[go: up one dir, main page]

Étymologie

modifier
→ voir nourrir et homme, l’homme étant la métaphore du foyer, à l’époque où c’était l’homme qui subvenait à ses besoins.

Locution verbale

modifier

nourrir son homme \nu.ʁiʁ sɔ.n‿ɔm\ intransitif (se conjugue → voir la conjugaison de nourrir)

  1. (Sens figuré) (Familier) (Idiotisme) Pour un travail, être suffisamment rentable pour permettre de subvenir à ses besoins. Note : Principalement utilisé dans une phrase négative.
    • Pour une fois que la littérature nourrit son homme — (Maëster, Sœur Marie-Thérèse des Batignolles, La Guère Sainte, Drugstore, 2008, ISBN 978-2226175601)
    • De très bons dessinateurs embrassent d’autres métiers parce qu’ils estiment que c’est dangereux et que ça ne nourrit pas son homme. — (Emeline Wuilbercq, En Afrique, « la caricature est dangereuse et ne nourrit pas son homme », Le Monde. Mis en ligne le 6 mai 2019)
    • Ceux qui partagent leur cage avec quelques congénères consanguins en arrivent à regretter de ne pas abriter de parasites dans leurs toisons emmêlées, ils pourraient s’épouiller les uns les autres, ça occupe. Et ça nourrit son homme certainement aussi mal que son singe. — (Éric Chevillard, Sine die, L’arbre vengeur, 2021)

Vocabulaire apparenté par le sens

modifier

Traductions

modifier

Prononciation

modifier