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se péter les bretelles

Étymologie

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(XIXe siècle) (Québec) Composé de se, péter, les et bretelle.
Évoquant une personne qui tire sur ses bretelles et les relâche pour les faire claquer.

Locution verbale

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se péter les bretelles \sə pe.te lɛ bʁə.tɛl\ pronominal

 
Se péter les bretelles, au sens propre et au sens figuré. (1)
  1. (Québec) (Familier) Être fier de soi.
    • Quand il défait l’adversaire, il se pète les bretelles.
    • Il n’y a pas de quoi se péter les bretelles.
    • « Je répète depuis 20 ans qu’il faut arrêter de se péter les bretelles parce qu’on produit des millions de deux-par-quatre, dit-il. C’est faire un très mauvais usage de nos forêts. » — (L’Actualité, 15 novembre 2006)
    • « Présentement, nos élus se pètent les bretelles en disant : on a plein de logements abordables. Mais ça veut dire quoi abordable ? […] » — (Le Soleil, 27 octobre 2005)
  2. (Québec) (Familier) Se vanter.
    • […] une province et un pays qui se targuent d’être à la fine pointe de tout et qui se pètent les bretelles dans les instances internationales […] — (Le Devoir, 15 mars 2006)
    • Chez Toyota, on se pète les bretelles en faisant état d’un coefficient de traînée (Cx) de 0,26, mais, à l’usage, c’est plutôt décevant. — (Le Devoir, 15 mars 2006), 11 août 2004)
    • On se pétait les bretelles joyeusement hier matin quand est venu le temps de dresser le bilan du Festival d’été de Québec. — (Le Devoir, 15 mars 2006), 19 juillet 2005)

Synonymes

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Vocabulaire apparenté par le sens

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Prononciation

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