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Étymologie

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(XIVe siècle) De l’ancien occitan palafrenier[1], apparenté à l’espagnol palafrenero, l’italien palafreniere ; du latin paraveredus (« cheval de poste »), composé du grec ancien pará « à côté de » et de veredus (« coursier, cheval rapide »).

Nom commun

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Singulier Pluriel
palefrenier palefreniers
\pal.fʁə.nje\
 
Un palefrenier et une jument.

palefrenier \pal.fʁə.nje\ masculin (pour une femme, on dit : palefrenière)

  1. Employé d’une structure équestre chargé de l’entretien des écuries et des soins quotidiens aux chevaux.
    • Le coursier fut conduit dans la lice par deux palefreniers richement vêtus. — (Walter Scott, Ivanhoéch. IX, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Les écuries du roi et l'hôtel des gardes-du-corps devinrent pour eux un nouveau sujet de désordre; ils s’y précipitèrent en foule et jetèrent l’effroi parmi les valets d'écurie et les palefreniers. — (Anonyme, Histoire de la révolution française depuis l'année 1789, tome 1, Paris : chez Philippe, 1829, page 164)
    • M. de la Vablerie-Chamberlan n’aimait que la chasse ; il avait six chiens au fond de sa cour et une voiture à deux chevaux ; le père Robert, de la rue des Capucins, leur servait de cocher, de palefrenier, de domestique et de piqueur. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
    • Avant de sortir le cheval, le piqueur ou le palefrenier le peigne, le lisse, et, en retirant la couverture, si on le lui ordonne, il en profite pour l’emboucher. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
    • Charlemagne m’apparut comme un gros palefrenier allemand ; nos chevaliers me semblèrent des lourdauds, dont Thémistocle et Alicibiade eussent souri. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 45.)
    • Quatre chevaux splendides, tout sellés et bridés, marchent aux deux côtés de la route, tenus en main par des palefreniers nègres. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 118)
    • Le haras s’étend sur plusieurs hectares d'une herbe de contes de fées. J'emprunte une allée bordée de fusains et débouche sur la cour centrale où un palefrenier et un maître de manège s'engueulent virilement. — (James Fillol, Une autre gloire : Souviens-toi d'où tu est tombé, Société des Écrivains, 2011, chapitre 23)

Dérivés

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Apparentés étymologiques

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Traductions

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Prononciation

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Voir aussi

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Références

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