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Voir aussi : Toton

Étymologie

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(XVIIe siècle)[1] Du latin totum (« tout »)[2]. Un toton est une toupie changée en jeu de hasard. Elle comporte quatre faces portant les lettres A (accepter [un jeton]), D (donner) R (rien) et T (tout prendre). Les Anglais disent teetotum, c'est-à-dire : le T emporte tout[2].
Le -um latin se prononçait -on → voir dicton et rogaton.

Nom commun 1

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Singulier Pluriel
toton totons
\tɔ.tɔ̃\
 
Jean-Baptiste Chardin, L'enfant au toton, vers 1735, Paris, Musée du Louvre.

toton \tɔ.tɔ̃\ masculin

  1. Petite toupie qui porte souvent sur ses faces latérales des lettres ou des chiffres qui servent à indiquer le gagnant lorsqu’on y joue à plusieurs.
    • Je vous jure, Que je ne comprends rien à ce maudit jargon,
      Et ne sais, pour tout jeu, que l'oie et le toton.
      — (Jean-François Regnard, « Le Bal », scène 14, dans les Œuvres de J.F. Regnard, tome 1, Paris : chez L. de Bure, 1825, page 104)
    • Il avait femme illégitime, mais qu’il adorait, et qui le faisait tourner comme un toton ; il répondait aux bourrades par des tendresses d’enfant ! On se raccommodait vite, la commère n’étant pas méchante, et il était touchant à voir, ce petit merle roucoulant sous l’aile de cette grosse poule. — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
    • Le patron doute
      Payera-t-on
      Je tourne en route
      Comme un toton.
      — (Guillaume Apollinaire ; « Hôtels », in Alcools, 1913)
    • T’es-tu assez jouée de ce pauvre Breugnon ! L’as-tu assez fait tourner, virer, vire-vire, virevolter comme un toton ! — (Romain Rolland, Colas Breugnon, 1919)
    • (Sens figuré) Rambervillers servait un peu de toton : pris, repris, donné en gage, vendu, racheté… — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
    • Des Juives aussi ont dansé. Elles ont bondi désordonnément comme des totons en délire. — (A. Gide, Journal 1889-1939, Gallimard, Pléiade, 1951, page 85)
  2. Idiot, abruti, personne que l'on fait tourner en bourrique.
    • Sont pas totons, y sont dégourdis
      Tasse-toi Simone, je mets mes bigoudis
      Ah frétillons, frétillons, frétillons
      Du croupion de nos deux dindons
      Ah frétillons, frétillons, frétillons
      Du croupion de nos deux dindons
      — (Robert Charlebois, chanson Le Reel à Pauline, album Cartier : L'Opéra-Rock, 1993)
    • C’est plus fort que nous, comme de s’étirer le cou pour voir c’est qui le toton qui vient de se faire pincer par les flics le long du boulevard Industriel. — (Brigitte Pellerin, Épître aux tartempions, 1999, page 68)
    • Faire de quelqu’un un toton, le faire tourner, aller, agir à volonté.
  3. Seins ou des gros seins. Langage très familier, voire vulgaire.

Dérivés

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Vocabulaire apparenté par le sens

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Traductions

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Nom commun 2

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Singulier Pluriel
toton totons
\tɔ.tɔ̃\

toton \tɔ.tɔ̃\ masculin

  1. (Québec) Variante de téton.
    • Vous êtes pas tannés de parler du maudit toton de Janet Jackson!

Prononciation

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Anagrammes

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Modifier la liste d’anagrammes

Voir aussi

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  • toton sur l’encyclopédie Wikipédia  

Références

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Étymologie

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Altération enfantine d’oncle

Nom commun

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Singulier Pluriel
toton
\tuˈtun\
totons
\tuˈtuns\

toton \tuˈtun\ (graphie normalisée) masculin

  1. (Gascon) (Famille) Oncle.

Variantes dialectales

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Références

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