tonique
Étymologie
modifierAdjectif
modifierSingulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
tonique | toniques |
\tɔ.nik\ |
tonique \tɔ.nik\ masculin et féminin identiques
- (Grammaire) Qui reçoit l’accent.
Syllabe tonique.
Voyelle tonique.
- (Musique) Qualifie la première note d’un ton.
Ut est la note tonique dans le ton d’ut.
- (Médecine) Qui a une tension élastique, en parlant des tissus, des muscles.
- Qui excite la tonicité, qui donne du ton, qui fortifie l’organisme, qui le rend plus ferme, plus alerte.
Dérivés
modifierTraductions
modifierNom commun 1
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
tonique | toniques |
\tɔ.nik\ |
tonique \tɔ.nik\ féminin
- (Musique) Première note d’un ton.
- Le premier tapait sur une longue caisse faite d'un tronc d'arbre, et fermée d’un côté seulement. Le second frappait avec deux baguettes sur le bois de cette même caisse en s’évertuant à découvrir des rhythmes contrariés. Le troisième répétait sans cesse les accords de tonique et de dominante sur un tiplé : petite guitare faite avec une peau de tatoue. = Alexis de Gabriac (1811-1890), "Promenade à travers l'Amérique-du-Sud" (1868).
Avec mon violoncelle, je faisais office plutôt de contrebasse : poum… poum… Tonique et dominante, tonique et dominante…
— (Colette, Le toutounier, 1939)
Traductions
modifierNom commun 2
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
tonique | toniques |
\tɔ.nik\ |
tonique \tɔ.nik\ masculin
- (Médecine) Substance qui tonifie l’organisme.
[…] on avait ajouté deux écriteaux réclames, dont l’un recommandait une montre à 3 fr. 95 et l’autre un tonique pour le système nerveux.
— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 20 de l’édition de 1921)À la fin du XIXe siècle, la liqueur de Fowler, solution d'arsenic dans du bicarbonate de potassium, occupe une place de choix comme tonique, une indication qui n'est plus réservée aujourd'hui qu'aux chevaux.
— (Paul Benkimoun, « L'arsenic, un poison qui guérit », le 3 septembre 2010, sur le site du journal Le Monde (www.lemonde.fr))
- (Sens figuré) Fortifiant intellectuel.
Le premier ouvrage d’Octave a pour épigraphe un texte en grec de Marc Aurèle, dont les Pensées resteront toujours pour lui un tonique spirituel avec les Confessions de saint Augustin et L’Imitation.
— (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 218)
Traductions
modifierPrononciation
modifier- Nancy (France) : écouter « tonique [Prononciation ?] »
Anagrammes
modifier→ Modifier la liste d’anagrammes
Voir aussi
modifier- tonique sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
modifier- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (tonique), mais l’article a pu être modifié depuis.