à l'écriture avec la parution de son premier roman Bleu-Blanc-Rouge publié aux éditions Présence Africaine en 1998 et qui lui vaut le Grand prix littéraire d'Afrique noire[10].

Écrivain en résidence en 2002, il enseigne la littérature francophone à Ann Arbor (Michigan USA) pendant trois ans avant d'être embauché en 2006 par l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) où il est jusqu'à ce jour professeur titulaire (Full Professor) de littérature francophone. Sur proposition d'Antoine Compagnon, il est élu comme professeur invité au Collège de France à la Chaire de Création artistique pour l'année universitaire 2015-2016, devenant ainsi le premier écrivain à occuper ce poste depuis sa création en 2004[11]. Le 17 mars 2016[12], il y prononce sa leçon inaugurale intitulée Lettres noires : des ténèbres à la lumière[13], devant des invités comme la ministre des Outre-Mer George Pau-Langevin, la ministre de la Culture Audrey Azoulay, la secrétaire générale de la francophonie Michaëlle Jean, l’écrivain et diplomate Henri Lopes ainsi que l’écrivain et académicien Dany Laferrière[14].

Depuis 2021, il dirige la collection Points Poésie chez Éditions Points[15]. Il est également chroniqueur à L'Obs[16]. En 2021, il devient un de 12 inaugural Royal Society International Writers[17].

Vie littéraire

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À la suite de la parution de son premier roman, Bleu-Blanc-Rouge, en 1998, Alain Mabanckou ne cesse de publier avec régularité, aussi bien de la prose que de la poésie. C'est surtout le roman qui le révèle au grand public, avec notamment Verre cassé, unanimement salué par la presse, la critique et les lecteurs ; puis Mémoires de porc-épic qui lui vaut en 2006 l'obtention du prix Renaudot. Les deux romans sont parus aux éditions du Seuil, respectivement en 2005 et en 2006, grâce aux efforts conjugués d'Émilie Colombani et de Patrick Grainville[18].

En 2004 paraît à Montréal une anthologie des écrits poétiques d'Alain Mabanckou sous le titre Tant que les arbres s’enracineront dans la terre, reprise en 2007 chez Points-Seuil, ainsi que le livre qu’il consacre à l’écrivain James Baldwin, Lettre à Jimmy (Fayard), à l’occasion du vingtième anniversaire de la mort de l’écrivain américain.

En 2008, Alain Mabanckou traduit de l'anglais au français le jeune prodige des lettres américaines, Uzodinma Iweala, d'origine nigériane, auteur de Beasts of No Nation, paru en français sous le titre Bêtes sans patrie aux éditions de l'Olivier.

Son roman Black Bazar, publié aux Éditions du Seuil le , se classe aussitôt parmi les 20 meilleures ventes de livres en France dans les listes de L'Express, du Nouvel Observateur et de Livres-Hebdo[19].

Paru en 2010, le roman Demain j'aurai vingt ans marque son entrée dans la collection Blanche des éditions Gallimard. Cette œuvre est couronnée par le prix Georges-Brassens 2010 et classée parmi les grands romans de la rentrée littéraire française 2010[20].

Dans un entretien donné à Evene.fr, il souligne que « le danger pour l'écrivain noir est de s'enfermer dans sa « noirceur », comme dirait Frantz Fanon »[3]. Il ne s'agit pas de tomber dans le piège de l'affrontement basique entre la civilisation noire et blanche. L'autocritique est essentielle si l'on veut ensuite poser un regard juste sur le reste du monde ». C'est ce qui se dégage dans son essai Le Sanglot de l'homme noir, paru chez Fayard en et classé dans les meilleures ventes d'essais et documents[21]. Cependant Alain Mabanckou n'envisage pas d'écrire sans mettre en scène le Congo : « On ne demanderait pas à Gabriel García Márquez de s’extraire de sa Colombie qui constitue la toile de fond de tous ses romans. »[22]

Lumières de Pointe-Noire paraît en aux éditions du Seuil dans la collection Fiction & Cie. Ce récit de souvenirs autobiographiques obtient un accueil favorable de la critique et se classe parmi les vingt meilleures ventes de romans en France[23].

Petit Piment, roman paru en aux éditions du Seuil, classé parmi les vingt meilleures ventes en France, est sélectionné pour le prix Goncourt 2015, finaliste pour le prix Goncourt des lycéens. Il reçoit le prix Liste Goncourt : le choix polonais 2015[24] et le prix Paul-Bourdarie 2016 de l’Académie des sciences d’outre-mer.

En 2017, son nom entre officiellement dans le Petit Larousse des noms propres 2018[25]. En 2018, un cocktail littérature-musique en association de l’écrivain avec l’un de ses compatriotes Jackson Babingui, le place haut sur la scène internationale francophone du Tarmac à Paris[26]. En 2019, sort le Dictionnaire enjoué des cultures africaines aux éditions Fayard, dans lequel Mabanckou et Abdourahman Waberi proposent une mythographie du continent africain[27]. Sa vision de la vie aux États-Unis, où il vit depuis 2005, apparaît dans le récit d'essais Rumeurs d'Amérique, éditions Plon en 2020.

Mabanckou est membre de plusieurs jurys littéraires, dont celui du Booker Prize en 2022[28].

Prises de position

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Le , Alain Mabanckou remet le prix « Courage et la liberté d'expression » au nom du PEN American Center (en) à Charlie Hebdo[29].

En 2018, il refuse de participer au projet d'Emmanuel Macron de réflexion autour de la langue française et de la francophonie et s'adresse au président de la République dans une lettre ouverte où il appelle notamment à plus d'ouverture pour dépasser les origines coloniales du concept de francophonie et où il dénonce également l'indulgence de la francophonie « institutionnelle » envers « les régimes autocratiques, les élections truquées, le manque de liberté d’expression »[30]

Le 6 mars 2021, il publie une vidéo sur son compte Twitter pour critiquer ceux qui estiment que l'œuvre de la poétesse afro-américaine Amanda Gorman ne devrait être traduite que par des personnes noires : « La littérature grandit parce qu'elle traverse les frontières. La littérature ne devrait pas être tributaire d'une certaine couleur[31]. »

Les œuvres d'Alain Mabanckou sont traduites dans une quinzaine de langues dont l'allemand, l’anglais, l’américain, l’hébreu, le chinois, le coréen, l’espagnol, le polonais, le catalan et l’italien. Ses romans Black Bazar et Verre cassé ont fait l’objet de plusieurs adaptations théâtrales. Le Verre cassé , traduit en anglais sur le nom Broken Glass , est nommé par le Guardian un de 100 livres le plus marquants du XXIe siècle [32].

  • 1993 : Au jour le jour, Sainte-Geneviève-des-Bois, Maison rhodanienne de poésie, coll. « Rencontres artistiques et littéraires » (ISBN 2-7245-0085-7)
  • 1995 : La Légende de l'errance, Paris, Éditions L'Harmattan, coll. « Poètes des cinq continents », no 102 (ISBN 2-7384-3559-9)
  • 1995 : L'Usure des lendemains, Ivry, Nouvelles du Sud (ISBN 2-87931-037-7) ; nouvelle édition augmentée, Paris, éditions Ménaibuc, 2005 (ISBN 2-911372-82-4)
  • 1997 : Les arbres aussi versent des larmes, suivi de Versets, Paris/Montréal, L'Harmattan, coll. « Poètes des cinq continents », no 155 (ISBN 2-7384-5220-5)
  • 1999 : Quand le coq annoncera l'aube d'un autre jour, L'Harmattan, Paris/Montréal, L'Harmattan, coll. « Poètes des cinq continents », no 242 (ISBN 2-7384-8298-8)
  • 2004 : Tant que les arbres s'enracineront dans la terre, Œuvre poétique complète, Montréal, Mémoire d'encrier, coll. « Poésie » no 7 (ISBN 2-923153-11-1) ; réédition, Paris, Points no P1795, 2007 (ISBN 978-2-7578-0657-9) ; réédition, Paris, Points, coll. « Poésie » no P4612, 2017 (ISBN 978-2-7578-6652-8)
  • 2016 : Congo, Montréal, Mémoire d'encrier, coll. « Poésie » no 62 (ISBN 978-2-89712-375-8)

Anthologies

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Albums illustrés

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Discographie

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Distinctions

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Prix et nominations

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Alain Mabanckou en 2013.

* Prix de la Société des poètes français, 1995 pour L'Usure des lendemains

* Prix RFO du livre 2005, pour Verre cassé
  • Prix Georges Brassens 2010, pour Demain j'aurai vingt ans[38]

* Grand prix de littérature Henri-Gal 2012, prix attribué par l'Institut de France et remis sur proposition de l'Académie française pour l'ensemble de l'œuvre.

* Finaliste du Man Booker International Prize 2015.
  • 2016 Puterbaugh Fellow[39]
  • Sélection au Man Booker International Prize 2017 pour Black Moses (traduction anglaise de Petit Piment)[40]
  • 2018 Hurston-Wright Legacy Award For Fiction [1]

Décorations

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  • Palmarès 2016 du magazine Vanity Fair : classé à la 24e place parmi les 50 Français les plus influents au monde[41].
  • Palmarès 2019 du quotidien The Guardian : Verre cassé parmi les 100 meilleurs livres du XXIe siècle[42].

Notes et références

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  1. « Alain MABANCKOU | Académie française », sur www.academie-francaise.fr (consulté le )
  2. Premio Strega Europeo
  3. a et b « Interview d'Alain Mabanckou », sur evene.fr, publié le 10 février 2009.
  4. Dominique Perrin, « Alain Mabanckou, l’écrivain intercontinental », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Marianne Payot, « Mots et maux d'Afrique, par Mabanckou et Gauz », sur LExpress.fr, L'Express, (consulté le )
  6. Séverine Kodjo-Grandvaux, « Littérature : Mabanckou, des racines à la plume », sur JeuneAfrique.com, Jeune Afrique, (consulté le )
  7. François Dufay, « Alain Mabanckou, sans frontières », sur LExpress.fr, L'Express, (consulté le )
  8. « Nantes “Une ville essentielle pour moi” », sur Presse Océan, (consulté le )
  9. Alain Mabanckou, Directeur artistique, Atlantique Festival, consulté sur www.atlantide-festival.org le 10 février 2018
  10. La remise du prix est signalée par le Encyclopedia Britannica et également mentionnée sur le site de Mabanckou lui-même, mais n'est pas mentionnée sur « la liste officielle »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) avec les lauréats de l'Association des écrivains de langue française.
  11. « Le Collège de France recrute Alain Mabanckou », sur Le Figaro (consulté le )
  12. On y était : standing ovation pour Alain Mabanckou au Collège de France, sur Les Inrocks, 20 mars 2016
  13. « Lettres noires : des ténèbres à la lumière », sur www.college-de-france.fr (consulté le )
  14. Lansala Delcielo, « Alain Mabanckou : discours au sommet du Collège de France », sur Bondy Blog, (consulté le ).
  15. « Alain Mabanckou, directeur de la collection Points Poésie », sur www.editionspoints.com (consulté le )
  16. « La voisine du Flore », sur L'Obs, (consulté le )
  17. (en-GB) « RSL International Writers », sur Royal Society of Literature (consulté le ).
  18. Entretien avec Alain Mabanckou, propos recueillis par Philippe Delaroche et Baptiste Liger, Lire, 1er février 2009.
  19. « RFI - Radio France Internationale », sur www1.rfi.fr (consulté le ).
  20. « Culture », sur Le Journal du dimanche (consulté le ).
  21. François Hollande en tête des ventes de documents palmarès de L'Express-Tite-Live du 20-26 février 2012
  22. Emile Rabaté, « Alain Mabanckou «Sans le Congo, je serais comme un zèbre sans zébrures» », sur Libération.fr, Libération, (consulté le ).
  23. Marc Levy débarque dans le palmarès palmarès de L'Express-Tite-Live du 11-17 février 2013
  24. http://institutfrancais.pl/culture/2015/10/26/verdict-de-la-18eme-edition-du-prix-liste-goncourt-le-choix-polonais-2015/
  25. « Littérature : Alain Mabanckou rentre dans le dictionnaire français - Camernews », sur Camernews, (consulté le ).
  26. http://www.lesdepechesdebrazzaville.fr/_zbhfiles/download.php?doc=20181213_LCK_LCK_ALL.pdf
  27. Pascal Paradou, « L’Afrique enjouée d’Alain Mabanckou », sur Radio France Internationale, .
  28. (en) « The 2022 Booker Prize judges are revealed | The Booker Prizes », sur thebookerprizes.com (consulté le )
  29. « Alain Mabanckou remet le prix PEN contesté à Charlie Hebdo », in Le Figaro, 5 mai 2015.
  30. « Francophonie, langue française : lettre ouverte à Emmanuel Macron », Bibliobs,‎ (lire en ligne, consulté le )
  31. « Alain Mabanckou juge « raciste » la polémique autour de la traductrice blanche d'Amanda Gorman », sur Le Figaro, .
  32. « The 100 best books of the 21st century by The Guardian - The Greatest Books », sur thegreatestbooks.org (consulté le ).
  33. Entretien de Boniface Mongo-Mboussa avec Alain Mabanckou sur Africultures, le 01 octobre 2002. (Consulté le 23/09/2014)
  34. Léa Nyingone, « Démocratie balbutiante ? L’engagement de l’écrivain-intellectuel africain contemporain : Une lecture des Cigognes sont immortelles d’Alain Mabanckou », dans Margareta Kastberg Sjöblom, Alpha Barry et Andrée Chauvin-Vileno (dir.), Nouvelles voix/voies des discours politiques en Afrique francophone, vol. 1, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, (ISBN 978-2-84867-989-1, DOI 10.4000/books.pufc.53086, lire en ligne), p. 139-154
  35. Black Bazar (album 2012) sur Africultures (consulté le 23 septembre 2014).
  36. Black Bazar — Round 2 (album 2013) sur Africultures (consulté le 23 septembre 2014).
  37. « Portail de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) », sur Organisation internationale de la Francophonie (consulté le )
  38. « Le Prix Georges Brassens 2010 a été attribué à Alain Mabanckou », sur Africultures, (consulté le )
  39. (en-US) « 2016 Puterbaugh Fellow Alain Mabanckou - Puterbaugh Festival of International Literature & Culture », Puterbaugh Festival of International Literature & Culture,‎ (lire en ligne, consulté le )
  40. (en) « The Man Booker International Prize 2017 Longlist Announced | The Man Booker Prizes », sur themanbookerprize.com (consulté le )
  41. « Les 50 Français les plus influents du monde », Vanity Fair,‎ (lire en ligne, consulté le )
  42. (en-GB) Guardian Staff, « The 100 best books of the 21st century », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )

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Bibliographie

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  • Lydie Moudileno, Parades postcoloniales : la fabrication des identités dans le roman congolais : Sylvain Bemba, Sony Labou Tansi, Henri Lopes, Alain Mabanckou, Daniel Biyaoula, Paris, éditions Karthala, 2006, 160 p. (ISBN 978-2-84586-541-9).
  • Gaël Ndombi-Sow, Système littéraire francophone et posture d'écrivain : le cas d'Alain Mabanckou, Colloque de l'Université d'Anvers, .
  • (de) Kian-Harald Karimi, « Afrikanische Passagen zwischen Gestern und Heute: Auf den Spuren urbanen Lebens von Mongo Betis La ville cruelle bis Alain Mabanckous Black Bazar», in : Ursula Hennigfeld (s/dir.) Nicht nur Paris. Metropolitane und urbane Räume in der französischsprachigen Literatur der Gegenwart, Bielefeld (Transkript), 2012, Lettre, p. 125-152, (ISBN 9783837617504).
  • Servilien Ukize, La Pratique intertextuelle d'Alain Mabanckou. Le mythe du créateur libre, Paris, L'Harmattan, 2015, 246 p. (ISBN 978-2-343-04494-1).
  • « Médiation médiatique et posture de l’écrivain francophone : l’exemple de Mabanckou dans le champ littéraire à Paris », dans Audrey Alvès et Maria Pourchet (éd.), Les Médiations de l’écrivain. Les conditions de création de la création littéraire, Paris, L’Harmattan, 2011, p. 201-226.
  • Buata B. Malela, « Posture controversée et discours littéraire : Miano et Mabanckou dans le dispositif médiatique », Romanica Silesiana, no 7, Presses de l’Université de Silésie à Katowice, 2012, p. 248-259.
  • Buata B. Malela, « Ce que la musique populaire fait au roman contemporain : Black Bazar d’Alain Mabanckou », Interculturel francophonies, no 25 (« Alain Mabanckou, ou la vocation cosmopolite »), Lecce, 2014, p. 243-266.
  • Buata B. Malela, La réinvention de l'écrivain francophone contemporain, préface de Paul Aron, Paris, Éditions du Cerf, coll. « Cerf Patrimoines », 2019.
  • Patrick Armand Ouadiabantou, Le Langage populaire ou l'esthétique narrative chez Alain Mabanckou, Paris, L'Harmattan, 2023, 354 p.
  • Léa Nyingone, « Démocratie balbutiante ? L’engagement de l’écrivain-intellectuel africain contemporain : Une lecture des Cigognes sont immortelles d’Alain Mabanckou », dans Margareta Kastberg Sjöblom, Alpha Barry et Andrée Chauvin-Vileno (dir.), Nouvelles voix/voies des discours politiques en Afrique francophone, vol. 1, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, (ISBN 978-2-84867-989-1, DOI 10.4000/books.pufc.53086, lire en ligne), p. 139-154.

Liens externes

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