sous-ministre

Composé de sous et de ministre.

sous-ministre \su.mi.nistʁ\ masculin et féminin identiques

1. Celui qui remplace un ministre principal, qui est presque ministre.
   • Il m’arriva, en lui parlant de MM. le Tellier, Servien et Lionne, de les nommer les trois sous-ministres ; elle releva ces mots avec aigreur en me disant : dites plutôt les deux. — (cardinal de Retz, Mémoire, tome II, livre III, page 459, cité dans Spécimen du Trésor des origines de la langue française)
   • «Est-ce que le fait qu’il tombe indépendant, ça va lui garder des portes ouvertes comme il l’avait dans la machine politique qui est en place par rapport aux sous-ministres et aux ministres, ou si ça peut créer une problématique?» a demandé le maire Rioux. — (Guillaume, Cotnoir-Lacroix, « Vidéo compromettante: quel avenir pour le député Denis Tardif? », Le journal de Québec, 19 décembre 2020)
   • L’Italie et le Canada assureront la mise en place de la Feuille de route par le biais de nos deux ministères des affaires étrangères, dans le cadre du dialogue stratégique annuel au niveau des sous-ministres lancé en 2022. — (pm.gc.ca, Feuille de route Italie–Canada pour une coopération améliorée, Pouilles (Italie), 15 juin 2024)
2. (Péjoratif) Secrétaire d’État.
   • Le candidat du PS a demandé au chef de l’État s’il pouvait faire du sous-ministre du Commerce extérieur, Matthias Fekl, son directeur de campagne. — (Du commerce à la campagne , dans Le Canard enchaîné, 8 février 2017, page 2)

• France (Vosges) : écouter « sous-ministre [Prononciation ?] »

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Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (sous-ministre)