prendre son parti
Étymologie
modifierLocution verbale
modifierprendre son parti \pʁɑ̃.dʁə sɔ̃ paʁ.ti\ intransitif — (se conjugue → voir la conjugaison de prendre)
- Se résoudre, se décider, choisir un moyen, un expédient dans une affaire difficile et douteuse.
Eric était mal préparé à supporter l’insignifiance de son job, un aspect que tout le monde, ou presque, considère comme un désagrément dont il faut prendre son parti.
— (David Graeber, traduit par Élise Roy, Bullshit jobs, Les liens qui libèrent, 2018, ISBN 979-10-209-0633-5)
- (Par extension) Prendre son extrême et dernière résolution.
Il est inutile de lui parler davantage de cette affaire, il a pris son parti.
- Se résigner à ce qui doit arriver.
Voyant qu’il ne pouvait pas guérir, il prit son parti et se disposa à la mort.
Un autre sujet de conflit, c’était mes lectures. Ma mère n’en prenait pas son parti ; elle pâlit en feuilletant La Nuit kurde de Jean-Richard Bloch.
— (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 317)
Notes
modifier- Ne pas confondre avec prendre parti.
Traductions
modifier- Occitan : prene son partit (oc)
Prononciation
modifier- France (Lyon) : écouter « prendre son parti [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « prendre son parti [Prononciation ?] »