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Étymologie

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(1833)[1] De l’anglais patroness (« protectrice »)[1], féminin de patron (« protecteur ») ou dérivé de patron (« protecteur »), avec le suffixe -esse[2].

Adjectif

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Singulier Pluriel
patronnesse patronnesses
\pa.tʁɔ.nɛs\

patronnesse \pa.tʁɔ.nɛs\ féminin

  1. Protectrice.
    • La maison originaire de Trueba, fort ancienne alors, touchait la dîme comme patronnesse et fondatrice de l’église paroissiale du lieu. — (Lucien Louis-Lande, « Un Conteur espagnol contemporain - Antonio de Trueba », dans Revue des Deux Mondes, 1876)

Dérivés

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Traductions

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Nom commun

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Singulier Pluriel
patronnesse patronnesses
\pa.tʁɔ.nɛs\

patronnesse \pa.tʁɔ.nɛs\ féminin

  1. Femme qui patronne une œuvre de charité.
    • J’ai accompagné dans ses visites aux prisons une femme de mes amies qui est patronnesse de l’œuvre des jeunes détenues de Saint-Lazare. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1842)
    • Et elle s’est arrêtée pour me demander si je pensais que vous consentiriez à être patronnesse d’un concert de charité qu’elle organise. — (Edith Wharton, Les Metteurs en scène, traduction de Jeanne de Polignac, Plon, 1909)
    • Tout près de moi, j’ai eu l’exemple de ma mère que Mme de Cambremer et Mme de Guermantes n’ont jamais pu décider à faire partie d’aucune œuvre philanthropique, d’aucun patriotique ouvroir, à être jamais vendeuse ou patronnesse. — (Marcel Proust, La Prisonnière, 1923)

Variantes orthographiques

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Synonymes

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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